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Presse
- L'Homme Libre - 1914-1933
 


  • 24 ao�t 1914

A BLAMONT
Nancy, 23 ao�t. - Les proc�s-verbaux dress�s par le pr�fet de Meurthe-et-Moselle donnent. de nouveaux d�tails sur les actes de sauvagerie commis par les troupes allemandes lors de leur incursion dans la r�gion de Blamont-Cirey.
A Blamont, les soldats allemands ont assassin� plusieurs personnes, pill� et saccag� de nombreuses maisons, entre autres une grande chocolaterie appartenant � M. Burrus, sujet suisse.
Quand ils durent quitter Blamont et se replier, ils emmen�rent douze otages, dont le cur� et le buraliste.
Ils les conduisirent auparavant � la place o� un habitant, M. Louis Fo�ll, venait d'�tre fusill� et, leur montrant la cervelle �pandue sur les pav�s sanglants, les menac�rent du m�me sort.
L'un des otages, M. Colin, professeur de sciences au lyc�e Louis-le-Grand, � Paris, qui se trouvait en vill�giature dans la localit� avec sa famille, ,fut emmen� en chemise, pieds nus.
Indign� par les brutalit�s qu'il voyait commettre sur des enfants, sa propre fille re�ut un coup de crosse en pleine figure. M. Colin, s'adressant � un jeune lieutenant, lui cria :
�� Mais vous n'avez donc pas de m�re ! �
Et l'�mule de Forstner de r�pondre textuellement ces paroles caract�ristiques de la mentalit� d'une race : �� Ma m�re n'a pas fait de cochons comme toi. �
Les otages de Blamont emmen�s jusqu'� Cogney, enferm�s dans l'�glise de cette commune de 6 heures du soir � 7 heures du matin, ont pu retourner � Blamont.
Chez toutes ces populations lorraines, si tragiquement �prouv�es, aucun abattement aucune d�faillance.
Un sentiment domine les chagrins intimes les plus cruels ; �� La France va vaincre. �
Ceux-ci ont perdu leurs r�coltes ; ceux-l� ont vu leur maison saccag�e ; les uns ont vu les barbares incendier leur demeure ; d'autres ont vu fusiller. Beaucoup ont �t� menac�s, insult�s, frapp�s, bless�s. Quelques-uns ont connu en m�me temps toutes ces �preuves. Aucun ne baisse la t�te. Les yeux ont des flammes, non des larmes.


  • 24 juin 1921

CHRONIQUE JUDICIAIRE
Officiers allemands condamn�s
Le capitaine- Lehmann qui, a Cirey, proc�da � l'enl�vement des archives de l'�tude Zimmermann, qui n'ont pu �tre retrouv�es, a �t� condamn� � dix ans de travaux forc�s et dix ans d'interdiction de s�jour, par le conseil de guerre de la 20e r�gion.
Le lieutenant Gueb, qui vola du mat�riel de literie appartenant � une institutrice de Blamont, a �t� condamn� �galement � un an de prison.
Ces deux condamnations ont �t� malheureusement prononc�es par contumace.


  • 1er ao�t 1923

MOUVEMENT JUDICIAIRE
Sont nomm�s juges de paix :
[...] Blamont (Meurthe-et-Moselle), M. Couchot [...]


  • 4 ao�t 1923

Les crimes allemands de l'occupation
Un officier allemand condamn� � mort par contumace
On sait quels crimes furent commis en Lorraine par les Allemands en ao�t 1914.
Le capitaine Kunz, de la 19e division ersatz de r�serve, arriv� � Blamont, pilla le presbyt�re, d�pouillant de leurs �conomies l'abb� Dupr�, sa servante, Mme Gaillot, et son sacristain Koster. D'autres habitants, notamment le cur� Jacques, Mme Barbier et M. Martin, furent l'objet de menaces f�roces et durent livrer leur argent. Kunz souilla, dans la commune de Harbouey les ornements sacerdotaux et fit mettre le feu par ses soldats � l'�glise, qui fut totalement d�truite.
Pour tous ces sinistres exploits, l'officier boche a �t� condamn� hier par contumace ti la peine de mort. C'est la premi�re fois que le conseil de guerre de la 20e r�gion, qui si�ge � Nancy, cite � compara�tre devant lui les auteurs de tous tes m�faits qui sem�rent la terreur parmi nos populations.


  • 14 juin 1931

Une affaire d'empoisonnement en Meurthe-et-Moselle
Le docteur Laget (*) trouverait-il, en Lorraine, des imitateurs ? Un double empoisonnement �meut la population de Blamont depuis trois mois. Le parquet de Lun� ville instruit cette affaire, mais la crainte d'un scandale semble retarder l'oeuvre de la justice, tandis qu'au contraire, les �tranges circonstances du drame passionnent l'opinion publique.
Le 13 d�cembre dernier, Mme Gouget, femme de m�nage au service de M. Lahoussay, v�t�rinaire � Blamont, se plaignait d'une violente migraine. Son patron prit alors, dans une bo�te o� il puisait pour son usage personnel, un des deux cachets d'aspirine qui restaient, et l'offrit � Mme Gouget en lui disant : �� Cela apaisera votre mal �. Mais la femme de m�nage fut terrass�e par les effets et elle mourut apr�s quatre heures d'atroces souffrances.
Son mari demeurait seul, avec trois jeunes enfants.
Un mois plus tard, M. Lahoussay, le patron de Mme Gouget, �prouvait un peu de fi�vre, prit, � son tour, le dernier cachet de sa bo�te. Aussit�t, les sympt�mes d'un empoisonnement se manifest�rent : troubles, vertiges, tremblements nerveux, et il ne dut son salut qu'� la prompte intervention d'un docteur de ses amis.
L'affaire fit grand bruit. Les soup�ons s'�veill�rent. M. Gouget porta plainte. Le parquet de Lun�ville ordonna l'exhumation et l'autopsie de la premi�re victime.
Aucun doute possible. La mort �tait due � une absorption de strychnine. La poudre, dont quelques fragments furent retrouv�s sur les parois de la bo�te suspecte contenait aussi de la strychnine.
Telle est la gravit� des r�v�lations qui motiv�rent de longues et minutieuses enqu�tes.
Quelle main criminelle a pr�par� et m�l� une substance nocive au m�dicament dont M. Lahoussay faisait souvent usage ? Est-ce la vengeance ou la cupidit� ?
Qui a fait agir le coupable ?
M. Gouget se porte partie civile dans le proc�s qu'il intente.


(*) L'affaire du docteur Pierre Laget a agit� B�ziers d�s f�vrier 1930 pour tentative d'empoisonnement contre sa soeur. Apr�s l'exhumation de ses deux pr�c�dentes �pouses (1922 et 1929) d�montrant des traces d'arsenic, il est condamn� � mort en juin 1931 par la cour d'assise de l'H�rault, peine commu�e le 29 septembre 1931 en travaux forc�s � perp�tuit� par le Pr�sident de la R�publique. Au bagne guyanais de l'�le du Salut, il occupe les fonctions d'infirmier-chef de l'h�pital-infirmerie de Royale, o� il se suicide en septembre 1944 � l'aide de produits toxiques vol�s dans la pharmacie de l'h�pital.


  • 27 d�cembre 1933

LES SUITES D'UNE ERREUR MEDICALE
En d�cembre 1930, Mme Gouget, domestique chez M. Lahoussaye, v�t�rinaire � Blamont, conseiller d'arrondissement, mourait � la suite de l'absorption d'un cachet que M. Lahoussaye lui avait donn� pour calmer sa migraine ! Quelques jours plus tard, le v�t�rinaire, apr�s avoir pris �galement un cachet, �tait gravement intoxiqu�.
On soup�onna un familier d'avoir commis ces manoeuvres criminelles. L'autopsie de la domestique fit d�couvrir, dans les visc�res, la pr�sence de produits toxiques. La mort �tait due � la strychnine.
M. Lahoussaye parvint � se r�tablir. Il d�clara que l'erreur lui �tait imputable et qu'aucune substitution criminelle n'avait eu lieu.
Un proc�s avait �t� engag�. Il vient de prendre fin par un arr�t de la cour d'appel qui condamne M. Lahoussaye � verser une somme de 15.000 francs � M. Gouget, mari de la victime, et une somme �gale � chacun de ses trois enfants..

 

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