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Historique
du 335e R�giment d'Infanterie
Ed. Angers
Les 17 et 18 octobre
[1915], le 335me monte en ligne � Reillon (6me
Bataillon) au bois Zeppelin. D�s la rel�ve, un
Sous-Lieutenant, un Adjudant sont bless�s par le
bombardement qui est violent, plusieurs soldats sont
tu�s ou bless�s.
AFFAIRE DE REILLON. - Le 19 octobre 1915.
Le 19, l'ennemi attaque sur tout le front du R�giment,
niais il est partout repouss� et rentre dans ses lignes
une heure et demie apr�s en �tre sorti. D�s que
l'infanterie ennemie s'est repli�e, le bombardement
d'artillerie reprend, tr�s violent. Cette journ�e co�te
au .335e : tu�s : 1 sous-officier et 29 soldats ;
bless�s : 3 sous-officiers et 60 soldats.
Le 20, l'ennemi se calme et les travaux sont pouss�s
activement ; des reconnaissances de nuit, les 21 et 22,
ont permis de relever exactement la position allemande.
D�s le 23, une Iranch�e nouvelle et avanc�e peut �tre
occup�e. L'ennemi attaque aussit�t, mais est repouss�.
On garnit rapidement le front de r�seaux Brun. L'ennemi
essaye de les couper, mais il est neutralis�.
Les jours suivants, le travail continue avec petites
intermittences de feu.
Le 27 octobre, le 5me Bataillon est relev� et va au
cantonnement � Donjevin. Le Lieutenant-Colonel Roussel,
du 277me R.I., prend le commandement du Point d'appui.
Le 30, le 6me Bataillon est relev� � son tour et
bivouaque dans la for�t de Mondon, puis tout le R�giment
est enlev� en auto et replac� en r�serve du D.A.L. Le
1er novembre, il est install� au cantonnement � Bratte.
et Levy reste en faisant des travaux jusqu'au 27
d�cembre.
Le 29 d�cembre, le 5me Bataillon remonte en ligne au
Signal de Xon, Norroy, H�mainville et, le 30, le 6me
Bataillon se transporte au camp Schwoebl�, o� il
bivouaque.
En ligne, le secteur est calme, mais un-obus malheureux
tue deux lieutenants, au cours de travaux de r�fection
de tranch�es.
ANN�E 1916.
Le 13 janvier, rel�ve du 5me Bataillon par le 6me . Tout
janvier et f�vrier s'�coulent dans le jeu des rel�ves du
secteur sans incidents importants, et, le 11 f�vrier, on
arrive au camp de Saffais |