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Le 9 f�vrier un incendie a consum� deux
maisons � Fremonville, pr�s de Blamont. Ce malheur a �t� occasionn� par
l'imprudence du S. r Dubois, qui est all� de nuit donner � manger � ses
bestiaux, muni d'une lanterne mal conditionn�e.
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Le Narrateur : journal du
d�partement de la Meuse
6 avril 1808
Pierre Soudre de Blamont, signal� comme
d�serteur, incendiaire, braconnier et pillard d'habitude, fut arr�t� il y a 2
mois par la gendarmerie et condamn� � deux ans de d�tention, � St.-Diez. Il
s'�chappe au bout de 15 jours, r�parait audacieusement dans son canton. L'un des
gendarmes qui veut le saisir est tu� d'un coup de pistolet ; un fusil � deux
coups est dirig� sur le second gendarme qui se retire. Les brigades voisines
accourent et ne peuvent atteindre le brigand qui se cache dans une ferme aupr�s
de Senones. Le propri�taire en donne secr�tement avis au maire de cette ville;
ce magistrat arme la jeunesse, fait un appel aux chasseurs et marche contre le
brigand. A la vue de la troupe celui-ci s'�vade; on allait l'atteindre et l'on
tirait de toutes parts sur lui, quand il saisit un enfant qu'il rencontre et
s'en fait un bouclier. Apercevant une charrue il va droit � elle, prend un des
chevaux et part au galop. Cependant il faut mettre pied � terre dans la for�t:
l'abandon du cheval d�c�le sa retraite. On le cerne : il se d�fend en enrag� et
tombe mort enfin. Son cadavre a �t� report� tout sanglant � Senones, le 26 mars
: il est rest� expos� comme celui d'une b�te f�roce.
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Journal du Lot
2 mai 1868
Un jeune enfant, Urbain (Bazile-Victor),
demeurant avec ses parents, meuniers � St-Martin, canton de Blamont (Meurthe), a
disparu le 19 avril 1868. Signalement : �g� de 3 ans, taille 80 ou 85
centim�tres, cheveux et sourcils blonds, l�vres minces, teint color�, larges
�paules.
Il r�pond au nom de Victor.
INVASION DE L'ART BARBARE
[...]
- ��Tu es incapable de comprendre ce compositeur puissant, quasi-divin, que
l'Allemagne nous c�de g�n�reusement ; tu ne peux saisir la sublimit� de son art,
tu n'es pas musicien! Me r�pondit d�daigneusement un bruyant wagn�rien, � qui je
faisais part de mes impressions durant un entr'acte de Siegfried.
- Pas musicien, moi ! Mais sache donc, malheureux, qu'� l'�ge le plus tendre, je
prenais d�j� des le�ons de fl�te aupr�s de Jolly, le vieux chef de musique du
coll�ge de Bl�mont, qui jouait de la contre-basse le 18 juin 1815 dans l'un des
deux carr�s du 1er grenadiers qui, sur le soir, tout �tant perdu fors l'honneur,
se retir�rent lentement du champ de bataille de Waterloo. Plus tard, il
participa au si�ge d'Anvers comme sous-chef de musique et comme chef � nos
premi�res conqu�tes sur le dey d'Alger. Sa musique �tait valeureuse, bien
fran�aise, tandis que la tienne est horripilante : tu ne sais que chanter
l'Internationale et jouer des fl�tes devant la police !
Tels sont les admirateurs de Wagner, ceux qui, sous le minist�re Leygues,
imposent � notre go�t artistique la plus baroque et tonitruante promiscuit�.
Ernest GEGOUT.
Tribunal correctionnel de Lun�ville - Mme veuve P. , � Blamont, condamn�e pour
mouillage � 50 fr. d'amende , 50 fr de dommages envers la r�gie, les quintuples
droits , etc.
ROMILLY-SUR-SEINE (Aube). - Drame navrant. - Une dame Meel�, n�e Pagny Marie, 37
ans, originaire de Blamont (Meurthe-et-Moselle), sortit dimanche avec sa
fillette de deux ans, pour se rendre � la messe.
A l'heure du d�jeuner, elle n'�tait pas rentr�e. M. Cl�ment, architecte, chez
qui cette dame avait �lu domicile, s'en inqui�ta, et cela d'autant plus que des
signes de neurasth�nie avaient �t� constat�s.
Lundi matin, deux chapeaux furent trouv�s sur la rivi�re des Aiguilles et des
sondages firent retrouver les deux corps.
Le mari de la d�sesp�r�e, mobilis� � Paris, a �t� aussit�t avis�.
UN AVIATEUR EVADE D'ALLEMAGNE
Ayant �t� attaqu�, en Lorraine, il y a pr�s de deux ans, par quatre avions, le
mar�chal des logis Raymond Boudou fit une chute vertigineuse pr�s de Cirey-les-Blamont.
La commande du gouvernail de profondeur de son avion ayant �t� coup�e par une
balle ennemie, l'appareil se mit � tomber � la verticale.
Puis un coup de canon bien dirig� arracha l'aile droite inf�rieure du biplan.
Boudou par miracle, ne fut pas bless�, mais par contre son observateur le fut
tr�s s�rieusement.
Prisonnier en Bavi�re, il n'eut qu'une id�e : s'enfuir. Quatre fois il �choua.
La cinqui�me fois il r�ussit en payant d'audace. Bien que ne sachant pas parler
l'allemand, il prit le train, en compagnie d'un camarade d'�vasion. Tous deux en
arrivant au terminus de la ligne, dans une grande ville sortirent tranquillement
; puis, la nuit, ils utilis�rent un train de marchandises qui les conduisit pr�s
de la fronti�re. Avant l'arr�t, ils saut�rent du train et se s�par�rent.
Le lendemain il franchissait la fronti�re.
Tentative de meurtre. - Le facteur des postes Joseph, de Bl�mont, a �t� assailli
par un travailleur chinois, au moment o� il accomplissait sa tourn�e. Il fut
trouv� avec une blessure, l�g�re heureusement, au bas des reins. Son agresseur a
pris la fuite.
Conseil de guerre de la 21e R�gion
S�ance du 14 ao�t 1919
[...]
Les mangeurs de lard. - Le prisonnier allemand Rohde Otto-Paul, de la compagnie
P.G.R.L. 825, a soustrait un morceau de lard de deux kilos au pr�judice de la
commune d'Igney-Avricourt (Meurthe-et-Moselle), puis l'a cach� dans sa
paillasse.
M. Gadel, maire, s'�tant aper�u du larcin commis, fit faire une perquisition et
retrouva le morceau de lard.
Le P. G., entendu, d�clare par l'entremise de l'interpr�te, qu'il avait faim et
que c'est la seule raison qui lui a fait commettre cet acte.
Me Viatte fait remarquer avec beaucoup d'humour que c'est en effet la seule
raison � retenir, attendu que nos ennemis �taient d'une voracit� telle qu'ils
voulaient engloutir le monde et qu'enfin son client a bien pu c�der � un besoin
physiologique qui n'est que la cons�quence de cette voracit�.
Le Conseil lui tient compte de la pr�vention et ne le condamne qu'� quinze jours
de prison.
- Schlecter St�phan, un autre Allemand de la 14e compagnie P.G.R.L.,
travaillait, le 26 avril 1919, � Bl�mont (Meurthe-et-Moselle), � proximit� d'une
cave o� on remisait des caisses de lard provenant du ravitaillement am�ricain.
Lui aussi a �t� attir� vers ce lard qui lui rappelle tant sa bonne choucroute et
s'il s'est laiss� gliss� dans cette cave, par le soupirail.
Seulement quelqu'un guettait et le saisit au collet aussit�t au bas, au moment
m�me o� il se dirigeait vers les caisses de lard.
Il n'a pas eu le temps d'en prendre, c'est entendu, mais il en avait
l'intention.
Devant le Conseil, il raconte une histoire invent�e par lui: que c'est une femme
qui lui aurait d�sign� la cave et lui a promis du lard cuit pour un morceau plus
gros de cru.
On peut supposer qu'il y est venu plusieurs fois, .car il en manquait environ
200 kilos.
Son d�fenseur explique aux juges que si le lard a �t� consomm�, le d�lit ne l'a
pas �t� ; il ne reste donc plus que la tentative, pour laquelle le Conseil
inflige � l'Allemand un mois de prison.
DEUX BOCHES PILLARDS
condamn�s par le XXe Corps
Cirey-sur-Vezouze. - Deux officiers allemands ont �t� jug�s aujourd'hui par
contumax par le Conseil de guerre de la 200 r�gion pour avoir commis dans des
villages lorrains de nombreux pillages.
Le capitaine Lehman qui, � Cirey proc�da � l'enl�vement des archives de l'�tude
Zimmermann qui n'ont pu �tre retrouv�es a �t� condamn� � 10 ans de travaux et �
18 ans d'interdiction de s�jour. Le lieutenant Gueb qui vola du mat�riel de
literie appartenant � une institutrice de Bl�mont a �t� condamn� � un an de
prison.
Le programme des travaux d'installation de l'�clairage �lectrique dans les
diverses gares de la ligne de L.B.B., commenc� en 1922 (gares de Marainviller,
Thi�baum�nil, B�nam�nil, Fr�m�nil et Og�viller), se poursuit, en 1923, dans les
gares de Lun�ville, Chanteheux, Montigny, Sainte-P�le, Saint-Maurice,
Badonviller et Bl�mont, occasionnant au d�partement une d�pense de 10.000 francs
environ.
Faits divers
Un voleur d'essence pinc�
A la suite du vol d'essence commis le 16 janvier, au pr�judice de M. Villedieu,
Faubourg de N�mes, les inspecteurs Valette et Faucon ont arr�t�, le 17 janvier,
vers 16 heures. Place de la Pr�fecture, un individu suspect conduisant une auto
ayant l'indicatif 3219 A I 7, et dont la lettre A �tait peinte d'un fa�on
anormale. Cet individu, conduit au commissariat, a d�clar� se nommer R�gis Paul,
demeurant � Alger et �tre propri�taire de l'auto qu'il conduisait. Pr�sent� au
plaignant Villedieu. R�gis a �t� formellement reconnu comme �tant son voleur,
chose qu'il a d'ailleurs reconnue.
Fouill�. R�gis a �t� trouv� porteur de divers papiers et notamment d'un acte de
naissance, un permis de conduire, une carte grise et d'un permis de circuler �
son nom pour l'auto qu'il conduisait. Apr�s examen de ces divers documents,
ceux-ci ont apparu nettement lav�s, � l'aide d'un acide et surcharg�s.
L'examen de la voiture a permis d'�tablir que le num�ro de la carrosserie avait
�t� burin� et remplac� par le num�ro figurant sur la fausse carte grise. Les
num�ros avant et arri�re, fra�chement peints et la lettre A emp�t�e.
Interrog� sur tous ces faits, R�gis Paul a d�clar� se nommer Hennequin Jean
Sylvain et non R�gis Paul, n� � Blamont (Meurthe-et-Moselle), le 1er juillet
1898, m�canicien, demeurant � Lyon, 21, rue du Port-du-Temple, avoir vol�
l'automobile � Lyon, il y a une dizaine de jours, devant la Compagnie
d'Electricit�, avoir gar� cette auto pour le maquillage, puis �tre parti dans le
Midi apr�s avoir truqu� tous ses papiers dans le but de proc�der � la vente. ��
Cette op�ration aurait certainement r�ussi, dit R�gis, si l'arrestation n'avait
eu lieu, car une personne de notre ville �tait d�j� en pourparlers d'achat pour
l'apr�s-midi du 17 janvier, 16 heures. �
Des renseignements recueillis � Lyon, il r�sulte que l'auto trouv�e en
possession de R�gis Paul, se disant Hennequin Jean Sylvain, a �t� vol�e le 6
janvier 1933, au pr�judice de la Compagnie G�n�rale d'Electricit� de Lyon. C'est
une marque Citro�n, C-4 G et portait l'indicatif 3692 P. F. 3, au moment du vol.
Cette auto a �t� saisie � toutes fins de droit et mise en fourri�re au Majestic
Garage, rue G�n�ral-Lepic, � Montpellier.
L'enqu�te continue � l'effet d'�tablir la provenance des documents falsifi�s
trouv�s en possession du nomm� R�gis Paul, se disant Hennequin Jean Sylvain.
D�s l'enqu�te termin�e, cet individu sera d�f�r� au Parquet.
LES INCENDIES DE FORETS
Nous avons, dans un de nos derniers num�ros, reproduit les instructions de la
Pr�fecture de Meurthe-et-Moselle au sujet des pr�cautions � prendre pour �viter
les incendies de for�ts, particuli�rement � craindre � cette �poque, en raison
de l'abondance des herbes s�ches et des broussailles que la moindre �tincelle
suffit � enflammer.
De divers c�t�s malheureusement arrivent des nouvelles qui montrent que le
danger n'est que trop r�el : aux environs de Bayon, ce sont 11 hectares de la
for�t communale de Villacourt qui viennent de br�ler, � Baccarat 16 hectares, �
Leintrey, 8 hectares ; � Rouvres-la-Ch�tive, 10 hectares ; � Stambach, 3
hectares et demi, etc.. Ainsi en quelques heures sont an�antis les r�sultats de
plusieurs ann�es d'efforts et disparaissent parfois en totalit�, lorsqu'il
s'agit de r�sineux, des peuplements entiers pour ne laisser place qu'aux ronces
et aux �pines.
La prudence commande donc de ne pas enfreindre les sages prescriptions du Code
forestier, qui interdit de faire du feu � moins de 200 m�tres d'un bois; elle
commande aussi � ceux qui br�lent des herbes dans les champs, m�me � une
distance sup�rieure aux 200 m�tres r�glementaires, de veiller avec soin � ne pas
laisser leur foyer s'�tendre et le feu s'�chapper au loin, faute de quoi ils
risquent de se trouver responsables des d�g�ts qui pourraient en r�sulter.
Mais malgr� les pr�cautions prises, chaque printemps sec ram�ne des incendies de
for�ts, qui causent aux propri�taires des pertes sensibles, dont ils ne
parviennent pas toujours � �tre indemnis�s. Rares sont ceux qui assurent leurs
bois contre le feu, parce que les assurances de ce genre laissent parfois des
d�ceptions � ceux qui les ont souscrites, et cela faute g�n�ralement d'avoir eu
en mains les �l�ments suffisants pour �tre bien assur�s.
Peut-�tre sera-t-il utile de signaler � ce propos qu'il existe une Caisse
mutuelle-incendie, fond�e sur l'initiative de la Soci�t� lorraine des Amis des
Arbres, aupr�s de laquelle peuvent �tre contract�es des assurances contre les
incendies de for�ts, et cela dans des conditions qui simplifieront beaucoup les
r�glements en cas de sinistre.
Des renseignements plus d�taill�s peuvent �tre obtenus au si�ge de la Caisse,
34, quai Claude le Lorrain, � Nancy. On peut �galement se renseigner � nos
bureaux.
Rolnicy z Blamont zajęli przemocą młyn gminny Nancy. - Rolnicy wioski Biamont w
dep. Meurthe et Moselle, nie wywiązawszy się z dostaw zboża jakie na nich
zostały nałożone, zostali za karę pozbawieni dostaw mąki. Nie godząc się z
zarządzeniem władz wtargnęli do miejscowego młyna i zajęli go przemocą
uniemożliwiając wysyłkę mąki dla innych gmin.
Do wioski Blamont wysłano oddział żandarmerii 1 kompanię oddział�w
bezpieczeństwa publicznego z zadaniem przywr�cenia porządku w gminie
Pobił dziecko na Śmierć
Nancy. - Mieszkańc�w wioski Gogney (Meurthe et Moselle) zaalarmował onegdaj rano,
około godz. 9 przeraźliwy krzyk dziecka, dochodzący z domu koszykarza Bruckharta,
lat 23. Sąsiedzi, wszedłszy do domu, zastali posiniaczone 10-miesięczne niemowlę.
Nieprzytomne dziecko przewieziono do szpitala gdzie zmarło.
Dziecko zostało pobite przez ojca, kt�ry zbiegł i nie został dotychczas
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