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L'Ami de la religion et du
roi - Samedi 2 juin 1821
M. Dieudonn�, a�n�, ancien chanoine-r�gulier de la congr�gation
de Lorraine, et cur� d'Harbou� au dioc�se de Nanci, est mort, le
15 avril, � Badonvillers, � l'�ge de soixante-dix-huit ans,
apr�s une maladie longue et douloureuse. Il unissoit au
caract�re le plus aimable des connoissances vari�es. Il avoit
occup� pendant vingt ans la cure d'Harbou�, et n'en �toit sorti
qu'� la r�volution; mais cette absence ne l'avoit point fait
oublier de ses paroissiens, qui sont all�s eux-m�mes �
Badonvillers, � deux lieues d'Harbou�, leur maire � leur t�te,
chercher les restes de leur ancien pasteur. Toute la population
a assist� � ses fun�railles, et on a m�me le projet d'�lever un
ancien monument � la m�moire de ce digne vieillard.
[NDLR : 15 avril 1821 : d�c�s de Jean Dieudonn�, chanoine
r�gulier, domicili� � Badonviller, n� � Dommartin
(arrondissement de Remiremont) le 9 avril 1743, fils de Claude
Dieudonn� et de Jeanne Benet]
Le courrier du centre
- 3 mai 1868
Un jeune enfant, Urbain (Bazile-Victor), demeurant avec ses
parents, meuniers � Saint-Martin, canton de Blamont (Meurthe), a
disparu le 19 avril 1868.
Ag� de trois ans ;
Taille, 80 ou 85 centim�tres;
Cheveux et sourcils blonds ;
L�vres minces;
Teint color�;
Larges �paules.
Il r�pond au nom de Victor.
Dans le cas o� cet enfant serait d�couvert, pri�re de faire
conna�tre aussit�t ce r�sultat au minist�re de l'int�rieur,
direction g�n�rale de la s�ret� publique, 3e bureau, ou � la
pr�fecture de la Haute-Vienne.
L'ind�pendance belge -
28 octobre 1871
Le R�publicain de l'Est nous apporte un petit chef-d'�uvre.
C'est un discours du cur� de Blamont � ses ouailles, en vue des
derni�res �lections.
Voici ce morceau d'�loquence :
�� La foi doit s'affirmer dans toutes les circonstances et
surtout dans les �lections. Ceux qui votent sans connaissance
m�ritent de voir le royaume de Dieu et devrait demander l'avis
de leur cur�, qui en sait long et qui est infaillible. Ceux qui
votent de propos d�lib�r� pour un ennemi de l'Eglise, ceux-l�
sont damn�s. Voter pour un homme qui n' pas la foi est un p�ch�
mortel.
�� Eh ! Que vois-je ici ? de faux catholiques, des �lecteurs
pervertis qui cachent sous le manteau de la religion la noirceur
de leurs bulletins et qui votent pour les ennemlis du Saint-P�re
! C'est de ces �lecteurs-l� que l'Ecriture a dit : Et
grincaverunt dentibus per totam aeternitatem ! �
Le Temps - 1er juin
1873
Nous lisons dans l'Echo de la Marne qu'un vol de 102,000 fr.
vient d'�tre commis � la gare fronti�re d'Embermenil.. Ce
groupe, d'argent �tait contenu dans trois caisses venant
d'Allemagne.
Le transbordement s'�tait fait sans entrave; mais quand on a
voulu, le lendemain, recharger les caisses, elles avaient
disparu.
L'enqu�te n'a rien fait d�couvrir jusqu'� ce jour.
Le Populaire du Centre
- 13 septembre 1906
UN CRIME ETRANGE
Une sage-femme de Meurthe-et-Moselle est assassin�e, chez elle,
par un berger ; le meurtrier tente de se faire justice.
Lun�ville, 10 septembre. - Un drame, sur les causes duquel on
n'est pas encore fix� exactement et sur lequel le parquet a
ouvert une enqu�te, s'est produit dans le village d'Ancervillier,
� 8 kilom�tres de Blamont.
Vers six heures et demie du matin, un berger, nomm� Emile Parot,
�g� de trente-cinq ans, se rendait chez la sage-femme de cette
localit�, Mlle Jacques, �g� de vingt-six ans, et l�, dans des
conditions que l'enqu�te n'a pas encore pu �tablir, il tira sur
cette personne trois coups de revolver. La malheureuse femme fut
atteinte � la poitrine et au-dessous de l'oreille droite.
Son crime accompli, sans se pr�occuper de sa victime, au secours
de laquelle se port�rent des voisin accourus au bruit des
d�tonations, Parot rentra chez lui et raconta � sa femme et �
ses enfants le crime qu'il venait de commettre.
Apr�s leur avoir dit qu'il avait tu� Mlle Jacques, il ajouta : ��
Je vais en faire autant pour moi. �
Joignant le geste � la parole, il tira de sa poche le revolver
dont il s'�tait servi et se tira deux balles dans la t�te. M. le
docteur Henriot, de Blamont, appel� � donner des soins � Mlle
Jacques et au meurtrier, a constat� que l'�tat de la bless�e est
tr�s grave; on esp�re n�anmoins qu'elle survivra. Quant � Parot,
son �tat est d�sesp�r�.
La gendarmerie a ouvert une enqu�te sur ce crime myst�rieux.
Est forestier - 10
novembre 1912
Usine � vendre � Blangy (Seine-Inf).
sur la ligne de Paris au Tr�port et � 25 killom. de cette
derni�re ville. Force hydraulique 12 � 15 chevaux actionnant un
outillage pour la fabrication des moulures. - Pour traiter,
s'adresser �. M. F. VATAN, n�gociant en bois, � Emberm�nil
(Meurthe-et-Moselle).
La Croix - 2 octobre
1914
TOUJOURS AU PREMIER RANG
En apprenant la mort de son fils, le lieutenant Paul Quinquet,
frapp� devant Blamont le 17 ao�t, en montrant les tranch�es
ennemies � ses hommes, son p�re dit simplement �� Je lui avais
bien dit comme son fr�re, qui fait partie d'une compagnie de
cyclistes, d'�tre toujours au premier rang. �
Comme son p�re, le lieutenant Quinquet �tait aussi bien un
chr�tien sans peur qu'un soldat sans reproche.
La sentinelle - 30
juillet 1927
PARIS-STRASBOURG A LA MARCHE
Linder est en t�te
Lun�ville, le 30 juillet, - Ag.
A Lun�ville (380 km.), Linder arrive � 16 h. 53. Il repart apr�s
32 minutes de repos. Il a couvert les 380 km. en 51 h. 53',
On signale que l'ann�e derni�re Linder avait sign� � Lun�ville �
21 h. 08, c'est-�-dire qu'il est actuellement en avance de pr�s
de 4 heures sur l'horaire pr�vu.
Godart arrive � Lun�ville � 20 heures et en repart � 20 h, 30.
A Blamont (412 km,), Linder qui a plus de 3 heures d'avance sur
son suivant imm�diat et plus de 6 heures sur l'horaire, passe �
22 h. 25. A 23 heures il franchit l'ancienne fronti�re et se
dirige d'une allure souple vers la capitale de l'Alsace.
A son passage � Blamont toute la population est accourue pour
f�liciter le vainqueur probable de la grande comp�tition. Les
acclamations ont �t� chaleureuses, M. Collas, au nom du v�loclub
de Blamont, remet � Linder une superbe gerbe de fleurs que dans
un geste de grande sympathie envers la France le champion suisse
d�pose au pied du monument �lev� aux morts de la guerre sur la
place de Blamont, pendant que la foule se recueille.
Linder a pris une avance �norme sur les temps de l'an dernier et
tout en pr�sumant qu'il se reposera vers la fin de la nuit on
peut pr�voir que l'horaire probable de la derni�re journ�e sera
le suivant : Phalsbourg, 453 km, 6 h. 30 ; Saverne, 464 km. 8 h.
15 ; Wasselonne, 478 km. 10 h. 35 ; Ittenheim, 495 km. 13 h. ;
Strasbourg, 504 km. 14 h. 30. |