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Documents sur Bl�mont (54) et le Bl�montois

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Presse - Le Messin - 1885-1899


  • 31 juillet 1885

Avricourt. - Le fermier Laurent Becker de notre commune, avait engag� le 15 de ce mois un nouveau domestique, jeune homme d'une vingtaine d'ann�es. Vendredi, 17 de ce mois, le dit domestique, accompagn� du fils de son patron, alla labourer un champ pr�s d'Igney-Avricourt. Mais lorsque le moment de s'en retourner fut arriv�, le domestique prit un des chevaux et s'�loigna. Heureusement il fut arr�t� pr�s du village de Repaix, par des douaniers fran�ais auxquels il avait paru suspect, et remis par eux aux mains de la gendarmerie qui le conduisit � Bl�mont et renvoya imm�diatement le cheval au fermier.


  • 16 avril 1886

Verdenal. - Deux morts subites en deux jours. - Le 5 avril, le nomm� Henry (Joseph), �g� de 60 ans, taillandier, demeurant � Verdenal, travaillait � la taillanderie de Bl�mont, quand tout � coup il est tomb� � la renverse sans prononcer une parole. On s'est empress� de le relever ; mais � peine l'avait-on assis sur une chaise, qu'il a rendu le dernier soupir. M. Hanriot, docteur-m�decin de Bl�mont, a constat� que Henry avait succomb� � une congestion c�r�brale. Henry laisse une veuve et trois enfants dans une position assez ais�e.
Le 6 avril, vers huit heures et demie du matin, le sieur Houillon (Auguste), �g� de 61 ans, propri�taire � Verdenal, travaillait dans les champs, � 300 m�tres environ du village, quand il est tomb� tout � coup la face contre terre. Des personnes qui se trouvaient non loin de l� sont accourues et l'ont relev�, mais il est mort aussit�t. M. Zimmermann, docteur-m�decin � Bl�mont, a constat� que Houillon �tait mort d'une congestion c�r�brale. Houillon laisse une veuve et quatre enfants dans une position ais�e.


  • 9 juin 1886

Les d�g�ts caus�s, le 3 juin, dans les campagnes par la gr�le sont consid�rables. En voici l'estimation approximative : Marainviller, 800 fr. ; Thi�baum�nil, 6,584 fr. ; Manonviller, 121 600 fr ; Benam�nil, 34,375 fr.; Bl�mont, 31,400 fr ; Barbas 67,710 fr. ; Bl�merey, 15,450 fr. ; Chazelles, 2,680 fr. ; Saint-Martin, 33,570 fr. ; Verdenal, 9,700 francs.
Le 31 mai, un orage, accompagn� de gr�le, avait occasionn� dans la commune de Seicheprey, des d�g�ts �valu�s a 17,000 francs ; soit, pour toutes ces communes, un total respectable de 341,049 francs, couverts par aucune assurance, Seul, un propri�taire de Bl�mont �tait assur� pour une somme de 800 francs.


  • 9 mars 1887

Bl�mont. - On �crit de Deutsch-Avricourt au Lorrain :
Hier vendredi, 4 mars, ont �t� vendues, � Bl�mont (Meurthe-et-Moselle), diff�rentes valeurs ayant appartenu � M. M�zi�re, ex-banquier. Vos lecteurs vous sauront gr� de leur donner un aper�u du prix donn� pour quelques-unes de ces valeurs.
10 actions du chemin de fer de Cirey-Bl�mont-Avricourt, �mises � 500 fr., ont �t� adjug�es � 710 fr. les premi�res, et 720 fr. les cinq derni�res. - Ajoutez � cette somme cinq pour cent net de tous frais.
43 actions de la Soci�t� la Verrerie de Vall�rysthal, �mises � 1,000 fr. jadis, ont �t� achet�es par lots � 2,000, 2,100 et 2 200 fr. par M. Hinselin, r�dacteur et directeur du journal l'Impartial, de Nancy.
45 actions de la Compagnie d'assurances �� Rhin-et-Moselle � ont �t� vendues � 260 fr. l'action. L'acheteur serait, dit-on, le directeur lui-m�me ou tout au moins l'administration de ladite Compagnie.
L'action du journal de Lun�ville a �t� cot�e 80 fr.
On se rappelle qu'au moment de la faillite M�zi�re, on a dit que la filature de Blainville a caus� la d�confiture. Des actions �mises � 5,000 fr. ont �t� vendues � Lnu�vi le, il y a un mois, 90 fr. A la Bourse de Bl�mont, - qu'on nous permette l'expression - ces actions, ou plut�t ces billets de loterie ont �t� achet�s 400 fr. : hausse, 300 fr. Les cr�anciers de la faillite ont donc tout lieu de se r�jouir, leurs affaires vont bien relativement.
Huit jours auparavant, on a vendu les immeubles du notaire Thouvenel: l'un a �t� achet� � poids d'or, par un commer�ant de la localit�, l'autre, le plus important, c'est-�-dire la maison d'habitation, est �chu � M. le docteur Hanriot.
Le m�me jour ont �t� mises en vente diff�rentes propri�t�s appartenant � Mme M�zi�re, mais hypoth�qu�e par le notaire, pour se couvrir d'une somme de 60,000 fr. pr�t�e � M. M�zi�re avec l'�change de la signature de sa femme. Aucune des propri�t�s n'a �t� adjug�e, les mises � prix �tant trop �lev�es.
Le correspondant du Lorrain lui dit qu'il est toujours question de faire rendre gorge � M. R... le fond� de pouvons de la banque de Bl�mont, qui aurait trouv� le moyen de toucher la derni�re ann�e 46000 fr. Vingt mille francs de boni a Bl�mont, autant � Sarrebourg, plus six mille francs de traitement. Quel honn�te serviteur, et quel homme d�sint�ress� !! - Heureusement le tribunal de Lun�ville est saisi de l'affaire ; les agissements de cet homme ont du reste �t� mis � nu � Lun�ville et � Nancy, au moment de la condamnation de de M. M�zi�re.
Nous avons annonc�, il y a quelque temps, continue le Lorrain, qu'un dividende allait �tre distribu�, fin mars, aux cr�anciers de Sarrebouig; cette nouvelle est confirm�e par notre correspondant qui ajoute que la m�me mesure va �tre prise � Bl�mont � l'�gard des cr�anciers de la maison-m�re. Il faut donc d�sesp�rer de rien, et apr�s bien des on-dit, il est certain que l'on aura 30 � 40 pour cent ; on est loin du chiffre primitif de 80 pour cent.
La continuation de la vente M�zi�re, mobilier et immeubles, doit avoir lieu incessamment, mais les bruits de guerre n'encourageront pas beaucoup les acheteurs. Esp�rons que d'ici l� le temps sera revenu au calme plat. Il y a d�j� eu assez da calamit�s dans le pays. Dieu veuille nous �pargner encore celle-l� !


  • 2 ao�t 1887

Bl�mont. - Le sieur Humbert, 67 ans, de Remoncourt, s'est pendu � une poutre de sa chambre � coucher, chez M. Malo, aubergiste. Il avait furtivement quitt� sa famille depuis quatre jours. On a trouv� sur lui la somme de 2,346 fr. Il s'adonnait depuis plusieurs mois � la boisson, et il nourrissait depuis quelque temps des id�es noires. A Bl�mont, il avait vendu son bien � M. Vormus. Il appartient � une tr�s bonne famille de Remoncourt, et son suicide provient d'un d�rangement du cerveau.


  • 26 avril 1888

Dom�vre. - Le 21 avril, vers midi et demi, deux hommes, les sieurs Tannette, entrepreneur � Lun�ville, et Pierre Marcel, ferblantier � Dom�vre, montaient dans le clocher de cette commune pour r�parer la croix du sommet qui penchait depuis quelque temps.
Mais pour parvenir jusque l�, il fallait sur le toit disposer des �chelles. La premi�re tint � merveille ; mais la seconde, accroch�e � un crampon rouill�, paraissait peu s�re � Pierre, qui engagea son compagnon � essayer sa solidit�. Tannette donna quelques secousses violentes, et le crochet ayant r�sist�, il le crut assez solide et monta sur l'�chelle. A ce moment, tout cassa, et le malheureux, rebondissant au bas du clocher, vint retomber sur le toit de l'�glise et de l� dans le cimeti�re, o� il resta �tendu entre deux tombes.
Le docteur Henriot, de Bl�mont, prodigua au bless� les premiers soins ; toutefois, il n'a pu se prononcer sur la gravit� de son �tat. Tannette a, para�t-il, plusieurs c�tes bris�es et des l�sions internes. Le clocher avait cinquante m�tres de hauteur.


  • 11 septembre 1895

DERNI�RES INFORMATIONS
(De notre correspondant particulier)
VIC-SUR-SEILLE, le 9 septembre (11 h. soir). - Ce soir, lundi, vers neuf heures, un d�serteur fran�ais, en grande tenue, faisait son entr�e en notre ville, en compagnie d'un douanier de Moyenvic, que celui-ci avait cueilli � l'embranchement des routes d'Arracourt et de Lezey, pr�s de Moyenvic.
D'apr�s ce que nous a d�clar� un t�moin oculaire qui assistait � l'arrestation, cet individu appartiendrait au 119e de ligne; apr�s avoir servi pendant deux ans aux zouaves, il aurait �t�, en dernier lieu, en garnison aux environs de Paris. Comme il faisait passablement noir quand le convoi est arriv� � Vic, nous n'avons pu distinguer le num�ro du r�giment sur la tunique et le k�pi, et nous sommes, pour le moment, oblig�s de nous en rapporter � la d�claration qui nous a �t� faite.
L'individu, soi-disant en garnison aux environs de Paris, serait, d'apr�s son r�cit, natif du canton de Bl�mont et aurait obtenu de son r�giment une permission de vingt-quatre heures pour venir voir de ses parents qui habitaient Nancy (jusqu'alors son r�cit doit �tre faux, car pour venir depuis Paris jusqu'� Nancy, une permission de vingt-quatre heures ne suffit pas) ; ayant d�pass� le d�lai qui lui �tait accord� et ne voulant pas encourir une punition � sa rentr�e au corps, il aurait jug� prudent de mettre la fronti�re entra lui et son r�giment - fiers doivent �tre les parents qui re�oivent la visite de semblables troupiers ! - et pour y arriver il aurait suivi le canal de la Marne-au-Rhin depuis Nancy jusqu'� Einville sans �tre inqui�t�.
Arriv� � Einville, il a d� se diriger vers la fronti�re � travers champs, laissant Valhey et Arracourt � sa gauche ; il est venu tomber � Juvrecourt o� il fit la rencontre du garde-champ�tre qui, essayant de l'arr�ter pour lui faire rebrousser chemin, ne re��t rien moins de ce mauvais garnement qu'un coup de poing en pleine poitrine. Il va sans dire que notre sujet n'attendit pas la r�ponse du repr�sentant de la loi, � qui il a �� pil� du poivre � � grande vitesse.
Enfin, il est arriv� pr�s de Moyenvic, � l'endroit o� le douanier de planton l'a arr�t� pour l'amener � Vic et le remettre entre les mains de la gendarmerie. Son entr�e en notre ville a �t� de suite signal�e, surtout � cette heure o� chacun est sur sa porte pour y respirer l'air frais du soir. En moins de temps, bien moins qu'il n'en faut pour vous l'�crire, sa peu int�ressante personne �tait suivie d'une foule compacte qui ne lui a pas m�nag� tous les honneurs auxquels elle avait droit en la circonstance. Malgr� la honte qui aurait d� le couvrir et l'aveugler, il relevait effront�ment la t�te, regrettant � un moment donn� de ne pas �tre en possession de son fusil pour, disait-il, loger quelques balles dans les t�tes de cette foule qui le huait et qui lui aurait fait mauvais parti s'il n'avait �t� sous la protection d'un douanier arm�. La gendarmerie, entre les mains de laquelle il a �t� remis et qui lui a probablement fait subir un interrogatoire, s'est empress�e de le conduire dans un appartement meubl� de la prison cantonale. Il m�ritait bien cela apr�s une pareille �tape et surtout � la suite d'une r�ception aussi pompeuse ! Un Vicois.


  • 29 octobre 1896

B�bing. - On nous �crit:
�� Au mois de f�vrier 1896, le nomm� Victor Loux, valet de labour, originaire de Trois-Maisons pr�s Phalsbourg, fut condamn� par le tribunal correctionnel de Saverne, � cinq mois de prison pour avoir, le 1er janvier de ladite ann�e, abus� d'une jeune personne d�s�quilibr�e. Parmi les personnes � d�charge figurait M. C, cultivateur en notre localit�. Pour t�moigner de sa gratitude envers son ancien et bienveillant patron, L. vient, cette nuit-ci, de lui jouer un tour � sa fa�on. Depuis sa lib�ration, il �tait entr� en condition chez un cultivateur de Bl�mont. Samedi soir, � neuf heures, il quitta la localit� et arriva ici vers minuit. La vaste habitation de G. �tait plong�e dans le plus grand silence. Il lui fut donc facile de s'introduire dans la maison, d'y d�rober la montre de son ancien camarade et de s'en aller, emmenant les trois chevaux les plus beaux et les meilleurs de l'�curie. Cependant, le destin se chargea vite de mettre � la raison le peu scrupuleux coquin. En arrivant � Bl�mont, il ne put fournir cautionnement exig� et les chevaux furent mis en fourri�re. M. Parmentier, fermier � B., qui s'�tait, d�s le grand matin, mis � la poursuite du voleur, le rejoignit dans une auberge � Bl., lui fit rendre la montre et le remit ensuite entre les mains de la gendarmerie fran�aise. Quand il aura purg� la peine qui l'attend de l'autre c�t� de la fronti�re, il sera livr� aux autorit�s de notre pays.


  • 20 juin 1897

Explosion � Bl�mont Mercredi vers 5 heures du soir, l'usine � gaz de M. Bailly, � Bl�mont, a �t� d�truite et br�l�e par un incendie qui avait �t� communiqu� par l'explosion d'un �purateur de gaz, sous pression de chaleur.
Les pertes sont grandes. Il y a assurance. M. Kissel, ouvrier de l'usine a �t� renvers� par la violence de l'explosion et gri�vement br�l� � la t�te et au corps.


  • 17 avril 1898

AVIS
Monsieur NORDON fils, n�gociant � Bl�mont (Meurthe et Moselle), et madame NORDON, n�e L�vy, de Delme, informent le public qu'ils se voient dans l'obligation de d�mentir les bruits malveillants qu'a fait courir sur leurs affaires un certain marchand de vaches tr�s malhonn�te.


  • 23 ao�t 1899

Lorquin. - La Gazette de Francfort re�oit la nouvelle amusante que voici :
Le juge cantonal de L. avait � prendre, dans une affaire de vol, la d�position d'un gendarme fran�ais (le vol� lui-m�me), de Bl�mont, et sa femme, comme t�moins. Pour �viter toutes les lenteurs qu'occasionne ordinairement l'audition d'�trangers, le juge invita le gendarme et sa femme � compara�tre par devant lui � la fronti�re. Tout pr�s d'une ferme on installa une chaise, moiti� sur territoire allemand, moiti� sur territoire fran�ais. Du c�t� allemand s'assirent le juge et son greffier, buvant de l'eau, du c�t� fran�ais, le gendarme et sa femme, d�gustant de la bi�re. L'audition termin�e, juge et greffier enfourch�rent leur v�lo et p�dal�rent dans la direction du si�ge de leur juridiction et les t�moins regagn�rent Bl�mont.


  • 4 octobre 1899

Marie Harny, 32 ans, n�e � Bl�mont, se disant propri�taire, demeurant � Paris, est accus�e d'escroquerie. Le 18 juillet dernier elle descendit � l'h�tel Lhuillier, � Morhange, sous le nom de Marie Geoffroy et d�clara �tre la ni�ce d'un professeur de Lun�ville qu'elle voulut attendre.
Le 7 ao�t, elle disparut subitement sans r�gler la note de sa pension, s'�levant � une somme de 95 m. et se rendit � Metz, o� elle descendit � l'h�tel de Luxembourg. Apr�s s'�tre inscrite sous le nom de Marie Petitfils, elle y resta quelques jours en faisant une consommation de 29 m. Somm�e par le patron de payer la note, elle d�clara ne poss�der aucun argent. Comme elle a d�j� subi � Strasbourg et � Kehl des condamnations pour des coups du m�me genre, elle s'entend condamner aujourd'hui � dix mois de prison et � huit jours d'arr�ts.
 

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