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Presse - L'Ami du Peuple - 1872-1896
Ed. Nancy


  • 5 mai 1872

On nous �crit de Bl�mont, le 27 avril :
�� Nous venons de conduire � sa derni�re demeure notre bonne S�ur Denise. Apr�s 60 ans de vie religieuse, elle s'est endormie dans le Seigneur, conservant jusqu'au dernier moment la pl�nitude de ses facult�s. C'est � elle que nous devons l'agrandissement de notre h�pital ; elle a su d�penser tout son patrimoine pour les pauvres et pour l'hospic� qu'elle a dirig� pendant 25 ans.
Soeur Denise est regrett�e et pleur�e par la ville tout enti�re, et surtout par les pauvres. �


  • 15 d�cembre 1872

On nous annonce de Bl�mont qu'un incendie, attribu� � l'imprudence d'un fumeur, a d�truit deux meules de gerbes d'avoine appartenant � M. Fran�ois Masson, fermier � la Haute Serolle, �cart de Leintrey. Les pertes �valu�es � 3,800 fr. seront support�es en partie par l'assurance.


  • 27 mars 1873

On nous �crit de Bl�mont, le 20 juillet :
* Vendredi soir, la foudre a mis le feu � deux maisons contigu�s, dans la partie basse du village de Halloville. Ces maisons �taient habit�es par les fr�res Marchai, cultivateurs, et M. Martin, maire. Le village �tant d�pourvu de pompe, en moins d'une heure, les deux maisons �taient devenues la proie des flammes. Les pompiers de Harbouey, Nonhigny et Ancerviller ont pass� toute la nuit � prot�ger les voisins et � sauver quelques �paves. �


  • 19 avril 1874

On nous �crit de Bl�mont, le 15 avril :
�� Toute notre population vient d'�tre mise aujourd'hui en �moi par les tambours, les clairons, les cris �� au feu, � annon�ant qu'un incendie venait d'�clater en ville. Il �tait 3 heures et demie du matin. Quelques minutes apr�s, les pompes dirig�es par M. M�zi�re �taient sur le lieu du sinistre, et les cha�nes se formaient de presque tous les habitants accourus pour porter secours.
� Le feu d�vorait un hallier d'�corces appartenant � M. Marin (Auguste), tanneur; la construction �tant en bois, et les mati�res qu'elle renfermait excessivement inflammables, rien n'a pu �tre sauv�. Les efforts des pompiers se sont port�s sur un b�timent contigu appartenant � M. M�zi�re, mais malheureusement il n'a pu �tre pr�serv� qu'en partie et ce qui en reste devra �tre d�moli. Jusqu'� pr�sent on n'a pas pu expliquer les causes de l'incendie ; tout ce que l'on sait c'est que lorsqu'il a �t� signal� ce n'�tait plus qu'un brasier immense.
� Aucun accident de personnes n'est � d�plorer, quelques br�lures de v�tements seulement, caus�es par des �tincelles qui retombaient en pluie de feu sur toute la partie de la ville o� les dirigeait le vent.
�� Les deux b�timents incendi�s �taient assur�s, mais celui de M M�zi�re servant de serre, renfermait de nombreuses plantes qui sont enti�rement perdues. Son jardin, ses couches et ses vitraux ont �t� aussi tr�s endommag�s.
�� A c�t� de l'effrayant tableau destructeur du feu, il est beau de voir confondues toutes les classes de la soci�t� associant leurs efforts pour combattre le fl�au. Nos pompiers et leur capitaine en t�te ont une fois de plus donn� de leur c�t� l'exemple du plus courageux d�vouement pour le circonscrire dans d'�troites limites.
� Agr�ez, etc. �


  • 3 janvier 1875

On nous signale encore un acte de probit� que nous portons avec plaisir � la connaissance de nos lecteurs :
Il y a quelques jours, le sieur Royer Remy, garde-champ�tre � Bl�mont, ayant trouv� sur la route de Bl�mont � Dom�vre un portefeuille contenant des effets de commerce et trois billets de 20 francs, s'est empress� d'en rechercher le propri�taire et de lui rapporter, sans vouloir accepter aucune r�compense.
Un pareil fait peut se passer de commentaires.


  • 18 juillet 1875

On nous �crit de Bl�mont, le 6 juillet :
�� Ce matin, un incendie �tait signal� � Gogney ; mais gr�ce � la bonne organisation et � la promptitude des secours, une seule maison a �t� br�l�e. Elle appartient � une pauvre famille, et est assur�e seulement pour 2,200 fr. Les pertes d�passent de beaucoup ce chiffre.
� Les pompiers de Bl�mont doivent �tre signal�s, entre tous, comme ayant bravement fait leur devoir. �


  • 16 avril 1876

On nous �crit de Bl�mont :
�� L'Institution libre de notre ville vient d'obtenir des r�sultats remarquables � la derni�re session d'examen pour le brevet de capacit� ouverte � Nancy, le 27 mars dernier. Les quatre �l�ves pr�sent�s et pr�par�s par l'�tablissement ont �t� admis. L'un d'eux, Michel Victor, �l�ve-boursier du Comit� d'Alsace-Lorraine, a obtenu, seul de tous les candidats, la s�rie des langues anglaise et allemande. Ce beau succ�s est une r�compense bien m�rit�e par l'honorable chef de l'Institution, M. G�rardin, et par les ma�tres d�vou�s et intelligents, qu'il a associ�s � son �uvre.


  • 16 juillet 1876

Un commencement d'incendie s'est d�clar�, le 3 juillet, vers cinq heures du soir, � Bl�mont, au domicile de M. Nicolas, p�tissier et marchand de jouets d'enfants.
Le feu a pris dans une chambre o� se trouvaient entass�s des jouets d'enfants que deux employ�s, l'un de seize ans et l'autre de quatorze, �taient occup�s � ranger. Parmi les jouets se trouvaient des chandelles romaines ; l'un des employ�s eut la malencontreuse id�e d'en allumer une qui d�passait les autres ; en un clin-d'�il, le feu se communiqua aux papiers et aux marchandises qui se trouvaient p�le-m�le dans la chambre. Les deux employ�s ont failli �tre eux-m�mes victimes de leur imprudence.
Des marchandises seules ont �t� br�l�es; la perte est couverte par l'assurance. (Meurthe.)


  • 3 septembre 1876

Un incendie a �clat�, chez le sieur Cuny, ma�on � Barbas. Il �tait absent ainsi que sa femme et ses deux gar�ons. Il ne restait � la maison qu'un enfant de deux ans.
Le garde champ�tre ayant vu le feu, qui a pris dans un hallier, a sauv� l'enfant qui se trouvait dans une chambre voisine et appel� du secours.
Les d�g�ts sont �valu�s � 1,000 fr. ; la maison �tait assur�e pour 3,000. (Progr�s.)

Pendant l'une des derni�res nuits, on a coup� 281 pieds de houblon dans une propri�t� appartenant � la veuve P..., de Bl�mont. Le coupable est inconnu.


  • 17 d�cembre 1876

Mercredi, � 6 heures du soir, le tocsin mettait en �moi toute la population de Lun�ville et signalait un incendie dans le 2e quartier. Le ciel �tait enti�rement rouge derri�re la caserne des Carmes et le bruit s'�tait r�pandu un instant que cette caserne �tait en feu. Heureusement, il n'en �tait rien; il s'agissait tout simplement d'une loge en planches qui br�lait dans les vignes, derri�re le cimeti�re. A peine la foule rentrait-elle en ville que l'on mettait la main sur les incendiaires, deux petits dr�les de 12 � 16 ans, que la gendarmerie de Bl�mont avait signal�s comme ayant d�j� mis le feu � trois ou quatre endroits.
Nous ne pouvons que f�liciter la gendarmerie et la police d'avoir arr�t� ces malfaiteurs aussi pr�coces. C'est tout ce que nous pouvons dire, en attendant qu'ils comparaissent devant le tribunal.
(Journal de Lun�ville.)


  • 20 mai 1877

M. Dedenon, juge de paix, � Bl�mont, poss�de hors ville un tr�s-beau jardin. Les arbres plant�s par lui il y a une dizaine d'ann�es y sont magnifiques et promettaient une abondante r�colte.
Une petite pi�ce d'eau toujours abondamment remplie de poissons ajoutait encore aux charmes de cette propri�t� � laquelle M. Dedenon donnait tous ses soins.
Une de ces derni�res nuits on s'introduisit dans ce jardin ; la plupart des arbres, espaliers et autres furent arrach�s, cass�s, hach�s, les poissons furent vol�s, les cloches � melon bris�es puis jet�es dans la pi�ce d'eau; en un mot on a commis dans ce jardin des actes de vandalisme que l'on ne peut gu�re attribuer qu'� une vengeance qui s'est manifest�e d'une fa�on aussi sauvage que stupide.
La justice recherche le ou les coupables, il faut esp�rer qu'elle les trouvera.
(Journal de Lun�ville.)


  • 9 novembre 1879

Bl�mont a �t� trois ou quatre jours sans maire. A la suite de difficult�s avec l'administration, M. Brice a adress� sa d�mission au ministre ; mais dimanche, apr�s des d�marches r�it�r�es des membres du Conseil, il a consenti � reprendre ses fonctions.


  • 8 f�vrier 1880

Le 29 janvier, � quatre heures du matin, un incendie s'est d�clar� � Bl�mont dans une maison situ�e dans la Grande-Rue.
Cette maison a �t� br�l�e, et les deux voisines l�g�rement avari�es. C'est gr�ce aux efforts des pompiers et de la population que le sinistre a pu �tre circonscrit.
Les pompiers de Fr�monville, Barbas, Gogney et Repaix sont accourus avec leurs pompes, malgr� la rigueur de la saison et il faut louer leur bonne volont�.
Six familles se trouvent sans abri et dans la mis�re. Nous les recommandons � la charit� publique.
Le propri�taire et deux locataires seulement �taient assur�s aux compagnies de L'Aigle, de la G�n�rale et de la Nationale. Les pertes sont �valu�es � environ 17,000 francs, dont 15,000 � la charge desdites compagnies. La rumeur publique pr�tend, ajoute le Progr�s, que la malveillance ne serait pas �trang�re � ce fatal �v�nement ; mais on ne peut rien dire de positif � cet �gard.


  • 30 mai 1880

Une meule de paille, appartenant au sieur Boubel, fermier � Bl�mont, est devenue la proie des flammes. La perte est �valu�e � 260 francs et sera couverte par l'assurance.


  • 18 juillet 1880

On nous �crit de Bl�mont, le 14 juillet :
�� Monsieur le R�dacteur,
� Notre petite ville de Bl�mont a eu dans la soir�e du 14 juillet sa petite repr�sentation radicale ; la retraite aux flambeaux, ex�cut�e par le corps des pompiers de la ville, �tait accompagn�e de cris ressemblant � des hurlements accentu�s par les : A bas les J�suites! qui se faisaient surtout entendre en face des maisons habit�es par des personnes peu favorables aux proscriptions actuelles ; mais ce qui met le comble � ces sc�nes de d�sordres et leur donne une couleur sinistre, c'est cette devise inscrite en lettres de feu sur la fa�ade de l'usine � gaz de la ville : �� L'union fait la force. - Expulsion des tra�tres a la patrie. �
� Agr�ez, etc. �


  • 12 d�cembre 1880

Tentative d'assassinat � Saint-Martin. - Le 4 d�cembre, une journali�re de Croismare, nomm�e Marguerite Beau, �g�e de vingt et un ans, se rendit � Saint-Martin (canton de Bl�mont), o� elle avait une tante, la veuve Voinot, brave femme de soixante-douze ans, qui l'accueillit avec bienveillance.
Il �tait trois heures de l'apr�s-midi quand elle arriva. Elle dit � sa tante qu'elle avait l'intention d'aller jusqu'� Avricourt o� se trouvait une de ses amies qu'elle d�sirait voir. Mais comme il �tait d�j� tard, elle lui demanda de passer la nuit dans sa maison. La veuve Voinot qui �tait pauvre et mal log�e accueillit cependant la demande de sa ni�ce et lui offrit l'hospitalit�. Elle pr�para � souper; les deux parentes caus�rent de choses et d'autres et, le soir venu, elles all�rent se coucher toutes les deux dans le m�me lit. Quelques heures apr�s, Marguerite Beau qui avait form� un projet sinistre se leva sans bruit, chercha dans l'obscurit� un fichu qu'elle avait apport� avec elle et aussit�t qu'elle l'eut trouv� revint pr�s du lit o� dormait sa vieille tante. Elle explora � t�tons le chevet du lit, chercha la t�te de la pauvre femme et essaya de lui glisser autour du cou le fichu avec lequel elle voulait l'�trangler.
La vieille femme, r�veill�e par ce mouvement, demanda � sa ni�ce ce qu'elle avait. Celle-ci lui r�pondit avec un affreux cynisme : �� Je vais te mettre un m�daillon au cou, � et, en m�me temps, r�unissant les deux extr�mit�s du foulard, elle serra de toutes ses forces pour �trangler la malheureuse. La vieille femme poussa des g�missements et se d�battit. Sa ni�ce, craignant que le bruit ne f�t entendu, tira sa victime avec violence, la jeta hors du lit et la tra�na par le cou, dans la chambre, en lui frappant la t�te sur le sol.
Elle l'emmena ainsi jusque dans la cuisine et l�, voyant que la malheureuse femme vivait encore et pensant qu'elle ne pourrait l'�touffer assez vite au moyen du fichu, elle se mit � genoux sur la poitrine de sa victime, et lui serra le cou avec ses mains en disant : �� Il faut que tu y passes et que je te tue aujourd'hui. � La veuve Voinot, retrouvant des forces dans son d�sespoir se d�battit avec �nergie contre son assassin et put se d�gager. L'obscurit� �tait profonde, c'est � cette circonstance qu'elle dut de pouvoir se sauver. Pendant que Marguerite Beau, affol�e par le crime et perdue dans les t�n�bres, cherchait � ressaisir la victime qui venait de lui �chapper, celle-ci eut assez de sang-froid pour se glisser sans bruit vers une porte que sa ni�ce ne connaissait pas ; elle l'ouvrit et traversant l'�curie, elle alla appeler du secours chez les voisins. Pendant ce temps la fille Beau avait trouv� une allumette, l'avait enflamm�e, et � sa lumi�re s'�tait rendu compte de l'endroit par o� sa tante s'�tait enfuie.
Elle s'�lan�a vers l'�curie, pensant pouvoir rejoindre sa victime, mais celle-ci �tait en s�ret� ; les voisins qu'elle avait appel�s s'appr�taient � sortir de leurs maisons. En entendant ces bruits, la fille Beau songea � se cacher ; elle monta dans un grenier, se dissimula sous un tas de regain, mais ses pr�cautions furent inutiles : quelques minutes apr�s, les voisins la d�couvrirent dans sa cachette et l'arr�t�rent. Interrog�e, elle a fait des aveux complets et a d�clar� que, soup�onnant sa tante d'avoir de l'argent cach�, elle avait r�solu son crime pour s'en emparer. Elle a �t� conduite � la maison d'arr�t de Lun�ville. Mme Voinot, dont l'�tat est tr�s-grave, porte autour du cou de nombreuses meurtrissures et des traces bleu�tres, indices de la strangulation; elle a aussi plusieurs contusions � la figure et sur le cr�ne. (Progr�s.)


  • 19 d�cembre 1880

Le 10 courant, vers une heure de l'apr�s-midi, les nomm�s Jules Wittmaye et Fr�d�ric Weidig, tous deux �g�s de 20 ans et originaires de Francfort, soldat au 25e r�giment d'infanterie prussienne � Strasbourg, se sont pr�sent�s � la gendarmerie de Bl�mont, d�clarant qu'ils avaient d�sert� le corps, le 8, � 3 heures et demie du matin. Ils ont �t� mis en �tat d arrestation.


  • 3 avril 1881

Bl�mont en feu. - Un audacieux filou comparaissait ces jours pass�s devant le tribunal correctionnel de la Seine. Cet individu s'�tait mis � la t�te d'une souscription pour venir en aide aux victimes d'un pr�tendu incendie qui avait d�truit dans la ville de Bl�mont, 18 maisons et laiss� sans asile et sans ressources plus de quarante familles.
Il montrait � l'appui de son dire, une lettre de M. Cosson, maire de Bl�mont (?), le remerciant lui, organisateur de la souscription, de ses g�n�reux efforts, ainsi que l'autorisation donn�e � cette souscription par la pr�fecture et sign�e : Genest, secr�taire g�n�ral.
Bref, cet individu parvint � extorquer des sommes importantes : le Cr�dit foncier souscrivit pour 300 fr. ; plusieurs banquiers pour 100 ou 200 fr.
Heureusement la m�che fut �vent�e, et cet aventurier vient d'obtenir 13 mois de prison en r�compense de ses efforts d'imagination.


  • 10 avril 1881

On �crit de Bl�mont :
�� Le 2 courant, vers 3 heures 3/4 du soir, la gr�le a tomb� pendant environ dix minutes. Les gr�lons �taient de la grosseur d'un �uf de pigeon; quelques vitres ont �t� bris�es. �


  • 12 mars 1882

ANECDOTE SUR l'ABB� GR�GOIRE.
Dans nos pays, Gr�goire fait depuis quelque temps un bruit consid�rable. Tant�t son pan�gyrique inspire le z�le de nos conf�renciers. Tant�t il est question de proc�der � son apoth�ose, ou de le hisser tout au moins sur un magnifique pi�destal, du haut duquel sa statue pourrait s'offrir � nos hommages. C'est Lun�ville qui, en ce moment, s'agite, se remue, se cotise, et fait appel au patriotisme de la gent d�mocratique pour �lever un monument superbe � l'�tonnant cur� d'Emberm�nil, devenu premi�rement intr�pide novateur r�volutionnaire, et finalement �v�que constitutionnel de Loir-et-Cher (et s�nateur de l'empire.)
A ce propos, qu'il nous soit permis de rappeler une anecdote que, sans doute peu de nos lecteurs connaissent. Gr�goire, dans son enfance, avait d�j� l'ambition d'�tre un grand orateur.
Il avait � peine ses 10 ou 12 ans, que d�j� il s'animait, se complaisait et s'exer�ait � l'�loquence. Voici comment il imagina, dans sa t�te d'enfant de V�ho, le moyen de produire de l'effet sur l'auditoire des petits paysans devant lesquels il d�bitait ses conceptions improvis�es, par imitation de ce que l'on dit qu'avait fait avant lui Massillon tout enfant.
Ses humbles parents avaient une vigne, au beau milieu de laquelle s'�levait un cerisier fort et haut de branchages. C'est l� que Gr�goire menait ou entra�nait ses jeunes admirateurs. Arriv� au pied du cerisier, il grimpait sur l'arbre avec l'adresse et l'agilit� d'un �cureuil. Puis, il ajustait � une branche ce que les vignerons nomment une hotte, qu'il accrochait fortement par ses bretelles d'osier, et qu'il fixait assez solidement pour s'en faire une esp�ce de chaire � pr�cher, comme celle o� montait dans l'�glise de V�ho, chaque dimanche, le v�n�rable cur� de la paroisse.
Du haut de cette rustique tribune aux harangues, Gr�goire p�rorait, p�rorait, p�rorait. Cela n'allait pas sans gestes virulents, sans action th��trale, sans d�clamations tonnantes ou emport�es.
Donc, un beau jour, le jeune orateur alla si loin dans ses mouvements et ses emportements, que la hotte se d�tacha de l'arbre, et que le pauvre Gr�goire tomba par terre comme un nouveau Michel Morin, dont la chute fut si lamentable. De brancha in brancham degringolat atque facit... Pouff ! On devine ais�ment le reste.
Telle est la v�ridique histoire que nous avons recueillie, en 1847, � Bl�mont, de la bouche d'un digne eccl�siastique, M. l'abb� Mangin, qui la tenait lui-m�me du vieux cur� d'Og�viller, dont Gr�goire enfant avait pris les le�ons. Sera-ce, pour le lecteur, assez de garanties ?
Puisqu'il est aujourd'hui question d'�riger une statue � Gr�goire, ne penserait-on point qu'il serait � propos de le repr�senter huch� dans sa hotte, ou tombant � l'improviste du cerisier ? Ce tableau, ce semble, ferait tr�s-bien pour l'ornementation d'une place de Lun�ville.
(Gazette de l'Est.)


  • 19 mars 1882

Jeudi dernier, M. Duhaut, cultivateur � Halloville, revenait en voiture de Fr�monville. Le cheval s'emporta. M. Duhaut voulut descendre pour arr�ter l'animal, mais il tomba si malheureusement que les deux roues de droite du v�hicule lui pass�rent sur le corps. Il eut la cuisse gauche cass�e. On le reconduisit � son domicile o� il re�ut les soins de M. le docteur Mayeur, de Bl�mont.


  • 2 avril 1882

On annonce de Bl�mont au Courrier qu'un ancien notaire du canton a quitt� son domicile, voil� d�j� quelques semaines, en annon�ant sa rentr�e pour le soir, sans qu'on l'ait revu depuis. Il avait continu� � s'occuper de placements de fonds pour les campagnards qui commencent � s'inqui�ter de cette trop longue absence.


  • 21 mai 1882

Vendredi apr�s-midi, M. Dufour, cultivateur � Repaix, sortait de Bl�mont, mont� sur sa voiture attel�e d'un cheval. Il avait avec lui les enfants de M. Nicolas, p�tissier � Bl�mont. On ne sait par suite de quelle circonstance, le cheval mal dirig� entra�na la voiture contre un des arbres qui bordent la route. Dufour fut si violemment projet� � terre qu'on le releva �vanoui et la t�te tout ensanglant�e ; les enfants de M. Nicolas avaient heureusement �t� jet�s dans un pr� et n'ont aucunement �t� bless�s.
M. Dufour a re�u les soins de M. le docteur Mayeux qui, malgr� la gravit� de la blessure, est assur� de le-sauver.


  • 2 juillet 1882

Le nomm� Joseph Boiteux, journalier � Barbas, �tait occup� � refendre des planches pour le compte de M. Bernard, lorsque tout � coup la scie circulaire le saisit par la manche de sa blouse et entra�na la main droite, qui fut coup�e net � environ trois centim�tres au-dessus du poignet.
M. Mayeur, docteur en m�decine � Bl�mont, qui lui a donn� les premiers soins, a jug� n�cessaire l'amputation de l'avant-bras.


  • 13 ao�t 1882

Est-ce un communiste que Jean-Baptiste Henriquel, cordonnier, demeurant � Bl�mont ? Toujours est-il qu'il veut avoir sa part du gibier que d'autres paient � chers deniers. C'est pour cela que, sous pr�texte de promenades de sant�, il se pla�t � tendre des lacets � li�vres dans la foret de Grandseille. Cela ne fait pas l'affaire du garde particulier Toussaint, de Dom�vre, ni du brigadier Cropsal, de cette m�me commune. Ayant trouv�, dans un affreux engin, le cadavre d'un pauvre li�vre, ne s'avis�rent-ils pas de faire faction autour et de mettre la main sur le braconnier, qui supputait d�j� dans son esprit ce que lui rapporterait sa proie ! Sa prise lui a rapport� deux mois de prison et deux cents francs d'amende. De leur c�t�, les agents de l'autorit� ont re�u 50 fr. de la Soci�t� de r�pression du braconnage.


  • 11 f�vrier 1883

M. l'abb� Pescher, cur� de V�ho, a �t� condamn� par le juge de paix de Bl�mont � sept jours de prison pour mauvais traitements envers des enfants.
M. Pescher en appellera sans doute de ce jugement.


  • 18 mars 1883

Un incendie a d�vor� une meule de paille appartenant � M. Fr�d�ric Marchai, cultivateur � Bl�mont. Les pertes s'�l�vent � 300 fr. Non assur�es.
La cause en est due � un imprudent fumeur qui, voulant allumer sa pipe, avait �t� se placer derri�re la meule, pour se mettre � l'abri du vent.


  • 24 juin 1883

Vicinalit� [...] Consid�rant qu'il existe une in�galit� �vidente entre l'importance des services des circonscriptions voisines de Bl�mont et de Cirey dont la premi�re comprend 32 communes alors que la seconde n'en compte que 7 ; qu'il importe de mettre un terme � cette situation pr�judiciable � la marche du service, les cinq communes d'Ancerviller, Halloville, Harbouey, Montreux et Nonhigny, sont, en ce qui concerne le service vicinal, distraites de la circonscription de Bl�mont et rattach�es � celle de Cirey.


  • 2 d�cembre 1883

Un tramway de Bl�mont � Lun�ville. - On s'occupe beaucoup en ville, dit l'Eclaireur, d'un projet de tramway de Bl�mont, se dirigeant sur Lun�ville.
La demande de concession doit �tre d�pos�e au conseil g�n�ral par un ing�nieur.
On pourra �galement, plus tard, faire traverser la ville � ce tramway et le prolonger jusque Einville.
L'importance de ce projet ne peut �chapper � personne.


  • 16 mars 1884

A son audience du 7 mars, le tribunal de Lun�ville a rendu son jugement dans une affaire qui dure depuis fort longtemps et a mis en �moi tout le canton de Bl�mont.
Le nomm� Stingre, ancien notaire � Bl�mont, a �t� condamn� pour abus de confiance � 2 ans de prison et 500 fr. d'amende.
Le d�linquant se trouvant � l'�tranger a �t� condamn� par d�faut.


  • 12 avril 1885

M. Wormser, marchand de bestiaux � Bl�mont, la victime de l'accident survenu � la gare de Nancy il y a trois mois, a surv�cu � ses horribles blessures ; il a subi avec un plein succ�s l'amputation d'un bras et d'une jambe, et une op�ration chirurgicale tr�s douloureuse au pied droit. C'est gr�ce aux bons soins de M. le docteur Bernheim, et aussi � un temp�rament robuste que M. Wormser
a gu�ri aussi rapidement. M. Wormser sortira prochainement de l'h�pital civil ; pendant tout le temps qu'il y a pass�, sa famille ne l'a pas quitt�. Jour et nuit, ses deux fr�res et sa femme se relayaient � son chevet. L'infortun� mutil� ne s'est pas trop affect� de sa situation et il s'estime encore heureux d'avoir conserv� la vie. (Impartial)
Malgr� ses horribles mutilations, M. Wormser est maintenant en parfaite sant� ; il commence � marcher.
Pendant le traitement qu'il a subi, M. Wormser n'est pas rest� seul un instant ; tous les membres de sa famille, � tour de r�le, se sont relay�s � son chevet. C'est, sans aucun doute, cette constance et sa robuste constitution qui l'ont sauv�.
Le grand air, la vie de famille et l'affection des siens feront le reste.
M. Wormser est retourn� � Bl�mont o� il jouit de l'estime g�n�rale. (Impartial).


  • 2 ao�t 1885

M. Wormser. - M. Wormser, la victime de l'accident survenu le 27 d�cembre dernier � la gare de Nancy, est sorti vendredi dernier de l'h�pital civil apr�s sept mois de traitement. M. Wormser a subi avec succ�s trois amputations. Un seul bras lui reste entier ; la jambe gauche a �t� amput�e au-dessus du genou et le pied droit a �t� coup� en partie.


  • 16 ao�t 1885

Dans la nuit du 6 au 7 courant, des malfaiteurs inconnus ont mutil� treize arbres fruitiers, estim�s 600 fr., au pr�judice du garde champ�tre Remy Royer, de Bl�mont.


  • 23 ao�t 1885

Querelles de femmes. - Dans une querelle qui a eu lieu le 16 courant, entre les femmes Houart
et Masson, toutes deux de Bl�mont, la femme Houart a lanc� un arrosoir � son adversaire qui se trouvait dans sa cuisine ; elle manqua son but mais atteignit le jeune Masson, �g� de 14 mois, assis au milieu de la chambre.
M. le docteur Hanriot, qui a donn� les premiers soins � l'enfant, n'a pas encore pu se prononcer sur la gravit� de la blessure.


  • 29 novembre 1885

Chien enrag�. - Le 20 novembre, le nomm� Emile Boileau, garde-champ�tre � Igney, rencontra, � environ cent m�tres dudit village, un chien qui paraissait atteint d'hydrophobie ; il lui ass�na aussit�t quelques coups de b�ton qui l'eurent bien vite tu�, car il �tait d�j� � bout de forces.
M. Mangenot, v�t�rinaire � Bl�mont, qui a fait l'autopsie de ce chien, a d�clar� qu'il �tait atteint de la rage.
Deux chiens de la localit� qui avaient �t� mordus par lui ont �t� imm�diatement abattus.


  • 18 avril 1886

Expulsion. - La gendarmerie de Bl�mont a refoul� jusqu'� la fronti�re du d�partement de Meurthe-et-Moselle une bande de boh�miens qui stationnaient dans la rue principale du village d'Og�viller.


  • 13 juin 1886

D�g�ts caus�s par la gr�le. - Les d�g�ts caus�s par la gr�le dans les diff�rentes communes du d�partement commencent � �tre connus. Voici une liste de plusieurs communes avec les chiffres des pertes support�es par chacune d'elles : Bl�mont, 31,400 fr.; Barbas, 67,710; Bl�merey, 15,450 fr.; Ohazelles, 2,860 fr.; Saint-Martin, 33,570 fr.; Verdenal, 9,700 fr.; Marainviller, 800 fr.; Thi�baum�nil, 6,584 fr.; Manonviller, 121,600 fr.; B�nam�nil, 16,375 fr.; Seicheprey, 17,000 fr.


  • 15 ao�t 1886

On �crit de Deutsch-Avricourt, le 9 ao�t, au Lorrain :
�� La petite ville de Bl�mont est en �moi, et � juste titre ; la banque M�zi�res vient de fermer ce matin et a suspendu ses paiements. Tout le monde est dans la consternation. On attend des nouvelles � chaque instant. Les bruits les plus contradictoires circulent en ville ; on dit que le directeur de la Banque est all� d�poser son bilan � Nancy, et se tenir � la disposition du procureur de la R�publique. On dit encore que deux banques succursales de Bl�mont, celles de D... et S..., ont aussi suspendu leurs paiements. A bient�t, de plus amples nouvelles.
� Au dernier moment, on appose les scell�s. �
Le passif de la faillite M�zi�res est, dit-on, de 5 millions et l'actif de 3 millions.
Sur le passif, il y aurait 3 millions de d�p�ts. Aussi la consternation est grande � Bl�mont et dans les environs.
M. M�zi�res s'est mis � la disposition de M. le procureur de la R�publique � Lun�ville.
La place de Nancy n'est pas atteinte, para�t-il, par cette catastrophe ; mais plusieurs �tablissements de petites villes en souffriront.


  • 24 octobre 1886

Repaix. - Une rixe a eu lieu, � la sortie du bal, au moment de la f�te patronale, entre le cultivateur Lidviller, 21 ans, et la demoiselle Boubel, 21 ans, demeurant � la ferme Duchamp, �cart de Bl�mont. La lutte a �t� rude, car les coups de pied et les coups de parapluie n'ont pas �t� m�nag�s, dans cette esclandre scandaleuse.


  • 14 novembre 1886

Le notaire M. Thouvenel, de Bl�mont, a �t� arr�t� lundi � Nov�ant et conduit � la prison d'Ars-sur-Moselle. M. Thouvenel, une des victimes de la faillite M�zi�re, avait disparu de Bl�mont depuis quelque temps et se tenait cach� chez une vieille dame de connaissance � Gorcy. Il fut reconnu, ces jours derniers, par un marchand de vin de Dieuze, qui avait d�pos� chez lui une somme assez ronde. Le marchand de vin, apr�s s'�tre fait d�livrer un mandat d'arr�t � Metz, est venu faire proc�der � l'arrestation du notaire au moment o� ce dernier revenait d'une petite 'excursion. Il �tait temps, le lendemain, M. Thouvenel devait se mettre en route pour l'Espagne en compagnie de la vieille dame.
(Lorrain.)


  • 31 octobre 1886

Bl�mont. - D'apr�s la rumeur publique, une pauvre femme, �g�e de 72 ans, la veuve Toubhans, �tait s�questr�e par son fils et sa belle-fille � Bl�mont. La gendarmerie s'est rendue au domicile de cette femme qu'elle a trouv�e dans une chambre n'ayant ni jour ni air, et qui �tait ferm�e � clef. Cette clef �tait entre les mains du fils, qui, sur l'injonction de la gendarmerie, a ouvert la porte. En voyant les gendarmes, la recluse s'est �lanc�e vers eux, en disant : �� Ah ! mes pauvres messieurs ! �
Des d�clarations de la veuve Toubhans, il r�sulte que cette femme est enferm�e depuis pr�s de six semaines, qu'elle n'a pour nourriture qu'un peu de pain et d'eau, qu'on lui a retir� son matelas de crin, qu'on a remplac� par des sacs en grosse toile.
Une enqu�te judiciaire est ouverte.


  • 23 janvier 1887

Bl�mont. - Un incendie a �clat� chez M. Sch�b, aubergiste et boulanger. Aussit�t combattu, le sinistre n'a caus� que pour 100 fr. de d�g�ts, tant au plancher qu'� la chaudi�re de la boulangerie.


  • 30 janvier 1887

Affaire M�zi�re. - Samedi, M. M�zi�re, ancien banquier � Bl�mont, a �t� extrait de la prison de Lun�ville et conduit, entre deux gendarmes, � la gare, pour �tre dirig� sur Nancy.
Le parquet g�n�ral interjette appel � minima du jugement prononc� par le tribunal de Lun�ville.

Bl�mont. - Un incendie a �clat� dans un hangar de M. Marchai, cultivateur, et a caus� pour 730 fr.de dommages dans les r�coltes et dans l'immeuble. Ce hangar est � 600 m�tres de Bl�mont, sur le chemin d'Autrepierre. La cause de ce sinistre est inconnue.


  • 8 mai 1887

Mme Aubry, d�c�d�e � Dom�vre-sur-Vezouze le 9 avril dernier, � l�gu� par testament : 1� Au bureau de bienfaisance de Bl�mont, une propri�t� d'un revenu d'environ 300 fr. � distribuer aux n�cessiteux ; 2� A la fabrique de l'�glise de Bl�mont, une autre propri�t� d'un revenu � peu pr�s �gal, pour �tre employ� � des services religieux, � entretenir son monument fun�raire au cimeti�re de Bl�mont o� elle est inhum�e et � d'autres bonnes �uvres.


  • 15 mai 1887

Accident mortel. - Les suites d'une chute malheureuse viennent de plonger dans la d�solation une honorable famille de Bl�mont, Lejeune Emile Laurent, �g� de 24 ans, �tait all�, le 17 avril dernier, se promener avec quelques camarades � Saint-Martin et � Herb�viller. A la sortie de Dom�vre, vers 9 heures du soir, les amis de Laurent le laiss�rent en arri�re. Celui-ci, qui �tait � cheval, fit une chute inexplicable et fut projet� sur la route o� il resta une � deux heures sans connaissance. Revenu � lui par suite de la fra�cheur, il put remonter sur son cheval qui �tait rest� sur les lieux, et revint � Bl�mont.
Une blessure qu'il avait � la t�te ne lui paraissait pas grave, mais d�s le 19 une forte fi�vre produisant le d�lire se d�clara. Apr�s des alternatives de mieux, il expirait hier au grand d�sespoir de ses parents.
(Meurthe).


  • 21 ao�t 1887

V�ho. - M. Clasquin, 70 ans, propri�taire, a �t� trouv� mort dans les champs, � la suite d'une attaque d'apoplexie.


  • 1er janvier 1888

Election de Bl�mont
M. d'Hausen vient d'adresser aux �lecteurs du canton de Bl�ment la lettre suivante :
�� Messieurs les �lecteurs,
� Gr�ce � la pression administrative si puissante en notre canton ; gr�ce aux calomnies et aux excitations d'une parole d'autant plus coupable quelle est officielle, la passion politique a fait taire, une fois de plus, dimanche 18 d�cembre, la grande voix des int�r�ts m�connus.
� Toutefois, sur nos 32 communes, 14 ont gard� ou reconquis leur majorit� conservatrice, 6 l'ont presque atteinte.
� En seize mois, les conservateurs ont gagn� encore pr�s de 100 voix, tandis que leurs adversaires en perdent plus de 150.
� Les r�publicains ont pr�sent� un candidat agricole et ils ont d� compter sur l'appoint de la population non agricole du canton pour le faire r�ussir. Leur majorit�, nagu�re, encore de 800 voix, est aujourd'hui r�duite � 240.
� Ouvriers de la bonne cause, nous pouvons constater avec confiance, sinon sans tristesse, de pareils r�sultats : le bon sens public, laiss� libre, nous en e�t donn� d�s maintenant de plus d�cisifs. Tels qu'ils sont, ils ne sauraient justifier aucun d�couragement ; car le nouveau progr�s r�alis� hier,
nous garantit pour demain le triomphe des id�es que nous d�fendons au nom de la justice et de la v�rit�.
� En terminant, je remercie cordialement mes amis de leur concours actif et d�vou� ; je leur exprime toute ma reconnaissance pour leur appui chaleureux : il m'a �t� d'autant plus pr�cieux que la lutte fut plus d�loyale.
�� D'Hausen.
� Sainte-Marie-Bl�mont, 19 d�cembre 1887. �

M. d'Hausen nous adresse la lettre suivante :
�� Sainte-Marie-Bl�mont, 26 d�cembre 1887.
� Monsieur le R�dacteur,
� Je vous serais oblig� de vouloir bien, dans un prochain num�ro, rectifier les r�sultats suivants du scrutin du 18 d�cembre.
� Nonhigny m'a donn� 56 voix contre 6, et Chazelles 22 voix contre 6 � M. E. Cuny. De tels t�moignages de confiance obtenus malgr� tout dans ces communes, comme dans toutes celles o� l'on me conna�t plus particuli�rement, me sont trop pr�cieux pour que je ne tienne pas � les mettre en lumi�re. Ils confondent, en effet, les calomniateurs r�publicains que nous avons vus � l'�uvre : la
sentence du tribunal, dont on pourrait sans doute rendre ceux-ci justiciables, ne saurait les fl�trir davantage.
�� Veuillez, Monsieur, agr�er l'expression de mes sentiments tr�s distingu�s,
� D'Hausen. �


  • 22 janvier 1888

Arrestation. - Le 11 janvier courant, les douaniers de Repaix et de Bl�mont, sous la conduite de leur capitaine, M. Paillousse, ont poursuivi 4 fraudeurs dans la plaine, pr�s de Bl�mont, par un temps affreux. Leurs peines ont �t� couronn�es de succ�s par l'arrestation d'un contrebandier et la saisie d'environ 150 kilog. de tabac.


  • 25 mars 1888

Nous avons aussi le regret d'apprendre la mort de M. et Mme Collesson, des Salli�res, pr�s Bl�mont. Mme Collesson est d�c�d�e, il y a quelques jours, � l'�ge de 81 ans, et son mari, souffrant depuis longtemps, �g� de 84 ans, l'a suivie dans la tombe quatre jours plus tard.
Nos plus sympathiques condol�ances � la famille qui est doublement �prouv�e.


  • 1er avril 1888

Nonhigny. - Un chien inconnu, suspect d'hydrophobie, vient d'�tre tu� � coups de b�ton, par le sieur Gu�rin, berger, qui voyait le dangereux animal r�der � l'entour de son troupeau. Le v�t�rinaire de Bl�mont, M. Mangenot, a constat� la rage dans ce chien mort.


  • 8 avril 1888

Bl�mont. - En traversant la rue de Gogney, M. Chopard, receveur des postes � Igney-Avricourt, a gliss� sur le pav� du caniveau, et dans sa chute il s'est fractur� la jambe droite. Il a re�u les soins de M. le docteur Zimmerman.


  • 29 avril 1888

Dom�vre-sur-Vezouze. - M. Tannette, entrepreneur � Lun�ville, est accidentellement tomb� du haut du clocher de l'�glise, en voulant redresser la croix qui est au sommet. Dans cette chute, il s'est fractur� plusieurs c�tes, et il a re�u de graves l�sions internes. Il a re�u les soins de M. le docteur Hanriot, de Bl�mont. ,
Outrage � la gendarmerie. - Le sieur Fran�ois Marchand, �g� de 45 ans, n� � Verdenal, aubergiste, a �t� arr�t� par les gendarmes de la brigade de Bl�mont pour outrages envers la gendarmerie dans l'exercice de ses fonctions. Marchand devait �tre interrog� par les gendarmes sur un coup de poing port� � M Gustave Houillon, cultivateur � Verdenal, et � propos de quoi une enqu�te avait �t� ordonn�e. M. Marchand s'�tait refus� � donner des renseignements sur les faits signal�s et il a outrag� les gendarmes qui l'avaient fait venir � la caserne pour l'interroger plus facilement. Il a �t� mis � la disposition de M. le procureur de la R�publique qui l'a fait �crouer � la maison d'arr�t de Lun�ville.


  • 17 juin 1888

Encore les passeports.
On nous �crit de Bl�mont, 12 juin :
�� Monsieur le Directeur,
� Je prends la libert� de recourir � votre obligeance bien connue, pour obtenir par la voie de l'Esp�rance de nouveaux renseignements sur la question des passeports, laquelle n'est pas suffisamment �lucid�e, au moins pour les habitants des petites villes.
Pr�cisons : 1� Moi, habitant Bl�mont, et Fran�ais par option, je veux faire un voyage en Alsace; � qui dois-je m'adresser pour l'obtention du passeport ? Si c'est � la Pr�fecture de Nancy, dois-je m'y rendre en personne, ou suffit-il d'adresser ma demande par �crit ? Et dans l'un ou l'autre cas, quelles sont les pi�ces � fournir � l'appui ? Dois-je d�signer l'endroit ou les endroits o� je compte me rendre ? Ou bien le passeport me donne-t-il droit de parcours dans tout l'empire allemand ?
� Ma femme se proposant � son tour un voyage en Allemagne, puis-je prendre un seul passeport, servant � tour de r�le pour la femme et pour le mari ?
� 3� L'administration fran�aise n'a-t-elle pas encore consenti � d�livrer gratuitement ses passeports ?
� Je vous serais extr�mement oblig�, Monsieur le Directeur, de vouloir r�pondre � ces questions, dans vos colonnes, le plus t�t possible ; cela rendra service � beaucoup de personnes, car toutes ces questions sont autant de probl�mes que chacun s'adresse et que nul ici ne sait r�soudre.
� Veuillez agr�er, Monsieur le Directeur, etc., etc. �
R�ponses - 1� Il faut s'adresser � la Pr�fecture.
2� Il n'est pas n�cessaire de se pr�senter soi-m�me. Il suffit d'accompagner la demande �crite, ou faite verbalement par une autre personne, d'un certificat du maire donnant le signalement du demandeur, et son certificat d'option pour les optants. Pour les autres Fran�ais, un document officiel constatant leur nationalit�.
3� Quant aux endroits qu'on veut visiter, il sera bon de les d�signer dans la Note qu'on enverra � l'ambassade d'Allemagne avec le passeport fran�ais. On y ajoutera des explications sur le motif du voyage.
4� Le passeport n'est exig� que pour l'Alsace-Lorraine. Un Fran�ais peut aller � Cologne et m�me � Berlin, sans �tre muni de ce papier.
5� Si la femme voyage avec le mari, un seul passeport suffit, mais � condition d'y mentionner les deux voyageurs. La femme voyageant seule a besoin d'un passeport sp�cial, et, pour l'obtenir � la Pr�fecture, de l'autorisation du mari.
6� La gratuit� du passeport - c�t� des Fran�ais, - est promise, et- vient d'�tre vot�e.


  • 22 juillet 1888

Sapeurs-pompiers. - Par d�cret en date du 5 juillet 1888, ont �t� nomm�s :
1� Dans la compagnie de sapeurs-pompiers de Bl�mont, MM. Delablaye, capitaine ; Pierson, lieutenant ; Mo�trier, sous-lieutenant.
[...]


  • 7 octobre 1888

La gendarmerie de Bl�mont a dress� proc�s-verbal contre M. Dieudonn�, propri�taire � Barbas, dont le chien a �t� surpris chassant un li�vre dans la plaine.
M. Dieudonn� n'a pas de permis de chasse. Ni, sans doute, son chien non plus.


  • 30 d�cembre 1888

Bl�mont. - Des escroqueries pour la somme de 161 fr. 50 ont �t� commises, au pr�judice des �poux P�rouff, facteur-chargeur � la gare, par deux alsaciennes, vraies ou fausses, l'une se disant la veuve Wachtel, l'autre la dame Kohler, qui ont s�journ� un mois � Bl�mont. Ce sont la m�re et la fille. Celle- ci est partie pour Paris, sans acquitter ses dettes. La m�re, retenue en gage � Bl�mont, a dit : �� J'ai une pension de deux mille francs, que mon beau-fr�re me fait. Il habite Berlin, et il est tr�s ami avec M. de Bismarck. � Quel fonds de v�rit� y a-t-il dans ces paroles si singuli�res ? �


  • 24 mars 1889

N�crologies. - Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Mathis de Grandseille, ancien capitaine d'artillerie, ancien maire de Bl�mont, ancien conseiller g�n�ral, chevalier de la L�gion-d'Honneur, d�c�d� � Bl�mont dans sa 85e ann�e.
M. Mathis de Grandseille �tait un homme loyal, charitable, qui a rendu de grands services au canton et � la ville de Bl�mont.
Nous prions la famille d'agr�er nos respectueuses condol�ances.


  • 31 mars 1889

M. Mathis de Grandseille.
Voici les belles et touchantes paroles qui ont �t� prononc�es, vendredi, par M. P. Michaut. sur la tombe de M. Mathis de Grandseille :
�� Messieurs,
L'homme de bien qui vient de terminer sa longue carri�re, a tenu parmi vous une trop grande place pour qu'une voix amie ne s'�l�ve pas, en ce moment supr�me, interpr�te des sentiments d'une population qui perd, � la fois, le citoyen le plus �minent, le bienfaiteur le plus infatigable, le guide et le conseil le plus �clair� et le plus bienveillant.
N� dans cette petite ville de Bl�mont, il y fit ses premi�res �tudes et ne la quitta que pour recueillir des succ�s qui lui ouvraient � 18 ans les portes de l'Ecole polytechnique.
Le jeune officier d'artillerie avait devant lui une belle, noble et s�duisante carri�re. Compagnon d'armes et ami des Lamorici�re et des Bosquet, il recevait la croix des braves dans un temps o� on ne la prodiguait pas.
Mais le devoir parla plus haut que l'ambition l�gitime du soldat, et il comprit, apr�s avoir perdu son p�re, que sa place �tait ici.
C'est ainsi que, depuis pr�s d'un demi-si�cle, il est rentr� au berceau de tous les siens pour y vivre modeste, utile, aim� de tous, faisant revivre ces souvenirs d'un temps lointain, o� l'h�ritage des vertus des anc�tres se transmettait d'�ge en �ge et dans le m�me lieu, sans qu'aucune souillure v�nt jamais ternir l'honneur d'un nom respect�.
Qui de vous n'a connu cet homme excellent qui, jusqu'� sa fin, demeura jeune, malgr� son grand �ge, et chez qui l'on ne vit faiblir ni la bienveillance, ni la s�r�nit�, ni cet abord encourageant pour les humbles et pour les timides, ni la s�ret� de son jugement et de ses conseils.
O� est-il celui qui eut jamais � souffrir ou � se plaindre de lui ? Il �tait l'ami de ceux qui souffrent et il faisait le bien simplement et sans ostentation
Qui ne se rappelle ce d�vouement � son pays, � la cit� dont il �tait le chef, dans les temps douloureux o� l'ennemi dictait ses exigences, et o�, refoulant et comprimant les sentiments qui s'agitaient dans son c�ur de vieux soldat, il sut garder son calme et sa dignit�, inspirant le respect au vainqueur ?
Bl�mont, cette avant-garde de la France, expos� � toutes les charges, � toutes les mis�res de l'invasion, lui dut de traverser cette terrible crise sans y succomber.
Je ne rappellerai pas les services rendus � son pays dans toutes les questions int�ressant son d�veloppement et sa prosp�rit�, soit comme fondateur de la Compagnie du chemin de fer de Cirey dont il devint le pr�sident, soit comme conseiller g�n�ral. Je m'arr�te, ce n'est ni le lieu, ni l'heure de se souvenir qu'il y a chez les peuples des crises o� l'homme le plus digne subit la loi commune de l'ingratitude.
Mais j'ai le droit de dire que, s'il fut un jour m�connu par le courant aveugle de la politique, il ne cessa jamais d'�tre aim� de tous pour sa charit�, estim� pour son patriotisme et la fermet� de ses convictions, comme pour sa fid�lit� aux nobles traditions de sa famille.
Il s'est endormi dans le Seigneur, l�gu�t aux siens une m�moire immacul�e, des exemples � suivre, des devoirs � remplir ; ils n'y failliront pas.
Qu'il repose en paix ! �


  • 7 avril 1889

Lib�ralit�. - A l'occasion de la mort de M. Mathis de Grandseille, ancien maire de Bl�mont, ancien conseiller g�n�ral, sa veuve a fait don au bureau de bienfaisance de 500 francs comme dernier t�moignage de son d�vouement pour la ville de Bl�mont.


  • 21 avril 1889

Don. - Mme veuve Mathis de Grandseille qui a d�j� fait don au bureau de bienfaisance de Bl�mont de la somme de 500 fr., � l'occasion de la mort de son mari, vient encore de remettre entre les mains du maire une somme de mille francs qui devront �tre vers�s � la caisse de l'hospice de cette ville en souvenir du vif int�r�t que M. Mathis de Grandseille prenait � la prosp�rit� de cet �tablissement hospitalier.


  • 28 avril 1889

Victime. - Le nomm� L'Huillier, Adolphe, man�uvre � Bl�mont, �tait occup� samedi matin, 20 avril, � conduire un cheval attel� � un tombereau au bord de la Vezouze, quand en reculant le cheval et le tombereau sont tomb�s accidentellement dans la rivi�re qui �tait tr�s profonde � cet endroit.
L'Huilier n'�coutant que son courage s'est jet� a l'eau pour porter secours au cheval, quand subitement pris d'une congestion (il venait de d�jeuner), il n'a plus reparu � la surface.
Son fils qui travaillait pr�s de lui a appel� au secours, et le cadavre du pauvre malheureux n'a pu �tre retir� qu'apr�s une demi-heure de recherches. Le cheval plus heureux que le conducteur est sain et sauf. Tous les efforts faits pour rappeler L'Huillier � la vie ont �t� infructueux et le docteur Hanriot arriv� sur les lieux une demi-heure apr�s l'accident n'a pu que constater le d�c�s.
L'Huillier avait 52 ans. Ii �tait estim� � Bl�mont.


  • 16 juin 1889

Acte de probit�. - Le jeune Victor Thirion, �g� de 6 ans, domicili� � Bl�mont, venu � Nancy avec ses parents pour les f�tes de Pentec�te, a trouv�, rue des Quatre-Eglises, un porte-monnaie contenant 23 fr. 50, qu'il a remis entre les mains de la police o� il est � la disposition du propri�taire. Cet acte de probit� de la part d'un enfant de cet �ge fait grand honneur � lui et � ses parents.


  • 4 ao�t 1889

Tentative de suicide. - La nomm�e Marguerite Barot, femme M�on, �g�e de 52 ans, domicili�e � Bl�mont, a cherch� � mettre fin � ses jours en se pendant � une poutre du plafond de sa cuisine. Son fils, Charles M�on, �g� de 20 ans, tailleur d'habits, p�n�tra � ce moment dans l'habitation. En apercevant sa m�re pendue, il appela � l'aide un voisin, M. Dubois, qui accourut et coupa la corde.
L'asphyxie n'�tait pas compl�te et M. Zimmermann, docteur en m�decine, put la rappeler � la vie.
La femme M�on �tait en �tat d'�bri�t� au moment o� elle r�solut de se tuer. On ignore les causes de cette d�termination.


  • 3 novembre 1889

Suicide en prison. - Le nomm� Brachmann, 43 ans, originaire de Niederbronn, domestique, s'est pendu dans la prison de Bl�mont, o� il avait �t� provisoirement enferm� pour vol de deux foulards.


  • 23 mars 1890

Double tentative de suicide. - Mme Poirot, m�nag�re, domicili�e � Bl�mont, rentrait � son domicile, vers onze heures du matin, lorsqu'elle vit que le feu venait de se d�clarer dans le plafond de sa cuisine. Elle monta aussit�t au premier �tage et, aid�e par quelques voisines, parvint � ouvrir la porte du logement des �poux Portier. Ceux-ci �taient couch�s chacun dans un lit. Ils paraissaient ivres et, au milieu de la chambre, achevait de se consumer du charbon de bois plac� dans une marmite. C'�tait ce r�cipient qui avait mis le feu au plancher.
Quelques seaux d'eau eurent raison du commencement d'incendie, et l'air, en p�n�trant dans la chambre, eut bien vite ranim� les �poux Portier.
Jules Portier, man�uvre, est �g� de 50 ans; sa femme, n�e Victorine Renard, est �g�e de 48 ans. Ils ont d�clar� tous deux qu'ils �taient r�solus � mettre fin � leurs jours, pour �chapper � d'odieuses poursuites d'un parent par alliance.
Tous deux avaient bu de l'eau-de-vie, avaient allum� le r�chaud et s'�taient couch�s.
La personne d�sign�e par les �poux Portier a d�clar� � la gendarmerie que les accusations port�es contre elle �taient inexactes.


  • 18 mai 1890

N�crologies. - Mme Batelot est d�c�d�e � Bl�mont le 8 mai dans sa 90e ann�e. Mme Batelot �tait fille de M. Dufays, qui a longtemps administr� l'arrondissement de Ch�teau-Salins. Elle mettait lib�ralement sa grande fortune au service de toutes les bonnes �uvres qui recouraient � sa g�n�rosit�.


  • 13 juillet 1890

Bl�mont. - Un inconnu a mutil� 14 cerisiers sur le chemin de Harbouey, ce qui occasionne � la ville un pr�judice de 35 fr.


  • 31 ao�t 1890

Bl�mont. - M. Bellot, journalier, a port� plainte contre un couvreur, qui aurait jet� des excr�ments sur la t�te de son jeune fils, �g� de 13 ans, qui passait dans la rue, et qui aurait eu toute la figure indignement barbouill�e de cette mati�re infecte.
C'est par suite de discussions, que l'inculp� aurait exerc� cette mis�rable vengeance.


  • 7 septembre 1890

Bl�mont. - Le 27 ao�t, un terrible orage a pass� sur Bl�mont. Il s'est d�cha�n� un furieux ouragan, qui a renvers� des chemin�es, cass� ou d�racin� des arbres, culbut� des hangars, enlev� les carreaux � des fen�tres et les tuiles � plusieurs toits de maisons. On n'osait plus sortir des logis, car la circulation aurait �t� dangerereuse pendant cette temp�te redoutable. On �value � 35,000 fr. les d�g�ts occasionn�s dans la ville. Il n'y a eu, fort heureusement, aucun accident de personnes.


  • 9 novembre 1890

Bl�mont. - Dans la nuit du 28 au 29 octobre, plusieurs malfaiteurs se sont introduits dans les tanneries de MM. Hertz, � Bl�mont; ils commen�aient � y d�rober du cuir quand le garde de nuit Martin, s'�tant aper�u de quelque chose, s'empressa d'aller pr�venir ses patrons.
Ceux-ci accoururent � leurs magasins, arm�s chacun d'un fusil. Ils parvinrent � saisir un de ces voleurs qui est, dit-on de Richeval.
On ne d�sesp�re pas toutefois, de mettre la main sur le reste de la bande.


  • 30 novembre 1890

Distraction. - Ces jours derniers, une brave femme d'Embermenil, accompagn�e de deux bonnes comm�res de V�ho, se rendait � Bl�mont par le chemin de fer. Vous pensez bien que dans le compartiment les langues allaient leur train. Le trajet n'�tait pas tr�s long et l'on avait beaucoup d'histoires � raconter. On arrive � Avricourt ; on descend, on attend le train pour Bl�mont ; les langues tournent et tournent ; on monte dans le premier convoi venu, et la conversation continue.
Tout � coup, on entend crier : Emberm�nil ! Nos trois comm�res interrompent leur conversation, stup�faites, et n'en pouvant croire leurs yeux. Elles s'�taient tromp�es de train, et �taient revenues sur leurs pas, croyant aller � Bl�mont. L'une d'elles, qui �tait cit�e en justice de paix, a �t� condamn�e � 16 fr. d'amende par d�faut.


  • 14 d�cembre 1890

Bl�mont. - Un incendie a �clat�, par l'appareil � gaz, dans la taillanderie appartenant � M. le baron d'Hausen. On a pu l'arr�ter promptement, mais il y a eu des d�g�ts pour 1,200 fr.

La gendarmerie de Bl�mont a ouvert une enqu�te sur diff�rents vols d'argent, commis au pr�judice de M. Chatel, vannier � V�ho, � qui l'on a vol� une somme de 190 fr. qui �tait plac�e dans une armoire, et de M. Chaton � qui on a d�rob� une pi�ce de 10 fr. qui �tait plac�e dans un porte-monnaie.


  • 21 d�cembre 1890

UN HOMME BRUL� VIF.
Un cadavre recouvert d'effets presque compl�tement br�l�s, et ayant un trou au-dessus de l'�il gauche, a �t� trouv� dans un foss� bordant le chemin d'int�r�t commun entre V�ho et Domjevin. Il �tait couch� sur le dos et sur la glace. Il �tait compl�tement r�ti, et il ne restait que les souliers.
Sur la glace de ce foss�, large de quatre-vingts centim�tres environ et sur une longueur de huit m�tres, on a remarqu�, en plusieurs endroits, des cendres provenant des v�tements br�l�s et une assez grande quantit� de gouttes de sang.
Sur la berge et � neuf m�tres du cadavre, on a trouv� un mouchoir de poche br�l� en plusieurs endroits, une blague � tabac et une pipe.
M. le maire de Domjevin, qui accompagnait la gendarmerie de Bl�mont dans ses constatations, a d�clar� qu'� vingt m�tres environ en suivant le chemin vers V�ho, on avait trouv� uue casquette en drap et un sac en cuir, dans lequel il y avait un porte-monnaie contenant 8 fr. 20, et qu'on lui avait remis ces objets, lesquels ont �t� reconnus pour appartenir � un sieur Fran�ois Alison, ma�on � Pettonville.
Le fils et le gendre de ce dernier, pr�venus aussit�t, se sont rendus sur les lieux et ont d�clar� que le cadavre carbonis� �tait bien celui du sieur Fran�ois Alison, �g� de 64 ans, parti le 13 d�cembre courant de son domicile, � 7 h. 1/2 du matin; pour aller � V�ho chercher du travail.
M. le docteur Henriot, ayant visit� le cadavre, a constat� qu'il portait un trou au-dessus de l'�il gauche, provenant tr�s probablement d'une chute, d'o� le sang a coul�, et c'est ce qui explique les gouttes qui se trouvaient sur la glace. Ou suppose qu'Alison, quelque peu pris de boisson, a mis le feu � ses v�tements en voulant allumer sa pipe et que, raidi par le froid, il n'a pu parvenir � l'�teindre. II est alors tomb� sur la glace, o� il est mort asphyxi�.
Des renseignements recueillis pr�s de la demoiselle Marie Cuny, �g�e de 18 ans, couturi�re � V�ho, il r�sulte que, lorsqu'elle a pass� sur ce chemin, le 13 du courant, vers 5 heures du soir, elle a aper�u Alison sur la berge, qui tournait la main autour de la poche droite de son pantalon, d'o� sortaient des flamm�ches rouges et de la fum�e. Effray�e, elle s'�tait �loign�e, et apr�s un parcours de 80 m�tres, elle s'�tait retourn�e et avait vu cet homme entour� de flammes ; mais, se croyant en pr�sence d'un acrobate, qui avait jou� quelques jours auparavant � Domjevin, elle avait suppos� que celui-ci faisait des tours pour lui faire peur.


  • 25 janvier 1891

M. Charlier, m�canicien � la taillanderie de Bl�mont, a eu, accidentellement, le doigt majeur de la main droite saisi et bris� dans un engrenage de la machine � vapeur.


  • 15 mars 1891

Harbouey. - On �crit � l'Est r�publicain :
�� Hier, 6 mars, dans la matin�e, un chien de chasse portant un collier sans plaque, s'est introduit dans cette commune apr�s avoir roul�, para�t-il, d�j� plusieurs de ses cong�n�res, et est entr� dans la maison de M. Zab�, maire de la localit�, qui le chassa. Le chien est rentr� et a mordu la petite Aline Zab� ; le p�re, aux cris pouss�s par son enfant, est accouru de suite, et a emmen� celle-ci imm�diatement � Bl�mont au docteur Hanriot, qui lui a donn� les soins n�cessaires.
�� Aussit�t apr�s l'accident, on a fait abattre le chien, dont l'autopsie a �t� faite par M. Mangenot, m�decin-v�t�rinaire, qui lui a reconnu des sympt�mes de rage. Je crois qu'il serait prudent de faire enfermer les chiens pendant un mois. �


  • 12 avril 1891

Bl�mont. - Il a �t� vol� � Mme veuve Oharton, n�gociante, un grand nombre de marchandises de bazar, estim�es 109 fr.
Ce vol est imput� � une m�nag�re, habitant la commune de Repaix.


  • 26 avril 1891

Acte de probit�. - On �crit de Bl�mont � la D�p�che :
�� Vendredi dernier 17 courant, un jeune clerc de notaire de Bl�mont �tait charg� par son patron de d�poser une somme d'une certaine importance au bureau de l'enregistrement. Arriv� chez M. le receveur, notre futur tabellion s'aper�ut qu'il avait perdu un billet de 1,000 fr.
� En toute h�te, il revint sur ses pas, en proie � une grande �motion. Fort heureusement, M. Dupays, facteur de ville, en faisant sa tourn�e vit le pr�cieux papier qui s'�talait au milieu de la rue et s'empressa de le remettre � son l�gitime propri�taire.
Rendons hommage � la probit� de notre facteur, qui n'en est pas � son premier acte.


  • 17 mai 1891

Une trombe. - On �crit de Cirey au Progr�s que la trombe d'eau qui s'est abattue dimanche dernier sur Bl�mont, Cirey et les localit�s voisines, de 7 � 11 heures du soir, a �t� d'une violence extr�me.
Un mur de sout�nement du chemin de grande communication n� 21, � la Vend�e, s'est �croul� ; les chauss�es des rues sont d�sagr�g�es et les �gouts de la ville presque compl�tement obstru�es. Les caves de certaines maisons ainsi que des rez de chauss�e ont �t� inond�es.
L'orage a �galement s�vi � Bl�mont. La pluie tombait par paquets. Un mur de sout�nement, entre Barbas et Bl�mont, a �t� renvers�.
A la suite des pluies torrentielles tomb�es pendant l'orage, la Vezouze a d�bord�.


  • 7 juin 1891

Mort subite. - M. Pierre Poucher, �g� de 55 ans, militaire en retraite � Bl�mont, �tait all� chercher du bouillon chez M. Bellot, lorsque tout � coup il s'affaissa. On releva le malade et on le transporta � son domicile o� il mourut en arrivant. Le d�c�s est attribu� � la rupture d'un an�vrisme.


  • 14 juin 1891

Voleur arr�t�. - Mardi dernier, deux individus de passage � Bl�mont, un �tameur ambulant et le domestique d'une dentiste, entraient chez la dame Catherine Denis, femme Perouff, aubergiste, et se faisaient servir successivement quatre petits verres d'eau de vie.
Pendant une absence que fut oblig�e de faire la femme Perouff, tous deux quitt�rent l'auberge, l'�tameur sortit le dernier.
A son retour, Mme Perouff s'aper�ut qu'une mesure en �tain, qu'elle avait � sa cuisine, avait disparu, ainsi qu'un porte-monnaie contenant 33 fr. et un petit sac en toile bleue, dans lequel se trouvait une somme de 11 fr. 40 en monnaie blanche et en monnaie de billon.
Les gendarmes, pr�venus, finirent par trouver l'�tameur ambulant, couch� sur l'herbe, � quelque distance de la ville.
Interroge, il d�clara se nommer Jean Menaux, mais nia le vol ; malheureusement pour lui, quand on le fouilla, on trouva sur lui tous les objets d�rob�s.
Actuellement, il attend � Lun�ville le verdict de la justice.


  • 17 avril 1892

Herb�viller. - M. Cherrier, vannier, en revenant de Bl�mont est tomb� de voiture, et les roues du v�hicule lui ont pass� sur le corps, en lui fracturant quatre c�tes du c�t� gauche.
On l'a transport� � l'h�pital de Bl�mont, o� M. le docteur Zimmermann lui a donn� ses soins.
Il est � craindre que le bless� n'ait aussi quelques l�sions intestinales.


  • 8 mai 1892

Domjevin. - MM. Marange et Moser, journaliers, ont port� plainte contre un coquetier, qui aurait enlev� de leur maison 2 portes, 2 volets et une fen�tre, le tout estim� 50 fr., et qui leur aurait d�rob� aussi la somme de 50 fr.
Cette plainte est contredite par l'inculp�, qui nie le vol d'argent, et qui explique par ces raisons valables l'enl�vement des portes et fen�tres de la maison qu'il a vendue aux plaignants, par contrat fait chez M e Cr�pin, notaire � Bl�mont.


  • 4 d�cembre 1892

Leintrey. - M. Jacques, mar�chal-ferrant, revenait vers sept heures du soir, de Bl�mont. A environ un kilom�tre de Leintrey, il fit la rencontre de deux individus qui s'approch�rent de lui, lui demand�rent: �� La bourse ou la vie �, puis le frapp�rent de nombreux coups de pieds et le renvers�rent sur le sol. M. Jacques, qui �tait arm� d'un b�ton, se releva et se d�fendit avec �nergie. Il r�ussit � mettre ses agresseurs en fuite.
La gendarmerie d'Igney Avricourt a ouvert une enqu�te.


  • 5 f�vrier 1893

Bl�mont. - On �crit � l'Est r�publicain :
�� Le 26 janvier, M. Reinstadler, pharmacien, allait dans son jardin et constatait � sa grande stup�faction, que la partie inf�rieure d'un corps humain �mergeait de la neige recouvrant encore le sol.
� Dans son respect de l'autorit�, il envoya pr�venir M. le juge de paix. Ce dernier se rendit imm�diatement sur les lieux.
� De l'enqu�te faite par ce magistrat, il r�sulte que la victime serait un nomm� B�na, mort de congestion c�r�brale, ainsi que l'a constat� M. le docteur Hanriot, aussit�t appel�.
� On suppose qu'il s'est �gar� et qu'il a cherch� � gagner les premi�res maisons de Bl�mont. Mais, apr�s avoir travers� la rivi�re, il a �t� saisi par le froid. Ses forces l'ont abandonn� � l'endroit o� son corps a �t� retrouv�. �


  • 21 mai 1893

N�crologie. - On annonce de Bl�mont, que M. Vanier, notaire en cette ville, et suppl�ant du juge de paix, est mort subitement jeudi, vers huit heure� du matin.


  • 28 mai 1893

Accident. - M. Colin, voiturier � Bl�mont, traversait cette localit�, conduisant une voiture, lorsqu'un jeune enfant, �g� de 2 ans, Camille Aubry qu'il venait de d�passer, tomba sur la chauss�e et roula sous les roues de la voiture.
Aux cris pouss�s par l'enfant, M. Colin arr�ta sa voiture, mais le jeune Aubry avait �t� atteint par une roue et avait le bras droit fractur�.


  • 9 juillet 1893

- On �crit de Bl�mont :
�� Mercredi dernier, � 6 h. du soir, un violent orage s'est abattu sur notre ville, la gr�le a d�vast� la moiti� des r�coltes, les vignes, qui promettaient une belle vendange, ont �t� fortement endommag�es, les houblonni�res aussi ; mais sur les territoires de Verdenal, Chazelles, Autrepierre et Gondrexon, cela a �t� pour ainsi dire enti�rement saccag� ; la population des campagnes est dans la d�solation la plus compl�te, ayant fait une maigre r�colte de fourrages, elle comptait se rattraper sur les grains, mais l'esp�rance cette fois, �tait encore vaine. �


  • 30 juillet 1893

Tentative de vol dans deux �glises. - Le 16 courant, vers cinq heures du matin, le sieur Fran�ois Lartisant, mar�chal ferrant et sonneur de cloches � Gondrexon, �tant all� sonner l'Ang�lus, remarqua que quatre carreaux d'un vitrail peint avaient �t� bris�s.
Supposant que des voleurs avaient p�n�tr� dans l'�glise, il regarda dans l'armoire o� sont renferm�s les vases sacr�s et constata que rien n'avait �t� d�rob�. Le ou les voleurs, qui en voulaient probablement aux troncs, n'en ayant pas trouv� dans l'�glise, se sont retir�s sans rien emporter.
La m�me nuit, c'est-�-dire la nuit de dimanche � lundi, une tentative semblable a �t� faite � l'�glise de Chazel. Trois carreaux d'un vitrail ont �t� bris�s; le grillage en fil de fer servant � prot�ger ce vitrail, a �t� arrach�; mais rien n'a �t� d�rob� dans l'�glise.
La gendarmerie de Bl�mont, pr�venue, a ouvert une enqu�te ; mais, malgr� les recherches les plus actives, elle n'a pu jusqu'ici d�couvrir les auteurs de ces tentatives criminelles.


  • 20 ao�t 1893

Bl�mont. -M. Malgras, gar�on brasseur chez M. Baumgarten, eu faisant sa tourn�e dans les communes, a eu sa voiture projet�e sur le sol, � l'entr�e du village de Montreux. Il a re�u deux plaies au c�t� gauche et de fortes contusions.


  • 29 avril 1894

Bl�mont. - Il para�t, dit un de nos confr�res, que la taillanderie connue sous la raison sociale : Les fils de Mme Batelot, va cesser tout travail � br�ve �ch�ance. Les propri�taires, dont M. d'Hausen, ont d�cid� qu'en l'�tat actuel, � moins de transformation de l'outillage, les b�n�fices seraient trop minimes.
Les ouvriers seront donc cong�di�s les uns apr�s les autres.


  • 6 mai 1894

Une bande de boh�miens. - Le 25 avril, raconte l'Eclaireur, M. Charlier, garde-champ�tre � Hudiviller, recevait, � une heure de l'apr�s-midi, sur la route nationale, pr�s du village, trois voitures de nomades dont les trois chevaux d�tel�s p�turaient les talus de la voie. Comme cette p�ture est lou�e, M. Charlier fit des observations et demanda quel �tait le propri�taire des chevaux. A quoi un des lascars r�pondit : �� Va-t-en ! �vad� de cimeti�re. �
Le garde-champ�tre retourna au village chercher M. B�zagu�, adjudicataire de la p�ture; et comme il revenait avec lui, les nomades avaient rattel� et se disposaient � partir. Charlier saisit par la bride le dernier cheval et, exhibant sa plaque, enjoignit au conducteur de s'arr�ter. Alors, un gar�on d'une quinzaine d'ann�es lan�a une pierre au garde-champ�tre qui fut bless� � la l�vre.
Toute la bande s'en m�la, hommes et femmes, � coups de pierres et de fouet, on l�cha les chiens aux jambes du garde qui fut mordu. Il dut faire le coup de poing et se d�gagea avec l'aide de M. B�zagu�. Les agresseurs prirent la fuite du c�t� de Xermam�nil.
M. Charlier alla de suite pr�venir la gendarmerie de Lun�ville qui se mit � la chasse des boh�miens. Ils furent rejoints � 6 heures du soir � Fraimbois et quatre d'entre eux furent mis en �tat d'arrestation. Ce sont les nomm�s Victor Belinsky, 37 ans, demeurant � Bl�mont ; son fils, �g� de 15 ans ; Melchior Naniot, 39 ans, sujet belge ; Aim� Bilz, 24 ans, n� � Remiremont.
Belinsky, dont le cheval avait �t� saisi � la bride par le garde, a soutenu qu'il ne connaissait pas le caract�re officiel du garde et qu'il avait pris sa plaque pour un porte-monnaie.


  • 3 juin 1894

Bl�mont. - Un petit hangar en bois, estim� 100 fr., et appartenant � M. Dubois, charretier, a �t� d�truit par un incendie. Ce hangar �tait situ� dans le jardin du propri�taire.
On impute le sinistre � la malveillance d'une personne suspecte qu'un gar�on �picier a vu r�der autour de l'habitation.


  • 11 novembre 1894

Bl�mont. - M. Pierreville, �g� de 18 ans, apprenti menuisier, s'�tait rendu � la fronti�re avec plusieurs de ses camarades. A son retour il fit la rencontre de Jacob Metzger, domestique � Gogney, qui, �tant l�g�rement pris de boisson, leur offrit des cigares. Un des camarades de Pierreville lui prit le paquet de cigares et se sauva. Metzger ayant couru � la poursuite de ce jeune homme, M. Bertrand, �g� de 18 ans, soldat au 1er zouaves, en cong� chez ses parents, le poussa et le fit tomber au bas du talus. M. Pierreville, pour s'amuser, tira plusieurs coups de revolver La gendarmerie a dress� proc�s-verbal � M. Pierreville, pour port d'armes prohib�, et � M. Bertrand, pour violences.


  • 27 janvier 1895

D�couverte d'un squelette. - On a trouv�, dans un verger appartenant � M. Duhaut, habitant Harbouey, un squelette humain enterr� � une profondeur de 40 centim�tres.
On soup�onne que ce squelette est celui d'un soldat russe inhum� en 1815.
Le docteur Hanrion, de Bl�mont, estime, en effet, que l'inhumation doit remonter � une �poque difficile � d�terminer, mais d�j� ancienne.


  • 20 octobre 1895

Bl�mont. - On vient d'arr�ter en flagrant d�lit de vol Juliette Laval, 15 ans, qui a d�rob� aux �poux Fongond, capitaine en retraite, 3 paires de chaussures, valant 16 fr.


  • 8 mars 1896

Bl�mont. - Un vol d'une somme de 358 francs a �t� commis aux domicile et pr�judice de la veuve Vouaux, aubergiste � Gogney, cette somme �tait renferm�e dans un porte-monnaie plac� dans le tiroir de la table de nuit de la chambre � coucher. La veuve Vouaux a constat� � 4 heures 1/2 du soir la disparition de cette somme qui s'y trouvait encore � 11 heures du matin.
On ignore l'auteur de ce vol audacieux.


  • 15 mars 1896

Bl�mont. - La Vezouze est mont�e lundi, en six heures, de 0 m. 22. Elle atteignait mardi matin, � 7 h. 1/2, 1 m. 82, La hausse continue. La pluie a cess�. Le vent tourne au Nord-Est.


  • 11 octobre 1896

Legs de bienfaisance. - Mme veuve Lambert, n�e Anne-Jos�phine G�ury, en son vivant renti�re � Lun�ville, a fait notamment les dispositions suivante� :
�� Je donne 3 000 fr. � l'hospice de Bl�mont, pour la rente �tre employ�e � l'entretien de ma chapelle du cimeti�re. Je prie les religieuses de la tenir propre et d'y mettre quelques fleurs.
� Je donne 1,000 fr. aux pauvres de Bl�mont; je charge les religieuses de l'h�pital de les leur distribuer.
� Je donne 1,000 fr. pour habiller les enfants pauvres de l'hospice. Cette somme sera remise � la s�ur qui les soigne. �

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