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Journal de la Meurthe et des Vosges - 1918
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2 janvier 1918
Etat-civil quotidien de Nancy
Du 30 d�cembre
[...] Publications de mariage: D�sir� Nicolas Desers, b�cheron,
et Marie Jos�phine Thiaville, brodeuse � Dom�vre-sur Vezouze
Etat-civil de Lun�ville
[...] D�c�s [...] - Marianne Malo, 78 ans, � Herb�viller. 14 janvier 1918
A propos de f�licitations
On nous �crit, et nous ins�rons avec empressement :
Monsieur le R�dacteur en chef.
Le gouvernement a adress� r�cemment des f�licitations
officielles � diverses personnalit�s du d�partement : �� pour
l'attitude courageuse dont elles ont fait preuve depuis le d�but
des hostilit�s � D'aucuns s'�tonnent de voir d�cerner un brevet
de civisme au conseiller g�n�ral d'un canton encore envahi. Le
moins qu'on puisse dire est que des distinctions de ce genre
doivent correspondre � la r�alit� des faits, et consacrer des
m�rites g�n�ralement reconnus. Si nous avons pu lire en 1915
certaines descriptions litt�raires c�l�brant les vertus d'un
magistrat municipal, nous avons eu quelques jours plus tard un
autre �cho des premiers �v�nements d'ao�t 1914 � Bl�mont par un
t�moin oculaire tr�s distingu�, bien qu'�tranger au canton, dont
le seul souci parut �tre de replacer les faits par une mise au
point suggestive dans le cadre d'une impartialit� rigoureuse.
Depuis, et sauf erreur, silence complet. Constatons, voil� tout.
Nous sommes en p�riode d'union sacr�e.
Posons simplement la question : un maire est un soldat qui garde
un poste d'honneur. Oui ou non, le personnage f�licit� a-t-il
volontairement quitt� Bl�mont avant la seconde invasion de 1914
?.... Chut: car l'affaire reviendra, dit-on, aux r�les
d'apr�s-guerre.
Veuillez agr�er, etc, - X 11 f�vrier 1918
N�crologie
Au moment de mettre sous presse, nous avons le regret
d'apprendre la mort de M. l'abb� Lefebvre, cur� d'Ancerviller,
charg� depuis l'�vacuation de sa paroisse de l'aum�nerie des
hospices Viliemin et Maringer, � Nancy.
C'�tait un pr�tre d'un rare m�rite auquel nous nous ferons un
devoir de rendre hommage dans une de nos prochaines �ditions.
Le regrette d�funt, �g� de 67 ans, �tait n� � Vergaville, avait
�t� vicaire � l'�glise Saint-S�bastien ; if �tait cur� d'Ancerviller
depuis 37 ans. 14 f�vrier 1918
Obs�ques de M. l'abb� Lefebvre
Les fun�railles de M. l'abb� Lefebvre, dont nous avons annonc�
la mort, ont �t� c�l�br�es dimanche matin � Nancy dans la
chapelle des hospices Maringer Villemin. Tout en leur gardant la
note simple et intime, la Commission des hospices et Mme la
Sup�rieure des religieuses leur ont donn� un caract�re
impressionnant.
Aux premiers rangs de la nombreuse assistance avaient pris place
M. Jambois, administrateur
des hospices civils de Nancy ; M Dubujadoux, m�decin principal
de la place de Nancy ; le m�decin chef et les docteurs de
l'h�pital Maringer, un certain nombre de pr�tres, des
repr�sentants de la municipalit�, soeur Louise et un groupe
d'habitants d'Ancerviller.
Apr�s le service chant� par le doyen de Saint Pierre, et
l'absoute pr�sid�e par le vicaire g�n�ral J�r�me, le corps fut
conduit au Sud, en attendant que les �v�nements permettent de le
transporter au cimeti�re d'Ancerviller. En termes �lev�s et
�mouvants, M. Jambois salua, avec admiration et reconnaissance,
l'homme de devoir, de d�vouement et de sacrifice que la mort
vient de frapper
comme un brave sur le champ de bataille, et que la Commission
des hospices, avec tout le personnel de Villemin Maringer,
entouraient d'estime et de confiante sympathie.
Au nom de tout le corps m�dical de la place de Nancy, M.
Dubujadoux remercie M. Lefebvre de la grande le�on d'abn�gation
et d'h�ro�sme qu'il vient de donner et s'incline devant son �me
immortelle qui p�n�tre dans l'�ternit� par la porte triomphale
des martyrs de la patrie. Nous exprimons le voeu que, pour
l'�dification g�n�rale, la physionomie majestueuse et distingu�e
de ce grand serviteur de Dieu, de l'Eglise et de la France soit
bient�t esquiss�e. D�s maintenant M. l'abb� Lefebvre est assure
d'un asile dans le cour de ses paroissiens contre la mar�e de
l'oubli. Douloureusement affect�s par cette nouvelle �preuve,
les habitants d'Ancerviller garderont fid�lement le souvenir du
pr�tre v�n�r�, sev�re et dur pour lui m�me, mis�ricordieux et
indulgent pour les autres qui, pendant 57 ans leur a montr� la
voie du ciel, leur a dispens� les enseignements divins avec une
�loquence persuasive, et a fait r�gner parmi eux l'esprit de
religion et de charit�. Quand ils verront les ruines de ce que
fut leur belle �glise ils �voqueront les longues et heureuses
ann�es pendant lesquelles, chaque matin, que Dieu fasse, d�s
quatre heures M. le cur� �tait devant le tabernacle, faisant sa
m�ditation, son chemin de croix, r�citant tout son rosaire avant
de c�l�brer la messe, et m�ritant les gr�ces de choix dont fut
favoris�e sa bien aim�e paroisse. 15 f�vrier 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, mercredi 13 l�vrier, 15 heures.
A l'est d'Emberm�nil, une tentative ennemie sur un de nos petits
postes est rest�e sans suc�es. 17 f�vrier 1918
AVIS MORTUAIRE
Vous �tes pri� d'assister aa Service fun�bre qui sera c�l�br� le
lundi 18 f�vrier, � 9 heures et demie, � l'�glise Saint
S�bastien, pour le repos de l'�me de
Monsieur l'Abb� Auguste LEFEBVRE
Cur� de la paroisse d Ancerviller
Aum�nier des Hospices Maringer et Villemin � Nancy
pieusement d�c�d�, victime de son d�vouement, le vendredi 8
f�vrier 1918, dans la 67e ann�e de son �ge et la 43e de son
Sacerdoce.
Les obs�ques ont eu lieu le dimanche 10 f�vrier dans la Chapelle
de l'Hospice, et l'inhumation au cimeti�re du Sud. 5 mars 1918
COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, dimanche 3 mars 15 heures.
En Lorraine, au nord-est de Reillon, nos tirs d'artillerie ont
emp�ch� une attaque en pr�paration. 6 mars 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, lundi 4 mars 15 heures.
Vers Veho. l'ennemi a �galement �chou�. Nous avons fait des
prisonniers. 13 mars 1918
Les am�ricains � Reillon et Neuvillers
LONDRES - Le correspondant de l'Agence ��Reuter � aupr�s de
l'arm�e fran�aise t�l�graphie :
�� Les troupes am�ricaines ont pris part le 9 mars, pour la
premi�re fois, � des op�rations de destruction contre des
ouvrages ennemis. Deux raids de destruction simultan�s avaient
�t� projet�s pour l'apr�s-midi sur le front franco am�ricain de
Lorraine, l'un � l'est de Reillon, l'autre � l'est de Neuvillers,
devant Badonviiler.
Le d�tachement op�rant pr�s de Reillon, compos� de soixante
sapeurs fran�ais, porteurs d'explosifs et d'outils et de
cinquante fantassins am�ricains du r�giment de l'Ohio, quitta
les tranch�es � cinq heures trente, apr�s une vigoureuse
pr�paration d'artillerie, traversa pr�s de cinq cent m�tres de
terrain d�couvert sous un feu de barrage allemand et s'empara
des objectifs qui lui avaient �t� assign�s.
Les sapeurs y d�truisirent les r�seaux de fils de fer barbel�s,
firent sauter les abris allemands et le poste d'observation,
tandis que les Am�ricains tenaient l'ennemi � distance
respectueuse.
Le groupe franco am�ricain se retira dans ses lignes � sept
heures, ayant accompli sa t�che avec le succ�s le plus complet,
au prix de quatre blesses seulement.
L'op�ration de Neuvillers, ex�cut�e par deux compagnies
fran�aises et une compagnie am�ricaine, fut du m�me genre.
L'ennemi fut chass� de trois lignes de tranch�es qui furent
syst�matiquement d�truites, les assaillants ramenant deux uhlans
prisonniers.
Les fantassins am�ricains ont fait preuve d'un entrain et d'un
courage splendides. La seule difficult� pour les officiers �tait
de les retenir et de les emp�cher de se pr�cipiter avec trop de
t�m�rit� dans les lignes allemandes.
L'artillerie am�ricaine, qui coop�ra � la pr�paration
d'artillerie, s'est attir�e les vifs �loges de artilleurs
fran�ais par la rapidit� et la pr�cision de son tir. � 14 mars 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, mardi 12 mars 15 heures
Pendant la nuit, bombardements assez vif sur le rive droite de
la Meuse et en Lorraine, dans la r�gion de Reillon et d'Ancerviller. 27 mars 1918
1er COMMUNIQU� OFFICIEL
Paris, lundi 25 mars, 17 heures
Grande activit� d'artillerie entre Arracourt et les Vosges. Au
petit jour, l'ennemi a attaqu� nos lignes � l'est de Bl�merey et
� l'est de Badonviller. Ii a �t� repouss� avec de lourdes
pertes. 6 avril 1918
Indemnit� de bombardement
Voici la liste des localit�s de Meurthe et Moselle et des Vosges
dans lesquelles l'indemnit� sp�ciale dite �� de bombardement �
est allou�e.
Meurthe et Moselle. - Pont �-Mousson, Baccarat. Og�viller,
Vacqueville.
Vosges - Ban de Laveline, Celles sur Plaine. Etival. rieize,
Moyenmoutier, Plainfaing, Raon l'Etape Raves. Saint Di�,
Saint-Michel. 11 avril 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, mardi 9 avril 15 h. 10,
D'autres tentatives allemandes sur nos petits postes vers les
Eparges, dans le secteur de Reillon, au nord du Bonhomme, n'ont
pas eu plus de succ�s. 16 avril 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, dimanche14 avril, 15 h. 10.
Au nord de Saint-Mihiel et en Lorraine, dans les secteurs d'Emberm�nil
et de Bures, nous avons p�n�tr� dans les lignes ennemies et fait
une dizaine de prisonniers. 18 avril 1918
Bourses d'enseignement
[...] Quart de bourse d'entretien � l'�cole primaire sup�rieure
de Nancy : [...] Fr�caut Auguste Ren�, n� le 1er mars 1903 �
Igney. Le p�re gar�on boulanger, r�fugi� � Nancy ; 3 enfants.
[...] Trois quarts de bourse [...] - A Thaon les Vosges Jacquot
Lucie Marie, n�e le 22 d�cembre 1903 � ReilIon Le p�re
cultivateur � Reillon, mobilis� ; 2 enfants. 7 mai 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, dimanche 5 mai, 15 h.
En Lorraine, un coup de main ex�cut� par nous dans la r�gion de
L�tricourt et une rencontre de patrouilles dans Ancerviller nous
ont permis de ramener des prisonniers. 14 mai 1918
Coup de main am�ricain
Notre communiqu� du 5 mai a relat� que, sur le front de
Lorraine, une rencontre de patrouilles, dans Ancerviller, nous
avait permis de ramener des prisonniers. Disons tout d'abord
qu'il s'agit du hameau d'Ancerviller, qui se trouve dans les
lignes allemandes, et non du village d'Ancerviller qui, lui, est
� nous et dans lequel les Boches ne se hasardent pas � venir
patrouiller.
Le 5 mai. � 3 heures du matin, sans la moindre pr�paration
d'artillerie, trois patrouilles am�ricaines partaient d'Ancerviller
village et, pendant que les deux premi�res s'�tablissaient en
flanquement � droite et � gauche, la troisi�me, compos�e de huit
hommes, command�s par le sous-lieutenant Cassidy, accomplissant
un habile mouvement tournant, p�n�trant par derri�re, dans le
hameau d'Ancerviller, o� se trouvait un petit poste allemand.
Un seul coup de fusil fut tir� par la patrouille am�ricaine qui
se pr�cipita aussit�t d'un seul �lan sur les Boches qu'elle
attaqua au couteau. La lutte fut �pre et farouche. Les Sammies
frapp�rent avec tant de violence, que les crosses de fusil dont
l'ennemi voulut se servir pour se d�fendre, furent largement
entaill�es par les lames.
Deux Allemands furent tu�s. Le caporal chef de groupe fut
gri�vement bless�. Les Am�ricains le ramen�rent dans leurs
tranch�es, avec les trois autres hommes composant le petit
poste. Au retour, ils montraient avec fiert� leurs couteaux
rouges de sang et les armes allemandes rapport�es. Aucun d'eux
n'avait re�u la moindre blessure pendant l'action.
Cet exploit fut accompli par les soldats du r�giment irlandais
de New York. 24 mai 1918
Etat-civil quotidien de Nancy
Du 22 mai
[...] D�c�s. - [...] Charles Kraner, menuisier, et Marie Anna
Brogli, employ�e de commerce, � Bl�mont. 30 mai 1918
2e COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, mardi 28 mai 20 heures.
Deux forts coups de main ennemis, dans la r�gion de Veho et d'Emberm�nil,
ont �t� repouss�s, apr�s de vifs combats. 31 mai 1918
1er COMMUNIQUE OFFICIEL
Paris, mercredi 29 mai, 15 h.
En Wo�vre et sur le front de Lorraine, dans le secteur d'Emberm�nil,
une s�rie de coups de main ennemis, au nord de Bezonvaux, dans
la r�gion de Badonviller et vers le canal du Rh�ne au Rhin, ont
�chou� sous nos feux. 24 juin 1918
Liste de rapatri�s
Voici les noms des habitants des communes envahies de
l'arrondissement, de Lun�ville ramen�s en France avec les
r�cents convois de rapatri�s :
[...] D'Avricourt : Baltz Louise, Bonneval Margu�rite, Charles
Magie, Dugourd L�ontine, Fr�villle Augustine, Hartenberger Jean,
Henry Catherine, Knaebel Germaine, Mortet Caroline, Neunreuther
Th�r�se, Ragot Jeanne, Thierry Justin, Thomassin Marie, Vouaux
Rose, Werbecker Marie.
[...] D'Og�viller : Evrard Marie et un enfant.
[...] De Remoncourt : Baudoin Marie et deux enfants, Garnot
Joseph, Garnot Marie, G�rardin Julie et un enfant, Humbert
Appoline et deux enfants, Malgras Ferdinand, Sch�rer Aline.
De Vaucourt : Fr�my Alice. 7 juillet 1918
Etat-civil de Lun�ville
[...] D�c�s. - [...] Joseph Dime, 68 ans, cultivateur �
Emberm�nil. 28 juillet 1918
Nous avons le plaisir d'apprendre la rentr�e en France, apr�s 4
ans de captivit�, comme otages, de MM. Bigot, cur� de
Remenauville ; G�rard, cur� de Fontenoy la Joute; Mathis
professeur � Saint Pierre Fourier, et Rouyer, cur� de Gogney. 8 septembre 1918
A Lun�ville
[...] Etat-civil. - [...] D�c�s - Charles Quertat, 63 ans,
cultivateur, � Leintrey. 29 septembre 1918
Rapatri�s des pays envahis
On nous �crit d'Evian :
�� Les d�partements de Meurthe-et Moselle et des Vosges sont
largement repr�sent�s dans les convois de rapatri�s qui
arrivent; de nouveau � Evian depuis le 16 septembre, Joeuf,
Hom�court, Aubou�, Briey, Conflans et les environs, Thiaucourt,
composaient la presque totalit� des deux premiers trains, c'est
�-dire 1.200 personnes. Jeudi et vendredi, c'�taient les cantons
de Bl�mont et Senones.
Comme tous ceux qui les ont pr�c�d�s en France libre depuis plus
d'un an, ces rapatri�s avaient pass� deux mois en Belgique :
leurs informations s'arr�tent donc � la mi-juillet
Pour diverses raisons, dont la premi�re est que je me trouvais
presque en pays natal, je me suis particuli�rement attard� avec
les habitants de Bl�mont. Nous ne savons que trop ce qu'est la
situation en pays envahis, notamment � proximit� du front. Sans
vous donner aucun d�tail, je vous signale quelques noms
recueillis dans les derniers convois, � l'intention de ceux qui
d�sireraient des informations particuli�res : M. et Mme
Chambrey, M. et Mme Siatte, Mme Baudot et sa fille Julia, MM.
Desalme boucher, Conrad h�telier, trois religieuses de
l'h�pital, soeurs Euphr�mie, S�raphine, Euphrasie de la
Congr�gation de Saint Charles, Mlle Juliette Gaillot, famille
Paradis, Colin fermier, Garry, etc..
Les fonctions de maire sont remplies avec un d�vouement et un
tact parfaits par M. Herz, industriel Jusqu'ici, malgr� mille
tracasseries et des vexations de tous genres, M. l'abb� Barbier,
cur� doyen, a joui de la libert� dans l'exercice de son
minist�re et peut desservir chaque semaine alternativement les
paroisses de Barbas et Fr�monville.
Ainsi que je vous l'�crivais nagu�re, les rapatri�s qui ne sont
pas r�clam�s par leurs familles sont dirig�s vers les
d�partements de l'int�rieur ; les autres apr�s les formalit�s et
un jour de repos � Evian, sont achemin�s vers l'endroit o� ils
sont attendus, � moins que ce soit dans !a zone des arm�es, pour
l'acc�s de laquelle il leur faut solliciter une autorisation
militaire. Dans tous les cas, service central d'Evian fait
suivre la correspondance adress�e aux rapatri�s et dresse une
fiche d'attente pour le rapatriement �ventuel des Fran�ais et
des Belges en pays envahis. Les familles int�ress�es agiront
donc prudemment en faisant inscrire � Evian leurs parents rest�s
en territoire d'occupation ennemie.
Recevez, cher Monsieur et ami, l'assurance de ma plus
respectueuse sympathie. - X.
Dans le dioc�se envahi
De la �� Semaine � : - Bl�mont, Barbas, Fr�monville, comme le
bassin de Briey, ont �t� largement repr�sent�s dans les convois
de rapatri�s. La bonne de M. le Doyen, ainsi que trois soeurs de
l'h�pital, ont donn� pas mal de d�tails Apr�s avoir �t�
administr� et failli mourir de la dysenterie, M. l'abb� Barbier
va bien maintenant et fait m�me le service religieux de Barbas
et de Fr�monville. 3 novembre 1918
Le grand �tat major allemand �difie de formidables d�fenses en
Lorraine, en particulier entre Pont-� Mousson et Avricourt Ils
ont �tabli un grand nombre de lignes de tranch�es au nord de la
Seille, entre Ch�teau-Salins et Moyenvic, avec forts r�seaux de
fils de fer. 10 novembre 1918
Tu� par un train
Le sieur Eug�ne Perrin, 50 ans, r�fugi� d'Autrepierre, � la
ferme dite �� la Petite Pologne �, pr�s de Moncel les Lun�ville,
a �t� �cras� le 1er novembre par le train venant de Saint
Cl�ment, sur Lun�ville. 17 novembre 1918
A Lun�ville
Lun�ville a joyeusement f�t� l'annonce de la victoire, et la
population accueilli avec joie la nouvelle que l'armistice �tait
sign�, aux conditions des alli�s.
- Etat civil.- Naissances. - [...] - Pierre Jean Beitscher, �
Domjevin. 1er d�cembre 1918
Service postal
Depuis le 21 novembre, la distribution des correspondances
ordinaires est r�tablie dans la commune de Fr�monville et dans
la circonscription postale des bureaux de Cirey sur Vezouse,
Briey. Tucquegnieux, Bl�mont, Conflans Jarny, Aubou�, Batilly,
Joeuf, Hom�court, Valleroy, Norroy-le Sec, Mercy le Bas, Xivry
Circourt, Moutiers. 8 d�cembre 1918
Etat-civil quotidien de Nancy
[...] Publications de mariages. - [...] Charles-Joseph Munier,
soldat au 121e r�giment d infanterie, � Herb�viller, et
L�onie-Marie Jos�phine Antoine, domestique, boulevard
d'Haussonville.
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