7 ao�t 1914
A Blamont (Meurthe-et-Moselle), un sous-officier fran�ais bless� a �t� achev� par les Allemands.
17 ao�t 1914
Une affaire importante a �t� engag�e dans la r�gion de Blamont, Cirey, Avricourt, o� nos troupes avaient devant elles un des corps d'arm�e bavarois.
Les villages de Blamont, Cirey et les hauteurs au del� ont �t� brillamment enlev�s. Actuellement les colonnes allemandes se replient laissant des morts, des bless�s et des prisonniers.
Nos troupes continuent � progresser dans les Hautes-Vosges, o� les Allemands reculent.
Le succ�s de Blamont-Cirey
L'affaire de Blamont-Cirey, signal�e dans les renseignement g�n�raux a �t� particuli�rement brillante. C'est vendredi soir qu'une de nos divisions a commenc� l'attaque. L'ennemi �tait fortement retranch� par des ouvrages de Campagne en avant de Blamont.
Ses avant-postes ont �t� refoul�s et l'attaque s'est arr�t�e jusqu'� la pointe du jour. A l'aube, nous avons repris l'offensive une action d'infanterie soutenue par l'artillerie � enlev� dans la matin�e Blamont et Cirey. Les forces allemandes, �valu�es a un corps d'arm�e bavarois, ont alors occup� les hauteurs qui dominent au nord ces deux localit�s. Mais les forces fran�aises ont dessin� un double mouvement d�bordant qui a d�termin� le corps bavarois � ramener ses colonnes en arri�re dans la direction de Sarrebourg.
L'affaire a �t� chaude et bien conduite. Les Allemands ont subi des pertes s�rieuses, aussi bien dans la d�fense de Blamont et de Cirey que dans la d�fense des hauteurs.
Le moral de nos troupes est excellent. On signale sp�cialement l'�nergie et la confiance de nos bless�s.
18 ao�t 1914
Dans la r�gion Blamont-Cirey nous nous sommes port�s jusqu'� la hauteur de Lorquin en enlevant le convoi d'une division de cavalerie-allemande comprenant 19 camions automobiles.
Le moral des troupes est excellent malgr� les pertes subies dans les divers engagements ; nos offiiciers ont la plus grande peine a retenir leurs hommes.
[...]
La sauvagerie allemande
Signalons de nouveaux actes de sauvagerie commis par les troupes allemandes. A Blamont, ce village dont les Allemands viennent d'�tre chass�s par nos troupes, ils ont sans aucune raison et sans avoir �t� provoqu�s, mis a mort trois personnes, dont une jeune fille et un vieillard de 86 ans, M. Barth�lemy, ancien maire de Blamont.
24 ao�t 1914
A Blamont (Meurthe-et-Moselle), les soldats allemands apr�s avoir fusill� plusieurs personnes, pill� et saccag� diverses maisons, emmen�rent, en se retirant douze otages.
L'un d'eux, M. Colin, professeur de sciences au lyc�e Louis-le-Grand � Paris, qui se trouvait en vill�giature dans la localit� avec sa famille, fut emmen� en chemise, pieds nus.
Indign� par les brutalit�s qu'il voyait commettre sur des enfants, sa propre fille re�ut un coup de crosse en pleine figure, M. Colin, s'adressant � un jeune lieutenant, lui cria
�� Mais vous n'avez donc pas de m�re �
Et l'officier de r�pondre textuellement ces paroles
�� Ma m�re n'a pas fait de cochons comme toi ! �
25 ao�t 1914
Bless�s fran�ais et allemands
LES BLESS�S MILITAIRES A CLERMONT-FERRAND
Clermont-Ferrand, le 24 ao�t. Les bless�s arriv�s a Clermont-Ferrand ont �t� transport�s a l'Hotel-Dieu, au lyc�e de jeunes filles, a l'Ecole normale d'institutrices et en divers h�tels et villas sp�cialement am�nag�s.
Les derniers bless�s arriv�s constituaient un convoi venant de Baccarat, � la suite des engagements de Cirey, de Blamont et de Badonviller. Certains bless�s confirment ce que nous savons de la sauvagerie allemande.
Les officiers allemands mena�aient de faire fusiller les bless�s auxquels on annon�a cependant qu'ils seraient envoy�s en captivit� en Allemagne. Heureusement, c'est en vain qu'on attendit les voitures d'ambulance. Le lendemain les Fran�ais entraient victorieux dans Badonviller et recueillaient les bless�s.
7 novembre 1914
Au nord-est et � l'est du Grand-Couronn� de Nancy, dans la r�gion de la for�t de Parroy et entre Baccarat et Blamont, nos avant-postes ont �t� attaqu�s par des d�tachements mixtes, dont les mouvements ont �t� partout enray�s.
17 juin 1915
Vingt-trois avions sur Carlsruhe
En repr�sailles des bombardements par les Allemands des villes ouvertes fran�aises et anglaises, l'ordre a �t� donn� de bombarder ce matin la capitale du grand- duch� de Bade.
A trois heures du matin, vingt-trois avions sont partis pour Carlsruhe. Bien que g�n�s par le vent du Nord-Est, ils sont arriv�s au-dessus de la ville entre cinq heures cinquante et six heures vingt. Ils ont lanc� cent trente projectiles de 90 et de 155 sur les objectifs qui leur avaient �t� indiqu�s, notamment sur le ch�teau, la manufacture d'armes et la gare.
Un grand nombre d'incendies se sont allum�s pendant que les avions survolaient
Carlsruhe.
Une forte panique a �t� constat�e dans la gare, d'o� les trains sont partis pr�cipitamment, se mettant en marche dans la direction de l'Est.
Les appareils ont �t� violemment, canonn�s, en particulier � l'aller � Saverne, Strasbourg, Rastatt, Carlsruhe, et au retour � Blamont, Phalsbourg, Saverne,
Tous sont rentr�s, sauf deux.
19 octobre 1915
Pendant la nuit, feux tr�s vifs d'infanterie de tranch�es a tranch�es dans les environs de Nomeny.
Notre artillerie a, dans la m�me r�gion, dispers� des travailleurs ennemis � l'est d'EpIy, pr�s de Gremecey et de Bioncourt, et bombard� la gare de Blamont.
22 d�cembre 1915
En Lorraine, quelques tirs heureux de notre artillerie sur Aboncourt et Blamont o� des mouvements de troupes �taient signal�s
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