| 14 janvierTribunal correctionnel de Lun�ville
 AUDIENCE DU 12 JANVIER 1910
 Expulsion, - Joublaire Jules, 45 ans, qui, il y a � peine un 
				mois, fut condamn� pour infraction � un arr�t� d'expulsion, 
				compara�t de nouveau pour le m�me d�lit. En sortant de prison, 
				il retourna dans les parages de la ferme des Sali�res, pr�s de 
				Bl�mont, o� il avait �t� arr�t� d�j� la premi�re fois et o� La 
				gendarmerie de Bl�mont le retrouva, errant � travers les bois.
 - C'est une id�e que j'ai comme �a, dit-il au pr�sident. - Vingt 
				jours de prison.
 
 Une agression, - Apr�s une discussion au caf� Gaucher, � 
				Bl�mont, Louviot Joseph, 26 ans, terrassier, et Jules Aubry, 22 
				ans, veloutier, allaient attendre sur la route, pr�s de 
				l'hospice, leurs deux antagonistes, Miclot et Baland, marcaires 
				� la ferme Duchamp. Quand ceux-ci, regagnant leur domicile, 
				pass�rent � leur hauteur, ils sortirent de leur cachette et leur 
				tomb�rent dessus. Les blessures qu'ils firent ne furent pas tr�s 
				graves. Les deux victimes constat�rent en outre la disparition 
				de leur porte-monnaie. Mais comme elles �taient en �tat 
				d'ivresse et que le vol ne fut pas nettement �tabli, Louviot et 
				Aubry qui, dans le cas contraire, auraient �t� passibles de la 
				cour d'assises, sont simplement poursuivis pour coups. C'est Me 
				Ribaud qui pr�sente leur d�fense en demandant au tribunal de ne 
				pas dramatiser l'affaire et de la ramener � de simples coups 
				cons�cutifs � la discussion du caf�.- Six mois de prison � 
				Louviot ; trois mois � Aubry.
 18 janvier 1910
 Nouveaux actes de malveillance sur la voie ferr�s
 De nouveaux actes de malveillance viennent d'�tre d�couverts sur 
				la voie ferr�e dans l'arrondissement de Lun�ville. Entre 
				Foulcrey et Gogney, sur le territoire de cette derni�re commune, 
				au kilom�tre 4,000, M. Erard, chef de district � Bl�mont, a 
				constat� qu'on avait plac� des pierres dons les rails. 
				Heureusement aucun accident n'est survenu.
 
 Bl�mont
 La gendarmerie a arr�t� en flagrant, d�lit de mendicit�, Joseph 
				Morel, �g� de 45 ans, fileur, sans domicile. Cet individu pour 
				apitoyer les habitants, d�clarait que sa maison avait �t� 
				incendi�e et qu'il �tait p�re de dix enfants, ce qui fut reconnu 
				faux.
 24 janvier 1910
 Un drame conjugal
 Un drame dont s'entretient tout Bl�mont m�rite d'�tre signal� :
 Il y a une vingtaine d'ann�es, mourait subitement � Bl�mont un 
				notaire, M. Charles Vanier, qui laissait un passif tr�s 
				consid�rable. Un fils de ce notaire, Paul Vanier, clerc de 
				l'�tude de son p�re, quitta bient�t La ville. Paul Vanier 
				passait pour morphinomane. Il alla � Paris, devint chantre 
				d'�glise, puis infirmier, clerc d'avou�, repr�sentant, etc. Il y 
				a quelques ann�es, Paul Vanier se mariait avec une demoiselle 
				Jeanne Brunei, dont il eut trois enfants ; l'a�n� a 10 ans, le 
				plus jeune 3 ans.
 Paul Vanier, qui est �g� de 44 ans, se livra � la boisson ; il 
				s'est s�par� de sa femme et habite Paris. Mme Vanier tient un 
				petit commerce de Laiterie � Saint-Ouen. Vanier, voulant 
				reprendre la vie commune, s'est pr�sent� � la laiterie. Il 
				supplia sa femme, puis la mena�a. Une cliente, pr�sente, 
				intervint. Paul Vanier tira un revolver de sa poche. Mme Vanier 
				se saisit d'une barre de fer et frappa. Le .mari tira un coup de 
				feu. Paul Vanier a une fracture du cr�ne qui ne semble pas 
				mettre sa vie en danger ; la femme a Le sternum perfor� et l'on 
				craint une issue fatale. Les trois enfants vont �tre confi�s � 
				l'assistance publique.
 26 janvier 1910
 Avr�court
 Un inconnu a d�rob� un tapis de valeur qui se trouvait �tendu 
				dons le jardin de M. Joseph Benad, rentier. La gendarmerie a 
				ouvert une enqu�te.
 
 Mort sur la route
 M. Colin, facteur � Bl�mont, a trouv� sur la route. entre 
				Fr�monville et llarbouey, le corps d'Emile Marchal, 58 ans, plus 
				connu sous le surnom de �� Toinon-Tracassier �. M. Haumant, maire 
				d'Harbouey, a reconnu le corps. La mort est due � une congestion 
				caus�e par le froid et l'alcool.
 28 janvier 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 AUDIENCE DU 20 JANVIER 1910
 Les chasseurs de b�tes puantes. - Cinq amateurs de b�tes puantes 
				sont condamn�s � 16 fr. d'amende pour chasse de ce gibier, sans 
				autorisation pr�alable, dans la for�t d'Emberm�nil.
 3 f�vrier 1910
 Buriville
 Un carreau d'une fen�tre a �t� bris� d'un coup de pierre au 
				d�bit de M. L�on Falque. La gendarmerie a ouvert une enqu�te.
 4 f�vrier 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 2 f�vrier
 Outrages. - Mlle Marie Dumas, �g�e de 52 ans, propri�taire � 
				Verdenal, avait �t� poursuivie pour tapage scandaleux et 
				outrages. Comme elle ne passait pas pour jouir de toutes ses 
				facult�s mentales, elle fut l'objet; d'un examen qui fut confi� 
				au m�decin-chef de l'hospice de Mar�ville. Celui-ci vient de 
				remettre son rapport qui conclut � la non-responsabilit� de 
				Marie Dumas.
 En cons�quence, le tribunal l'a renvoy�e des fins de la 
				poursuite sans amende ni d�pens.
 
 Bl�mont
 Jules-Ferdinand Goublaire �g� de 45 ans, plusieurs fois 
				condamn�, a �t� expuls� de France. Sorti de la prison de 
				Lun�ville le 28 janvier, il erra pendant quelques 1 jours dans 
				les environs, puis se pr�senta � la gendarmerie, demandant � 
				�tre arr�t�, d�clarant qu'il ne voulait pas retourner en 
				Allemagne, dont il �tait originaire.
 5 f�vrier 1910
 ETAT CIVIL DE NANCY
 du 4 f�vrier 1910
 D�c�s
 Auguste Crouvizier, 54 ans, mar�chal-ferrant; � V�ho 
				(Meurthe-et-Moselle).
 6 f�vrier 1910
 Bl�mont
 Le nomm� Kolztappel Jean, chef de chantier � Bl�mont, a �t� 
				inculp�, sur la plainte d'un de ses ouvriers, d'abus de 
				confiance et de vente d'alcool sans autorisation.
 Kolztappel revendait � ses ouvriers le pain qu'il achetait pour 
				eux avec un petit b�n�fice, et leur d�taillait, avec b�n�fice 
				�galement, l'eau-de-vie que ceux-ci le chargeaient d'acheter.
 Il reconna�t les faits, et pr�tend �tre dans son droit de 
				s'indemniser l�g�rement �� pour la commission �.
 24 f�vrier 1910
 F�te � Avricourt au profit des inond�s
 Samedi soir, a eu lieu une f�te de soci�t� au profit des inond�s 
				de Paris. Cinq ex�cutants appartenant � l'Harmonie des chemins 
				de fer de l'Est, � Paris, sont venus pr�ter leur gracieux 
				concours � cette f�te sous la conduite de M. Adam, professeur.
 Le comit� de la f�te et de nombreux jeunes gens attendaient les 
				�� Parisiens �, qui d�barqu�rent � Avricourt � 7 heures du soir ; 
				� leur descente du train, une ovation leur fut faite et apr�s un 
				lunch et quelques instants de repos, la f�te commen�a � 8 heures 
				du soir, par un concert suivi de chants ,qui se prolong�rent 
				jusqu'� 10 heures.
 A l'issue du concert, Mlle Fellemann fit une qu�te qui produisit 
				38 francs, qui furent envoy�s � Paris par les soins de M. 
				Greybuth, au si�ge de la Fraternelle des chemins de fer de 
				l'Est.
 A 11 heures, le bal commen�a � la grande satisfaction des jeunes 
				gens et se prolongea jusqu'� 4 heures 1/2, du matin.
 En somme, bonne et gaie soir�e.
 Une souscription ayant d�j� �t� faite � Avricourt, c'est donc un 
				suppl�ment pour les inond�s.
 4 mars 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 2 mars 1910
 Affaire de chasse, - Sur citation directe et � la requ�te de M. 
				Mazerand, industriel � Cirey, quatre chasseurs sont poursuivis 
				pour d�lit de chasse sur terrain d'autrui.
 Le demandeur est Locataire de la chasse sur une partie du 
				territoire de Montreux, pr�s de Bl�mont. Le 17 octobre, son 
				garde particulier, M. Claude, surprenait et verbalisait contre 
				quatre chasseurs qu'il avait vus le fusil en mains et avec deux 
				chiens d'arr�t, sur des terrains dont la chasse revenait � M. 
				Mazerand.
 C'�taient MM. Joseph et Am�d�e G�rard, de Montreux, et deux 
				invit�s, habitant Celles-sur-Plaine, MM. Fran�ois Claude et 
				Auguste Flon. Ces deux derniers se souviendront de l'aimable 
				invitation des premiers.
 Me Ribaud se pr�sente pour M. Mazerand et Me ldoux, du barreau 
				de Saint-Di�, pour les quatre d�fendeurs.
 La th�se de ces derniers est que le bail est nul pour vice de 
				forme et que dans ces conditions M. Mazerand n'est pas fond� �
 se porter partie civile.
 Me Ribaud r�plique � cette pr�tention, en d�montrant que le 
				d�faut de constitution du bail n'est qu'illusoire et que le 
				demandeur est bel et bien en droit de r�clamer 200 fr. de 
				dommages et int�r�ts, sans pr�judice des peines que prononcera 
				le minist�re public.
 A huitaine le jugement.
 11 mars 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 9 mars
 Bris de cl�ture. - M. Humbert, facteur des postes � Bl�mont, se 
				rendant � sa propri�t�, y trouva Georges Meyer, 19 ans, et L�on, 
				Fr�mion, 22 ans, de Barbas, qui y avaient p�n�tr� en brisant la 
				porte. Ils reconnaissent les faits, en d�clarant que la porte 
				�tait peu solide et qu'ils voulaient passer au court. 16 fr. 
				d'amende avec sursis chacun.
 15 mars 1910
 Leintrey
 M. Michel Varlet, cultivateur, s'est aper�u de la disparition de 
				son porte-monnaie, contenant 216 fr., qui se trouvait cach� dans 
				le buffet situ� dans sa cuisine. Le vol a d� �tre commis par un 
				individu connaissant parfaitement les habitudes de M. Varlet, 
				qui s'absentait r�guli�rement de son domicile pour aller 
				travailler dans les champs.
 
 Emberm�nil
 Les femmes Louise Fleurant et Marie Chmitelin habitent la m�me 
				maison mais vivent en mauvaise intelligence.
 Plusieurs fois, des sc�nes de violences eurent lieu entre elles. 
				Ces jours derniers, une nouvelle querelle �clata. Mme Fleurent 
				fut l�g�rement bless�e par Mme Chmitelin, contre laquelle 
				proc�s-verbal a �t� dress�.
 31 mars 1910
 Og�viller
 M. Morel, marchand de journaux � Og�viller, nous prie de �� 
				remercier bien sinc�rement tous les habitants de cette commune 
				qui, en un clin d'oeil, ont conjur� le commencement d'incendie 
				qui s'est produit chez lui pendant son absence. A signaler entre 
				tous, M. l'abb� Duhaut ainsi que tout le personnel de la douane 
				et toutes les personnes de la localit� qui ont, par leurs 
				efforts, conjur� ce v�ritable foyer d'incendie. �
 6 avril 1910
 Le doyen des fonctionnaires
 (D'un correspondant particulier)
 �� Un honorable habitant, de Bl�mont, M. Petit, a d� �tre le 
				doyen des fonctionnaires.
 Voici ses �tats de service :
 M. Petit Auguste est n� le 19 mai 1829 � Saint-Laurent (Jura). 
				Il est entr� dans les contributions indirectes �. Lun�ville en 
				1847 o� il est rest� cinq ans, puis au mois de f�vrier 1852, il 
				a �t� nomm� receveur buraliste � Bl�mont, o� il a toujours 
				exerc� ses fonctions tr�s d�licates, surtout pendant l'invasion 
				allemande en 1870-1871.
 Fatigu� et ne pouvant plus g�rer, il a d�missionn� le 11 
				novembre 1907, laissant un bon souvenir de toute la population 
				et de tous ses chefs pour sa loyaut� et sa bont�.
 Il a donc �t� pr�s de 56 ans receveur buraliste dans la m�me 
				localit� et avec les cinq ann�es pass�es comme employ� des 
				contributions indirectes, cela porte � 61 ans comme 
				fonctionnaire.
 En ins�rant tes �tats de service de brave et digne homme, vous 
				ferez plaisir � la population de Bl�mont et m�me des environs. �
 9 avril 1910
 Mign�ville
 Malgr� les nombreuses personnes dupes d�j� des boh�miennes, 
				chaque jour de nouvelles se laissent prendre.
 Mme R�naux, �pici�re et d�bitante, se trouvait avec sa fille 
				Germaine dans sa cuisine, lorsque deux boh�miennes entr�rent. 
				Pendant que l'une demandait une bouteille de bi�re � la m�re, 
				l'autre appelait la fille au magasin pour y acheter quelque 
				chose.
 Apr�s leur d�part, Mme R�naux constata la disparition d'une 
				somme de 21 francs dans une boite en fer-blanc.
 La gendarmerie recherche les deux voleuses.
 13 avril 1910
 Og�viller
 La gendarmerie a ouvert une enqu�te sur la vol d'une bicyclette 
				commis dans la grange de- M. Berth, entrepreneur de transports, 
				et appartenant � M. Danichert, marchand de bois � Saint-Maurice
 15 avril 1910
 ETAT CIVIL DE NANCY
 Du 13 avril
 Publications de mariages
 [...] Michel Zieger boulanger � Amenoncourt (Meurthe-et 
				Moselle), et avant � Avricourt (Meurthe-et-Moselle), et Rosalie 
				Christine Stein femme de chambre, rue de Laxou. 6, de fait et de 
				droit � Hilbesheim (Lorraine)
 
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 13 avril
 [...] - Ce sont encore des outrages � garde champ�tre qui 
				am�nent M. Oliger Philippe, 69 ans, cultivateur � Leintrey. - 16 
				fr. d'amende.
 Fraude commerciale. - Pour ne pas avoir muni de l'�tiquette 
				r�glementaire une bouteille dans laquelle on tirait de 
				l'eau-de-vie, Mme veuve P�termann, g�rante du buffet d'Avricourt, 
				est condamn�e � 2 francs d'amende, sur plaidoirie de Me Marcot.
 - Le tribunal acquitte M. Briot Stanislas, d�bitant � Igney, � 
				qui proc�s-verbal avait �t� dress� pour avoir �t� trouv� 
				d�tenteur de vin piqu�. M. Briot d�montre, en effet, que ce vin 
				�tait destin� � sa consommation personnelle. Me Marcot, 
				d�fenseur.
 [...] - Deux locataires de la m�me maison, � Bl�mont. Mme Coster 
				et Mme Caroline Hentz, m�nag�re, se sont livr�es � la petite 
				sc�ne classique du palier commun. Comme la deuxi�me, � court 
				d'arguments, a port� un coup de balai assez violent � la 
				premi�re, elle fut poursuivie et condamn�e aujourd'hui � 15 fr. 
				d'amende.
 19 avril 1910
 Remoncourt
 M. Camille G�not, fermier � S�rolle, �cart de Leintrey, en se 
				rendant dans une maison qu'il poss�de a Remoncourt, constata que 
				soixante planches, qu'il estime 60 fr., lui avaient �t� d�rob�es 
				dans cet immeuble. Une perquisition faite chez M. Garnot, 
				habitant la commune, a fait d�couvrir quelques planches vol�es.
 21 avril 1910
 Bl�mont
 Proc�s-verbal a �t� dress� contre Mlle Pauline Louviot, 
				velouteuse, pour avoir soustrait deux chemises et une serviette 
				� une voisine, Mlle Marthe Schaeffer.
 24 avril 1910
 Le buffet d'Avricourt
 Le buffet de la gara fronti�re d'Avricourt parait devoir faire 
				de magnifiques affaires. L'adjudication de ce d�bit ayant �t� 
				annonc�e r�cemment, il n'est pas parvenu moins de quarante 
				demandes � l'administration.
 2 mai 1910
 Amenoncourt
 M. Isidore Bernard, �g� de 65 ans manoeuvre, passait sur la 
				route lorsqu'il entendit trois bicyclistes qui venaient derri�re 
				lui ; il voulut se d�tourner mais il fut atteint et renvers� par 
				l'un d'eux Dans sa chute, il s'est d�mis une �paule. L'auteur de 
				cet accident serait le jeune Louis Mathieu, �lectricien � Nancy.
 
 Brouville
 Nous apprenons la mort de M. l'abb� Alphonse Gridel, 
				successivement cur� de H�nam�nil et de Nonhigny, retir� � 
				Baccarat. Ses obs�ques ont eu lieu aujourd'hui samedi 30 avril, 
				� Brouville, son village natal.
 M. l'abb� Gridel n'�tait �g� que de 52 ans.
 4 mai 1910
 Grave accident � Avricourt
 Le jeune Baccard, 14 ans, commis aux �critures, voyant un man�ge 
				de chevaux de bois, install� sur la place, offrit ses services 
				pour tourner la manivelle actionnant le mouvement dudit man�ge.
 Il ne fut pas r�compens� de sa bonne volont�, car, atteint par 
				la m�canique, il dut rentrer chez lui, o� M. le docteur 
				Ob�llianne, de Bl�mont, reconnut que le gamin avait une 
				d�chirure dans le rein. La gendarmerie a ouvert une enqu�te qui 
				a d�j� permis de constater que M. Singuerlet, le propri�taire du 
				man�ge, n'avait pas demand� l'autorisation pr�fectorale pour 
				s�journer � Avricourt.
 13 mai 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 11 mai 1910
 Vol.- Mme Louviot, n�e Appoline Coster 19 ans, velouteuse � 
				Bl�mont, est une malheureuse abandonn�e au moment o� elle allait 
				devenir m�re. Cette situation est une circonstance att�nuante 
				pour le cas qui la fait compara�tre aujourd'hui. Elle a vol� du 
				linge � une voisine, Mme Marthe Schoeffer.- 25 fr. d'amende, 
				avec sursis.
 14 mai 1910
 Dombasle-sur-Meurthe
 M. Hickel, chef de station, � Dombasle, vient de se voir 
				adresser de chaudes f�licitations par ses chefs directs pour un 
				acte de probit�.
 M. Hickel trouvait -dans les salles d'attente de 3e classe de la 
				gare de Dombasle un porte-monnaie contenant une somme de 228 fr. 
				Il fit part de sa trouvaille � qui de droit et fut assez heureux 
				pour rendre quelques instants apr�s le porte-monnaie avec son 
				contenu � Mme Moinel, demeurant � Emberm�nil, qui ne lui m�nagea 
				pas ses remerciements.
 15 mai 1910
 Halloville
 M. Henri Miller, d�bitant, a d�clar� � la gendarmerie qu'une 
				lanterne � ac�tyl�ne qui �tait apr�s sa bicyclette, d�pos�e dans 
				sa grange, lui avait �t� d�rob�e. Le pr�judice caus� est de 10 
				fr.
 16 mai 1910
 Comit� d�partemental de pr�paration militaire de 
				Meurthe-et-Moselle
 Nous recevons la communication suivante :
 �� La Soci�t� de pr�paration militaire .de Bl�mont, dont te 
				pr�sident est M. le docteur Hanriot, avait d�cid�, dans sa 
				s�ance du 23 f�vrier dernier, de demander au Comit� 
				d�partemental de Meurthe-et-Moselle que le grand concours 
				d�partemental de 1911 ait lieu � Bl�mont.
 Dans ses s�ances des 31 mars et 13 mai 1910, te Comit� 
				d�partemental a �t� heureux d'acc�der � cette demande. Ce sera 
				donc dans la ville de Bl�mont qu'aura lieu le concours de 
				l'ann�e prochaine. La belle Soci�t� de tir et de pr�paration 
				militaire de Bl�mont se promet d'�tre � hauteur de la t�che 
				qu'elle entreprend, pour donner � cette f�te une ampleur et une 
				solennit� inaccoutum�es.
 Ce concours sera donc une grande manifestation de la vitalit� de 
				nos Soci�t�s de pr�paration militaire, qui apprennent � nos 
				jeunes gens la gymnastique, te tir, et qui travaillent avec 
				ardeur � inculquer � cette jeunesse de la. fronti�re de l'Est te 
				patriotisme, la confiance et ces qualit�s morales qui sont une 
				des forces tes plus pr�cieuses de notre arm�e. �
 27 mai 1910
 Tribunal correctionnel! de Lun�ville
 P�che � la grenouille. - [...] - La m�me p�che am�ne � la barre 
				M. Wilms, de Gogney, surpris par M. Masson, gendarme, p�chant � 
				la lanterne, dans le ruisseau du grand �tang. - 30 Ir. d'amende 
				par d�faut. [...]
 Les braconniers. - [...] - Deux jeunes gens, Marcel Z... 
				trente-cinq ans, et Gaston X..., dix-huit ans, marchands 
				forains, ont �t� pris- le 21 mars comme ils venaient de relever 
				dans la for�t des Hauts-Bois des lacets que surveillait. M. 
				Marange, garde � Buriville.
 15 jours de prison et 100 francs d'amende chacun [...]
 L'expuls� r�calcitrant. - Arr�t� trois fois cons�cutives pour 
				infraction � expulsion, Jules Goublaire, 45 ans, sit�t reconduit 
				� la fronti�re, la repassa. Condamn� � 2 mois de prison en mars 
				dernier, il fut emmen� � Deutsch, le 21 de ce mois, sa peine 
				finie. Le 22, la gendarmerie le retrouvait � Laronxe... attir�, 
				dit-il, � venir passer en famille les f�tes de la 
				Sainte-Trinit�.
 C'est un. grand escogriffe, b�ti � chaux et � sable et qui 
				semble avoir comme id�e fixe la r�solution de ne pas obtemp�rer 
				� la mesure prise contre lui, quitte � finir ses jours � la 
				maison d'arr�t.
 Il est originaire de la Haye-des-Allemands (Lorraine annex�e) et 
				se fait probablement avec difficult� � l'id�e qu'il n'est pas 
				Fran�ais.
 29 mai 1910
 Etat civil de Lun�ville
 Du 19 au 25 mai
 Publications. - |...] - Eug�ne-Gaston Martin, peintre, et 
				Marie-Eug�nie Lamblin, coupeuse de velours � Verdenal.
 3 juin 1910
 Arme prohib�e. - A la derni�re audience, Marcel Bassot, 20 ans, 
				forain, �tait condamn� avec un camarade, pour avoir tendu des 
				lacets dans la for�t de Buriville. Au moment de son arrestation, 
				il avait �t� trouv� porteur d'un revolver. Poursuivi de nouveau 
				pour port d'arme prohib�e, il est condamn� par d�faut � 16 
				francs d'amende.
 6 juin 1910
 Gri�vement br�l� par ��ne explosion
 Dimanche matin, M. Emile Chameley �g� de 48 ans, 
				mar�chal-ferrant � Leintrey, cherchant quelques objets dans un 
				placard obscur, s'�clairait avec une lampe. Lorsque ayant prit 
				une bo�te contenant de la poudre, il l'approcha de la lumi�re, 
				tout � coup une explosion se produisit, et M. Chameley fut 
				gri�vement bless� � la face et � l'avant-bras gauche.
 Le malheureux qui a re�u les soins de M. le docteur Obelliane, 
				de Bl�mont, a �t� amen� � l'h�pital de Nancy on craint qu'il ne 
				perde la vue.
 8 juin 1910
 Emberm�nil
 Pendant la nuit, un inconnu a p�n�tr� dans la ferme du Chenois 
				et a d�rob� une montre en argent, estim�e 25 fr., une paire de 
				bottines, estim�e 20 fr., appartenant � M. Charles Franck, et 
				divers effets d'habillement, estim�s 30 fr., appartenant � M. 
				Auguste Malais�, tous deux domestiques.
 Les soup�ons se portent sut un individu qui avait travaill� une 
				journ�e � la ferme.
 9 juin 1910
 Grave accident de v�lo pr�s d'Amenoncourt
 M.- Paul Adrien, de Leintrey, aide-ma�on, �g� de 27 ans, 
				revenait de son travail, � Avricourt, � la nuit. Il descendait � 
				bicyclette � une vive allure la c�te entre Igney et Amenoncourt, 
				lorsqu'il heurta un tas de pierres. Il alla s'ab�mer contre un 
				arbre d'une fa�on effroyable.
 Il a une oreille d�tach�e, un trou sur le c�t� gauche de la 
				t�te, la m�choire bris�e et la cervelle � nu. C'est miracle s'il 
				vit encore � l'heure actuelle.
 Des ouvriers, qui revenaient avec lui sont all�s aussit�t 
				chercher du secours � Amenoncourt. L'abb� Ch. Colin, cur�, se 
				porta aussit�t en voiture sur le lieu de l'accident et, apr�s 
				avoir administr� le bless�, le ramena sur ses genoux jusqu'� 
				Leintrey.
 D'autre part, un autre camarade �tait all� qu�rir un m�decin � 
				Bl�mont.
 10 juin 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 7 juin 1910
 Blessure par imprudence, - Le 24 avril, M. Bernard, manoeuvre � 
				Amenoncourt, �tait renvers� par un cycliste qui, � toute allure, 
				descendait la c�te du chemin de Leintrey. Le vieillard eut 
				l'�paule d�mise et par cons�quent une assez longue incapacit� de 
				travail. Le p�dard donna d'abord un faux nom ; en r�alit�, il 
				s'appelle Louis Claude, 18 ans, ajusteur � Lun�ville. Il fait 
				d�faut. - 25 francs d'amende.
 23 juin 1910
 Accident mortel � Nonhigny
 A Nonhigny (canton de Bl�mont) Nicolas Petit, 72 ans, employ� 
				chez M. G�rardin, � la ferme de la Grande-Haie, est tomb� d'une 
				voiture de foin, la vache qui y �tait attel�e s'�tant emball�e. 
				La victime est venue tomber sous les roues. La mort a �t� 
				instantan�e.
 2 juillet 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 29 juin
 Outrages publics � la pudeur. - Arthur Joly, 17 ans, cultivateur 
				a, Harbouey, est pr�venu d'avoir commis un outrage public � la 
				pudeur, en se livrant � de certains attouchements sur la 
				personne d'une fillette, la petite B., �g�e de 12 ans.
 Sur la demande du minist�re public, le huis clos est prononc�. 
				Les d�bats furent, parait-il, assez mouvement�s et te tribunal a 
				jug� � propos de proc�der � un suppl�ment d'enqu�te. M. Job, 
				juge, est commis � cet effet.
 Me Ribaud se pr�sentait pour Arthur Joly. Me Defournet, se 
				portait partie civile pour le compte de la famille B.
 4 juillet 1910
 Ecras� par un train
 Un poseur de la voie en tourn�e a trouv� sur la ligne entre 
				Eberm�nil et Avricourt, le corps mutil� et m�connaissable d'un 
				homme �tranger au personnel de la compagnie.
 Une enqu�te est ouverte pour d�couvrir en quelles circonstances 
				le fait s'est produit, ainsi que pour retrouver l'identit� de ce 
				malheureux.
 5 juillet 1910
 Ecras� par un train
 (SUITE)
 L'homme trouv� �cras� par un train, pr�s d'Avricourt, gisait au 
				kilom�tre 455-800 au milieu de la voie I.
 La jambe droite avait �t� arrach�e � hauteur de l'a�n� et se 
				trouvait � 1 m�tre 50 an arri�re du corps.
 Le bras droit avait �t� sectionn� � hauteur du coude.
 C'est M. Adolphe Lhuillier, poseur, qui a fait la fun�bre 
				d�couverte � 3 heures et demie du matin.
 La gendarmerie, pr�venue, le mar�chal des logis Wassner proc�da 
				� l'enqu�te.
 On trouva dans les poches du mort une plaque de garde 
				particulier au nom de Voinot, � la Baronne (Lorraine annex�e).
 Cette plaque appartenait bien au d�funt, qui a �t� reconnu par 
				son fr�re.
 Votent �tait parti La, veille � 3 heures et demie du soir, 
				disant qu'il allait chercher des champignons et placer des 
				fagots � Leintrey.
 En effet, il est entr� � l'auberge Dumas, dans cette commune, et 
				il y a bu avec plusieurs ma�ons.
 Ceux-ci, interrog�s, ne- se rappellent pas l'heure �. laquelle 
				Voinot les a quitt�s.
 D'apr�s certains t�moignages, le garde n'�tait pas ivre.
 Cependant, un ma�on aurait d�clar� :
 �� On s'est bien amus� hier chez Dumas �, ce qui semble indiquer 
				que de nombreux verres ont d� y �tre absorb�s.
 Tout fait croire � un accident. Voinot est, pass� par un chemin 
				de traverse, a gagn� la voie ferr�e et a �t� �cras� par un 
				train, � 2 kilom�tres de Leintrey.
 6 juillet 1910
 Les "chemineaux" dans nos campagnes
 Audacieux voleurs � Marainviller
 Une chasse � l'homme mouvement�s
 Voici des complets d�tails sur l'arrestation de deux voleurs � 
				Marainviller, arrestation que nous avons annonc�e succinctement 
				dans notre pr�c�dent num�ro :
 M. Joseph Staub, fils du fermier de Roh�, territoire de 
				Marainviller, en rentrant, vers deux heures de l'apr�s-midi, � 
				la ferme, constatait que la porte �tait ferm�e, et force lui fut 
				de passer par la cave pour p�n�trer dans la maison o� il 
				s'aper�ut de suite que d'audacieux cambrioleurs avaient fractur� 
				une armoire o� ils avaient d�rob� une somme de- 7 � 800 francs, 
				quatre montres, un revolver, deux couteaux, un pantalon, deux 
				chemises et une douzaine d'oeufs.
 M. Staub ayant ouvert une enqu�te, apprit bient�t que l'on avait 
				vu deux individus � allures louches dans les environs de la 
				ferme, et qu'ils s'�taient dirig�s vers La Neuveville-aux-Bois. 
				Il sauta sur sa bicyclette et se mit � leur poursuite. Dans 
				cette derni�re commune, M. Etienne Esch lui apprit que les 
				deux hommes marchaient vers Leintrey. M. Esch accompagna M. 
				Staub dans la poursuite.
 Ils arriv�rent � Leintrey, o� ils aper�urent les deux hommes qui 
				venaient de V�ho. M. Staub descendit de sa machine, mit la main 
				sur l'�paule de l'un d'eux et fouilla dans sa poche o� il 
				d�couvrit une des montres vol�es.
 Se voyant d�couvert, le compagnon de celui qui �tait maintenu 
				prit aussit�t la fuite � travers champs.
 Le voleur arr�t� fut remis Imm�diatement aux autorit�s locales 
				et les jeunes gens se remirent � la poursuite du deuxi�me 
				voleur, accompagn�s cette fois par plusieurs jeunes- gens de la 
				commune.
 Apr�s une course acharn�e de cinq kilom�tres au travers des 
				terres, le voleur, � bout de souffle, compl�tement ext�nu�, 
				�tait arr�t� � Gondrexon, par le garde-champ�tre. Pendant cette 
				v�ritable chasse � l'homme, le voleur fut plusieurs fois sur le 
				s point d'�tre saisi par M. Staub, mais chaque fois il se 
				retournait et mena�ait de son revolver celui qui allait 
				l'atteindre. Il le for�ait ainsi � s'arr�ter et il fallait qu'il 
				attende ses compagnons pour continuer sa course. Ce n'est qu'� 
				Gondrexon que ne pouvant plus courir, les poursuivants, arm�s de 
				pierres, purent l'entourer et permettre au garde de l'arr�ter.
 L'individu arr�t� � Gondrexon a d�clar� se nommer Christian 
				Kreig, �g� de 25 ans, manoeuvre, sans domicilie fixe, originaire 
				d'Allemagne. Venu en France depuis peu de jours, il avait 
				s�journ� � Hom�court, Nancy et Jarville, o� il avait fait la 
				rencontre de son compagnon Charles Krafft, �g� de 24 ans. Tous 
				deux, �taient partis au hasard de la route. En passant � 
				Marainviller, pr�s de la ferme de Roh�, ils avaient eu l'id�e de 
				commettre un vol en s'apercevant que les habitants �taient 
				partis. C'�tait Kreig qui avait ouvert la porte � l'aide d'une 
				fausse cl� et avait fractur� l'armoire, mais il a pr�tendu qu'il 
				n'avait d�rob� aucune somme.
 Fouill� au moment de son arrestation, il fut trouv� porteur 
				d'une petite montre en or, portant la marque Daubr�e, � Nancy.
 Interrog� sur la provenance de ce bijou, il pr�tendit tout 
				d'abord qu'il le tenait de sa ma�tresse, habitant Metz, mais il 
				avoua bient�t qu'il l'avait vol� chez un d�bitant du faubourg 
				Saint-Georges, � Nancy, o� il avait pass� la nuit et o� il avait 
				�galement d�rob� une somme de 7 francs.
 Kreig et Krafft ont �t� �crou�s � la maison d'arr�t de 
				Lun�ville, comme, nous l'avons dit.
 Parmi les jeunes gens qui ont coop�r� � l'arrestation de Kreig, 
				il faut citer MM. Esch, Jean-Baptiste Saunier et Eug�ne Ferry, 
				homme d'�quipe � la Compagnie de l'Est.
 
 Voleur retrouv�
 La montre en or qui a �t� retrouv�e sur Christian Kreig, arr�t� 
				� Marainviller, appartient � Mme veuve Mougenot, qui tient 
				l'auberge de la Petite-Chartreuse, rue Saint-Georges, � Nancy.
 Cet individu avait log� une nuit chez Mme Mougenot. Il avait 
				profit� de ce qu'il �tait seul dans la salle de d�bit pour 
				s'emparer de la montre et de son sautoir en titre fixe.
 Les soup�ons de Mme Mougenot en constatant-la disparition de sa 
				montre s'�taient port�s sur Kreig.
 Elle l'avait fouill�, mais celui-ci qui doit �tre un 
				professionnel du vol, avait su habilement dissimuler le bijou et 
				la d�bitante voyant que cette recherche �tait vaine, l'avait 
				laiss� partir.
 9 juillet 1910
 D'informations qui nous parviennent de l'arrondissement de 
				Lun�ville, il r�sulte que ni M. de Langenhagen, conseiller 
				G�n�ral sortant de Lun�ville-Nord, ni M. Bentz, conseiller 
				g�n�ral sortant du canton de Bl�mont, n'auraient de concurrents.
 16 juillet 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Coups. - [...] de prison.
 - Sur plaidoirie de Me Cl�ment jeune, le tribunal a condamn� � 
				quinze jours de prison avec sursis, Joseph Garni, 39 ans, 
				chiffonnier � Sionvillerer, et Schoumacker Jean, 28 ans, �tameur 
				� Herb�viller, qui, place des Carmes, ont frapp� un gar�on 
				forain, M. Besan�on.
 [...] Outrages publics � la pudeur. - Cette affaire, remise pour 
				suppl�ment d'enqu�te, est revenue aujourd'hui pour les 
				plaidoiries et le jugement.
 Me Dufournet, qui a le premier la parole, se porte partie civile 
				pour la famille Bernard et d�veloppe ses conclusions, en fixant 
				� 2,000 fr. le chiffre des dommages-int�r�ts r�clam�s par sas 
				clients.
 Me Ribaud, qui d�fend Arthur Joly, lui riposte et demande au 
				tribunal d'acquitter le jeune pr�venu comme ayant agi sans 
				discernement.
 Le tribunal le renvoie, en effet, des fins de la poursuite et. 
				statuant sur la demande de la partie civile, condamne M. Joly 
				p�re, civilement responsable, � payer une somme de 300 fr. � la 
				famille Bernard.
 Ainsi se termine cette affaire, qui fit beaucoup et m�me trop de 
				bruit dans le pays d'Harbouey.
 
 Repaix
 Sur la plainte de M. Antoine Beauperte, retrait�, la gendarmerie 
				a ouvert une enqu�te sur des violences dont i! aurait �t� 
				victime de la part des �poux Th�ophile Frocot.
 Ceux-ci nient les faits.
 22 juillet 1910
 Cr�ation de bureaux de bienfaisance
 La cr�ation de bureaux de bienfaisance est autoris�e dans les 
				communes d'Andilly, Avril, Courcelles, Vandelainville, Fl�ville, 
				Lixi�res, Deuxville, Gogney, Manonviller, Regni�ville, dont la 
				dotation a �t� constitu�e au moyen des biens ayant appartenu � 
				la fabrique de l'�glise de ces communes.
 28 juillet 1910
 Attributions de biens des fabriques
 L'Officiel du 27 juillet publie un certain nombre de d�crets 
				portant attribution de biens de fabrique aux bureaux de 
				bienfaisance, ou, � d�faut, aux communes ci-apr�s :
 Meurthe-et Moselle. - Jeandelaincourt, Velaine-en-Haye, 
				Agincourt, Amenoncourt, Autrepierre, Chavigny, Cirey, 
				Dommartemont, F�cocourt, Frouard, Harbouey, Haucourt, 
				Herb�viller, Houdemont, Leintrey, Maron, M�r�ville, Mousson, 
				Saint-Baussant, Saulnes, Saulxures-les-Nancy, Tomblaine, 
				Ville-Houdl�mont, Villey-le-Sec.
 Vosges. - Saint-Genest.
 30 juillet 1910
 Il s'agit d'un crime
 On vient de constater que le garde particulier de la Lorraine 
				annex�e, dont on a retrouv� le cadavre mutil� sur la voie du 
				chemin de fer, entre Lun�ville et Igney-Avricourt, avait �t� tu� 
				� coups de feu avant d'�tre jet� sur la voie. Le garde �tait 
				all� recevoir une somme d'argent consid�rable.
 Deux habitants d'Igney-Avricourt ont �t� arr�t�s. Ce crime 
				rappelle le crime commis il y a quelques ann�es sur une vieille 
				dame de Lagarde, dont les auteurs sont encore inconnus.
 5 ao�t 1910
 Les r�servistes et les inondations
 Par d�cision du ministre de la guerre :
 1� Les hommes des r�serves r�sidant dans les communes sinistr�es 
				au cours des inondations de cette ann�e qui auront �t� gravement 
				l�s�s dans leurs int�r�ts ;
 2� Les hommes des r�serves qui, sans r�sider dans les communes 
				sinistr�es, justifieront d'un pr�judice grave qui leur aurait 
				�t� caus� par le fait m�me de ces inondations dans les dites 
				communes, pourront �tre dispens�s de leur p�riode d'instruction 
				en 1910.
 L'Officiel du 23 juillet a d�j� fait conna�tre que les communes 
				de Nancy et de Malz�ville �taient inscrites parmi les dites 
				communes sinistr�es. L'Officiel du 4 ao�t publie la longue liste 
				suivante :
 Meurthe-et-Moselle
 Arrondissement de Lun�ville. - Barbas, Bl�mont, Chanteheux, 
				Chazelles, Chenevi�res, Clayeures, Damelevi�res, 
				Dom�vre-sur-Vezouse, Domjevin, Franconville, Fr�m�nil, 
				Fr�monville, H�rim�nil, Jolivet, Lachapelle, Lamath, Laronxe, 
				Magni�res, Moncel-les-Lun�ville, Mouacourt, Moyen, Og�viller,- 
				P�xonne, Raville, Saint-Cl�ment, Saint-Mard, 
				Saint-R�my-aux-Bois, Thi�baum�nil, Velles-sur-Moselle, 
				Villacourt.
 6 ao�t 1910
 Le chamin de fer Lun�ville-Bl�mont-Badonviller
 L'�tat des travaux
 Les travaux de construction du chemin de fer 
				Lun�vile-Bl�mont-Badonviller sont pouss�s activement.
 Da ligne est install�e depuis la rue Louis-Ferry, � Lun�viile, 
				o� elle rejoint la ligne Paris-Avricourt, contourne les 
				quartiers du 18e chasseurs � cheval, traverse la route de 
				Strasbourg pour longer le champ de Mars et arrive-derri�re le 
				Rianois jusqu'au pont qui traverse la Vezouze derri�re le stand 
				de l'ancienne soci�t� de tir.
 L� elle s'arr�te, puisque la partie m�tallique du pont n'est pas 
				encore en place.
 Cette op�ration n'est d'ailleurs plus qu'une question de jours, 
				car la maison parisienne qui fournit le tablier en a annonc� la 
				tr�s prochaine arriv�e et le lancement en sera fait d'ici une 
				quinzaine de jours.
 Sit�t en place, la pose des rails continuera pour venir se 
				raccorder � Jolivet � la ligne Lun�ville-Einville et par 
				cons�quent le canal de la Marne au Rhin.
 A hauteur du milieu du champ de Mars vient s'aiguiller 
				l'embranchement qui va sur Chanteheux. Sous peu, une semblable 
				disposition sera install�e mais en sens inverse, de fa�on � 
				�viter aux trains venant de Jolivet de rebrousser chemin pour 
				aller � Chanteheux.
 Quant � la ligne principale, qui longe la route 
				Paris-Strasbourg, jeudi elle avait atteint Marainviller.
 Enfin, les gares et maisons de passage � niveau sont tr�s 
				avanc�es.
 Dans le courant de la semaine prochaine l'embranchement sur 
				Badonviller va �tre entrepris. On le voit, si le beau temps se 
				met de la partie, les travaux seront en bonne posture pour la 
				fin de l'ann�e.
 21 ao�t 1910
 Nominations eccl�siastiques
 Par d�cision �piscopale, ont �t� nomm�s : cur� de 
				Dom�vre-sur-Vezouse, l'abb� Renault ;
 24 ao�t 1910
 Leintrey
 Une enqu�te se poursuit actuellement par la gendarmerie de 
				Bl�mont, au sujet d'une tentative de viol dont aurait �t� 
				victime une jeune fille de Leintrey, Mlle B..., brodeuse dans 
				une maison de Lun�ville.
 Cette demoiselle a d�clar� que rentrant chez son p�re, elle 
				avait �t� suivie par un jeune carrier d'Avricourt qui, apr�s lui 
				avoir fait des propositions d�plac�es, s'�tait jet� sur elle. 
				Cette aventure semble laisser beaucoup de sceptiques dans le 
				pays.
 28 ao�t 1910
 LOCATION DE CHASSE
 � Dom�vre-sur-Vezouze
 Le JEUDI 1er SEPTEMBRE 1910, � 2 heures apr�s midi, en la salle 
				de mairie de Dom�vre, il sera proc�d� � la location de la chasse 
				en plaine sur environ 650 hectares.
 4 septembre 1910
 Nomination eccl�siastique
 Par d�cision �piscopale, a �t� nomm� cur� de Gemonville. M. 
				l'abb� Grosse, pr�c�demment vicaire � Bl�mont.
 9 septembre 1910
 Nominations dans l'enseignement primaire
 INSTITUTEURS
 Sont nomm�s :
 [...] A V�ho, M. Thiaucourt, adjoint � Badonviller. [...]
 INSTITUTRICES ,)
 [...] A Maixe, Mlle Closse, de Montreux. A Montreux, Mme 
				Montviller, de Halloville. - A Halloville, Mlle Welss, 
				surveillante � l'�cole sup�rieure de Pont-�-Mousson.
 
 A la fronti�re
 [...] A Avricourt, la fille d'un haut fonctionnaire bavarois a 
				�t� surprise tentant de faire passer de la soierie fran�aise. 
				Elle a d� payer 416 mark d'amende et s'est vu confisquer ses 
				�toffes.
 11 septembre 1910
 Nomination eccl�siastique
 Par d�cision �piscopale, a �t� nomm� :
 Vicaire � Bl�mont, M. l'abb� Royer, pr�c�demment vicaire � 
				Hom�court.
 13 septembre 1910
 ETAT CIVIL DE NANCY
 du 11 septembre 1940
 [...] Publications de mariages
 [...] Albert-Victor Rietcsh, ma�on, � Igney-Avricourt (M 
				-et-M.), et Jos�phine Barrau, domestique � Bisping (Lorraine), 
				et avant � Dieuze et Nancy.
 16 septembre 1910
 Og�viller
 Un commencement d'incendie s'est d�clar� au moulin Rohr et a 
				d�vor� en partie une voiture d'avoine que M..Ernest Fran�ois y 
				avait remis�e la veille.
 Les d�g�ts ��'�l�vent � 500 fr., dont 300 fr. environ pour 
				l'avoine br�l�e et le v�hicule. II y a assurance. Less causes 
				semblent �tre purement accidentelles.
 
 Grave accident � Avricourt
 M. Wolk, employ� � la gare, revenait � la nuit � bicyclette, 
				lorsqu'il tomba si malheureusement sous les chevaux d'un voiture 
				conduite par M. Crouvizier, qu'il fut relev� sans connaissance.
 Apr�s avoir re�u les soins du docteur Ob�lianne, de Bl�mont, il 
				a �t� amen� � l'h�pital de Lun�ville.
 23 septembre 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 22 septembre
 Outrages � gardes-champ�tres. - M. Hippolyte Munier, 54 ans, 
				cafetier � V�ho, ayant rencontr� sur la voie publique M. 
				Loubette, garde-champ�tre, lui demanda en termes assez vifs, des 
				explications sur une pr�tendue hostilit� du garde � son �gard.
 M. Loubette dressa proc�s-verbal et sur plaidoirie de Me Ribaud, 
				le pr�venu est condamn� � 16 fr. d'amende, avec sursis.
 24 septembre 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 22 septembre
 Banqueroute.- Etabli comme marchand de primeurs � Bl�mont, 
				Antoine Olivier, 48 ans, sujet espagnol, disparut dans le 
				courant de f�vrier, sans tambour ni trompette laissant de 
				nombreuses dettes dans le pays.
 Mis en faillite, il ne donna plus .signe de vie. - Trois mois de 
				prison, par d�faut.
 5 octobre 1910
 Sur la grande roule
 Un jeune homme est trouv� mort
 Le parquet de Lun�ville et all� mardi matin faire une enqu�te au 
				sujet de la mort du jeune Humili�re, 17 ans, ferblantier, fils 
				d'une douanier d'Avricourt.
 Humili�re a �t� trouv� pr�s de la ferme Duchamp, non loin de 
				Bl�mont, Il avait une fracture du cr�ne, mais sa blessure avait 
				�t� lav�e.
 On suppose que le malheureux gar�on qui �tait � bicyclette - a 
				�t� renvers� par une voiture. Le conducteur lui donna les 
				premiers soins, puis, voyant qu'il �tait mort, il jeta le corps 
				dans le foss� de la route, puis disparut.
 On n'a aucun indice. C'est le, docteur Simon, de Lun�ville, qui 
				a proc�d� aux constatations m�dico-l�gales.
 6 octobre 1910
 La mort tragique de Bl�mont
 La mort violente du jeune Humili�re, trouv� mort sur la route, 
				non loin de Bl�mont, aux causes non d�finies, a d�fray� toutes 
				les conversations � Bl�mont et � Avricourt, en m�me temps 
				qu'elle suscitait � Lun�ville un �moi bien compr�hensible apr�s 
				le meurtre de Croismare.
 Qu'on nous permette ici quelques r�flexions - dit un de nos 
				confr�res de Lun�ville. Si c'est un accident, comment se fait-il 
				qu'il y ait trace de lutte, que l'herbe ait �t� pi�tin�e sur une 
				assez longue distance, qu'une flaque de sang longue d'un m�tre, 
				large de 40 centim�tres se voyait sur la berge ? Comment se 
				fait-il qu'aucune autre tache de sang n'ait �t� relev�e sur la 
				route que l'on a fait traverser au cadavre ?
 Comment se fait-il que l'auto, si auto il y a, l'ait atteint 
				presque � la tempe et ait bris� en m�me temps la selle ? 
				N'est-ce pas plut�t la fourche d'avant qui aurait d� �tre bris�e 
				?
 De plus, le corps qu'on d�shabilla sur place ne portait aucune 
				marque de blessure. Or, tel n'est pas le cas quand il s'agit 
				d'une collision avec une automobile.
 Henri Humili�re n'avait que l'oeil gauche tr�s noir et tum�fi�. 
				Au-dessus de l'arcade sourcili�re un seul petit trou d'o� 
				s'�tait �chapp� le sang. Du nez avait coul� un petit filet 
				rouge�tre. La figure semblait avoir �t� lav�e. O� ? On n'a pas 
				retrouv� le chapeau de la victime, ni sa montre, ni sa cha�ne ?
 D'o� provenaient les deux coups de feu qu'entendirent dans la 
				nuit, vers 11 heures, les douaniers de service vers Gogney ?
 Est-ce pour att�nuer la douleur des parents qu'on cherche � 
				accr�diter la version d'une collision avec une automobile ?
 Pourtant, dans le pays et ceux qui, avec les gendarmes, ont vu 
				le cadavre croient bien qu'il y a eu crime. Si oui, pourquoi 
				chercher � sauver le ou les coupables ?
 J. N.
 7 octobre 1910
 La mort tragique de Bl�mont
 Voici encore quelques nouveaux d�tails sur cette affaire :
 C'est M. G�rard, facteur des postes � Bl�mont, qui d�couvrit le 
				matin, en partant faire sa tourn�e, le corps du malheureux Emile 
				Humili�re. Ce dernier, fils d'un douanier d'Avricourt, �tait �g� 
				de 17 ans, et ferblantier chez M: Poirot, � Lun�ville, rue 
				Gaillardot. Il avait accompagn� son p�re � B�nam�nil; d'o� est 
				originaire sa m�re, puis de l�, �tait venu � bicyclette � 
				Bl�mont.
 Il a �t� vu la veille au caf� Vaucher, qu'il quitta pour 
				reprendre la route d'Avricourt (route nationale n� 4). C'est sur 
				cette route, � un kilom�tre de Bl�mont, pr�s de la ferme 
				Duchamp, qu'il fut retrouv� le lendemain.
 La selle de sa bicyclette �tait d�tach�e de la machine, ce qui 
				fait croire � un choc.
 Le mar�chal des logis de gendarmerie Leblanc, de Bl�mont, a 
				proc�d� de suite � l'enqu�te, en attendant l'arriv�e du parquet.
 Des premi�res constatations il ressort que l'accident s'est 
				produit a une dizaine de m�tres de l'endroit o� fut retrouv� le 
				cadavre. Une flaque de sang semble le d�montrer.
 Des recherches ont �t� faites dans les bureaux de douanes situ�s 
				tout pr�s, pour relever l'Identit� des voitures, automobiles et 
				autres qui ont pass� la fronti�re � l'endroit probable de 
				l'accident et l'enqu�te se poursuit avec les renseignements 
				recueillis.
 9 octobre 1910
 La mort tragique de Bl�mont
 Accident et non crime
 La gendarmerie a continu� son enqu�te au sujet de la mort du 
				jeune Humili�re, trouv� mort, comme on sait, sur la route de 
				Bl�mont. Comme nous le faisions pressentir, il s'agissait bien 
				d'un accident et non d'un crime, comme plusieurs le crurent.
 Le coupable pr�sum� est connu et actuellement � la disposition 
				du parquet. C est un jeune homme, fils d'un employ� des chemins 
				de fer � Avricourt, le jeune Louis, �g� de 18 ans. ou du moins 
				l'auteur pr�sum�, car jusqu'ici il n'a pas avou�. Louis, qui 
				revenait � bicyclette, aurait rencontr� Humili�re et l'aurait 
				renvers�. Il s'est, en effet, pr�sent� dans la nuit de 
				l'accident au caf� Vauchet, � Bl�mont, pour demander une brosse 
				et nettoyer ses effets couverts de poussi�re. Il n'avait plus de 
				casquette et il d�clara qu'il avait fait une grave chute de 
				bicyclette en renversant un autre cycliste qu'il ne connaissait 
				pas.
 L'accident se serait pass� vers trois heures du matin. D�tail 
				qui peut avoir son importance : .Louis assista aux obs�ques de 
				Humili�re et portait m�me une couronne.
 
 Violent incendie � Emberm�nil
 Un incendie dont les causes sont purement accidentelles, s'est 
				d�clar� dans la maison de M. Karnmann, rentier, demeurant � la 
				gare d'Emberm�nil. Cet immeuble, habit� par le propri�taire et 
				son neveu, M. Gatrin, marchand de vins s en gros et 
				restaurateur, a �t� .en entier la proie des flammes. Une petite 
				maison situ�e derri�re la pr�c�dente, dont elle est s�par�e par 
				une ruelle de quelques m�tres seulement et habit�e par le gar�on 
				de cave, M. Cherbal et sa famille, a eu le m�me sort que la 
				premi�re.
 Le feu a pris naissance dans un tas de regain d�pos� dans le 
				hangar attenant � la maison ; c'est la fermentation de ce regain 
				qui doit �tre la cause de ce sinistre. Tout �tait assur� et les 
				pertes s'�l�vent environ � 70,000 francs.
 Aussit�t l'alarme donn�e, le maire, les pompiers et les 
				habitants, se sont rendus sur le lieu du sinistre et sont 
				arriv�s � sauver une grande partie du mobilier ; mais, malgr� la 
				bonne volont� de tous et des pompiers de Leintrey, accourus pour 
				pr�ter- main-forte, on ne put venir � bout d'�teindre 
				l'incendie, faute d'eau. A 4 heures de l'apr�s-midi, il ne 
				restait plus que les quatre murs des b�timents.
 16 octobre 1910
 Bl�mont
 Samedi a �t� c�l�br�, en l'�glise Saint-Maurice de Bl�mont, le 
				mariage de Mlle Mathilde Didier avec M. L�on V�leur, n�gociant � 
				Nancy.
 Ce mariage unit deux familles tr�s honorablement connues.
 20 octobre 1910
 Vaucourt
 M. L�on Vergeon, domestique de culture, en rentrant dans sa 
				chambre vers sept heures du soir, a constat� que sa montre en 
				argent, une cha�ne en nickel et une paire de bottines, le tout 
				d'une valeur de 50 fr.. lui avaient �t� d�rob�es par un 
				individu.
 22 octobre 1910
 Bl�mont
 M. Auguste Monzein, propri�taire, en se rendant dans un de ses 
				champs, constata qu'on lui avait d�rob� plusieurs t�tes de 
				choux, qu'il estime 7 fr. L'auteur de ce larcin est inconnu.
 26 octobre 1910
 MORT DU MARQUIS DE MASSA
 Le marquis de Massa, pr�sident du Cercle de l'Union artistique, 
				membre du Jockey-Club et du Cercle de la rue Royale, est mort 
				subitement cette nuit dans son appartement de la rue d'Anjou. 
				Son valet de chambre, en p�n�trant ce matin dans sa chambre � 
				coucher, l'a trouv� inanim� dans son lit.
 Philippe R�gnier, marquis de Massa, �tait n� � Paris, le 6 
				d�cembre 1831 : il �tait donc dans sa quatre-vingti�me ann�e. 
				Descendant de notre compatriote de Bl�mont, R�gnier, duc de 
				Massa, qui fut grand juge et ministre de la justice de Napol�on 
				Ier, le marquis de Massa �tait toujours rest� fid�le � la 
				dynastie napol�onienne, dont il avait �t� un des familiers aux 
				Tuileries, � Compi�gne, � Fontainebleau.
 Il avait �t� un des plus brillants officiers du r�giment des 
				Guides.
 Le marquis de Massa a �crit un certain nombre d'ouvrages, parmi 
				lesquels nous citerons : Au Mont Ida, La Bonne Aventure, La 
				Cicatrice, Ombres chinoises. Souvenirs et Impressions, 
				Valforest, Zibeline, Sonnets, La Revue r�trospective, La Revue 
				dans les deux mondes, etc.
 5 novembre 1910
 Avricourt
 Le coll�ge �lectoral d'Avricourt est convoqu� pour le dimanche 
				20 novembre, � l'effet d'�lire trois conseillers municipaux, s 
				en remplacement de MM. Hartenbarger, t Henry Jean et Fran�ois 
				Dappe, d�missionnaires.
 13 novembre 1910
 Les romanichels
 Le mar�chal des logis Wasner et le gendarme Antoine, tous deux 
				d'Avricourt, se trouvaient en tourn�e � Lagarde, lorsqu'ils 
				rencontr�rent dans la rue toute une bande de nomades - treize - 
				dont ils aper�urent, par les feux allum�s, l'emplacement du 
				campement dans la for�t au lieu dit Bois-du-Tillot. Ils les 
				Interrog�rent et r ayant constat� qu'ils �taient de nationalit� 
				allemande, les gendarmes firent repasser la fronti�re aux 
				roulottes et � leurs habitants parmi lesquels force enfants.
 Le gendarme allemand de l'autre c�t� reconnut le bien fond� de 
				la mesure prise par ses coll�gues fran�ais contre ses 
				compatriotes et laissa p�n�trer la tribu sur le territoire 
				annex�.
 Au pr�alable, le commissaire sp�cial d'Avricourt avait consult� 
				ses registres pour se rendre compte si les boh�miens n'�taient 
				pas recherch�s pour crimes ou d�lits commis sur le territoire 
				fran�ais.
 15 novembre 1910
 Dom�vre-sur-Vezouze
 M. Grandmontagne ne peut souffrir la pr�sence de Jean Verhrl�, 
				�g� de 20 ans, qui lui a pris sa femme, para�t-il.
 Derni�rement, Verhrl� �tant arr�t� pr�s de sa maison, il sortit 
				aussit�t et lui arrangea les yeux au traditionnel beurre noir. 
				Verhrl� a port� plainte.
 16 novembre 1910
 Avricourt
 Mme Aubert nous �crit : �� Ces jours derniers, � huit, heures du 
				matin, deux individus, ne marquant pas trop bien et m'inspirant 
				peu de confiance, parlant allemand, �taient, � ma porte, 
				essayant d'ouvrir, mais peine inutile, car ma porte est toujours 
				ferm�e depuis que j'ai �t� menac�e, ils se sont retir�s en 
				prof�rant quelques menaces.
 Je sais pertinemment que ces individus m'ont �t� envoy�s dans un 
				but qu'il est trop facile de deviner, pas pour du bien 
				assur�ment. �
 18 novembre 1910
 Ancerviller
 M. Fr�d�ric Fiel, maire d'Ancerviller, vient d'envoyer � la 
				pr�fecture sa d�mission motiv�e par son �tat de sant�.
 25 novembre 1910
 Tribunal correctionnel de Lun�ville
 Audience du 23 novembre 1910
 Coups. - Le 24 octobre, le sieur Pierson, de Reclonville, eut 
				une discussion avec le sieur Vouaux, de Vittonville,
 La discussion se termina par des coups r�ciproques ; comme 
				Pierson porta plainte, Vouaux est condamn� � 5 fr. d'amende avec 
				1 fr. d'amende pour tapage injurieux.
 28 novembre 1910
 Les biens des Fabriques
 L'Officiel du 27 novembre publie des d�crets autorisant la 
				cr�ation d'un bureau de bienfaisance dont la dotation a �t� 
				constitu�e au moyen des biens ayant appartenu � la fabrique de 
				l'�glise, dans les communes suivantes :
 Meurthe-et-Moselle. - Serauville, Audun-le-Roman, 
				Dowi�vre-en-Haye, Grimonviller et Harbouey.
 30 novembre 1910
 D. - Quelle est la marche � suivre pour trouver un emploi sur la 
				ligne de Lun�ville � Bl�mont.
 R. - Adressez-vous � la Compagnie des chemins de fer de l'Aube 
				13, rue Auber, Paris, qui exploitera cette ligne,
 9 d�cembre 1910
 Dom�vre-sur-Vezouze
 Une rixe a �clat� route de Dom�vre, entre M. Grandmontagne 
				Constant, 42 ans, journalier, sa femme, et un nomm� Vehrl� qui 
				vit en concubinage avec cette derni�re, depuis qu'elle a quitt� 
				le domicile conjugal.
 La gendarmerie de Bl�mont a ouvert une enqu�te.
 15 d�cembre 1910
 Legs [...]
 Mlle Marie Charrier, qui demeurait � Bl�mont, a l�gu� � 
				l'h�pital de Bl�mont, la somme de 3,000 francs, � la condition 
				d'avoir soin de sa tombe.
 17 d�cembre 1910
 Barbas
 Le jeune Auguste Fremion, cultivateur, a d�clar� � la 
				gendarmerie que, revenant 1 de Bl�mont, vers onze heures et 
				demie du soir, il avait �t� attaqu� et frapp� par ! deux jeunes 
				gens de Barbas. Ceux-ci, interrog�s, nient les faits.
 
 ETAT CIVIL DE NANCY
 Publications de mariages
 [...] Alfred Chamant, p�tissier, rue du Faubourg Stanislas, 68, 
				et Marie-Jos�phine Louis, sans profession � Ancerviller 
				(Meurthe-et-Moselle).
 18 d�cembre 1910
 Herb�viller
 Sur la plainte de M. Galotte, la gendarmerie a ouvert une 
				enqu�te sur des violences dont il aurait �t� victime de la part 
				d'un de ses ouvriers qu'il a cong�di�. Celui-ci nie.
 22 d�cembre 1910
 Cirey
 L'encaisseur d'une banque de Cirey avait perdu sur la route 
				d'Avricourt � Bl�mont une sacoche renfermant 10.000 francs en 
				pi�ces d'or. Il revint sur ses pas et ne retrouva rien.
 Qu'on juge de sa joie, lorsqu'on lui apprit que l'argent avait 
				�t� retrouv� par un honn�te mara�cher qui l'avait remis � M. le 
				maire. L'auteur de cet acte de probit� a re�u 100 francs pour sa 
				bonne action.
 
 |