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L'Est R�publicain

- 1910 -


14 janvier
Tribunal correctionnel de Lun�ville
AUDIENCE DU 12 JANVIER 1910
Expulsion, - Joublaire Jules, 45 ans, qui, il y a � peine un mois, fut condamn� pour infraction � un arr�t� d'expulsion, compara�t de nouveau pour le m�me d�lit. En sortant de prison, il retourna dans les parages de la ferme des Sali�res, pr�s de Bl�mont, o� il avait �t� arr�t� d�j� la premi�re fois et o� La gendarmerie de Bl�mont le retrouva, errant � travers les bois.
- C'est une id�e que j'ai comme �a, dit-il au pr�sident. - Vingt jours de prison.

Une agression, - Apr�s une discussion au caf� Gaucher, � Bl�mont, Louviot Joseph, 26 ans, terrassier, et Jules Aubry, 22 ans, veloutier, allaient attendre sur la route, pr�s de l'hospice, leurs deux antagonistes, Miclot et Baland, marcaires � la ferme Duchamp. Quand ceux-ci, regagnant leur domicile, pass�rent � leur hauteur, ils sortirent de leur cachette et leur tomb�rent dessus. Les blessures qu'ils firent ne furent pas tr�s graves. Les deux victimes constat�rent en outre la disparition de leur porte-monnaie. Mais comme elles �taient en �tat d'ivresse et que le vol ne fut pas nettement �tabli, Louviot et Aubry qui, dans le cas contraire, auraient �t� passibles de la cour d'assises, sont simplement poursuivis pour coups. C'est Me Ribaud qui pr�sente leur d�fense en demandant au tribunal de ne pas dramatiser l'affaire et de la ramener � de simples coups cons�cutifs � la discussion du caf�.- Six mois de prison � Louviot ; trois mois � Aubry.


18 janvier 1910
Nouveaux actes de malveillance sur la voie ferr�s
De nouveaux actes de malveillance viennent d'�tre d�couverts sur la voie ferr�e dans l'arrondissement de Lun�ville. Entre Foulcrey et Gogney, sur le territoire de cette derni�re commune, au kilom�tre 4,000, M. Erard, chef de district � Bl�mont, a constat� qu'on avait plac� des pierres dons les rails. Heureusement aucun accident n'est survenu.

Bl�mont
La gendarmerie a arr�t� en flagrant, d�lit de mendicit�, Joseph Morel, �g� de 45 ans, fileur, sans domicile. Cet individu pour apitoyer les habitants, d�clarait que sa maison avait �t� incendi�e et qu'il �tait p�re de dix enfants, ce qui fut reconnu faux.
24 janvier 1910
Un drame conjugal
Un drame dont s'entretient tout Bl�mont m�rite d'�tre signal� :
Il y a une vingtaine d'ann�es, mourait subitement � Bl�mont un notaire, M. Charles Vanier, qui laissait un passif tr�s consid�rable. Un fils de ce notaire, Paul Vanier, clerc de l'�tude de son p�re, quitta bient�t La ville. Paul Vanier passait pour morphinomane. Il alla � Paris, devint chantre d'�glise, puis infirmier, clerc d'avou�, repr�sentant, etc. Il y a quelques ann�es, Paul Vanier se mariait avec une demoiselle Jeanne Brunei, dont il eut trois enfants ; l'a�n� a 10 ans, le plus jeune 3 ans.
Paul Vanier, qui est �g� de 44 ans, se livra � la boisson ; il s'est s�par� de sa femme et habite Paris. Mme Vanier tient un petit commerce de Laiterie � Saint-Ouen. Vanier, voulant reprendre la vie commune, s'est pr�sent� � la laiterie. Il supplia sa femme, puis la mena�a. Une cliente, pr�sente, intervint. Paul Vanier tira un revolver de sa poche. Mme Vanier se saisit d'une barre de fer et frappa. Le .mari tira un coup de feu. Paul Vanier a une fracture du cr�ne qui ne semble pas mettre sa vie en danger ; la femme a Le sternum perfor� et l'on craint une issue fatale. Les trois enfants vont �tre confi�s � l'assistance publique.
26 janvier 1910
Avr�court
Un inconnu a d�rob� un tapis de valeur qui se trouvait �tendu dons le jardin de M. Joseph Benad, rentier. La gendarmerie a ouvert une enqu�te.

Mort sur la route
M. Colin, facteur � Bl�mont, a trouv� sur la route. entre Fr�monville et llarbouey, le corps d'Emile Marchal, 58 ans, plus connu sous le surnom de �� Toinon-Tracassier �. M. Haumant, maire d'Harbouey, a reconnu le corps. La mort est due � une congestion caus�e par le froid et l'alcool.
28 janvier 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
AUDIENCE DU 20 JANVIER 1910
Les chasseurs de b�tes puantes. - Cinq amateurs de b�tes puantes sont condamn�s � 16 fr. d'amende pour chasse de ce gibier, sans autorisation pr�alable, dans la for�t d'Emberm�nil.
3 f�vrier 1910
Buriville
Un carreau d'une fen�tre a �t� bris� d'un coup de pierre au d�bit de M. L�on Falque. La gendarmerie a ouvert une enqu�te.
4 f�vrier 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 2 f�vrier
Outrages. - Mlle Marie Dumas, �g�e de 52 ans, propri�taire � Verdenal, avait �t� poursuivie pour tapage scandaleux et outrages. Comme elle ne passait pas pour jouir de toutes ses facult�s mentales, elle fut l'objet; d'un examen qui fut confi� au m�decin-chef de l'hospice de Mar�ville. Celui-ci vient de remettre son rapport qui conclut � la non-responsabilit� de Marie Dumas.
En cons�quence, le tribunal l'a renvoy�e des fins de la poursuite sans amende ni d�pens.

Bl�mont
Jules-Ferdinand Goublaire �g� de 45 ans, plusieurs fois condamn�, a �t� expuls� de France. Sorti de la prison de Lun�ville le 28 janvier, il erra pendant quelques 1 jours dans les environs, puis se pr�senta � la gendarmerie, demandant � �tre arr�t�, d�clarant qu'il ne voulait pas retourner en Allemagne, dont il �tait originaire.
5 f�vrier 1910
ETAT CIVIL DE NANCY
du 4 f�vrier 1910
D�c�s
Auguste Crouvizier, 54 ans, mar�chal-ferrant; � V�ho (Meurthe-et-Moselle).
6 f�vrier 1910
Bl�mont
Le nomm� Kolztappel Jean, chef de chantier � Bl�mont, a �t� inculp�, sur la plainte d'un de ses ouvriers, d'abus de confiance et de vente d'alcool sans autorisation.
Kolztappel revendait � ses ouvriers le pain qu'il achetait pour eux avec un petit b�n�fice, et leur d�taillait, avec b�n�fice �galement, l'eau-de-vie que ceux-ci le chargeaient d'acheter.
Il reconna�t les faits, et pr�tend �tre dans son droit de s'indemniser l�g�rement �� pour la commission �.
24 f�vrier 1910
F�te � Avricourt au profit des inond�s
Samedi soir, a eu lieu une f�te de soci�t� au profit des inond�s de Paris. Cinq ex�cutants appartenant � l'Harmonie des chemins de fer de l'Est, � Paris, sont venus pr�ter leur gracieux concours � cette f�te sous la conduite de M. Adam, professeur.
Le comit� de la f�te et de nombreux jeunes gens attendaient les �� Parisiens �, qui d�barqu�rent � Avricourt � 7 heures du soir ; � leur descente du train, une ovation leur fut faite et apr�s un lunch et quelques instants de repos, la f�te commen�a � 8 heures du soir, par un concert suivi de chants ,qui se prolong�rent jusqu'� 10 heures.
A l'issue du concert, Mlle Fellemann fit une qu�te qui produisit 38 francs, qui furent envoy�s � Paris par les soins de M. Greybuth, au si�ge de la Fraternelle des chemins de fer de l'Est.
A 11 heures, le bal commen�a � la grande satisfaction des jeunes gens et se prolongea jusqu'� 4 heures 1/2, du matin.
En somme, bonne et gaie soir�e.
Une souscription ayant d�j� �t� faite � Avricourt, c'est donc un suppl�ment pour les inond�s.
4 mars 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 2 mars 1910
Affaire de chasse, - Sur citation directe et � la requ�te de M. Mazerand, industriel � Cirey, quatre chasseurs sont poursuivis pour d�lit de chasse sur terrain d'autrui.
Le demandeur est Locataire de la chasse sur une partie du territoire de Montreux, pr�s de Bl�mont. Le 17 octobre, son garde particulier, M. Claude, surprenait et verbalisait contre quatre chasseurs qu'il avait vus le fusil en mains et avec deux chiens d'arr�t, sur des terrains dont la chasse revenait � M. Mazerand.
C'�taient MM. Joseph et Am�d�e G�rard, de Montreux, et deux invit�s, habitant Celles-sur-Plaine, MM. Fran�ois Claude et Auguste Flon. Ces deux derniers se souviendront de l'aimable invitation des premiers.
Me Ribaud se pr�sente pour M. Mazerand et Me ldoux, du barreau de Saint-Di�, pour les quatre d�fendeurs.
La th�se de ces derniers est que le bail est nul pour vice de forme et que dans ces conditions M. Mazerand n'est pas fond� �
se porter partie civile.
Me Ribaud r�plique � cette pr�tention, en d�montrant que le d�faut de constitution du bail n'est qu'illusoire et que le demandeur est bel et bien en droit de r�clamer 200 fr. de dommages et int�r�ts, sans pr�judice des peines que prononcera le minist�re public.
A huitaine le jugement.
11 mars 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 9 mars
Bris de cl�ture. - M. Humbert, facteur des postes � Bl�mont, se rendant � sa propri�t�, y trouva Georges Meyer, 19 ans, et L�on, Fr�mion, 22 ans, de Barbas, qui y avaient p�n�tr� en brisant la porte. Ils reconnaissent les faits, en d�clarant que la porte �tait peu solide et qu'ils voulaient passer au court. 16 fr. d'amende avec sursis chacun.
15 mars 1910
Leintrey
M. Michel Varlet, cultivateur, s'est aper�u de la disparition de son porte-monnaie, contenant 216 fr., qui se trouvait cach� dans le buffet situ� dans sa cuisine. Le vol a d� �tre commis par un individu connaissant parfaitement les habitudes de M. Varlet, qui s'absentait r�guli�rement de son domicile pour aller travailler dans les champs.

Emberm�nil
Les femmes Louise Fleurant et Marie Chmitelin habitent la m�me maison mais vivent en mauvaise intelligence.
Plusieurs fois, des sc�nes de violences eurent lieu entre elles. Ces jours derniers, une nouvelle querelle �clata. Mme Fleurent fut l�g�rement bless�e par Mme Chmitelin, contre laquelle proc�s-verbal a �t� dress�.
31 mars 1910
Og�viller
M. Morel, marchand de journaux � Og�viller, nous prie de �� remercier bien sinc�rement tous les habitants de cette commune qui, en un clin d'oeil, ont conjur� le commencement d'incendie qui s'est produit chez lui pendant son absence. A signaler entre tous, M. l'abb� Duhaut ainsi que tout le personnel de la douane et toutes les personnes de la localit� qui ont, par leurs efforts, conjur� ce v�ritable foyer d'incendie. �
6 avril 1910
Le doyen des fonctionnaires
(D'un correspondant particulier)
�� Un honorable habitant, de Bl�mont, M. Petit, a d� �tre le doyen des fonctionnaires.
Voici ses �tats de service :
M. Petit Auguste est n� le 19 mai 1829 � Saint-Laurent (Jura). Il est entr� dans les contributions indirectes �. Lun�ville en 1847 o� il est rest� cinq ans, puis au mois de f�vrier 1852, il a �t� nomm� receveur buraliste � Bl�mont, o� il a toujours exerc� ses fonctions tr�s d�licates, surtout pendant l'invasion allemande en 1870-1871.
Fatigu� et ne pouvant plus g�rer, il a d�missionn� le 11 novembre 1907, laissant un bon souvenir de toute la population et de tous ses chefs pour sa loyaut� et sa bont�.
Il a donc �t� pr�s de 56 ans receveur buraliste dans la m�me localit� et avec les cinq ann�es pass�es comme employ� des contributions indirectes, cela porte � 61 ans comme fonctionnaire.
En ins�rant tes �tats de service de brave et digne homme, vous ferez plaisir � la population de Bl�mont et m�me des environs. �
9 avril 1910
Mign�ville
Malgr� les nombreuses personnes dupes d�j� des boh�miennes, chaque jour de nouvelles se laissent prendre.
Mme R�naux, �pici�re et d�bitante, se trouvait avec sa fille Germaine dans sa cuisine, lorsque deux boh�miennes entr�rent. Pendant que l'une demandait une bouteille de bi�re � la m�re, l'autre appelait la fille au magasin pour y acheter quelque chose.
Apr�s leur d�part, Mme R�naux constata la disparition d'une somme de 21 francs dans une boite en fer-blanc.
La gendarmerie recherche les deux voleuses.
13 avril 1910
Og�viller
La gendarmerie a ouvert une enqu�te sur la vol d'une bicyclette commis dans la grange de- M. Berth, entrepreneur de transports, et appartenant � M. Danichert, marchand de bois � Saint-Maurice
15 avril 1910
ETAT CIVIL DE NANCY
Du 13 avril
Publications de mariages
[...] Michel Zieger boulanger � Amenoncourt (Meurthe-et Moselle), et avant � Avricourt (Meurthe-et-Moselle), et Rosalie Christine Stein femme de chambre, rue de Laxou. 6, de fait et de droit � Hilbesheim (Lorraine)

Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 13 avril
[...] - Ce sont encore des outrages � garde champ�tre qui am�nent M. Oliger Philippe, 69 ans, cultivateur � Leintrey. - 16 fr. d'amende.
Fraude commerciale. - Pour ne pas avoir muni de l'�tiquette r�glementaire une bouteille dans laquelle on tirait de l'eau-de-vie, Mme veuve P�termann, g�rante du buffet d'Avricourt, est condamn�e � 2 francs d'amende, sur plaidoirie de Me Marcot.
- Le tribunal acquitte M. Briot Stanislas, d�bitant � Igney, � qui proc�s-verbal avait �t� dress� pour avoir �t� trouv� d�tenteur de vin piqu�. M. Briot d�montre, en effet, que ce vin �tait destin� � sa consommation personnelle. Me Marcot, d�fenseur.
[...] - Deux locataires de la m�me maison, � Bl�mont. Mme Coster et Mme Caroline Hentz, m�nag�re, se sont livr�es � la petite sc�ne classique du palier commun. Comme la deuxi�me, � court d'arguments, a port� un coup de balai assez violent � la premi�re, elle fut poursuivie et condamn�e aujourd'hui � 15 fr. d'amende.
19 avril 1910
Remoncourt
M. Camille G�not, fermier � S�rolle, �cart de Leintrey, en se rendant dans une maison qu'il poss�de a Remoncourt, constata que soixante planches, qu'il estime 60 fr., lui avaient �t� d�rob�es dans cet immeuble. Une perquisition faite chez M. Garnot, habitant la commune, a fait d�couvrir quelques planches vol�es.
21 avril 1910
Bl�mont
Proc�s-verbal a �t� dress� contre Mlle Pauline Louviot, velouteuse, pour avoir soustrait deux chemises et une serviette � une voisine, Mlle Marthe Schaeffer.
24 avril 1910
Le buffet d'Avricourt
Le buffet de la gara fronti�re d'Avricourt parait devoir faire de magnifiques affaires. L'adjudication de ce d�bit ayant �t� annonc�e r�cemment, il n'est pas parvenu moins de quarante demandes � l'administration.
2 mai 1910
Amenoncourt
M. Isidore Bernard, �g� de 65 ans manoeuvre, passait sur la route lorsqu'il entendit trois bicyclistes qui venaient derri�re lui ; il voulut se d�tourner mais il fut atteint et renvers� par l'un d'eux Dans sa chute, il s'est d�mis une �paule. L'auteur de cet accident serait le jeune Louis Mathieu, �lectricien � Nancy.

Brouville
Nous apprenons la mort de M. l'abb� Alphonse Gridel, successivement cur� de H�nam�nil et de Nonhigny, retir� � Baccarat. Ses obs�ques ont eu lieu aujourd'hui samedi 30 avril, � Brouville, son village natal.
M. l'abb� Gridel n'�tait �g� que de 52 ans.
4 mai 1910
Grave accident � Avricourt
Le jeune Baccard, 14 ans, commis aux �critures, voyant un man�ge de chevaux de bois, install� sur la place, offrit ses services pour tourner la manivelle actionnant le mouvement dudit man�ge.
Il ne fut pas r�compens� de sa bonne volont�, car, atteint par la m�canique, il dut rentrer chez lui, o� M. le docteur Ob�llianne, de Bl�mont, reconnut que le gamin avait une d�chirure dans le rein. La gendarmerie a ouvert une enqu�te qui a d�j� permis de constater que M. Singuerlet, le propri�taire du man�ge, n'avait pas demand� l'autorisation pr�fectorale pour s�journer � Avricourt.
13 mai 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 11 mai 1910
Vol.- Mme Louviot, n�e Appoline Coster 19 ans, velouteuse � Bl�mont, est une malheureuse abandonn�e au moment o� elle allait devenir m�re. Cette situation est une circonstance att�nuante pour le cas qui la fait compara�tre aujourd'hui. Elle a vol� du linge � une voisine, Mme Marthe Schoeffer.- 25 fr. d'amende, avec sursis.
14 mai 1910
Dombasle-sur-Meurthe
M. Hickel, chef de station, � Dombasle, vient de se voir adresser de chaudes f�licitations par ses chefs directs pour un acte de probit�.
M. Hickel trouvait -dans les salles d'attente de 3e classe de la gare de Dombasle un porte-monnaie contenant une somme de 228 fr. Il fit part de sa trouvaille � qui de droit et fut assez heureux pour rendre quelques instants apr�s le porte-monnaie avec son contenu � Mme Moinel, demeurant � Emberm�nil, qui ne lui m�nagea pas ses remerciements.
15 mai 1910
Halloville
M. Henri Miller, d�bitant, a d�clar� � la gendarmerie qu'une lanterne � ac�tyl�ne qui �tait apr�s sa bicyclette, d�pos�e dans sa grange, lui avait �t� d�rob�e. Le pr�judice caus� est de 10 fr.
16 mai 1910
Comit� d�partemental de pr�paration militaire de Meurthe-et-Moselle
Nous recevons la communication suivante :
�� La Soci�t� de pr�paration militaire .de Bl�mont, dont te pr�sident est M. le docteur Hanriot, avait d�cid�, dans sa s�ance du 23 f�vrier dernier, de demander au Comit� d�partemental de Meurthe-et-Moselle que le grand concours d�partemental de 1911 ait lieu � Bl�mont.
Dans ses s�ances des 31 mars et 13 mai 1910, te Comit� d�partemental a �t� heureux d'acc�der � cette demande. Ce sera donc dans la ville de Bl�mont qu'aura lieu le concours de l'ann�e prochaine. La belle Soci�t� de tir et de pr�paration militaire de Bl�mont se promet d'�tre � hauteur de la t�che qu'elle entreprend, pour donner � cette f�te une ampleur et une solennit� inaccoutum�es.
Ce concours sera donc une grande manifestation de la vitalit� de nos Soci�t�s de pr�paration militaire, qui apprennent � nos jeunes gens la gymnastique, te tir, et qui travaillent avec ardeur � inculquer � cette jeunesse de la. fronti�re de l'Est te patriotisme, la confiance et ces qualit�s morales qui sont une des forces tes plus pr�cieuses de notre arm�e. �
27 mai 1910
Tribunal correctionnel! de Lun�ville
P�che � la grenouille. - [...] - La m�me p�che am�ne � la barre M. Wilms, de Gogney, surpris par M. Masson, gendarme, p�chant � la lanterne, dans le ruisseau du grand �tang. - 30 Ir. d'amende par d�faut. [...]
Les braconniers. - [...] - Deux jeunes gens, Marcel Z... trente-cinq ans, et Gaston X..., dix-huit ans, marchands forains, ont �t� pris- le 21 mars comme ils venaient de relever dans la for�t des Hauts-Bois des lacets que surveillait. M. Marange, garde � Buriville.
15 jours de prison et 100 francs d'amende chacun [...]
L'expuls� r�calcitrant. - Arr�t� trois fois cons�cutives pour infraction � expulsion, Jules Goublaire, 45 ans, sit�t reconduit � la fronti�re, la repassa. Condamn� � 2 mois de prison en mars dernier, il fut emmen� � Deutsch, le 21 de ce mois, sa peine finie. Le 22, la gendarmerie le retrouvait � Laronxe... attir�, dit-il, � venir passer en famille les f�tes de la Sainte-Trinit�.
C'est un. grand escogriffe, b�ti � chaux et � sable et qui semble avoir comme id�e fixe la r�solution de ne pas obtemp�rer � la mesure prise contre lui, quitte � finir ses jours � la maison d'arr�t.
Il est originaire de la Haye-des-Allemands (Lorraine annex�e) et se fait probablement avec difficult� � l'id�e qu'il n'est pas Fran�ais.
29 mai 1910
Etat civil de Lun�ville
Du 19 au 25 mai
Publications. - |...] - Eug�ne-Gaston Martin, peintre, et Marie-Eug�nie Lamblin, coupeuse de velours � Verdenal.
3 juin 1910
Arme prohib�e. - A la derni�re audience, Marcel Bassot, 20 ans, forain, �tait condamn� avec un camarade, pour avoir tendu des lacets dans la for�t de Buriville. Au moment de son arrestation, il avait �t� trouv� porteur d'un revolver. Poursuivi de nouveau pour port d'arme prohib�e, il est condamn� par d�faut � 16 francs d'amende.
6 juin 1910
Gri�vement br�l� par ��ne explosion
Dimanche matin, M. Emile Chameley �g� de 48 ans, mar�chal-ferrant � Leintrey, cherchant quelques objets dans un placard obscur, s'�clairait avec une lampe. Lorsque ayant prit une bo�te contenant de la poudre, il l'approcha de la lumi�re, tout � coup une explosion se produisit, et M. Chameley fut gri�vement bless� � la face et � l'avant-bras gauche.
Le malheureux qui a re�u les soins de M. le docteur Obelliane, de Bl�mont, a �t� amen� � l'h�pital de Nancy on craint qu'il ne perde la vue.
8 juin 1910
Emberm�nil
Pendant la nuit, un inconnu a p�n�tr� dans la ferme du Chenois et a d�rob� une montre en argent, estim�e 25 fr., une paire de bottines, estim�e 20 fr., appartenant � M. Charles Franck, et divers effets d'habillement, estim�s 30 fr., appartenant � M. Auguste Malais�, tous deux domestiques.
Les soup�ons se portent sut un individu qui avait travaill� une journ�e � la ferme.
9 juin 1910
Grave accident de v�lo pr�s d'Amenoncourt
M.- Paul Adrien, de Leintrey, aide-ma�on, �g� de 27 ans, revenait de son travail, � Avricourt, � la nuit. Il descendait � bicyclette � une vive allure la c�te entre Igney et Amenoncourt, lorsqu'il heurta un tas de pierres. Il alla s'ab�mer contre un arbre d'une fa�on effroyable.
Il a une oreille d�tach�e, un trou sur le c�t� gauche de la t�te, la m�choire bris�e et la cervelle � nu. C'est miracle s'il vit encore � l'heure actuelle.
Des ouvriers, qui revenaient avec lui sont all�s aussit�t chercher du secours � Amenoncourt. L'abb� Ch. Colin, cur�, se porta aussit�t en voiture sur le lieu de l'accident et, apr�s avoir administr� le bless�, le ramena sur ses genoux jusqu'� Leintrey.
D'autre part, un autre camarade �tait all� qu�rir un m�decin � Bl�mont.
10 juin 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 7 juin 1910
Blessure par imprudence, - Le 24 avril, M. Bernard, manoeuvre � Amenoncourt, �tait renvers� par un cycliste qui, � toute allure, descendait la c�te du chemin de Leintrey. Le vieillard eut l'�paule d�mise et par cons�quent une assez longue incapacit� de travail. Le p�dard donna d'abord un faux nom ; en r�alit�, il s'appelle Louis Claude, 18 ans, ajusteur � Lun�ville. Il fait d�faut. - 25 francs d'amende.
23 juin 1910
Accident mortel � Nonhigny
A Nonhigny (canton de Bl�mont) Nicolas Petit, 72 ans, employ� chez M. G�rardin, � la ferme de la Grande-Haie, est tomb� d'une voiture de foin, la vache qui y �tait attel�e s'�tant emball�e. La victime est venue tomber sous les roues. La mort a �t� instantan�e.
2 juillet 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 29 juin
Outrages publics � la pudeur. - Arthur Joly, 17 ans, cultivateur a, Harbouey, est pr�venu d'avoir commis un outrage public � la pudeur, en se livrant � de certains attouchements sur la personne d'une fillette, la petite B., �g�e de 12 ans.
Sur la demande du minist�re public, le huis clos est prononc�. Les d�bats furent, parait-il, assez mouvement�s et te tribunal a jug� � propos de proc�der � un suppl�ment d'enqu�te. M. Job, juge, est commis � cet effet.
Me Ribaud se pr�sentait pour Arthur Joly. Me Defournet, se portait partie civile pour le compte de la famille B.
4 juillet 1910
Ecras� par un train
Un poseur de la voie en tourn�e a trouv� sur la ligne entre Eberm�nil et Avricourt, le corps mutil� et m�connaissable d'un homme �tranger au personnel de la compagnie.
Une enqu�te est ouverte pour d�couvrir en quelles circonstances le fait s'est produit, ainsi que pour retrouver l'identit� de ce malheureux.
5 juillet 1910
Ecras� par un train
(SUITE)
L'homme trouv� �cras� par un train, pr�s d'Avricourt, gisait au kilom�tre 455-800 au milieu de la voie I.
La jambe droite avait �t� arrach�e � hauteur de l'a�n� et se trouvait � 1 m�tre 50 an arri�re du corps.
Le bras droit avait �t� sectionn� � hauteur du coude.
C'est M. Adolphe Lhuillier, poseur, qui a fait la fun�bre d�couverte � 3 heures et demie du matin.
La gendarmerie, pr�venue, le mar�chal des logis Wassner proc�da � l'enqu�te.
On trouva dans les poches du mort une plaque de garde particulier au nom de Voinot, � la Baronne (Lorraine annex�e).
Cette plaque appartenait bien au d�funt, qui a �t� reconnu par son fr�re.
Votent �tait parti La, veille � 3 heures et demie du soir, disant qu'il allait chercher des champignons et placer des fagots � Leintrey.
En effet, il est entr� � l'auberge Dumas, dans cette commune, et il y a bu avec plusieurs ma�ons.
Ceux-ci, interrog�s, ne- se rappellent pas l'heure �. laquelle Voinot les a quitt�s.
D'apr�s certains t�moignages, le garde n'�tait pas ivre.
Cependant, un ma�on aurait d�clar� :
�� On s'est bien amus� hier chez Dumas �, ce qui semble indiquer que de nombreux verres ont d� y �tre absorb�s.
Tout fait croire � un accident. Voinot est, pass� par un chemin de traverse, a gagn� la voie ferr�e et a �t� �cras� par un train, � 2 kilom�tres de Leintrey.
6 juillet 1910
Les "chemineaux" dans nos campagnes
Audacieux voleurs � Marainviller
Une chasse � l'homme mouvement�s
Voici des complets d�tails sur l'arrestation de deux voleurs � Marainviller, arrestation que nous avons annonc�e succinctement dans notre pr�c�dent num�ro :
M. Joseph Staub, fils du fermier de Roh�, territoire de Marainviller, en rentrant, vers deux heures de l'apr�s-midi, � la ferme, constatait que la porte �tait ferm�e, et force lui fut de passer par la cave pour p�n�trer dans la maison o� il s'aper�ut de suite que d'audacieux cambrioleurs avaient fractur� une armoire o� ils avaient d�rob� une somme de- 7 � 800 francs, quatre montres, un revolver, deux couteaux, un pantalon, deux chemises et une douzaine d'oeufs.
M. Staub ayant ouvert une enqu�te, apprit bient�t que l'on avait vu deux individus � allures louches dans les environs de la ferme, et qu'ils s'�taient dirig�s vers La Neuveville-aux-Bois. Il sauta sur sa bicyclette et se mit � leur poursuite. Dans cette derni�re commune, M. Etienne Esch lui apprit que les deux hommes marchaient vers Leintrey. M. Esch accompagna M. Staub dans la poursuite.
Ils arriv�rent � Leintrey, o� ils aper�urent les deux hommes qui venaient de V�ho. M. Staub descendit de sa machine, mit la main sur l'�paule de l'un d'eux et fouilla dans sa poche o� il d�couvrit une des montres vol�es.
Se voyant d�couvert, le compagnon de celui qui �tait maintenu prit aussit�t la fuite � travers champs.
Le voleur arr�t� fut remis Imm�diatement aux autorit�s locales et les jeunes gens se remirent � la poursuite du deuxi�me voleur, accompagn�s cette fois par plusieurs jeunes- gens de la commune.
Apr�s une course acharn�e de cinq kilom�tres au travers des terres, le voleur, � bout de souffle, compl�tement ext�nu�, �tait arr�t� � Gondrexon, par le garde-champ�tre. Pendant cette v�ritable chasse � l'homme, le voleur fut plusieurs fois sur le s point d'�tre saisi par M. Staub, mais chaque fois il se retournait et mena�ait de son revolver celui qui allait l'atteindre. Il le for�ait ainsi � s'arr�ter et il fallait qu'il attende ses compagnons pour continuer sa course. Ce n'est qu'� Gondrexon que ne pouvant plus courir, les poursuivants, arm�s de pierres, purent l'entourer et permettre au garde de l'arr�ter.
L'individu arr�t� � Gondrexon a d�clar� se nommer Christian Kreig, �g� de 25 ans, manoeuvre, sans domicilie fixe, originaire d'Allemagne. Venu en France depuis peu de jours, il avait s�journ� � Hom�court, Nancy et Jarville, o� il avait fait la rencontre de son compagnon Charles Krafft, �g� de 24 ans. Tous deux, �taient partis au hasard de la route. En passant � Marainviller, pr�s de la ferme de Roh�, ils avaient eu l'id�e de commettre un vol en s'apercevant que les habitants �taient partis. C'�tait Kreig qui avait ouvert la porte � l'aide d'une fausse cl� et avait fractur� l'armoire, mais il a pr�tendu qu'il n'avait d�rob� aucune somme.
Fouill� au moment de son arrestation, il fut trouv� porteur d'une petite montre en or, portant la marque Daubr�e, � Nancy.
Interrog� sur la provenance de ce bijou, il pr�tendit tout d'abord qu'il le tenait de sa ma�tresse, habitant Metz, mais il avoua bient�t qu'il l'avait vol� chez un d�bitant du faubourg Saint-Georges, � Nancy, o� il avait pass� la nuit et o� il avait �galement d�rob� une somme de 7 francs.
Kreig et Krafft ont �t� �crou�s � la maison d'arr�t de Lun�ville, comme, nous l'avons dit.
Parmi les jeunes gens qui ont coop�r� � l'arrestation de Kreig, il faut citer MM. Esch, Jean-Baptiste Saunier et Eug�ne Ferry, homme d'�quipe � la Compagnie de l'Est.

Voleur retrouv�
La montre en or qui a �t� retrouv�e sur Christian Kreig, arr�t� � Marainviller, appartient � Mme veuve Mougenot, qui tient l'auberge de la Petite-Chartreuse, rue Saint-Georges, � Nancy.
Cet individu avait log� une nuit chez Mme Mougenot. Il avait profit� de ce qu'il �tait seul dans la salle de d�bit pour s'emparer de la montre et de son sautoir en titre fixe.
Les soup�ons de Mme Mougenot en constatant-la disparition de sa montre s'�taient port�s sur Kreig.
Elle l'avait fouill�, mais celui-ci qui doit �tre un professionnel du vol, avait su habilement dissimuler le bijou et la d�bitante voyant que cette recherche �tait vaine, l'avait laiss� partir.
9 juillet 1910
D'informations qui nous parviennent de l'arrondissement de Lun�ville, il r�sulte que ni M. de Langenhagen, conseiller G�n�ral sortant de Lun�ville-Nord, ni M. Bentz, conseiller g�n�ral sortant du canton de Bl�mont, n'auraient de concurrents.
16 juillet 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Coups. - [...] de prison.
- Sur plaidoirie de Me Cl�ment jeune, le tribunal a condamn� � quinze jours de prison avec sursis, Joseph Garni, 39 ans, chiffonnier � Sionvillerer, et Schoumacker Jean, 28 ans, �tameur � Herb�viller, qui, place des Carmes, ont frapp� un gar�on forain, M. Besan�on.
[...] Outrages publics � la pudeur. - Cette affaire, remise pour suppl�ment d'enqu�te, est revenue aujourd'hui pour les plaidoiries et le jugement.
Me Dufournet, qui a le premier la parole, se porte partie civile pour la famille Bernard et d�veloppe ses conclusions, en fixant � 2,000 fr. le chiffre des dommages-int�r�ts r�clam�s par sas clients.
Me Ribaud, qui d�fend Arthur Joly, lui riposte et demande au tribunal d'acquitter le jeune pr�venu comme ayant agi sans discernement.
Le tribunal le renvoie, en effet, des fins de la poursuite et. statuant sur la demande de la partie civile, condamne M. Joly p�re, civilement responsable, � payer une somme de 300 fr. � la famille Bernard.
Ainsi se termine cette affaire, qui fit beaucoup et m�me trop de bruit dans le pays d'Harbouey.

Repaix
Sur la plainte de M. Antoine Beauperte, retrait�, la gendarmerie a ouvert une enqu�te sur des violences dont i! aurait �t� victime de la part des �poux Th�ophile Frocot.
Ceux-ci nient les faits.
22 juillet 1910
Cr�ation de bureaux de bienfaisance
La cr�ation de bureaux de bienfaisance est autoris�e dans les communes d'Andilly, Avril, Courcelles, Vandelainville, Fl�ville, Lixi�res, Deuxville, Gogney, Manonviller, Regni�ville, dont la dotation a �t� constitu�e au moyen des biens ayant appartenu � la fabrique de l'�glise de ces communes.
28 juillet 1910
Attributions de biens des fabriques
L'Officiel du 27 juillet publie un certain nombre de d�crets portant attribution de biens de fabrique aux bureaux de bienfaisance, ou, � d�faut, aux communes ci-apr�s :
Meurthe-et Moselle. - Jeandelaincourt, Velaine-en-Haye, Agincourt, Amenoncourt, Autrepierre, Chavigny, Cirey, Dommartemont, F�cocourt, Frouard, Harbouey, Haucourt, Herb�viller, Houdemont, Leintrey, Maron, M�r�ville, Mousson, Saint-Baussant, Saulnes, Saulxures-les-Nancy, Tomblaine, Ville-Houdl�mont, Villey-le-Sec.
Vosges. - Saint-Genest.
30 juillet 1910
Il s'agit d'un crime
On vient de constater que le garde particulier de la Lorraine annex�e, dont on a retrouv� le cadavre mutil� sur la voie du chemin de fer, entre Lun�ville et Igney-Avricourt, avait �t� tu� � coups de feu avant d'�tre jet� sur la voie. Le garde �tait all� recevoir une somme d'argent consid�rable.
Deux habitants d'Igney-Avricourt ont �t� arr�t�s. Ce crime rappelle le crime commis il y a quelques ann�es sur une vieille dame de Lagarde, dont les auteurs sont encore inconnus.
5 ao�t 1910
Les r�servistes et les inondations
Par d�cision du ministre de la guerre :
1� Les hommes des r�serves r�sidant dans les communes sinistr�es au cours des inondations de cette ann�e qui auront �t� gravement l�s�s dans leurs int�r�ts ;
2� Les hommes des r�serves qui, sans r�sider dans les communes sinistr�es, justifieront d'un pr�judice grave qui leur aurait �t� caus� par le fait m�me de ces inondations dans les dites communes, pourront �tre dispens�s de leur p�riode d'instruction en 1910.
L'Officiel du 23 juillet a d�j� fait conna�tre que les communes de Nancy et de Malz�ville �taient inscrites parmi les dites communes sinistr�es. L'Officiel du 4 ao�t publie la longue liste suivante :
Meurthe-et-Moselle
Arrondissement de Lun�ville. - Barbas, Bl�mont, Chanteheux, Chazelles, Chenevi�res, Clayeures, Damelevi�res, Dom�vre-sur-Vezouse, Domjevin, Franconville, Fr�m�nil, Fr�monville, H�rim�nil, Jolivet, Lachapelle, Lamath, Laronxe, Magni�res, Moncel-les-Lun�ville, Mouacourt, Moyen, Og�viller,- P�xonne, Raville, Saint-Cl�ment, Saint-Mard, Saint-R�my-aux-Bois, Thi�baum�nil, Velles-sur-Moselle, Villacourt.
6 ao�t 1910
Le chamin de fer Lun�ville-Bl�mont-Badonviller
L'�tat des travaux
Les travaux de construction du chemin de fer Lun�vile-Bl�mont-Badonviller sont pouss�s activement.
Da ligne est install�e depuis la rue Louis-Ferry, � Lun�viile, o� elle rejoint la ligne Paris-Avricourt, contourne les quartiers du 18e chasseurs � cheval, traverse la route de Strasbourg pour longer le champ de Mars et arrive-derri�re le Rianois jusqu'au pont qui traverse la Vezouze derri�re le stand de l'ancienne soci�t� de tir.
L� elle s'arr�te, puisque la partie m�tallique du pont n'est pas encore en place.
Cette op�ration n'est d'ailleurs plus qu'une question de jours, car la maison parisienne qui fournit le tablier en a annonc� la tr�s prochaine arriv�e et le lancement en sera fait d'ici une quinzaine de jours.
Sit�t en place, la pose des rails continuera pour venir se raccorder � Jolivet � la ligne Lun�ville-Einville et par cons�quent le canal de la Marne au Rhin.
A hauteur du milieu du champ de Mars vient s'aiguiller l'embranchement qui va sur Chanteheux. Sous peu, une semblable disposition sera install�e mais en sens inverse, de fa�on � �viter aux trains venant de Jolivet de rebrousser chemin pour aller � Chanteheux.
Quant � la ligne principale, qui longe la route Paris-Strasbourg, jeudi elle avait atteint Marainviller.
Enfin, les gares et maisons de passage � niveau sont tr�s avanc�es.
Dans le courant de la semaine prochaine l'embranchement sur Badonviller va �tre entrepris. On le voit, si le beau temps se met de la partie, les travaux seront en bonne posture pour la fin de l'ann�e.
21 ao�t 1910
Nominations eccl�siastiques
Par d�cision �piscopale, ont �t� nomm�s : cur� de Dom�vre-sur-Vezouse, l'abb� Renault ;
24 ao�t 1910
Leintrey
Une enqu�te se poursuit actuellement par la gendarmerie de Bl�mont, au sujet d'une tentative de viol dont aurait �t� victime une jeune fille de Leintrey, Mlle B..., brodeuse dans une maison de Lun�ville.
Cette demoiselle a d�clar� que rentrant chez son p�re, elle avait �t� suivie par un jeune carrier d'Avricourt qui, apr�s lui avoir fait des propositions d�plac�es, s'�tait jet� sur elle. Cette aventure semble laisser beaucoup de sceptiques dans le pays.
28 ao�t 1910
LOCATION DE CHASSE
� Dom�vre-sur-Vezouze
Le JEUDI 1er SEPTEMBRE 1910, � 2 heures apr�s midi, en la salle de mairie de Dom�vre, il sera proc�d� � la location de la chasse en plaine sur environ 650 hectares.
4 septembre 1910
Nomination eccl�siastique
Par d�cision �piscopale, a �t� nomm� cur� de Gemonville. M. l'abb� Grosse, pr�c�demment vicaire � Bl�mont.
9 septembre 1910
Nominations dans l'enseignement primaire
INSTITUTEURS
Sont nomm�s :
[...] A V�ho, M. Thiaucourt, adjoint � Badonviller. [...]
INSTITUTRICES ,)
[...] A Maixe, Mlle Closse, de Montreux. A Montreux, Mme Montviller, de Halloville. - A Halloville, Mlle Welss, surveillante � l'�cole sup�rieure de Pont-�-Mousson.

A la fronti�re
[...] A Avricourt, la fille d'un haut fonctionnaire bavarois a �t� surprise tentant de faire passer de la soierie fran�aise. Elle a d� payer 416 mark d'amende et s'est vu confisquer ses �toffes.
11 septembre 1910
Nomination eccl�siastique
Par d�cision �piscopale, a �t� nomm� :
Vicaire � Bl�mont, M. l'abb� Royer, pr�c�demment vicaire � Hom�court.
13 septembre 1910
ETAT CIVIL DE NANCY
du 11 septembre 1940
[...] Publications de mariages
[...] Albert-Victor Rietcsh, ma�on, � Igney-Avricourt (M -et-M.), et Jos�phine Barrau, domestique � Bisping (Lorraine), et avant � Dieuze et Nancy.
16 septembre 1910
Og�viller
Un commencement d'incendie s'est d�clar� au moulin Rohr et a d�vor� en partie une voiture d'avoine que M..Ernest Fran�ois y avait remis�e la veille.
Les d�g�ts ��'�l�vent � 500 fr., dont 300 fr. environ pour l'avoine br�l�e et le v�hicule. II y a assurance. Less causes semblent �tre purement accidentelles.

Grave accident � Avricourt
M. Wolk, employ� � la gare, revenait � la nuit � bicyclette, lorsqu'il tomba si malheureusement sous les chevaux d'un voiture conduite par M. Crouvizier, qu'il fut relev� sans connaissance.
Apr�s avoir re�u les soins du docteur Ob�lianne, de Bl�mont, il a �t� amen� � l'h�pital de Lun�ville.
23 septembre 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 22 septembre
Outrages � gardes-champ�tres. - M. Hippolyte Munier, 54 ans, cafetier � V�ho, ayant rencontr� sur la voie publique M. Loubette, garde-champ�tre, lui demanda en termes assez vifs, des explications sur une pr�tendue hostilit� du garde � son �gard.
M. Loubette dressa proc�s-verbal et sur plaidoirie de Me Ribaud, le pr�venu est condamn� � 16 fr. d'amende, avec sursis.
24 septembre 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 22 septembre
Banqueroute.- Etabli comme marchand de primeurs � Bl�mont, Antoine Olivier, 48 ans, sujet espagnol, disparut dans le courant de f�vrier, sans tambour ni trompette laissant de nombreuses dettes dans le pays.
Mis en faillite, il ne donna plus .signe de vie. - Trois mois de prison, par d�faut.
5 octobre 1910
Sur la grande roule
Un jeune homme est trouv� mort
Le parquet de Lun�ville et all� mardi matin faire une enqu�te au sujet de la mort du jeune Humili�re, 17 ans, ferblantier, fils d'une douanier d'Avricourt.
Humili�re a �t� trouv� pr�s de la ferme Duchamp, non loin de Bl�mont, Il avait une fracture du cr�ne, mais sa blessure avait �t� lav�e.
On suppose que le malheureux gar�on qui �tait � bicyclette - a �t� renvers� par une voiture. Le conducteur lui donna les premiers soins, puis, voyant qu'il �tait mort, il jeta le corps dans le foss� de la route, puis disparut.
On n'a aucun indice. C'est le, docteur Simon, de Lun�ville, qui a proc�d� aux constatations m�dico-l�gales.
6 octobre 1910
La mort tragique de Bl�mont
La mort violente du jeune Humili�re, trouv� mort sur la route, non loin de Bl�mont, aux causes non d�finies, a d�fray� toutes les conversations � Bl�mont et � Avricourt, en m�me temps qu'elle suscitait � Lun�ville un �moi bien compr�hensible apr�s le meurtre de Croismare.
Qu'on nous permette ici quelques r�flexions - dit un de nos confr�res de Lun�ville. Si c'est un accident, comment se fait-il qu'il y ait trace de lutte, que l'herbe ait �t� pi�tin�e sur une assez longue distance, qu'une flaque de sang longue d'un m�tre, large de 40 centim�tres se voyait sur la berge ? Comment se fait-il qu'aucune autre tache de sang n'ait �t� relev�e sur la route que l'on a fait traverser au cadavre ?
Comment se fait-il que l'auto, si auto il y a, l'ait atteint presque � la tempe et ait bris� en m�me temps la selle ? N'est-ce pas plut�t la fourche d'avant qui aurait d� �tre bris�e ?
De plus, le corps qu'on d�shabilla sur place ne portait aucune marque de blessure. Or, tel n'est pas le cas quand il s'agit d'une collision avec une automobile.
Henri Humili�re n'avait que l'oeil gauche tr�s noir et tum�fi�. Au-dessus de l'arcade sourcili�re un seul petit trou d'o� s'�tait �chapp� le sang. Du nez avait coul� un petit filet rouge�tre. La figure semblait avoir �t� lav�e. O� ? On n'a pas retrouv� le chapeau de la victime, ni sa montre, ni sa cha�ne ?
D'o� provenaient les deux coups de feu qu'entendirent dans la nuit, vers 11 heures, les douaniers de service vers Gogney ?
Est-ce pour att�nuer la douleur des parents qu'on cherche � accr�diter la version d'une collision avec une automobile ?
Pourtant, dans le pays et ceux qui, avec les gendarmes, ont vu le cadavre croient bien qu'il y a eu crime. Si oui, pourquoi chercher � sauver le ou les coupables ?
J. N.
7 octobre 1910
La mort tragique de Bl�mont
Voici encore quelques nouveaux d�tails sur cette affaire :
C'est M. G�rard, facteur des postes � Bl�mont, qui d�couvrit le matin, en partant faire sa tourn�e, le corps du malheureux Emile Humili�re. Ce dernier, fils d'un douanier d'Avricourt, �tait �g� de 17 ans, et ferblantier chez M: Poirot, � Lun�ville, rue Gaillardot. Il avait accompagn� son p�re � B�nam�nil; d'o� est originaire sa m�re, puis de l�, �tait venu � bicyclette � Bl�mont.
Il a �t� vu la veille au caf� Vaucher, qu'il quitta pour reprendre la route d'Avricourt (route nationale n� 4). C'est sur cette route, � un kilom�tre de Bl�mont, pr�s de la ferme Duchamp, qu'il fut retrouv� le lendemain.
La selle de sa bicyclette �tait d�tach�e de la machine, ce qui fait croire � un choc.
Le mar�chal des logis de gendarmerie Leblanc, de Bl�mont, a proc�d� de suite � l'enqu�te, en attendant l'arriv�e du parquet.
Des premi�res constatations il ressort que l'accident s'est produit a une dizaine de m�tres de l'endroit o� fut retrouv� le cadavre. Une flaque de sang semble le d�montrer.
Des recherches ont �t� faites dans les bureaux de douanes situ�s tout pr�s, pour relever l'Identit� des voitures, automobiles et autres qui ont pass� la fronti�re � l'endroit probable de l'accident et l'enqu�te se poursuit avec les renseignements recueillis.
9 octobre 1910
La mort tragique de Bl�mont
Accident et non crime
La gendarmerie a continu� son enqu�te au sujet de la mort du jeune Humili�re, trouv� mort, comme on sait, sur la route de Bl�mont. Comme nous le faisions pressentir, il s'agissait bien d'un accident et non d'un crime, comme plusieurs le crurent.
Le coupable pr�sum� est connu et actuellement � la disposition du parquet. C est un jeune homme, fils d'un employ� des chemins de fer � Avricourt, le jeune Louis, �g� de 18 ans. ou du moins l'auteur pr�sum�, car jusqu'ici il n'a pas avou�. Louis, qui revenait � bicyclette, aurait rencontr� Humili�re et l'aurait renvers�. Il s'est, en effet, pr�sent� dans la nuit de l'accident au caf� Vauchet, � Bl�mont, pour demander une brosse et nettoyer ses effets couverts de poussi�re. Il n'avait plus de casquette et il d�clara qu'il avait fait une grave chute de bicyclette en renversant un autre cycliste qu'il ne connaissait pas.
L'accident se serait pass� vers trois heures du matin. D�tail qui peut avoir son importance : .Louis assista aux obs�ques de Humili�re et portait m�me une couronne.

Violent incendie � Emberm�nil
Un incendie dont les causes sont purement accidentelles, s'est d�clar� dans la maison de M. Karnmann, rentier, demeurant � la gare d'Emberm�nil. Cet immeuble, habit� par le propri�taire et son neveu, M. Gatrin, marchand de vins s en gros et restaurateur, a �t� .en entier la proie des flammes. Une petite maison situ�e derri�re la pr�c�dente, dont elle est s�par�e par une ruelle de quelques m�tres seulement et habit�e par le gar�on de cave, M. Cherbal et sa famille, a eu le m�me sort que la premi�re.
Le feu a pris naissance dans un tas de regain d�pos� dans le hangar attenant � la maison ; c'est la fermentation de ce regain qui doit �tre la cause de ce sinistre. Tout �tait assur� et les pertes s'�l�vent environ � 70,000 francs.
Aussit�t l'alarme donn�e, le maire, les pompiers et les habitants, se sont rendus sur le lieu du sinistre et sont arriv�s � sauver une grande partie du mobilier ; mais, malgr� la bonne volont� de tous et des pompiers de Leintrey, accourus pour pr�ter- main-forte, on ne put venir � bout d'�teindre l'incendie, faute d'eau. A 4 heures de l'apr�s-midi, il ne restait plus que les quatre murs des b�timents.
16 octobre 1910
Bl�mont
Samedi a �t� c�l�br�, en l'�glise Saint-Maurice de Bl�mont, le mariage de Mlle Mathilde Didier avec M. L�on V�leur, n�gociant � Nancy.
Ce mariage unit deux familles tr�s honorablement connues.
20 octobre 1910
Vaucourt
M. L�on Vergeon, domestique de culture, en rentrant dans sa chambre vers sept heures du soir, a constat� que sa montre en argent, une cha�ne en nickel et une paire de bottines, le tout d'une valeur de 50 fr.. lui avaient �t� d�rob�es par un individu.
22 octobre 1910
Bl�mont
M. Auguste Monzein, propri�taire, en se rendant dans un de ses champs, constata qu'on lui avait d�rob� plusieurs t�tes de choux, qu'il estime 7 fr. L'auteur de ce larcin est inconnu.
26 octobre 1910
MORT DU MARQUIS DE MASSA
Le marquis de Massa, pr�sident du Cercle de l'Union artistique, membre du Jockey-Club et du Cercle de la rue Royale, est mort subitement cette nuit dans son appartement de la rue d'Anjou. Son valet de chambre, en p�n�trant ce matin dans sa chambre � coucher, l'a trouv� inanim� dans son lit.
Philippe R�gnier, marquis de Massa, �tait n� � Paris, le 6 d�cembre 1831 : il �tait donc dans sa quatre-vingti�me ann�e. Descendant de notre compatriote de Bl�mont, R�gnier, duc de Massa, qui fut grand juge et ministre de la justice de Napol�on Ier, le marquis de Massa �tait toujours rest� fid�le � la dynastie napol�onienne, dont il avait �t� un des familiers aux Tuileries, � Compi�gne, � Fontainebleau.
Il avait �t� un des plus brillants officiers du r�giment des Guides.
Le marquis de Massa a �crit un certain nombre d'ouvrages, parmi lesquels nous citerons : Au Mont Ida, La Bonne Aventure, La Cicatrice, Ombres chinoises. Souvenirs et Impressions, Valforest, Zibeline, Sonnets, La Revue r�trospective, La Revue dans les deux mondes, etc.
5 novembre 1910
Avricourt
Le coll�ge �lectoral d'Avricourt est convoqu� pour le dimanche 20 novembre, � l'effet d'�lire trois conseillers municipaux, s en remplacement de MM. Hartenbarger, t Henry Jean et Fran�ois Dappe, d�missionnaires.
13 novembre 1910
Les romanichels
Le mar�chal des logis Wasner et le gendarme Antoine, tous deux d'Avricourt, se trouvaient en tourn�e � Lagarde, lorsqu'ils rencontr�rent dans la rue toute une bande de nomades - treize - dont ils aper�urent, par les feux allum�s, l'emplacement du campement dans la for�t au lieu dit Bois-du-Tillot. Ils les Interrog�rent et r ayant constat� qu'ils �taient de nationalit� allemande, les gendarmes firent repasser la fronti�re aux roulottes et � leurs habitants parmi lesquels force enfants.
Le gendarme allemand de l'autre c�t� reconnut le bien fond� de la mesure prise par ses coll�gues fran�ais contre ses compatriotes et laissa p�n�trer la tribu sur le territoire annex�.
Au pr�alable, le commissaire sp�cial d'Avricourt avait consult� ses registres pour se rendre compte si les boh�miens n'�taient pas recherch�s pour crimes ou d�lits commis sur le territoire fran�ais.
15 novembre 1910
Dom�vre-sur-Vezouze
M. Grandmontagne ne peut souffrir la pr�sence de Jean Verhrl�, �g� de 20 ans, qui lui a pris sa femme, para�t-il.
Derni�rement, Verhrl� �tant arr�t� pr�s de sa maison, il sortit aussit�t et lui arrangea les yeux au traditionnel beurre noir. Verhrl� a port� plainte.
16 novembre 1910
Avricourt
Mme Aubert nous �crit : �� Ces jours derniers, � huit, heures du matin, deux individus, ne marquant pas trop bien et m'inspirant peu de confiance, parlant allemand, �taient, � ma porte, essayant d'ouvrir, mais peine inutile, car ma porte est toujours ferm�e depuis que j'ai �t� menac�e, ils se sont retir�s en prof�rant quelques menaces.
Je sais pertinemment que ces individus m'ont �t� envoy�s dans un but qu'il est trop facile de deviner, pas pour du bien assur�ment. �
18 novembre 1910
Ancerviller
M. Fr�d�ric Fiel, maire d'Ancerviller, vient d'envoyer � la pr�fecture sa d�mission motiv�e par son �tat de sant�.
25 novembre 1910
Tribunal correctionnel de Lun�ville
Audience du 23 novembre 1910
Coups. - Le 24 octobre, le sieur Pierson, de Reclonville, eut une discussion avec le sieur Vouaux, de Vittonville,
La discussion se termina par des coups r�ciproques ; comme Pierson porta plainte, Vouaux est condamn� � 5 fr. d'amende avec 1 fr. d'amende pour tapage injurieux.
28 novembre 1910
Les biens des Fabriques
L'Officiel du 27 novembre publie des d�crets autorisant la cr�ation d'un bureau de bienfaisance dont la dotation a �t� constitu�e au moyen des biens ayant appartenu � la fabrique de l'�glise, dans les communes suivantes :
Meurthe-et-Moselle. - Serauville, Audun-le-Roman, Dowi�vre-en-Haye, Grimonviller et Harbouey.
30 novembre 1910
D. - Quelle est la marche � suivre pour trouver un emploi sur la ligne de Lun�ville � Bl�mont.
R. - Adressez-vous � la Compagnie des chemins de fer de l'Aube 13, rue Auber, Paris, qui exploitera cette ligne,
9 d�cembre 1910
Dom�vre-sur-Vezouze
Une rixe a �clat� route de Dom�vre, entre M. Grandmontagne Constant, 42 ans, journalier, sa femme, et un nomm� Vehrl� qui vit en concubinage avec cette derni�re, depuis qu'elle a quitt� le domicile conjugal.
La gendarmerie de Bl�mont a ouvert une enqu�te.
15 d�cembre 1910
Legs [...]
Mlle Marie Charrier, qui demeurait � Bl�mont, a l�gu� � l'h�pital de Bl�mont, la somme de 3,000 francs, � la condition d'avoir soin de sa tombe.
17 d�cembre 1910
Barbas
Le jeune Auguste Fremion, cultivateur, a d�clar� � la gendarmerie que, revenant 1 de Bl�mont, vers onze heures et demie du soir, il avait �t� attaqu� et frapp� par ! deux jeunes gens de Barbas. Ceux-ci, interrog�s, nient les faits.

ETAT CIVIL DE NANCY
Publications de mariages
[...] Alfred Chamant, p�tissier, rue du Faubourg Stanislas, 68, et Marie-Jos�phine Louis, sans profession � Ancerviller (Meurthe-et-Moselle).
18 d�cembre 1910
Herb�viller
Sur la plainte de M. Galotte, la gendarmerie a ouvert une enqu�te sur des violences dont il aurait �t� victime de la part d'un de ses ouvriers qu'il a cong�di�. Celui-ci nie.
22 d�cembre 1910
Cirey
L'encaisseur d'une banque de Cirey avait perdu sur la route d'Avricourt � Bl�mont une sacoche renfermant 10.000 francs en pi�ces d'or. Il revint sur ses pas et ne retrouva rien.
Qu'on juge de sa joie, lorsqu'on lui apprit que l'argent avait �t� retrouv� par un honn�te mara�cher qui l'avait remis � M. le maire. L'auteur de cet acte de probit� a re�u 100 francs pour sa bonne action.
 

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