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3 septembre 1938
Tribunal correctionnel
TROIS MOIS DE PRISON A UN ANCIEN MARI QUI ��OUBLIA � DE PAYER UNE PENSION
ALIMENTAIRE
Jean Dosch, 32 ans, boucher, � Bl�mont, � �t� condamn� lors de son divorce, �
verser une pension alimentaire � sa femme.
Depuis 1932, date � laquelle le jugement fut rendu, Mme ex-Dosch attend encore
un sous de son ex-mari, qui � l'heure actuelle lui doit 14.500 francs!
Le tribunal correctionnel sanctionne s�v�rement la mauvaise volont� de Jean
Dosch... Il le condamne en effet � trois mois de prison et cent francs d'amende. 30 octobre 1938
Chronique messine
RUE FOCH, UNE FEMME EST RENVERSEE PAR UNE AUTO
Hier, dans la soir�e, Mlle Georgette Cr�pain, �g�e de 35 ans, qui s'appr�tait �
traverser la chauss�e, � l'angle de l'Avenue Foch et de la rue Chatillon, a �t�
happ�e et renvers�e par une automobile pilot�e par M. Henri Hennequin, demeurant
� Bl�mont, dans le d�partement de Meurthe-et-Moselle, qui, venant de la Place
Mazelle, se dirigeait vers la Place D�roul�de.
Relev�e par des t�moins de l'accident, Mlle Cr�pain fut aussit�t transport�e par
l'ambulance des sapeurs-pompiers � l'H�pital Bonsecours, o� l'on constata une
fracture des deux jambes et de nombreuses contusions internes et externes. 30 novembre 1938A Blamont
une femme tue sa fillette
Elle portait sur elle une lettre adress�e au consul de Yougoslavie � Metz
Nancy, 29 Novembre. - Un drame effroyable s'est pass� dimanche, � 15 heures, �
la Maison Maternelle de Blamont. Une femme �g�e de 32 ans, Vera Morgin,
fille-m�re, de nationalit� yougoslave, sans profession, demeurant � Toul, a tu�
� coups de revolver sa fillette B�atrice, �g�e de 4 ans. L'enfant �tait depuis
sa naissance � la Maison Maternelle o� Vera Morgin demanda � la voir, dimanche,
vers 15 heures. Ayant l'habitude de rendre visite � son enfant, on la laissa
prendre seule le chemin du dortoir. Elle aper�ut dans une salle la fillette.
Aucune infirmi�re n'�tait pr�sente. La m�re tira 3 balles de revolver sur la
malheureuse enfant. On la trouva prostr�e devant le corps perc� de balles.
L'enfant d�c�da trois quarts d'heure apr�s. La m�re criminelle se laissa arr�ter
sans opposer la moindre r�sistance. Le parquet de Lun�ville se rendit � Blamont
lundi matin, pour entreprendre une enqu�te. On d�couvrit soir la femme Mongin
trois lettres adress�es l'une au commissaire de police, l'autre au consul de
Yougoslavie � Metz et la derni�re au p�re de l'enfant, M. Hagelstein.
Apr�s un premier interrogatoire, Vera Morgin, plac�e sous mandat de d�p�t, a �t�
�crou�e � la prison de Nancy. 4 d�cembre 1938Pourquoi la m�re criminelle de Blamont a-t-elle tu� ?
Nancy, 3 d�cembre. - Nous avons relat� le drame affreux d'une femme, Vera Morgin,
qui � Blamont tua � coups de revolver sa fille �g�e de 4 ans, la petite
B�atrice, plac�e d�s sa naissance � la maison maternelle de Blamont. La m�re
habitait Toul, rue Gengoult. Ag�e de 32 ans, elle n'exer�ait aucune profession.
Le p�re, lieutenant � Sarralbe, avait reconnu l'enfant et subvenait � ses
besoins.
La directrice de la maison maternelle, jugeant que l'enfant �tait en �ge d'�tre
retir�e, en avait inform� le p�re. Celui qui avait l'intention de confier la
petite B�atrice � une de ses parentes demeurant � Metz, avait demand� un d�lai
et l'avait obtenu. Le Parquet continue son enqu�te pour d�couvrir les causes
obscures du drame, les lettres trouv�es sur Vera Morgin n'ayant pu en dissiper
le myst�re. 17 janvier 1939Sarrebourg
Une confirmation. - Le b�cheron Jean Dosch, de Bl�mont, 32 ans, ayant abandonn�
sa famille, fut condamn� � payer � sa femme 450 francs par mois N'ayant pas
rempli ses engagements, il fut condamn� � 3 mois de prison sans sursis et 100
francs d'amende. Ayant fait appel, les juges ont confirm� la premi�re sentence. 24 janvier 1939DANS LA REGION
400,000 francs de titres, bijoux et argenterie sont vol�s � Blamont
Lun�ville, 23 janvier. - Rentrant de voyage aujourd'hui, Mlle Marie Lhotte, 35
ans, propri�taire � Blamont, constata que pendant son absence son domicile avait
re�u la visite dos cambrioleurs qui l'avaient mis � sac.
Tous les tiroirs �taient crochet�s et tous les meubles avaient �t� v�d�s de leur
contenu. Le butin emport� par les cambrioleurs est d'importance ; argenterie,
titres, bijoux de Mlle Lhotte ont disparu. Le montant du cambriolage s'�l�verait
� 400.000 francs. 13 avril 1939L'HYMNE PREFERE D'HITLER : ��LA MARCHE DE BADONVILLER �, FUT �CRIT EN LORRAINE
Dans des circonstances horribles et tragiquesapr�s la mise � sac de la petite
cit�
Nancy. 12 avril. - Il y a environ trois mois, le chancelier Hitler �levait, par
d�cret, la ��Marche de Badonviller � au rang des hymnes nationaux allemands.
L'histoire de cette marche qui est devenue l'un des airs pr�f�r�s du F�hrer, la
voici telle que vient de la conter � l'un de nos confr�res, M. Eug�ne Berger,
pr�sident des anciens combattants du 358e R. I. et citoyen d'honneur de
Badonviller, l'h�ro�que cit� de Meurthe-et-Moselle.
- Le 12 ao�t 1914, Badonviller voyait br�ler son �glise et quatre-vingt-quatre
maisons. Le feu fut mis par les Bavarois, au moyen de torches, maison par
maison. En m�me temps et sans raison, ils tuaient douze civils, �g�s de 15 � 81
ans.
Le 13 ao�t, l'ennemi se repliait sous la pression de nos troupes. Or, la veille
de ce d�part, trois soldats du r�giment d'infanterie du roi de Bavi�re,
voulurent trouver un d�rivatif aux sc�nes d'horreur de la journ�e.
C'est � ce moment pr�cis, le soir du 12 ao�t 1914, que Georges Furst, chef de
musique du 16e r�giment, composa une marche qu'il appela ��Badenweiler Marsch �
et qui dans la suite, devait acqu�rir le retentissement que l'on sait.
Le capitaine von Bothmer et le caporal Sanktus �crivirent aussit�t, sur cette
musique, des couplets qui, en dehors de leur intention guerri�re, ne signifient
rien.
Georges Furst donna la primeur du ��Badenweiler Marsch � le 25 d�cembre 1914 au
cours d'un concert militaire, sur la place du March�, � P�ronne. L'arm�e
allemande l'adopta et l'auteur fut d�cor�.
Le F�hrer, qui servit, dans les derniers temps de la guerre, au 16e r�giment
bavarois d'infanterie - autrement dit le ��R�giment des gardes du corps � -
devait retenir cette marche.
La ville de Badonviller a donn� � cette manifestation la r�plique qui convenait.
Un ancien combattant, M. Andr� Veil, industriel � Bl�mont (Meurthe-et-Moselle),
a compos� un hymne : ��La revanche de Badonviller �, qu'il a d�di� aux morts et
aux martyrs de la cit�. 2 mai 1939Tribunal correctionnel
LES AUTOMOBILISTES IMPRUDENTS
- M. Henri Hennequin, 42 ans, quincaillier, � Bl�mont, r�pondait hier devant le
Tribunal correctionnel du d�lit de blessures involontaires. En effet, le 29
octobre 1938, place D�roul�de, � Metz, alors qu'il circulait en automobile, il
renversa Mlle Georgette Cr�pain, artiste lyrique demeurant 11, rue de la
Huchette, � Paris. Mlle Cr�pain, qui traversait la chauss�e, fut gri�vement
bless�e aux jambes et transport�e dans un �tat s�rieux � l'H�pital Bon-Secours,
o� elle resta hospitalis�e quelques semaines. M. Hennequin pr�tend avoir voulu
�viter deux cyclistes qui descendaient en sens interdit l'avenue Foch, cyclistes
qu'on n'a pas pu identifier.
M. Hennequin devra verser 200 francs d'amende et 30.000 francs de provisions.
Toutefois, les responsabilit�s incombent pour les deux tiers au conducteur de
l'automobile et pour un tiers � Mlle Cr�pain. 29 juillet 1939RENVERS�E PAR UNE AUTO, UNE ARTISTE LYRIQUE CONTRACTE UNE INVALIDIT� DE 80 %
170 000 FRANCS DE DOMMAGES-INTERETS LUI SONT ALLOUES
Le 29 octobre 1938, � l'angle de l'avenue Foch et de la rue Chatillon, vers 19
h. 15, M. Henri Hennequin, �g� de 42 ans, quincailler � Blamont, renversait avec
sa voiture, Mlle Georgette Cr�pain, dite Choisy. N�e en 1885 � Paris et exer�ant
en cette ville la profession d'artiste lyrique.
Mlle Cr�pain se dirigeait vers la Gare. Des t�moins relevaient la victime qui
�tait s�rieusement bless�e, elle fut transport�e � l'h�pital Bon-Secours, o�
l'on constata tout d'abord une double fracture de la jambe gauche, des
contusions et une commotion c�r�brale. Mlle Cr�pain �tait en outre fortement
d�figur�e.
Le 1er mai de cette ann�e, le tribunal correctionnel infligeait �
l'automobiliste � qui incombait la responsabilit� de l'accident, 200 francs
d'amende. Il octroyait � la victime. 30.000 francs d'indemnit� provisionnelle et
demandait un rapport m�dical.
A la suite de l'expertise, il r�sulte que Mlle Cr�pain a contract� une
invalidit� de 80 %. Son avocat se basant sur son gain journalier qui ne
descendait pas en dessous de 200 francs, r�clamait 350.000 francs d'indemnit�.
Le tribunal, hier, a allou� � Mlle Cr�pain la somme de 170.000 francs et 4 %
d'int�r�t depuis le 1er mai 1939.
L'automobiliste devra en outre supporter tous les frais du proc�s. 12 ao�t 1939Les obs�ques des victimes du tragique accident de Pompey
Hier vendredi � 10 heures ont eu lieu en la chapelle de l'h�pital militaire
S�dillot les obs�ques du mar�chal-des-logis-chef Croisier et du gendarme Marlier.
Une assistance nombreuse assistait � la c�r�monie. L'on y remarquait toutes les
autorit�s militaires et civiles ainsi que de nombreuses d�l�gations de gendarmes
des diverses brigades de la r�gion.
[...] Le gendarme Hubert Marlier �tait n� le 27 octobre 1899 � Reclonville dans le
canton de Bl�mont. Apr�s avoir accompli son service militaire au 120e R.A.L.. il
demeura pendant quelques ann�es dans la vie civile avant de demander � servir
dans la gendarmerie. Il y fut admis le 21 juin 1929 en stage au peloton mobile
de Bruy�re (Vosges) et fut nomm� � la brigade de Beaujeu (Rh�ne). Le 26 novembre
1931, il passait � celle de Briey qu'il quittait le 20 avril 1933 pour Pompey.
A l'issue de la c�r�monie religieuse, les corps sont dirig�s celui du
mar�chal-des-logis-chef Croisier sur Petitmont o� l'inhumation aura lieu
aujourd'hui samedi � 10 heures, et celui du gendarme Marlier sur Reclonville o�
il sera inhum� �galement aujourd'hui samedi � 9 heures.
Aux familles de ces deux victimes du devoir, nous renouvelons l'expression �mue
de nos condol�ances profond�ment attrist�es. 4 juin 1947A BLAMONT
200 cultivateurs gardent le moulin du village
Le Pr�fet de Meurthe-et-Moselle a suspendu les livraisons de farine � la commune
de Blamont qui n'avait pas livr� les quantit�s de bl� qui lui avaient impos�es.
Un groupe de 200 cultivateurs ont alors pris d'assaut le moulin du village et
ont install� un piquet de gardes afin d'emp�cher toute sortie de farine, Des
forces de gendarmerie et des Compagnies R�publicaines de S�curit� sont sur les
lieux. 23 juillet 1949Le concours et la f�te du Comice agricole de l'arrondissement de Lun�ville
auront lieu le dimanche 7 ao�t � Bl�mont, ainsi que l'inauguration du silo � bl�
de la coop�rative agricole de Lun�ville. 27 juillet 1949A ANCERVILLER
Un incendie ravage une maison de culture
Plusieurs millions de d�g�ts
LUNEVILLE (De notre r�daction). - Un incendie d'une extr�me violence a ravag�
hier la ferme de M. Eug�ne Dieudonn�, cultivateur, r�duisant � n�ant le corps de
logis duquel furent seulement sauv�s quelques meubles et les b�timents
agricoles, d'o� l'on put lib�rer presque tout le b�tail � l'exception de deux
vaches qui p�rirent dans les flammes. Les chevaux �taient au travail au service
de la famille occup�e aux travaux agricoles.
Seuls �taient � la maison un grand-p�re et les petits-enfants au moment o� se
d�clara l'incendie vers 9 h. du matin. On pr�sume et la supposition est tr�s
fond�e que le feu a �t� propag� aux engrangements par une �tincelle qui se
serait �chapp�e d'une buanderie ext�rieure servant � la confection des repas des
porcs. D�j� au cours de la nuit M. Dieudonn� avait �t� alert� par un
commencement d'incendie dans un petit b�timent voisin de la porcherie. Il avait
�t� imm�diatement conjur� gr�ce � un extincteur.
On est donc en droit de croire que le feu aurait couv� pendant la nuit et se
serait d�clar� brutalement le lendemain matin, ne laissant debout que quelques
murs qui menacent m�me de tomber.
Devant la violence du feu, les pompiers d'Ancerviller, St-Maurice et Badonviller
accourus d'urgence furent quasi impuissants et ne purent rien contre le terrible
fl�au. En fin d'apr�s-midi les soldats du feu d'Ancerviller et de St-Maurice
�taient toujours sur le lieu du sinistre. On parle de plusieurs millions de
d�g�ts.
Sinistr� � Bl�mont. - Questions de reconstruction : L'association syndicale de
reconstruction d�pend du M.R.U. et.se substitue, � ses membres pour toute
d�cision � prendre et toute formalit� ou proc�dure � accomplir conform�ment � la
l�gislation sur la reconstruction. L'indemnit� due par l'Etat ne peut �tre
affect�e qu'� la reconstitution des biens pour lesquels elle est accord�e et si
l'immeuble ne peut �tre reconstruit � l'ancien emplacement il le sera dans une
zone de compensation en tenant compte des int�r�ts du sinistr�. Votre immeuble
�tant situ� dans la Moselle, demandez tous renseignements suppl�mentaires � M.
le d�l�gu� d�partemental du M.R. U., 4, rue de l'Esplanade � Metz. 18 octobre 1949BLAMONT. - La croix de guerre a �t� remise � ia commune, en pr�sence de
nombreuses personnalit�s, notamment de M. Samama, pr�fet. 16 mai 1950Au cours de la prise d'armes qui a eu lieu dimanche, � Nancy, le Dr Marcel
Schaller, m�decin-capitaine de r�serve, conseiller municipal de Blamont
(M.-et-M.) et bien connu dans la r�gion sarrebourgeoise, a �t� d�cor� de la
croix de chevalier de la L�gion d'honneur � titre militaire. Nos f�licitations. 31 mai 1950Sur la route Sarrebourg - Bl�mont
Une auto s'�crase contre un arbre
Deux bless�s graves
Bl�mont. - (De notre correspondant). - Hier matin, vers 5 h., une voiture
automobile �Citro�n�, immatricul�e 4047 NV 4, appartenant � M. Charles Anstotz,
marchand de bois � Gosswiller (Bas-Rhin) et venant de la direction de
Sarrebourg, s'est �cras�e contre un arbre.
L'accident s'est produit en bordure de la route nationale n� 4 entre St-Georges
et Bl�mont, � proximit� de la Ferme des Salli�res. Sous la violence du choc, la
voiture, apr�s avoir fait une embard�e dans le talus, se retrouva en piteux �tat
en travers de la chauss�e.
Les causes de cet accident ne sont pas encore connues avec exactitude. La route
est - � cet endroit - en parfait �tat et en, ligne droite,
M. Anstotz �tait accompagn� de son fils, actuellement militaire � Nancy, qu'il
reconduisait � sa ville de garnison. Tous deux sont assez gri�vement bless�s.
Tandis que le militaire �tait conduit �. l'h�pital militaire de Sarrebourg, M-,
Anstotz p�re fut ramen� � Bl�mont par les soins de M. Andr� Etienne, boucher
audit lieu, o� - apr�s avoir �t� pans� sommairement, par M. le Dr Thomas - il
dut �tre dirig� �galement � l'h�pital. 5 janvier 1951II tombe de 5 m�tres de haut et se fracture le cr�ne
LUNEVILLE (De notre r�d.). - M. Edmond No�l, 42 ans, demeurant � Guermange
(Moselle) et originaire de H�ming (Moselle), s'est fractur� le cr�ne en tombant
d'une hauteur de 5 m�tres, mercredi dans la nuit, � Bl�mont (pr�s de Lun�ville)
chez un camarade o� il �tait venu passer quelques jours de repos.
Rentrant tr�s tard, apr�s une tourn�e au caf�, M. Edmond No�l se trompa de porte
et p�n�tra rue Traversi�re en face de la demeure de son camarade dans un groupe
scolaire en construction. Il fit quelques pas dans le noir et manqua des marches
d'escalier, tomba la t�te la premi�re dans le vide.
Ce n'est que hier matin qu'un pas[...]nant du groupe scolaire, d�couvrit M. Edmond
No�l et le fit conduire � l'h�pital de Lun�ville.
Le m�decin traitant constata une fracture du cr�ne. Le bless� n'a pas encore
repris connaissance. 18 juin 1951Les �lus de la r�gion de l'est
M. Jean CROUZIER
Elu pour la premi�re fois en octobre 1946 comme Radical Ind�pendant sur la liste
du Rassemblement R�publicain Gaulliste, M. Crouzier est notaire honoraire et
maire de Bl�mont. Vice-pr�sident du Conseil g�n�ral de Meurthe-et-Moselle,
pr�sident de la F�d�ration des Sinistr�s, vice-pr�sident de la Conf�d�ration
Nationale des Sinistr�s de France, pr�sident du Comit� National des Groupements
d'emprunt pour la Reconstruction, ces divers titres lui valurent de si�ger � la
Commission de la Reconstruction et � celle de l'Int�rieur sous la pr�c�dente
l�gislative. 24 juillet 1951Apr�s l'orage sur la r�gion de lun�ville
Les maires du canton de Bl�mont demanderont une subvention � l'Etat
LUNEVILLE. - La pluie torrentielle de dimanche, que nous relations hier, fut
accompagn�e de gr�le et de foudre, � tel point qu'une meule de paille prit feu,
De plus, elle a transform� les rues de Lun�ville en torrents.
Sous le pont de M�nil, au croisement des rues Rivolet, G�rardet, Marquise du
Chatelet, des Chenus, de M�nil et des B�n�dictins, la terre et le sable des
caniveaux, entra�n�s par la pluie, ont bouch� les �gouts.
L'eau a atteint une hauteur de120 cm. Notons que le 9 ao�t 1934, l'eau parvint �
1 m. 30 (record presque atteint) � cet endroit qui doit, par suite d'une grande
d�nivellation, recueillir une masse d'eau trop Importante pour son �vacuation.
Dans la prairie de St-L�opold, une quinzaine de voitures de paille, r�unies en
une meule, prit feu par la foudre. Les pompiers intervinrent et le brasier,
malgr� la pluie, ne fut �teint que lundi vers 3 h. La paille appartenait � M.
Laurent, cultivateur � Mehon.
Des arbres arrach�s � Bl�mont
La gr�le, qui atteignait la grosseur de noisettes, est tomb�e avec une rare
violence sur Bl�mont et sa r�gion, notamment � H�rberviller, Dom�vre, o� elle a
caus� des d�g�ts importants. Des arbres furent arrach�s au bord de la route. Les
maires de plusieurs villages sinistr�s doivent se r�unir vendredi, � 14 h. 30, �
la mairie de Bl�mont, afin d'�valuer le montant des d�g�ts. M. Crouzier,
d�put�-maire, d�posera un projet de loi pour obtenir une subvention de l'Etat. 13 septembre 1951Mort tragique d'un jeune homme d'Avricourt
Son corps mutil� est retrouv� sur la voie ferr�e
BATAVILLE. - Hier matin, � 6 h., on a d�couvert sur la voie ferr�e, � environ 50
m. au nord-est de la gare d'Avricourt, le corps affreusement mutil� de M. Marcel
Reno, 19 ans, demeurant � Avricourt, ouvrier aux usines Baia, originaire de
R�ding.
La t�te de la victime �tait sectionn�e ainsi que les deux pieds. quant au reste
du corps, il gisait quelques m�tres plus loin.
De l'enqu�te ouverte par la gendarmerie, il s'agirait d'un suicide. En effet,
alors qu'il se trouvait la veille dans un caf� avec quelques camarades, Reno
aurait parl� de son intention de mettre fin � ses jours.
Il y a tout lieu de croire qu'il a �t� �cras� par le train-pneu qui arrive �
Sarrebourg � 23 h. 20.
Mand�, M, le Dr. Thomas, de Bl�mont, est venu constater le d�c�s.
Le jeune homme travaillait depuis 1946 aux usines Bata o� il �tait consid�r�
comme un excellent ouvrier. 18 juillet 1952Pr�s de Lun�ville
Un enfant de 10 mois frapp� � mort par un vannier
Son bourreau est en fuite
LUNEVILLE, - Le petit village de Gogney, pr�s de Bl�mont, a connu hier matin un
�moi bien l�gitime.
A 9 h. du matin, M. Claude, maire, pr�venait la police qu'un jeune gar�on, Jean
Weis, �g� de 10 mois, avait �t� victime de s�vices et se trouvait dans un �tat
grave.
Rendus sur les lieux, les gendarmes trouv�rent une habitation d�serte, devant
laquelle, dans un mis�rable berceau, gisait une petite forme inanim�e, toute
marqu�e de bleus, et qui ne parvenait � se Burckhardt, 23 ans, vannier, �tait en
fuite. La m�re, Henriette Weis, 23 ans, partie vendre des paniers quelque part
sur les routes. A son retour, vers midi, elle d�clarait : ��Je savais que cela
devait arriver �. Pendant ce temps, le Dr. Thomas, de Bl�mont, apr�s avoir donn�
les premiers soins au b�b�, le conduisait en voiture � l'h�pital de Nancy.
II y a quelques mois seulement, Vincent Burckhardt et Henriette Weis faisaient
connaissance et d�cidaient de se mettre en m�nage, au domicile du fr�re de
Burckhardt, � Gogney. Rapidement, la jeune femme devait se rendre compte de
l'animosit� et de la haine persistante que montrait son ami � l'�gard de son
enfant,
Celui-ci �tait frapp� chaque fois qu'elle �tait absente, ce qui se produisait
assez souvent, mais jamais elle n'avait trouv� le courage de porter plainte,
Hier, profitant d'une nouvelle absence de sa compagne, Burckhardt s'en prenait
une fois de plus au petit Jean et le frappait avec encore plus de brutalit�
quede coutume, pour se rendre finalement compte que sa victime �tait � la mort,
et l�chement prendre la fuite. 22 ao�t 1952PRES DE BLAMONT
Une branche �tait tomb�e sur la route : deux motocyclistes bless�s
LUNEVILLE. - Il �tait pr�s de 21 h. lorsque les gendarmes de Bl�mont lurent
pr�venus par un automobiliste qu'un accident venait de se produire � la sortie
de Dom�vre, sur la R. N. 4.
Une moto conduite par M. Raymond Chapelier, 26 ans, ma�on a Herb�viller, et
transportant sur le tan-sad M. Charles Gerroldt, 27 ans, ma�on � St-Martin,
heurta une grosse branche de peuplier arrach�e par la temp�te et qui barrait les
trois-quarts de la route. Les deux hommes firent une chute sur la chauss�e. M.
Gerroldt a �t� bless� � la t�te, aux bras, aux mains et � un pied, tandis que M.
Chapelier dut �tre conduit � l'h�pital de Lun�ville, une fracture du cr�ne �tant
� redouter.
Le pilote assure qu'il roulait en code � une vitesse de 40 � 45 kmh et qu'il fut
g�n� par les phares d'une auto venant en sens inverse. 1er septembre 1953M. LANIEL � BLAMONT
le 27 septembre
Nancy. - Nous croyons savoir que M. Jean Crouzier, d�put�-maire de Bl�mont, a
invit� M. Joseph Laniel, pr�sident du Gouvernement, � inaugurer un nouveau
groupe scolaire, !e dimanche 27 septembre prochain, � Bl�mont . M, Laniel n'a
pas encore donn� sa r�ponse officielle, mais il est fort possible qu'il soit
l'h�te de M. Crouzier si la situation !e permet � ce moment-l�. 27 septembre 1953M, JULY, SECRETAIRE D'ETAT A LA PRESIDENCE DU CONSEIL A BLAMONT
LUNEVILLE. - Ce matin � 10 heures, M. July, secr�taire d'Etat � la Pr�sidence du
Conseil, sera re�u � Bl�mont par le d�put�-maire M. Jean Crouzier, en compagnie
duquel il inaugurera le nouveau groupe scolaire de cette localit�. De nombreuses
personnalit�s doivent assister � cette manifestation.
Le Ministre est arriv� hier soir � Nancy, par le train. Il a �t� l'h�te de M. et
Mme Samama, Pr�fet de M.-et-M. Il regagnera Paris ce soir en prenant le train en
gare de Nancy � 19 h. 53. 28 septembre 1953Un discours de M. Pierre July � l'inauguration du nouveau groupe scolaire de
Bl�mont
LUNEVILLE. - M. Pierre July, secr�taire d'Etat � la pr�sidence du Conseil, a
pr�sid� � Bl�mont l'inauguration d'un groupe scolaire.
Prenant la parole � l'issue de la c�r�monie, il a d�clar� notamment :
��Le principe qui doit dominer toute l'�ducation, c'est celui, trop oubli�, de
la dignit� �minente, de la personne humaine. Appliqu� � l'enfant, il conduit �
admettre que sa vocation, son d�veloppement intellectuel et spirituel, doivent
s'accomplir sans entraves. L'�ducation doit permettre � l'enfant de r�aliser ses
virtualit�s, sa destin�e propre � 27 octobre 195310 ans de travaux forc�s � un bourreau d'enfant
NANCY. - La session des Assises de Meurthe-et-Moselle s'est ouverte hier
apr�s-midi. Vincent Burckhardt, 28 ans, vannier, domicili� en dernier lieu �
Gogney (petit village proche de Bl�mont), �tait accus� d'avoir frapp� le b�b� de
dix mois de sa concubine. Celui-ci devait d�c�der des suites de ces coups.
Burckhardt profitait d'ailleurs fr�quemment de l'absence de son amie pour
frapper le jeune Jean Weiss... Cette fois, le vannier frappa plus fort que
d'ordinaire et malgr� son transport imm�diat � l'H�pital Central de Nancy, le
b�b� succombait peu apr�s. Le Minist�re demanda une peine exemplaire et apr�s 30
minutes de d�lib�ration, Burckhardt, qui �tait d�fendu par Me Michel, de
Lun�ville, se voyait condamner � 10 ans de travaux forc�s. 30 octobre 1953Transactions moyennes hier � la Foire de Bl�mont
BLAMONT. - Un temps chagrin n'a pas d�courag� les populations agricoles du
canton de Bl�mont et des cantons environnants qui �taient venues en nombre
important � la Foire d'Automne commerciale et agricole qui, depuis 1948, conna�t
chaque ann�e � cette saison, un beau succ�s. La concurrence de la Foire de
Saverne, en ce jeudi, se fit cependant quelque peu ressentir.
Du c�t� exposants, la participation �tait nombreuse. On notait une vingtaine de
marchands de machines et produits agricoles, qui s'�talaient rue des Capuoins.
Il y avait, l�, des moissonneuses-batteuses, des faneuses, des tracteurs, des
machines � traire, des chariots, des pneus, des �chelles, des motoculteurs, des
engrais, etc...
Il n'y a pas de foire agricole, sans foire aux bestiaux. Les animaux mass�s, sur
la place de l'H�tel de Ville, attiraient les regards des cultivateurs. Les
transactions furent moyennes par leur nombre, les prix pratiqu�s �galement. Un
cheval de 4 ans, fut vendu 102.000 fr. Les prix pour les jeunes chevaux
oscillaient entre 100 et 110.000 fr. Ceux de 7 � 8 ans. partaient � 60.000 fr.
Une vache suivie se vendit 80.000 fr., des g�nisses pleines, 55, 65, et 70.000
fr., des g�nisses d'un an, de 25 � 30.000 fr. Les porcelets enfin, de 2.800 �
3.000 fr.
Place de V�zelise, un commer�ant en meubles pr�sentait un grand choix de salles
� manger, chambres � coucher, dans un bal mont�, transform� pour la circonstance
en stand. On ne comptait pas moins d'une centaine de commer�ants forains de
toute nature, sans oublier les camelots, toujours en verve et toujours tr�s
�cout�s.
De jolis fruits s�lectionn�s �taient �galement expos�s, tandis que deux
attractions, eurent beaucoup de visiteurs.
Inutile d'ajouter que marchands de sandwiches et cafetiers eurent de nombreux
amateurs.
Bref, une fois de plus, cette foire agricole et commerciale a connu un succ�s
certain, dont il convient de f�liciter la municipalit� organisatrice et plus
particuli�rement le secr�taire de la foire et de la mairie, M. Antoine, ainsi
que les membres du Comit� des Associations agricoles du canton et leur
pr�sident, M. Verdenal. |