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Documents sur Bl�mont (54) et le Bl�montois

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Bl�mont dans les romans (11)

Voir aussi la cat�gorie Bl�mont dans les romans, po�mes...


En 1863, L'Echo des Feuilletons, recueil de nouvelles, l�gendes, anecdotes, �pisodes, etc extraits de la presse contemporaine (Ed.Paris), publie une nouvelle d'Aristide Gondrecourt (1815-1876) sans doute �dit�e pour la premi�re fois en 1861 : �� Le m�nage Lambert �.

L'action commence en 1809, et met en sc�ne le mar�chal des logis Louis Lambert et le colonel de Lamothe, comte, propri�taire d'un pr�tendu ch�teau de Blamont-Lamothe.
�� Le ch�teau de Blamont �tait un riche domaine assez abandonn� pendant que le colonel de Lamothe, son propri�taire, parcourait l'Europe � cheval et en conqu�rant; �

Mais il ne s'agit pas �videmment du ch�teau de Bl�mont :
�� Encore souffrants de leurs derni�res blessures, le comte et son compagnon �taient arriv�s � Strasbourg et avaient pris la poste pour se rendre au ch�teau de Blamont-Lamothe, o� nous allons transporter le lecteur. C'est � cinq lieues de Lun�ville, entre Beisnamil et Blamont que le ch�teau du comte est situ�. Cette terre magnifique, maintes fois convoit�e par les loups-cerviers de 1793, avait �chapp� aux marchands d'assignats, gr�ce aux nobles services du comte et gr�ce a la loyale fermet� d'un intendant qui n'avait jamais perdu de vue les int�r�ts du ch�telain, son bienfaiteur de p�re en fils. Le castel �tait un manoir de tr�s-vieux style, flanqu� de tourelles aigu�s, et assis sur le bord d'une petite rivi�re qui portait ses eaux ombrag�es et limpides � la Meuse.
Ce cours d'eau romantique traversait le parc en y formant de capricieux �lots que le printemps couvrait de fleurs et peuplait d'oiseaux babillards ; �


Les �pouses Lambert et Lamothe, m�res toutes deux d'un fils, sont alors r�fugi�es au ch�teau. Apr�s la chute de l'Empire, elles sont rejointes par leurs maris :
�� [...] Ce fut dans les premiers jours du mois de septembre 1815 qu'une chaise de poste entra dans la cour de l'unique h�tel de Blamont, h�tel qui avait, je crois, pour enseigne le Drapeau blanc.
L'aubergiste �tait un gros homme, portant vaste perruque, large ventre et figure plate; il s'avan�a, le sourire aux l�vres, au devant de la belle voiture qui lui faisait l'honneur et le profit de s'arr�ter chez lui, et il ouvrit la porti�re en saluant, le pied lev�, �. la fa�on des villageois de Jean Jacques Rousseau.
Le comte descendit le premier; Lambert le suivit. Nos deux voyageurs avaient fait de leur mieux pour se d�guiser, pour cacher surtout leur profession, car, � cette �poque de r�action politique, les d�bris de nos immortelles phalanges �taient souvent expos�s � subir ces vexations commises en tout temps par les fanfarons qui s'efforcent de d�shonorer tous les partis. �

Tr�s vite, Antoine, le fils Lambert, se montre �� entier, despotique, malicieux, et cette malice de l'enfance faisait pr�sager, pour l'avenir, de la fourberie, peut-�tre de la m�chancet�. �
�� Antoine s'esquivait souvent du ch�teau pour aller vagabonder dans les villages voisins; il se rendait de pr�f�rence �. Blamont, o� quelques mauvais sujets lui donnaient rendez-vous � l'auberge du Drapeau blanc.
L�, le vieux Brulart favorisait par des complaisances la dissipation du d�serteur; il le poussait � mal faire en ne cessant de lui r�p�ter qu'il serait bient�t riche, et que le travail ne convenait qu'aux pauvres gens. �

Les ann�es passent, et Antoine devient de plus en plus difficile. L'aubergiste Brulart de Bl�mont lui apprend � tricher aux cartes, les relations avec son p�re deviennent de plus en plus violentes, au point que Louis Lambert finit par tuer son fils.

Et la nouvelle, de bien peu d'int�r�t finit ainsi :
�� CONCLUSION.
Environ quatre mois apr�s la mort d'Antoinette, la voiture cellulaire qui conduisait de Nancy � Paris les prisonniers condamn�s par la. cour d'assises, fit une halte pr�s de Blamont. L'un des prisonniers, apercevant un vieillard assis sur une pierre, au coin d'une prairie, dit a ses compagnons de cha�ne :
- Diable me br�le ! je commence � croire qu'il y a une autre vie dans l'�ternit�, car tout n'est pas � sa place dans ce monde. Ainsi voil�. un homme, un pauvre vieil homme, qui s'appelle Louis Lambert, et qui a de l'honneur jusqu'au bout des ongles; eh bien! c'est la cr�ature la plus malheureuse qui soit sur terre. Figurez-vous que, par haine et jalousie, j'ai si bien d�bauch� son fils que j'en ai fait un filou de premi�re vol�e, � ce point que le p�re Lambert, pr�f�rant sa mort � sa honte, a tu� le jeune gredin... - Pas possible ! s'�cri�rent les for�ats. - Vrai comme je vous le dis; et, depuis, le bonhomme est fou, mais fou � faire piti� aux plus mauvais coeurs... Eh bien! moi, Brulart, qui ai trente-six mille abominations sur la conscience, sans compter celle-l�, j'en suis quitte pour dix ans de fers... - Dans ce monde, interrompit le gendarme de garde; mais Louis Lambert aura la joie de vous voir r�tir �ternellement dans l'autre, mon vieux. - J'en ai peur ! riposte Brulart essayant de sourire.
Et la sinistre voiture s'�branla. �

 

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