| NDLR : Le m�moire
posthume
d'Edmond de Martimprey a �t� publi� en deux parties, en
1890 et 1891. La pr�sente page reprend
les notes et planches de la seconde partie de 1891.
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correspondants. |
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�TUDE HISTORIQUE - NOTES et PLANCHES
NOTES
I. - DU TITRE DE COMTE DE
BLAMONT.
La question de savoir si les seigneurs de Bl�mont ont port� le litre de comte, et depuis quelle �poque, a d�j� �t� discut�e au commencement du si�cle dernier par deux religieux bien connus par leurs �crits sur la Lorraine, le P. Benoit Picart et le P. Hugo (Baleicourt), qui professaient sur ce sujet des opinions compl�tement oppos�es ; suivant le premier, ces seigneurs se seraient de tout temps qualifi�s de comtes, tandis que son contradicteur s'est efforc� de d�montrer qu'ils n'avaient jamais port� ce titre avant l'ann�e 1490. Pour nous, nous pensons que les deux auteurs se sont �galement tromp�s, faute de n'avoir pas assez �tudi� l'objet de leur discussion.
Et d'abord il est certain que les sires de Bl�mont avaient le droit de prendre la qualit� de comte; Ferry Ier, tige de cette Maison, �tait le fils d'Henry, comte de Salm, que le moine Richer de Senones, son contemporain, appelle comte de Bl�mont (1); en succ�dant � son p�re dans le comt� de Bl�mont, il pouvait, si bon lui semblait, porter le titre attach� � la possession de ce territoire. Cependant on ne voit pas qu'il ait jamais us� de ce droit, non plus que ses successeurs, lesquels se content�rent comme lui de prendre dans les actes la qualification de sires ou seigneurs de Bl�mont, qui en disait alors assez par elle-m�me pour satisfaire leur vanit� ; du reste, n'avons-nous pas l'exemple de la puissante maison de Coucy, dont on conna�t l'orgueilleuse devise :
���Ne suis ni roy ni duc aussy, je suis le sire de Coucy. �
Si les seigneurs de Bl�mont n'ont pas pris le titre de comte, il n'en est pas moins vrai qu'il leur a �t� donn� par plusieurs auteurs contemporains ; c'est encore Richer, qui dit en parlant de Ferry Ier :
���D�s l'�poque o� il commen�a � �tre appel� comte... (a tempore quo coepit comes appellari...) � ; c'est aussi la chronique du doyen de Saint-Thi�bault : 1304,
���en celle ann�e ot li comte de Balnmiont... � ; 1370, ���li conte de Blanmont, lou sire de Louppy vinxent en Metz pour ostagier le duc de Bair... � ; 1387,
���en celle ann�e vint en Metz seigneur Raoul de Coussis... et vinrent avec lui le seigneur de Coussis, le comte de Blanmont... � ; 1430,
���iiij comtes furent esleus. c'est as�avoir le comte de Salm, Bl�mont... �
Quelques titres authentiques leur donnent aussi cette qualit�; ainsi en 1366, les bourgeois de Remiremont consentent � ce que
���redoubtey et puissant prince monssignour Thi�bau, signour de Blanmont �, Ferry et Burnerquin de Parroy, etc., r�glent ce qui est relatif � la fortification de leur ville, et dans cette pi�ce on lit un peu plus loin :
���... par les dessus dits monssignour le comte, monsignour Ferry de Parroy... (2) � ; en 1368,
���monsigneur Thi�bault, conte de Bl�mont � est caution pour Jean de Bourgogne (3) ; dans une reprise de fief laite en 1369 au comte de Montb�liard, les t�moins sont Thibaut, comte de Bl�mont en Lorraine, etc. (4) ; un titre du monast�re de Remiremont, de l'an 1408, nomme Henry IV
���dominas de Albomonte, comes �, et ���noble baron � (5) ; enfin Jean II de Bl�mont, dans une lettre relative au partage fait en 1422 avec Thi�baut II, son fr�re, qualifie celui-ci, ainsi qu'Henry IV, leur p�re, de comtes de Bl�mont (6).
A partir de Ferry II, nous pourrions multiplier ces citations jusqu'� Louis, qui le premier prit le titre de comte. Olry, qui vint ensuite, ne para�t pas l'avoir imit� ; il est vrai qu'avant de succ�der � son neveu, il �tait d�j� �v�que et comte de Toul et seigneur de Bl�mont.
(1) Richer parle aussi du comt� de Bl�mont: ���Comitatus de Albomonta �.
(2) Documents de l'histoire des Vosges, t. III.
(3) Tr. Ch-, Vaud�mont dom., 170.
(4) Arch. C�te-d'Or, B. 11885.
(5) Tr. Ch., Remiremont I, 90. La suscription d'une lettre adress�e, vers 1315 �, Henry Ier porte aussi :
���A l'onorable baron Henri signor de Blanmont. � (Cartul. Bl�mont dom.,fo 150.)
(6) V. Pi�ces justif., 1423.
II. - ORGANISATION ET ADMINISTRATION
La vie priv�e, l'organisation et l'administration int�rieures des grands seigneurs lorrains au Moyen-Age sont peu connues ; ce que l'on en a d�j� dit peut s'appliquer � ceux dont nous avons essay� de retracer l'histoire et nous ne pouvons y ajouter que peu de chose, car les documents sur ces questions sont l'urt rares et souvent trop peu explicites.
Il est fait mention � plusieurs reprises du conseil des sires de Bl�mont, notamment en 1413, o� Henry de Barbas promet que, si son �tang de Nonhigny causait le moindre pr�judice � Henry IV, il l'indemniserait selon les dires de quatre hommes notables du conseil de ce seigneur (1). En 1423, Jean d'Haussonvilie, s�n�chal de Lorraine, consent que Thi�baut, seigneur de Bl�mont, puisse racheter le quart du moulin d'Azerailles qu'il lui avait engag�, en consid�ration de ce qu'il a l'honneur d'�tre de son conseil chaque fois qu'il pourra y assister :
���parmy ceu que je doie estre de son conseil la ou que se le poulrai per honnour (2), � Enfin, quand Marguerite de Lorraine fut devenue veuve, voulant s'attacher Jean d'Herb�viller, �cuyer, qui avait �t� d�j� auparavant conseiller de Thi�baut, son �poux, elle lui donna, outre une somme de 200 vieux florins du Rhin pour ses services pass�s, une pension de cinquante francs � douze gros de Lorraine par franc, s'engageant de plus � le d�frayer, lui quatri�me, avec quatre chevaux, et � l'indemniser de
���toutes perdes de chevalx et harnoix, de prinse de corpz ou autrement � qui pourraient lui arriver en remplissant son oflice; � ces conditions, Jean promit de la
���servir, aidier et conseillier �, elle et ses enfants, ���en tous leurs affaires, besoingues et querelles, et pour avancier et augmenter lours terres, seigneuries et prouflitz, et estenchier lour malz, dapmaiges et deshonneurs � en tout et partout, ainsi qu'un
���boin et l�ial homme � doit faire pour son seigneur (1432) (3).
Outre leurs conseillers, les seigneurs de Bl�mont avaient aupr�s d'eux un certain nombre de gentilshommes, qui les accompagnaient � la guerre, et en temps de paix r�sidaient � leur cour, y �taient nourris eux et leurs chevaux, recevaient une robe de livr�e et remplissaient sans doute les diverses fonctions d'�cuyers servants ; au-dessus d'eux se trouvait un ma�tre de l'h�tel qui, en 1411, �tait Erard de Vaudoncourt, �cuyer (4). L'acte par lequel Hensel Chiping devint homme lige de Thi�baut II renferme de curieux d�tails sur la position de ces gentilshommes :
���Je Hensel Chiping, de Richicourt, fais savoir et cognissant � tous que je suis devenu home de main et de bouche de mon tr�s chier seigneur, monseigneur Thi�bault, seigneur de Blanmont, et li ais promis foidz, services et l�ault� et d'agransier son honneur et prouflit et estenchier son malz, honte et dapmaige, en tout et pertout o� que je le poulrais et s�auerais: faire � mon loiaul poioir, salve mon honnour. Et ne pues ne ne doie jamaix estre contre mon dit seigneur, ses seignories ne ses hoirs pour quelconcjues personnes que ce soit, r�server pour mon droiturier seigneur, le conte de Richicourt (5) ; et se chose estoit, ce que Deu ne veulle, que mon dit droiturier seigneur heut guerres contre mon dit seigneur de Blanmont ou ses hoirs, prr quoi il me convenit estre contre lui, je debveroie et seroie tenu de randre mon fiedz comme il est de us et coustumez. Et parmei ceu mon dit seigneur de Blanmont m'ait donner, ma vie durant tant seulement, deix Francs de terres annuelles, douze gros pour chascun francs, monnaie coursauble en Lorraine, � paier chascun an � dous termes : cest assavoir la moiti� � Pasques sur la pescheries de ses astangs et l'aultre moiti� � la saint Remey apr�s ensuyant sur ses tailles. Et se chose advenoit que mon dit seigneur de Blanmont heut guerres contre cuique ce fuit, except�s contre mon dit droiturier seigneur, et il plaisoit � mon dit seigneur de Blanmont que je le servesse pour demorer arretaigemeut del�z lui, il me debveroit donner pour mon dit services, outre lez dis deix francs, auz reswart de boins compaignons de son hostel ; et moi estant en son services pour son comandement je faisoie nulles perdes, mon dit seigneur seroit tenu de les moi randre, selonc l'ux et coustumes de Lorraine. Et aussi toutes et quantes fois qui me plairait d'eistre delei mon dit seigneur, je doie boire et maingier s'il me plait en sa court et avoir foins et avennes pour dous chevalz et sa roibe de livr�e comme l'un des aultres compaignons de son hostelz ; et moi estant del�z lui et il convenoit chivalchier ses compaignons, je doie chivalchier avec eulz et faire tout le muelz que je pouirais et scauerais, addez salve mon honneur.
���Et toutes ces choses et une chescunes d'elles prom�z je et ai promis, jurer et cranter, par la foid et sement de mon corps et sur mon honnour, de tenir, faire et acomplir bonnement et l�aulment, sans aller, faire, dire ou aller au cunlraiic, per my ne per aultre, per quelconques voie et meni�re que je puisse eistre, sans baras et malengins ; et on cas que je feroie ou venroie au contraire, ceu que Deu ne veulle, mon dit seigneur ne seroit plus avant tenu de moi paier lez dis deix frans, mais seroient les lettres que j'ai de mon dit seigneur pour lez dis deix frans de terres, cass�es, anyanties et de nulle valeur. En tesmoingnaige de v�ritei, pour ceu que je n'ais point de propre scel, j'ai priez et requis � mon chier domisour Burnekins de Herb�viller, dit le Moine, que veulle mettre son scel pendant en ces pr�sentes lettres on absence du mien... ; que furent faites le vint seixi�me jour dou mois de novembre, l'an mil
quatres centz et vint cinqs (6). �
On verra dans l'article suivant que les vassaux qui devaient la garde � Bl�mont ou Deneuvre formaient une autre cat�gorie. Ceux-ci poss�daient g�n�ralement dans la ville une maison qui leur avait �t� donn�e pour y faire leur r�sidence chaque ann�e, pendant le temps souvent tr�s long que durait leur garde ; ils avaient aussi droit � leur chauffage dans les bois du seigneur.
Les seigneuries dont se composait le domaine des sires de Bl�mont
�taient administr�es par des officiers charg�s de rendre la justice en leur nom ou de faire ex�cuter les sentences, de percevoir les imp�ts, de r�unir et de commander le contingent militaire, etc. Il est question en 1245 et 1327 du pr�v�t, en 1314-1816 du bailli, et en 1496 de la pr�v�t� de Bl�mont ; du pr�v�t de Deneuvre en 1280, et du ch�telain en 1351 ; de la
pr� vot� et du pr�v�t d'.Amermont-Bouligny en 1410 et1490 ; du ch�telain et receveur de Mandres de 1412 � 1456 ; du capitaine de Ch�tillon en 1332 ; etc.
(1) Tr. Ch., Bl�mont fiefs. 80.
(2) Id., Deneuvre, 31.
(3) Id., Bl�mont fiefs, 91, et Bl�mont II, 53.Original.
(4) M., Bl�mont II, 23.
(5) R�chicourt-le-Ch�teau.
(6) Id., Bl�mont II, 41 (Original en parchemin)
III. - ACTES DE FOI ET HOMMAGE DES VASSAUX.
Les seigneurs de Bl�mont avaient un grand nombre de vassaux qui leur devaient le service militaire, les uns � cause des terres qu'ils tenaient d'eux en fief, les autres moyennant une pension, dont l'importance variait suivant celle des services que pouvaient rendre ceux qui en �taient pourvus. Nous avons r�uni ici tous ceux des actes de foi et hommage, reprises et d�nombrement rendus par ces vassaux, qui sont parvenus jusqu'�
nous.
1. - 1251, avril. - Vernier d'Herb�viller devient homme lige de Ferry Ier pour les gerbages de Frisonviller, que celui-ci lui a donn�s, et en raison desquels il doit quinze semaines de garde � Bl�mont. (Tr. Ch., Bl�mont fiefs, 4.)
2. - 1259. - Haymonin de Faucogney fait foi et hommage au sire de Bl�mont. (Id. Bl�nont IIl, 91.)
3. - 1266. - Olry et Maufrignon de Romont, fr�res, reprennent du m�me ce qu'ils ont � Destord. (Ibid.)
4. - 1267, mai. - Willaume, vou� de Dom�vre, est dit homme d'Henry Ier.
(Arch. de Reinach, 8.)
5. - 1270, 14 d�cembre. - Pierron de Pierre-Perc�e devient homme lige du m�me pour un fief � Pexonne et d�clare devoir quatre mois de garde chaque ann�e � Deneuvre. (Tr. Ch., Deueuvre, 2.)
6. - 1273, f�vrier. - Henry de Dombasle, chevalier, se reconna�t homme du m�me et reprend de lui 100 sols de rente � Anthelupt. (Id., Bl�mont fiefs, 6.)
7. - 1276, 24 Juin. - Pierre d'Azoudange, chevalier, est dit homme du m�me pour ses terrages d'Azoudange. (Arch. Meurthe, H. 1374.)
8. - 1276, novembre. - Aymard de Bl�merey donne � Thirion, son fils, ce qu'il tenait en fief du m�me � Bl�merey et � Amenoncourt. (Tr. Gh., Bl�mont 7, 9.)
9. - 1280, octobre. - Poincignon, �cuyer, fils de Vary, vou� d'Epinal, se reconna�t homme du m�me pour ce qu'il tient en fief � Fontenoy. (Id.
Deneuvre, 4.)
10. - 1281, mai. - Simonin, fr�re du pr�c�dent, vend au m�me ce qu'il tenait de lui � Fontenoy. (Ibid., 5.)
11. - 1282, juin. - Leucarde, voueresse de Nossoncourt, reconna�t tenir du m�me ce qu'elle poss�de � Fontenoy. (Ibid., 6.)
12. - 1282. - Pierron de Pierre-Perc�e fait hommage au m�me pour ce qu'il a � Flin et Azerailles. (Id., Bl�mont, 91.)
13. - 1286, f�vrier. - Ferry d'Og�viller, �cuyer, d�clare qu'il est devenu homme lige du m�me moyennant 40 livres de toulois qu'il en a re�ues, assign�es sur Fr�monville, et qu'il doit chaque ann�e six mois de garde �
Bl�mont. (Id., Bl�mont fiefs, 8.)
14. - 1286, f�vrier. - Ferry de Fontenoy, �cuyer, fils du comte de Toul, devient homme lige du m�me pour le ch�teau et le bourg de Fontenoy [-le-Ch�teau]. (Id., Deneuvre, 57.)
15. - 1286, septembre. - Bertrand, dit d'Ancerviller, chevalier, vend au m�me ce qu'il tenait de lui en fief � Fontenoy. (Id., Bl�mont I, 30.)
16. - 1290, mars. - Ferry de Fontenoy et son fils reprennent du m�me le ch�teau et le bourg de Fontenoy. (Id., Deneuvre, 59.)
17. - 1290, avril. - Varnier de Provench�res, chevalier, reconna�t qu'il est homme du m�me, qu'il doit tenir de lui en fief douze m�nages � Provench�res et faire quatre mois de garde au ch�teau de Deneuvre. (Id., Bl�mont, 17.)
18. - 1292, janvier. - Jean de Rosi�res, chevalier, devient homme du m�me moyennant une rente de 8 l. de toulois et une maison que celui-ci lui a donn�e � Bl�mont pour faire la garde qu'il doit chaque ann�e pendant six mois. (Id.. Bl�mont fiefs, 11.)
19. - 1293, avril. - Jean de Marsal, chevalier, devient homme lige du m�me pour 100 l. de touliois et reprend de lui le moulin de Deneuvre. (Ibid., 13.)
20. - 1293, juillet. - Baudoin de Bl�merey est dit homme du m�me pour son fief de Bl�merey.
(Ibid., 14)
21. - 1293, juillet. - Perrin d'Avroncourt (Avricourt) reprend du m�me un fief � Bl�merey et reconna�t devoir six mois de garde � Bl�mont (Id., Bl�mont III, 91)
22. - 1296, 29 Juin. - Simon, chevalier de Parroy, donne � son cousin Henry Ier, en reconnaissance, le fief que Perrin, dit Sauerout, de Vic, �cuyer, tenait de lui � Moyen et l'hommage qu'il lui devait. (Id.,
Bl�mont fiefs, 15.)
23. - J296. - Jean de Bourgogne est dit homme lige du m�me � cause de ce qu'il a acquis � Fontenoy-le-Ch�teau et au ban de Chatenois. [Doc. de l'hist. des
Vosges, t. VIII.)
24. - 1300, octobre. - Jean de Cleures (Glayeures ?), chevalier, se dit homme du m�me pour Fr�mifontaine. (Tr. Ch., Deneuvre, 12.)
25. -1301, mars. - Varnequin, Ferry et Bernard de Brouvelotte, �cuyers, reprennent du m�me la maison forte de Brouvelotte et ce qu'ils ont � Og�viller, G�lacourt,
etc.
reconnaissant devoir demi-an de garde � Deneuvre. (Id., Bl�mont I, 35, et f�efs, 17 et 18.)
26. - 1303, avril. - Arnould, vou� d'Epinal, chevalier, d�clare qu'il est devenu homme lige du m�me moyennant une rente de 4 l. de toulois que celui-ci lui a donn�e sur la rente de la ville de Mazilly (Mazelure) en accroissance de fief, et reprend de lui ce qu'il poss�de � Fontenoy, pr�s Deneuvre. (Id., Bl�mont fiefs, 20.)
27. - 1306, novembre. - Conrad Werner, sire de Hattstatt, reprend les ch�teau, ville et ban de Sultzbach du comte de Bl�mont (Blanckenbourg), � cause de 80 marcs d'argent que celui-ci lui a donn�s pour �tre son vassal. (Id.,
Hattstatt, etc., 1.)
28. - 1307, septembre. - Andr� de Parroy, chevalier, reprend d'Henry Ier ce qu'il poss�de � Velle. (Id., Bl�mont, 1.)
29. - 1307. - Gu�rard de Warnersberg, chevalier, devient homme du m�me moyennant une rente de 15 florins assign�e sur la vente de Bl�mont. (Id., Bl�mont III,91)
30. - 1307. - Vautrin, �cuyer, fils de Mathieu, mayeur de Vic, et Bonas de R�m�r�ville d�clarent tenir en fief du m�me leurs h�ritages de
Dom�vre et Nomexy (?). (Id., Bl�mont fiefs, 23.)
31. - 1308, f�vrier. - Geoffroy de Bioncourt, chevalier, Olry de Sercoeur, �cuyer, et Thierry de Nancy reconnaissent tenir en fief du m�me ce qu'ils ont � Sercoeur. (Ibid., 21.)
32. - 1309, octobre. - Bertrand et Jacquemin, fils d'Huart le Vosgien, chevalier, deviennent hommes liges du m�me pour des fiefs situ�s � Magni�res et Saint-Pierremont. (Ibid., 28.)
33. - 1309, octobre. - Simon de Parroy, chevalier, et Agn�s de Parroy, dame de Chargey (?), reprennent du m�me les fiefs qu'ils poss�dent � Saiut-Cl�menl, Chenevi�res, Martincroix et La
Ronxe. (Id., Deneuvre, 61.)
34. - 1310, avril. - Ferry de Plombi�res vend au m�me le fief des h�ritiers de Meffroy de Romont, chevalier, � Destord. (Id., Bl�mont fiefs, 25.)
35. - 1310, juillet. - Simon de Parroy vend au m�me le fief et l'hommage que Karle de Lun�ville, �cuyer, tenait de lui dans les villes et bans de Saint-Evre (pr�s de Deuxville) et de Vihuviller (Jolivet). (Id., Bl�mont I, 70.)
36. - 1310. - Le m�me vend au m�me le fief et l'hommage que Vauthier de R�m�r�ville tenait de lui � R�m�r�ville. (Cartul. Nancy fiefs, 3.)
37. - 1311, nvril. - Vautrin de Destord, �cuyer, reprend du m�me ses h�ritages de Pierrepont et Destord. (Tr. Ch., Bl�mont fiefs, 20.)
38. - 1311, juin. - Nicolas d'Amance est dit tenir du m�me son fief de Moiverons. (Id., Bl�mont I, 53.)
39. - 1311, juin- - Jean de Wescheim est dit tenir du m�me des fiefs � Saint-Stail, Villers, Fr�m�nil et Buriville. (Ibid.)
40. - 1312, avril. - Bertrand de Baccarat, �cuyer, donne au m�me les fiefs que les h�ritiers de feu Harduif dit Brouche (?) et Pierson, vou� de
Repaix, tenaient de lui � V�ho. (Id., Bl�mont fiefs, 30.)
41. - 1313. - Henry de Tellons (?), chevalier, vend � Henry, fils a�n� du sire de Bl�mont,
le fief que les h�ritiers de Ferry Ferneil (?) tenaient de lui � Girancourt. (Ibid., 32.)
42. - 1314, juin. - Ferry, dit le Truand, d'H�nam�nil, �cuyer, se reconna�t homme lige d'Henry Ier, reprend de lui 60 1, de messins sur la taille de Remoncourt et une maison � Bl�mont, et doit faire dans cette ville, chaque ann�e, six mois de garde, pendant lesquels il aura son affouage dans les bois du seigneur comme les autres gardiens de Bl�mont. (Ibid., 35.)
43. - 1315, juillet. - Henry d'Herb�viller, chevalier, bailli de Bl�mont,
reprend du m�me en fief sa maison forte d'Herb�viller et ses d�pendances. (Arch. de Reinach, 127.)
44. - 1316, avril. - Simon de Villers, �cuyer, reprend du m�me les h�ritages qu'il poss�dait en franc alleu � Villers, moyennant une rente de 40 sols, qui lui a �t� donn�e sur la taille d'Azoudange, et d�clare devoir annuellement six mois de garde � Bl�mont. (Tr.
Ch., Bl�mont fiefs, 37.)
45. - 1310, septembre. - Huguenin de Port, �cuyer.pour les bienfaits qu'il a re�us du m�me, reprend de lui ses h�ritages de franc alleu situ�s � Bruy�res et � Belmont. (Ibid., 38.)
46. - Vers 1316. - Hinchelin de Morhange devient homme lige du m�me pour une rente de 10 l. sur Domjevin. (Id., F�n�trange I.)
47. - 1317, 14 mars. - Thirion de Rombas, chevalier, reconna�t qu'il est homme lige du m�me avant tout homme et reprend de lui son franc alleu sis au finage de Sainte-Marie-aux-Ch�nes. (Id., Bl�mont fiefs, 39.)
48. - 1319, octobre. - Jean de Dombasle, chevalier, et Henry, �cuyer, son fr�re, en reconnaissance des bienfaits qu'ils ont re�us du m�me lui donnent le fief que Geofroy de Dombrot, chevalier, tenait d'eux � Dombrot. (Ibid., 41.)
49. - 1320, mai. - G�rardin de Lun�ville est dit homme lige du m�me pour sa maison forte de Saint-Evre. (Id., Bl�mont 1, 71.)
50. - 1323, juin. - Eyme de Bl�monl donne � Thirion de Bl�merey, son �cuyer, 6 l. de rente sur Gogney � tenir de lui en fief. (Ibid., 74.)
51. - 1324, avril. - Jean, dit Bugnon, de Saint-Germain, �cuyer, reprend en fief de Marguerite de Montfaucon, veuve d'Henry de Bl�mont,
40 sold�es de terre � Saint-Germain. (Id., Ch�tel I, 33.)
52. - 1324. avril. - G�rardin d'Amenoncourt, �cuyer, se reconna�t homme lige d'Henry Ier pour 4 l. de rente que celui-ci lui a donn�es sur la recette de Repaix et d'Asenzey. (Id. Bl�mont fiefs, 44.)
53. - 1324, 26 d�cembre - Jean de Stile (?), chevalier, d�clare qu'il est devenu homme lige du m�me � cause de 6 l. de petits tournois qu'il lui a donn�es chaque ann�e sur La Frimbolle. (Ibid., 46.)
54. - 1327, 30 juin. - Marguerite de Montfaucon, veuve d'Henry le Jeune, comme mainbournesse de ses enfants, donne � P�lerin de Bourdonnay, son �cuyer, 100 l.. � tenir en fief, et assign�es sur les terres de Marimont et de Sarreguemines. (Id., Bl�mont,
81.)
55. - 1331, novembre. - Henry d'Herb�viller re�oit d'Henry Ier une rente de 10 l. � tenir de lui sur la vente de
Bl�mont. (ld. Bl�mont fiefs, 50.)
56. - 1332, janvier. - Fran�ois d'Herb�viller, chevalier, est dit tenir d'Henry III son ch�teau d'Herb�viller. (Ibid., 47.)
57. - 1338, juillet. - Jean d'Herb�viller est homme lige du m�me pour ce
qu'il poss�de � Herb�viller. (Ibid., 51.)
58. - 1340, f�vrier. - Jean d'Amel�court, chevalier, reprend du m�me ce qu'il poss�de � Chambrey, Pettoncourt, etc. (Id., Bl�mont I, 94.)
59. - 1343, septembre. - Thirion de Bl�merey, �cuyer, reprend de Thi�baut Ier ce qu'il poss�de en franc alleu � Bl�mont, moyennant une rente de 4 l. de petits tournois sur la vente de ce lieu. (Ibid., 99.)
60. - 1344 - Thierry de Kerpen est homme du m�me pour L�ning et Bidestroff. (Id., Bl�mont
I. 91.)
61. - 1347, 12 juin. - W�ry de Brouville, chevalier, se dit homme lige du m�me. (Id., Bl�mont I, 103.)
62. - 1349. - Ferrion de Marsal et Jean d'Og�viller tiennent du m�me ce qu'ils poss�dent � Remoncourt. (Coll.
de Lorr., t. 361, fo 8.)
63. - 1352, 9 f�vrier. - Odouin d'Herb�viller est homme lige du m�me pour 10 l. de rente sur la vente de Deneuvre. (Cartul. Bl�mont dom.)
64. - 1352, 9 f�vrier. - Simon de Germiny tient du m�me ce qu'il poss�de � Maixe. (Tr. Ch.,
Bl�mont, 115.)
65. - 1362, 9 f�vrier. - Henry de Faucogney tient du m�me le quart du ch�teau de Magni�res.
(Ibid.)
66. - 1353, 21 d�cembre. - Philippe de Brouville donne � Thirion de Brouville ses biens de Brouville, G�lacourt, etc., pour les tenir en fief du m�me. (Id., Deneuvre, 25.)
67. - ? - Syvert de Saint-Quirin devient homme du m�me moyennant 19 l. de rente sur Bl�mont. (Id.,
Blamont I, 168.)
68. - 1355, d�cembre. - Thierry Xelme, de F�n�trange, �cuyer, est homme du m�me pour 10 livr�es de terres sur Domjevin, venant d'Henry le Vieux, chevalier, sire de Bl�mont,
a�eul de Thi�baut, � pr�sent seigneur de Bl�mont. (Id., F�n�trange I.)
69. - 1350, d�cembre. - Olry de Billy, �cuyer, re�oit du m�me une rente de 4
r�saux de froment sur les terrages d'Etain, en plus des 3 r�saux qu'il tenait d�j� sur les terrages de Bouligny et pour laquelle il devient son homme lige, lui et ses hoirs seigneurs d'Avillers. (Id.,
Etain I, 20.)
70. - 1356, d�cembre. - Thirion de Dun et Jacques d'Epinal avouent tenir du m�me ce qu'ils ont � Emberm�nil. (Id., Lun�ville, 4.)
71. - 1357, octobre. - Vautrin de Thuilli�res, �cuyer, devient homme lige du m�me et reprend de lui en fief sa maison forte de Gign�ville et six m�nages audit lieu. (Id., Bl�mont
fiefs, 57.)
72. - 1357, d�cembre. - G�rard de Warnersberg devient homme du m�me
moyennant 15 l. de rente sur la vente de Bl�mont. (Ibid., 56.)
73. - 1358, avril. - Oudel de Vezel, chevalier, reprend du m�me sa maison forte de Vezel (pr�s de Vellexon). (Ibid., 58.)
74. - 1361, avril. - Fran�ois d'Herb�viller reprend en fief du m�me ce qu'il poss�de � Herb�viller-Saint-Germain, hors de l'ancienne ville. (Ibid., 60.)
75. - 1362, octobre. - Wiry de Cr�hange, �cuyer, bailli de l'�v�ch� de Metz, devient homme lige du m�me pour 300 forins que celui-ci lui a donn�s (Ibid., 62.)
76. - 1363, juin. - Habran de Landres devient homme du m�me moyennant une rente de 10 l. et 4 rezaux de froment assign�e sur la terre d'Amermont-Bouligny, etc. (Id., Mandres, 42.)
77. - 1367. - Odenet de Laveline est homme lige du m�me. (Id., Bl�mont III, 91.)
78. - 1368, juin. - Henry de Lanoy, chevalier, Ferry et Geoffroy de Fontenoy, �cuyers, reconnaissent tenir en fief du m�me ce qu'ils ont � Glonville. (Id., Bl�monl fiefs, 63.)
79. - 1371, juin. - Haneman de Hus d'Isenheim reprend en fief du m�me tous les fiefs que Wiglis de Hattstatt, son oncle, tenait � Sultzbach. (Id., Hattstatt, etc., 11.)
80. - 1376, mars. - Jean-Guillaume de Montby, �cuyer, reconna�t
devoir au m�me 300 petits fl. d'or pour lesquels il est devenu son homme lige, et lui fait hommage pour son ch�teau de Montby. (Id, Bl�mont I, 147.)
81. - 1377, novembre. - Loudeman Blumenau, �cuyer, c�de � Jean, dit Bl�mont, de Marsal, une rente de lui. sur Bl�mont et Fremonville, qu'il tenait en fief du sire de Bl�mont. (Ibid., 168.)
82. - 1381, octobre. - Geoffroy de Sampigny, �cuyer, devient homme lige d'Henry IV, moyennant 10 fl. de rente sur Aulnois et Vertuzey. (Id., Mandres, 77.)
83. - 1381, 11 novembre. - Demenge de Port, licenci� es lois, reconna�t avoir re�u du m�me 20 florin�es de terres sur la vente de Neufch�teau,
� charge de reprises et d'hommage. (Id., Neufch�leau, 138.)
84. - 1387, 24 juin. - Henry de Morhange et son fils, chevaliers, d�clarent qu'ils sont hommes liges du m�me � cause de 120 fl. que feu Thi�baut Ier' leur a donn�s. (Id., Bl�mont fiefs, 68.)
85. - 1387, 24 d�cembre. - Collignon de Vic reconna�t qu'il est
devenu homme lige du m�me moyennant 100 francs qu'il en a re�us,
et lui doit six mois de garde au ch�teau et dans la ville ferm�e
de Bl�mont. (Ibid.. 67.)
86. - 1389, 20 avril. - Jean d'Haussonville, chevalier, d�clare tenir en fief du m�me 15 fl. de rente sur la vente de Deneuvre. (Id., Fiefs de Nancy et Vosges, 4.)
87. - 1389, octobre. - Hartung de Turquestein. Hanus et V�ry, ses fils, deviennent hommes liges du m�me moyennant 8 fl.. de rente. (Du Fourny, t. 111, p. 77.)
88. - 1395, 15 janvier. - Jean Wisse de Gerb�viller, bailli de Lorraine, devient homme lige du
m�me � cause du tiers des villes de Bl�merey et de Leintrey que celui-ci lui a donn�. (Id.,
Bl�mont fiefs, 69.)
89. - 1395, octobre. - Herman Eppelbronn. �cuyer, fait serment de fid�lit� au m�me, dont il avait �t� prisonnier. (Id., Bl�mont I, 195.)
90. - 1399, juin. - Nicolas de Grosstein, pr�v�t de Strasbourg, jure fid�lit� au m�me pour la m�me raison. (Id., Bl�mont fiefs, 73.)
91. - 1399, septembre. - Berthold Krantz et G�rard Schorp font hommage au m�me pour la forteresse de Nydeck. (Id., Bl�mont, 197.)
92. - 1401, 2 septembre. - Henry de Barbas, ecuyer, reconna�t tenir en fief du m�me Nonhigny, Montreux et sa maison forte d'Herb�viller. (Id., Bl�mont fiefs, 85.)
93. - 1406, avril. - Eppe de Hattstatt, chevalier, Fr�d�ric et Thenige de Hattstatt re�oivent du m�me l'investiture pour la moiti� de Sultzbach. (Id., Hattstatt, etc., 21.)
94. - 1407, 7 ao�t. - Henry d'Og�viller reprend du m�me la forteresse d'Og�viller et la ville d'Emberm�nil. (Id., Bl�mont fies, 76.)
95. - 1408, 19 janvier. - Goffe Quinquever, de Sarrebourg, et ses fr�res deviennent hommes liges du m�me. (Id., Bl�mont II, 15)
96. - 140;9, 24 ao�t. - Jean, dit Xelme, de F�n�trange, �cuyer,
devient homme lige du m�me pour 15 florin�es de terre sur Reillon
et Gondrexon. (Id., Bl�mont fiefs, 77.)
97. - 1411, avril. - Hartung, sire de Wangenberg, est homme lige du m�me � cause d'une rente de 70 fl. qu'il tient de celui-ci sur le passage de Deneuvre. (Id., Deneuvre, 33.)
98. - 1411, juillet. - Erard de Vaudoncourt, �cuyer, d�clare avoir re�u du m�me une rente de 10 fl. pour �tre son homme lige. (Id., Bl�mont II, 23.)
99. - 1412, octobre. - Viilaume de Rintanges se reconna�t homme du m�me. (Id., Bl�mont fiefs, 79).
100. - 1414, 14 janvier. - Henry de Barbas, �cuyer, bailli de Voge, d�clare tenir du m�me, comme ses autres fiefs, l'�tang qu'il a fait �tablir entre Nonhigny et
Montreux, (Ibid., 80.)
101. - Vers 1416. - Henselin de Wolfenberg devient homme lige du m�me, moyennant une rente de 10 fl. sur Bl�mont. (Ibid., 99.)
102. - 1415, 26 f�vrier. - Conin Vasselin de Saint-Di�, �cuyer, donne � Didier, son fils, � charge de reprises du m�me, les 9 fl. de rente qu'il tient en fief sur la vente de Bl�mont. (Id., Bl�mont II, 25.)
103. - 1420, avril. - G�rard de Romont, vou� de Magni�res, reconna�t que Thi�baut de Bl�mont, seigneur de Vellexon, lui a donn� une maison � Bl�mont en accroissance des fiefs qu'il tient d�j� du seigneur de Bl�mont, son p�re. (Ibid., 31.)
104. - 1420, 27 ao�t. - Henry de Molberg, �cuyer, devient homme lige d'Henry IV envers et contre tous, le duc de Lorraine except�. (Id.,
Bl�mont fiefs, 84.)
105. - 1420, novembre. - Martin Munch de Wildsberg et ses fr�res, Bernard et Jean de Lutzelbourg, Henry de H�range, Raimbaud Zorn, Jean-Louis de Kagreneck et Nicolas Fuissel de Lutzelbourg font serment de
fid�lit� � Henry IV, � Thi�baut, son fils, et � leurs hoirs. (Id., Bl�mont II, 124.)
106. - 1422, 5 Janvier. - Ferry d'Aboncourt, �cuyer, reprend de Thi�baut II ce qu'il poss�de � Brouville, Fauconcourt, etc. (Id., Bl�mont fiefs, 87.)
107. - 1422, 31 mai. - Perrin Besange de Montigny reprend du m�me la ville de Saint-Maurice, la maison de Montigny, la vouerie du Val de Bon Mo�tier, ce qu'il a en la ville et en la maison forte d'Attigny. (Ibid., 88.)
108. - 1422, d�cembre. - Didier de Saint-Di�, vou� de Marches, reprend du m�me les 9 fl. de rente qu'il a sur la vente de Bl�mont. (lbid., 89.)
109. - 1425, mars. - Li�tard de Raon-sur-Plaine devient homme lige du m�me par reconnaissance. (Id., Bl�mont II, 37.)
110. - 1425, 26 novembre. - Hensel Chiping, de R�chicourt, devient homme lige du m�me moyennant une rente de 10 francs. (Ibid., 41.)
111. - 1426, septembre. - Jean de Mullenheim, �cuyer, fait hommage au m�me. (Id.,
Bl�mont I, 199.)
112. - 1428, mai. - Jean-Didier d'Einville reprend du m�me 10 fl. de rente qu'il lient de lui en fief sur Bl�mont. (Id,
Bl�mont fiefs, 90.)
113. - 1429, 13 mars. - Burcard de Northeim devient homme lige du m�me pour 10 florin�es de terres sur Bl�mont. (Id., Bl�mont II, 47.)
114. - 1432,juin. - Jean d'Herb�viller, �cuyer, reprend de Marguerite de Lorraine tout ce qu'il poss�de � Avricourt, �tant de son franc alleu. (Id., Bl�mont fiefs, 91.)
115. - 1434, janvier. - Philippe de Hou�court, �cuyer, vend � Jean, b�tard de Bl�mont, une maison que Thi�baut II lui avait donn�e � Bl�mont pour la tenir de lui en fief. (Id., Bl�mont II, 56.)
116. - 1434, 5 mars. - Jean de Fontoy, �cuyer, reprend de Marguerite de Lorraine ce qu'il poss�de � Bl�mont, Repaix, Igney, Avricourt Autreprierre et Amenoncourt. (Id., Bl�mont fiefs, 92.)
117. - 1434, septembre. - Li�baut d'Aboncourt, �cuyer, se reconna�t homme lige de Marguerite et de ses enfants. (Id.. Deneuvre, 34.)
118. - 1438, avril. - Villaume de Sampigny vend � Jean de Mandres une rente de 10 fl. qu'Henry IV avait donn�e � Geoffroy, son p�re, � charge de foi et hommage. (Id., Bl�mont II.)
119. - 1440, 7 juin. - Geoffroy de Turquestein, �cuyer, se dit homme des seigneurs de Bl�mont. (Ibid.. 07.)
120. - 1441, juillet. - Hans-Ulrich de Hattstatt et son fr�re reprennent de Ferry, comte de Bl�mont, la moiti� du ch�teau de Sultzbach et de ses d�pendances, qu'ils tiennent de lui � cause de son comt�. (Id.,
Hattstatt, 11)
121. - 1442. - Lorette de la Chambre donne � l'abbaye de Haute-Seille une rente de 4 quartes de froment sur Domjevin, du consentement de Ferry II, de qui elle la tenait. (Arch. Meurthe. H. 542.)
122. -1450, 10 novembre. - Jean de Mandres donne � Jean de Bistroff, son gendre, la rente de 10 fl. dont il est question au n� 118. (Cartul. Bl�mont fiefs).
123. - 1452, 27 juin. - Androuin de Barbas, �cuyer, reprend de Ferry II sa part de maison forte d'Herb�viller dite la Tour ruin�e, la ville de
Montreux, ce qu'il poss�de � Nonhigny, l'�tang situ� entre ces deux villes, et sa part de la maison (ch�teau) et des h�ritages de Barbas. (Tr. Ch., Bl�mont fiefs. 95.)
124. -1465, mars. - Haus Quinquever vend � Jean, b�tard de Bl�mont, ce qu'il tient en fief dans la seigneurie de Bl�mont. (Id., Bl�mont II, 127.)
125. - 1456, 21 d�cembre. - Thenige, Wiglis et Guillaume de Hattstatt re�oivent de Ferry II l'investiture pour la moiti� de Sultzbach. (Id., Hattstatt, 28.)
126. - 1457, 2 juillet. - Eymequin de Delme, �cuyer, donne son d�nombrement pour la maison forte et le bois de Bourgonfosse et ce qu'il tient � Ansauville. (Id., Mandres.)
127. - 1469, 7 juin. - Bertrand de Liocourt, �cuyer, reprend de Ferry II la ville de Saint-Maurice et la grande maison de Montigny. (Id., Bl�mont fiefs, 96.)
128. - 1470, 31 d�cembre. - Adrouin de Vatimont reprend du m�me la vouerie de Bures, pr�s Parroy. (Ibid., 97.)
129. - 1472, 8 juillet. - B�atrix d'Og�viller, dame de F�n�trange, reprend du m�me la forteresse d'Og�viller, les villes et bans d'Og�viller et d'Emberm�nil mouvants de Bl�mont. (Ibid., 98.)
130. - 1474. - Guillaume, Wiglis, Jean-Oswald, Christophe, Henry et Gunon de Hattstatt re�oivent du m�me l'investiture pour la moiti� de la juridiction et du ban de Sultzbach et d�pendances, (id., Hattstatt, 36.)
131. - 1477. - Andr� de Barizey reprend de Ferry et d'Olry, fr�res, 10 florin�es de terres sur Bl�mont. (Id., Bl�mont fiefs, 99.)
132. - 1477, 22 octobre. - Philippe Croppe, de Sarrebourg, chevalier, reprend de Ferry II comme au n� 127. (Ibid.. 100.)
133. - 1478. - Marguerite de Chambley, dame de Parroy et de Lanoy, donne son d�nombrement � Ferry II pour la forte maison de Lanoy, la grande Herb�viller dite del� l'eau, Fr�m�nil, Mign�ville, les cens�s Wadowin (?), les gerbages et fours de Reillon, la gag�re de Montigny, le moulin de M�nil, des rentes sur Bl�mont, Domjevin, Amenoncourt, Repaix, Barbas,
Dom�vre et Deneuvre, et tout ce qu'elle poss�de � Magni�res, Saint-Pierremont. Og�viller, Glonville et Saint-Martin. (Ibid., 102.)
134. - 1479, 22 f�vrier. - Simon des Armoises, bailli de Saint-Mihiel, reprend du m�me ce qu'il a en la seigneurie de Bl�mont. (Ibid., 101.)
135. - 1482, 29 Janvier. - Adolphe de la Roche, �cuyer, reprend du m�me comme au n� 127. (Ibid., 104.)
136. - 1484, septembre. - Christophe, Jean-Oswald, Henry, etc., de Hattstatt donnent leur d�nombrement au m�me comme ci-dessus ; en cons�quence, celui-ci leur en donne l'investiture un mois plus tard. (Id.. Hattstatt, 37 et 38.)
137. - 1486, 28 f�vrier. - Vary de Lutzelbourg reprend de Ferry, comte de Bl�mont, la seigneurie de Brouville et Brouvelotte, ce qu'il a au ban de Saint-Cl�ment, sa maison de Bl�mont et ce que Geoffroy de Turquestein tenait � Parux, Harbouey et aux environs.
(Id., Bl�mont fiefs, 105.)
138 - 1487, 15 f�vrier. - Ferry et Olry, fr�res, donnent � Henry Hesse de Rousson (?) les 10 francs de rente que feu Jacquemin (?) de Gombervaux tenait d'eux en fief sur la vente de Bl�mont, dont il est leur homme lige. (Ibid., 106.)
139. - 1500, 1er juin. - Adolphe de la Roche reprend d'Olry, �v�que
de Toul et comte de Bl�mont, comme au n� 135. (Ibid., 107.)
140. - 1500. - Vary de Lutzelbourg; reprend du m�me comme au n� 137. (Ibid., 108.)
PI�CES JUSTIFICATIVES
I.
- 1247, novembre.
Ferry, sire de Bl�mont, reprend de Jacques, �v�que de Metz, le ch�teau et le bourg de Bl�mont.
Je Ferris, sires de Blancmont, faz conoissant � toz ke jeu ay reprins de monsignor Jacom, par la gr�ce de Dieu �veske de
M�s, et doi repenre des autres �veskes de M�s ki apr�s lui venront, ligement en fi� et en hommage, le chastel et le bourc de Blancmont et que ki apent, sauf ceu ke de l'�veske de Toul et dou duc doit movoir et muet ; et en teil meni�re com j'ay repris le devant dit chastel et le bourc et que ki apent, et doi repenre des autres �veskes de
M�s ki apr�s seront ; et ensi ke je li doi estre aidans et mi hoir ausi luy et les �veskes de M�z ki apr�s luy vanront, dou davant dit chastel et dou bourc et de tote la terre ki i apent, encontre touz hommes. Et de ceu li ai je fait fautei etla doi faire aux �veskes de M�z ki apr�s luy venront, et mi hoir autresi li doient faire fautei et � luy et aux �veskes de M�z ki apr�s luy seront ; et li
chivelier ki i apendent, et li bourgeois dou bourc ausi. Et si mestiers li est et il vuet, il metterait on bourc de Blancmont tant de sa gent com lui plairai et ausi feront les �veskes de M�z ki apr�s luy venront ; sauf ceu ke li donjons dou chastel n'est mie rendaules, mais jeu et mi hoirs l'en devons aidier luy et les autres �veskes qui apr�s luy seront.
Et pour ceu que ce suit ferme chose et estaule. sont ces lettres scell�es dou seel monsignor l'�veske de M�z Jake davant dit et dou mien seel et dou seel de la citei de M�z, en tesmognage de v�ritei. Ce fu faict le diemange davant la feste sainct Martin, en l'an quant li miliaires courroit par m et ce quarante et set ans.
Cachet�es de trois seaulx sur cire verte � doubles queues pendans.
(Cartulaire. Bl�mont fiefs, fo 86. L'original a disparu.)
II. - 1310 (n. st) f�vrier.
Henry, sire de Bl�mont, vend la s�n�chauss�e de Lorraine pour 400 livres de petits tournois.
Nous Henris, chevaliers, sires de Blanmont, faisons savoir � tons que nous, pour nostre n�cessit�, avons vendu � noble damoisel, nostre am� cousin, Mahieu, fil � tr�s noble prince, nostre am� signour, Thi�baut, par la gr�ce de Dieu duc et marchis de Lorraingne, la s�neschauci� de Lorraingne et tous les drois qui � la dite s�neschauci� aparti�nent, tels com nous les i aviens et poiens avoir ; et devons rendre au dit Mahieu toutes lettres que nous avons de la dite s�n�schauci�, et nous en sommes d�vesteus pour nous et pour nos hoyrs � tousjoursmais et en avons envestu lou dit Mahieu et mis en corporel possession pour avoir et tenir en la mani�re que nous l'aviens et teniemes et aviemes tenu, parmi la somme de quatre cens livres de petis torneia que nous avons eus et receus dou dit Mahieu en bonne monoie cont�e et nombr�e, et nous en tenons pour bien sauf et bien paii�s. Et nous avons prumis et prom�tons, par nostre sairement fait corporelment sur saints Evangiles, que nous, ne autres pour nous, contre le vendaige ne vanrons, ne venir ne ferons, ne dire en encontre ne poons, par nous ne par autruy, pour kause nulo qu�le k'�le soit ; et li devons warantir toute nostre vie au dit Mahieu contre toute mani�re de gent, qui � droit vanroient venir, sur l'obligation de tous
nos biens, fors contre monsignour le duc dessus dit tant seulement. Et proions et requ�rons � nostre tr�s chier et am� signour. monsignour le duc desus dit que tel vendaige et tel marchiet, com nous avons foit au dit Mahieu, son fil, voelle gr�er et confremer et penre � homme en lieu de nous pour la dite s�neschaucie et que il voelle m�tr� son s�el avoec le nostre en ces pr�sentes lettres.
Et nous Thi�baus, par la gr�ce de Deu dus de Lorraingne, � la proi�re et � la requeste de nostre chier et am� cousin le signour de Blanmont, gr�ons et confermons le dit marchiet et vendage tel com il l'a fait au dit Mahieu, nostre fil, et avons mis nostre s�el avoec le sien en ces pr�sentes lettres, que furent faites l'an mil trois cens et nuef, le samedi jour de feste saint Valentin, on mois de f�vrier.
(Tr�s. des Chartes, Deneuvre, 62. Original en parchemin.)
III. - 1313, novembre.
Ferry, duc de Lorraine, promet � Henry, sire de Bl�mont, de ne faire la paix avec le comte de Bar, qu'avec son consentement.
Nos Ferris, duc de Loherrengne et marchis, faisons savoir � tous que comme nos et nostre amei cousin et fiable, Henris, sires de Blanmont, et Henris, sez filz, chevallier, aiens convenances et
alliances ensemble d'adier l'un l'autre toute la vie Renault de Bair, avesque de Mes, encontre lou dit avesque, et comme il soit avenu que lou juedi apr�s feste de Tous sains nos, awec lou dit signour de Blanmont et Henri, son fil, nos serens conbaituy � dit avesque ensemble le conte de Bair, son cousin, et par la voluntei de Deu nos avons eu la victoire et aiens pris lou dit conte de Bair, assavoir est que nos, pour nos et pour nous hoirs, prom�tons et avons promis � dit signour de Blanmont et Henri, son fil, et � lour hoirs, par nostre fey donn�e corporelment et par nostre sairement fait sus saintes Ewangiles, que nos lou dit conte de Bair ne estaigerons, ne ne d�livrerons, ne paix ne acord ne ferons, sens lou greit, lavoluntei et l'outroy dou dit signour de
Banmont, de Henri, son fil, ou de lour hoirs, si de eaz defelloit, que Deus ne wellet, avant que pais et acoirs fust fais dou dit conte de Bair.
En tesmoignaige de laqueil choze, nos lour en avons donneir ces pr�sentes lettres saell�es de nostre saeil, que furent faites l'an de graice mil trois cens et tr�ze, lou jour de feste saint Martin d'yver.
(Tr�s. des Chartes, Bl�mont I, 60. Original en parchemin.)
IV. - 1314, juillet.
Edouard, comte de Bar, promet d'ex�cuter le trait� de paix conclu entre lui, le duc de Lorraine et le sire de Bl�mont.
Nos Andowairs, contes de Bar, faisons savoir � tous que comme guerre et deseoirs fust entre nos et nostre amei oncle reverant peire en Deu Renaut de Bar, par la graice de Deu evesque de Mes, d'une pairt, et tr�s mlile prince Ferri, duc de Loh[errengne] et marchis, et Hanri, signour de Blanmont, d'autre pairt, et suz la dite guerre et descors paix et acorde soit faite entre nos parties dessus dites par tr�s noble et tr�s excellent prince, nostre tr�s chier et redotei signour Lowy, annei fil le roi de France, par la graice de Deu rois de Navarre, de Champeingne et de Brie, conte palazin, ensi comme les lettres saeill�z que de ce sunt faites le divisent, lesqueilles lettres sunt saeill�es dou saeil nostre tr�s chier et redotei signour Philippe, par la graice de Deu roi de France, et nostre redotei signour Lowy, annei fil le roi de France, et dou saeil le duc de Loh[errengne] et dou saeil le signour de Blamont et dou saeil Renaut, par la graice de Deu �vesque de Mes desuz dit, et dou nostre saeil aussi, douquel nos usions on nostre escuierie et avons usei jusquesei et le tenons pour boin et l'aprouvons ; assavoir est que nos icelle paix et icel acoir, si comme lez dites lettres le divisent de point en point, volons, loons et aggr�ons, et promettons � tenir et faire tenir senz alleir encontre par nostre foi et par nostre sairement et suz la poine de quarante mille mairs d'argent, en laquelle somme nos seriens encheus si la dite paix n'estoit tenues enti�rement ; de laquelle poinne mi tr�s chier et redotei signour li rois de France et li rois de Navarre aueroient la moiti� et li dus de Loh[errengne] et li sires de Blanmont l'autre ; et la poinne pai�e une foix ou plusours se nos rencheriens ne demorroit nuez pour ceu que li paix ne
fust ades en sai vertu ensi comme davant.
Et toutes ces chozes desuz dites avons nos promis, pour nos et pour nos hoirs, par nostre foi don�e corporelment et suz l'obligement de tous nos biens, � tenir fermement senz venir encontre en tout ne en partie. En tesmoignaige de ce avons nos mis nostre dit saeil en ces pr�sentes lettres et avons requis et supplier � nobles homes monsignour Jehan, conte de Salmes, nostre amei oncle, monsignour Erairt de Bar, signour de Perpont, et monsignour Anseil de Jenville, signour de Rineil, qu'il meissent lour saeilz awec les nostres en ces pr�sentes lettres, en tesmoignaige de v�ritei
...
L'an mil trois cens et quatorze, le lundi jour de la feste de la Magdeleine, on mois de julet.
(Tr�s. des Chartes. Bl�mont fiefs, 34. Original en parchemin.)
V. - 1324, septembre.
Trait� de paix entre Ferry, duc de Lorraine, Henry, sire de Bl�mont, et Eyme, son fils.
Nous Ferris, duc de Lorheigne, et Henris, sires de Blanmont, faisons savoir � tous que de tous grief, descors, entreprises, querelles et demandes, quo
li uns de nos pouoit demandier � l'autre de tout lou temps pass� jusques � jour de heu, paix et boens acors en est fais entre nos, et en acquittons et avons acquittei li uns l'autre parmi les convenances que si apr�s s'enseuent : C'est � savoir
que je Hanris, sires de Hlanmont dessus dis, recognoix que je teing et doi tenir liegement, en apr�s la liegei del'�v�ke de Mes, de mon dit signour lou duc et de ses hoirs, je et mi hoirs, � tousjours maix, tous les fi�s que mi ancessours, mes p�res et je avons tenuz et reprins jusques � jour de heu des ducs de Lorhenne ; c'est � savoir lou ban de Leffrenborne, la ville de Dongevin et lou ban, lou ban de Saint-Cl�ment, lou ban de Manenviller, lou chastel et la ville de Magni�res, Mazelley la ville, la viegne d'Amance, lou ban d'Azeraule Et nos Ferris, dus dessus dis, pour la recognoissance des dessus dis fi�s, que li dis sires de Blanmont ait fait � nos, et pour autres demandes et grief que li dis sires de Blanmont nos demandoit, et pour cause de ceu que si nos aviens werre � l'�v�ke de Mes, ceu que Deus ne veulle, pour chief de la werre qui est meute entre nos et les citiens de Mes, et y convenist lou dit signour de Blanmont alleir en l'ayde dou dit �v�ke, se comme avek son signour li�ge, il ne doit servir lou dit �v�ke pour venir sus nr s en nostre terre fuers que de vint hommes d'armes ; et nos, dus dessus dis, en recompensation des chozes dessus dites et des servizes que li dis sires de Blanmont nos doit faire et esp�cialement encontre ceals de Mes, pour venir avek nostre cors, se donques n'estoit que li dis �v�kes entrast en la werre avekceals de Mes encontre nos, nos li avons donei, donons et octroions par la confection de ces pr�sentes lettres trois mille livres de buens petis tournois, pour lesquelles nos l'en avons assignei et assignei parla tradition de ces pr�sentes lettres, en non et pour cause de vaigi�re, pour tout faire et pour tout panre, tout ceu enti�rement g�n�ralement et esp�cialement que nos avons, avoir poons et devons, � Azeraule et on ban, � Fluns, � Gellacourt, � Delonville, � Baudemesny, es bans et es appartenances des dites villes, en fi�s, en wardes, en boiis, en hommes, en femmes, en justices hautes et basses, et en toutes autres chozes quelles qu'elles soient ne que on pusse nommeir, sens riens ne akes retenir � nos, pour la somme de mille livres de petis tournois jusques � rachet, et l'en m�tons d�s maintenant en corporel possession par la tradition de ces pr�sentes, et li avons encores assignei pour mil livres de petis tournois cens livr�es de terre � tournois � panre chacun an en nos salines de Rosi�res � terme de Pakes, et les autres mil livres avons nos donei � monsignour Ealme de Blanmont, son fil, par lou grey dou dit signour de Blanmont. Et je Hanris, sires de Blanmont. pour les biens fais que li dis monsignour li dus m'ait fais, je li prom�s � servir l�alment et � pourchassier son proufit partout, si comme � mon signour li�ge en apr�s l'�v�ke de M�s, contre tous sens meffaire ; et vul et comans � monsignour Ealme, mon fil, que il faice son devoir envers monsigaour lou duc toutes fois que il en seret requis. Ne nos, dus dessus dis, pour servize que li dis sires de Blanmont faiset � dit �v�ke de M�s, si comme dessus est dit, ne devons, par nos ne par les nostres, grevier lou dit signour de Blanmont ne sa terre, se ceu n'estoit en bataille.
Et toutes ces choses et convenances dessus dittes, nos dus dessus dis et je Hanris, sires de Blanmont, avons promis et prom�tons � tenir li uns � l'autre l�alment et en bonne foy.
En tesmoignaige de ceu, avons nos mis nos saielz en ces pr�sentes lettre s, que furent faites l'an de graice mil trois cens et vint et quatre ans, lou mardi apr�s l'Axaltation Sainte Croix, on moix de septembre.
(Tr. des Chartes, Bl�mont 1, 76. Original en parchemin.)
VI. - 1362, octobre.
Accord entre Thi�baut Ier, sire de Bl�mont, et Robert, duc de Bar.
Je Thiebauls, sires de Blanmont, fais savoir et cognissant � tous que comme, pour cause etoccoison de pluseurs debtes, que je demandoie � hault, noble et puissant prince et signour, mon tr�s redoubtei signour, monsignour Robert, duc de Bar et marqui dou Pont, dont je le disoie estre tenu � mi, tant par lettres comme senz lettres, et pour cause de pluseurs frais, missions, cous et dapmaiges, que je li demandoie et lez affermoie � mi avoir estei fais, tant pour le fait dou dict monsignour le duc, comme aultrement, je aie waigi� le dit monsignour le duc, si aie pris sa forteresse de la Mothe, ycelle forteresse adamagi�e, tant de corps d'omnies mors gentilz, et aultres, comme de biens mobles, et fait auitres dapmaiges en pluseurs mani�res ; assavoir est, que par bonne, meure et sainne d�lib�ration de conseil et d'amis, je ai fait bonne paix et bon acort au dit monsignour le duc de toute la waigi�re, dapmaiges et debtes dessus dites par la mani�re ci apr�s dite : C'est assavoir que pour cause des dites debtes par moi demand�ez ou que demandeir li peusse en temps advenir par lettres et senz lettres, tant dou temps et fait dou dit monsignour le duc, comme dez temps et fais de haultes et nobles dames madame la contesse de Bar et dame de Casseil, la contesse de Garennes, de touz ses pr�d�cessours contes et signours de Bar et de tous auitres, qui ont heu le gouvernement de son dict paiix, ne auxi de tous frais, missions ou damaiges, que je pousse requ�rir au dit monsignour le duc et de toutes auitres choses queilconques dont je le pousse approchier ou enquereler de tout le temps passey jusques au jour de la confection de ces pr�sentes lettres, je, pourrai et pour mez hoirs, on ai acquitei et acquite le dit monsignour le duc et ses hoirs ; r�serv� pour mi que de aucuns dapmaiges que je me dis avoir heu en une chasse ou je fuix et Jehans Rollans, baillis de Sainct Mihel pour le temps auxi, � uq certain jour passey, encontre Joffrey de Luthenges,
escuier, qui enmenoit les bestes de Noeroy le Sec et d'aultre part dou paiix dou dict monsignour le duc, � laqueile je me dis avoir estei et chasciei � la requeste dou dit bailli, lesquels damaiges le dit monsignour le duc m'en doit faire droit dedens ung mois apr�s ce que lui estant en son paiix l'en auerai requis souffisamment, et auxi de aulcuns chaptelz de la terre que je teng de lui � Estain, que je dis avoir estei leveiz par lui ou par sez gens en temps passei, m'en doit semblablement faire droit dedens le moix apr�s ce que l'en auerai requis comme dict est.
En tesmoignaige de laquelle chose, je Thi�bauls, sires de Blanmont dessus dit, ai priei et requis � monsignour le duc de Loherainne qu'il wollet faire mettre son seeil avec le mien en ces pr�sentes lettres...., que furent faites l'an de graice mil trois cens sexante et dous, le jueudi apr�s teste sainct Luc �wang�liste, on moix d'octembre.
(Tr. des Chartes, Bl�mont I, 120. Original en parchemin.)
VII. - 1366, d�cembre.
Thi�baut, sire de Bl�mont, est nomm� lieutenant g�n�ral du duch� de Lorraine.
Nous Jehians, dux de Loherenne et marchis, faisons savoir � tous que comme nous aiens mis et estaubli nostre lieutenant en nostre duchi� de Loherenne, tant en roman paiix comme en Allemegne, nostre bien amei et f�al signour, Thi�bals, signour de Blanmont, et donnei plain peoir de tout faire, ensic comme il est plus pl�nemont contenu es lettres sur ceu faictes que li dis sire de Blanmont en ait de nous ; et il soit de n�cessitei que en faisant et en exercent son dit office y conviegne courressier ung grant mont de gens et faire plusours cousta et damaiges, tant par werre comme aultrement, assavoir est que tous damaiges qui seroieat fais au dit signour de Blanmont ou � ses hoirs on temps ad venir par les causes dessus dites, et ausi tout missions que li dis sire de Blanmont aueroit fait par les dites causes, nous sommes et seriens tenus de restaubler entii�rement au dit siguour de Blanmont ou � ses hoirs, et de geteir fuers de damaige ; desquels damaige et missions le dit sire de Blanmont ou ses hoirs seroient creus de dire qu'il lour seroient estei fais par les causes devant dites et de la quantitei ausi ; saulf pour nous et pour nous hoirs, que ung an passei apr�s ceu que li dis sire de Blanmont seroit d�partis de nostre service, il, ne ses hoirs, ne poulroient riens demandeir � nous ne � nous hoirs des choses dessus dites, s'il ne n'avoit jai fait requeste par avant.
Et tout ces chozes prom�tons... etc. L'an mil trois cens sexante et seix, le jour de feste Sainct Nycolay d'yver, seixi�me jour du mois de d�cembre.
(Tr�s. des Chartes, Bl�mont 1, 125. Original en parchemin.)
VIII. - 1409. ao�t.
Henry IV, sire de Bl�mont, donne � Thi�baut, son fils, la ch�tellenie d'Oricourt.
Je Henry, sire de Blanmont, fays savoir et cognoissant � tous ceulx qui ces pr�sentes lettres verront et orront que je, pour moy, mes hoirs, successeurs et ayans cause on temps � venir, sans force et sans contraincte et comme bien advisey en mon propre fait et aussi bien conseilh�, eue premi�rement et devant toute euvre meure d�lib�ration sur les choses cy apr�s escriptes, ay donn�, c�d�, transport�, bailli� et d�livr�, et par ces pr�sentes donne, c�de, transporte, baille et d�livre, par donnacion pure, simple ot irr�vocable que se dit et doit faire entre les vifs, � tousjoursmais et par imperp�tuit� sans rappeller aucunement, � mon bien am� filz Thi�bault de Blanmont, chevalier, et � ses hoirs, ma forteresse et ville d'Oricourt avec les appartenances d'icelle, mouvans et estans du fief et hommage de tr�s hault, noble, puissant prince et seigneur, mon tr�s chier et tr�s redoubt� seigneur, monseigneur le duc et conte de Bourgoingne auquel tr�s humblement je supplie et requier que y ceste donnacion vueille louer, agr�ier, approuver, ratiffier et confermer et reprenre en hommes de fief et hommage le dit messire Thi�bault, mon filz, veu et attendu l'infermett� de mon corps qui est t�le que les jambes ne peuent porter le corps et aussi que il puet estre mieulx servy de mon dit filz que de moy.
En tesmoing de v�rit� et pour ce que les choses dessus dites soient plus fermes et estables � tousjoursmais, je Henry, sire de Blanmont dessus diz, ay mis mon seil pendant en ces pr�sentes, lesquelles furent faites et donn�es � Blanmont, le Xe jour du mois d'aoust, l'an mil quatre cens et nuef.
(Tr�s, des Chartes, Bl�mont II, 19. Original en parchemin.)
IX. - 1423 d�cembre.
Lettre de Jean de Bl�mont, seigneur de Vellexon, au sujet du partage de la succession d'Henry, son p�re.
Je Jehan de Blanmont, chevalier, seigneur de Villesson et Verre, fais savoir � tous que comme mon tr�s chier et am� fr�re, messire Thi�bault, conte de Blanmont, et moy ayons eu acort et appointement ensamble de et sur la succession de nostre tr�s chier et tr�s am� p�re, messire Henry, conte de Blanmont, cuy Dieu pardoint, et do nostro tr�s chi�re et tr�s am�e dame et m�re, cuy Dieu donne bonne vie, par lequel traict� et arest y m'est venu � mon partaige les chastelz, terres et appartenances d'Oricourt, Verre, Villesson. Provins et de Chalaitres et d'Othenches, comme plus � plain est contenu ez lettres des dis arest et traict� ; or est ainsic que mon dit fr�re m'a promis que toutes lettres et autres ansoignemons appartenans � moy � cause de ma ditte terre et partaige comme dessus, qu'il a, puet et doit avoir, de les moy bailliez et d�livrez, assavoir est que cestuy venredi apr�s l'Annonciatiou Nostre Dame, l'an Nostre Seigneur courrant mil quatre cens vint et deus, mon dit fr�re me rendit et d�livra toutes lettres et explois que pour lors peut trover appartenans � mon dit partaiges et signories comme dessus et aussi les lettres de Provins et Chalaitres et les lettres d'Othenches, lesquelles j'ay recehues de mon dit fr�re et l'en quitte, ses hoirs et aians cause de luy, pour moy, mes hoirs et aians cause de moy, par ainsic que mon dit fr�re m'a promis que par le pourtour de ceste pr�sente quittance, de moy renvoy� tout ce de lettres et ensoignemenz qu'il poura trouver estans � mon proffit � cause de ma ditte terre et partaige, soit maintenant ou autrefois, le plus briefs qu'il poura, avec toutes lez quittances que luy mon dit fr�re puet et doit avoir do moy, faictes devant le trespassement de feu nostre dit p�re cuy Deu pardoint, lesquellez leltres et choses dessus dittes m'a promis de lez moy envoyer et d�livrer parmi ceste quittance que je li envoy� ; laquelle quittance et choses contenues en ces pr�sentes lettres par la mani�re dessus ditte, je promet, par mon s�r�ment donn� corporelment et soub l'obligation de tous et singuliers mes biens et ceulx de mes hoirs, tenir et garder fermement au dit mon fr�re et � ses hoirs, par la mani�re que dit est, sens aller ne faire Tenir par moy ne par aultre � nulz temps au contraire.
En tesmoignaige de laquel chose, j'ay requis et fait mettre en cez pr�sentes lettres le seel duquel l'on use en la cour du tabellion de Montjustin; faictes et donn�es le iuedi devant la Nativit� Nostre Seigneur, l'an d'icelluy courant mil quatre cens vins et trois ; pr�sens messires Jacquet Jaiquin, prebtre, Othenin d'Orchamps, escuier, Jehan Vynon d'Oricourt, tesmoinz ad ce appelle et requis.
(Tr�s. des Chartes, Bl�mont II, 35. Original en parchemin.)
X. - 1431, mars.
Thi�baut II, seigneur de Bl�mont, et Marguerite de Lorraine, sa femme, promettent � Antoip,e de Lorraine, comte de Vaud�mont, leur beau-fr�re et fr�re, de renoncer, moyennant la dot de Marguerite, aux droits de celle-ci sur la succession de ses parents.
Nous Thi�bault, seigneur de Blanmont, et Mergueritte| de
Lorraine, damme du dit lieu, femme et espouse liscenci� et auctorisi� de mon dit seigneur et mary, faisons s�avoir � tous ceulx qui ces pr�sentes lettres veiront et oront que nous avons promis et promettons par cez pr�sentes, l�aulment et en bonne foid et sur nos honneurs, � nostre chier sire et tr�s am� fr�re, monseigneur Anthoine de Lorraingne, de nous et un chacun de nous sy comme � lui poulrait touchier, promettre et
efficablement obligier aus dis et los, et per l'advis de saiges personnes et discrettes lez choses que cy apr�s s'ensuient : C'est assavoir que nous nous obligerons et renuncerons � tout tel droit, cause et action que nous, � cause de nous Mergueritte, ou nos hoirs, successeurs et ayans cause, poulriens avoir, demander ne requ�rir � nostre dit fr�re ne � ses hoirs et ayans cause, par voie de succession, partaiges, promesse ou don de mariaiges, que nous puet estre encheu ou promis de tout le temps passer par quelconques voye ou mani�re que ce fuit. Item aussy, nous Thi�bault et Mergueritte dessu dit, nons obligerons.sur
nostre fourteresse et chastellerie de Foucheruelles et les appartenances quelconques, que on cas que nous ou nostre dicte femme et espouse, ou nos enlluas ou leurs hoirs, yriens de vie � trespas sans avoir hoirs de leur char aeiz ea l�al mairiaige, que la some de six mil frans � nous donnei et bailli�s par nostre dit seigneur et fr�re, � payer � certains termes et comme plus � plain est contenu en certaines lettres sur ce faites � cause du mairiaige de nos deux, serait et retournerait � nostre dit sire et fr�re ou � ses plus prochiens hoirs et h�ritiers du cost� et ligne do Lorraine. Item et avec ce, nous Thi�bault dessu dis, nous obligerons de on cas que yriens de vie � trespas par avant la ditte Mergueritte, nostre l�aul espouse, d'elle faire et assigner son dowaire coustumier bien et suffizamment, et sa demoure � Mandres sa vie durant, sans ce qu'elle la puisse vendre ne enwaigier, et toutes les choses, dessu dites et chescunes d'icelles faire et passer bonnes lettres s�el�es et promessez en la meleur forme que faire se poulrait, au dis et los des dessus nomm�s, et dedens le jour de la sainct Remei prochienement venant et ad ce faire et pesser ; et, pour rendre cousts, frais, dommaiges et int�restz qui, per deffault de ce non fait, se poulroit ensuir, avons obligiers et obligons nos biens et h�ritaiges, o� qu'ils soient situ�s ne assis.
En tesmoingnaige de ce, advons fait mettre nos seelz pendant en cez pr�sentes lettres, que furent taittes l'an mil quaitres cent et trente, le vingtysme jour du mois de mars.
Pro copia. - Signature illisible.
(Tr�s. des Chartes. Bl�mont. II, 51 Copie de l'�poque.)
XI. - 1495 (n. s), mars.
Olry de Bl�mont promet � Ren� II, s'il est �lu �v�que de Toul, de soutenir son �lection de tous ses moyens et de se conformer aux conseils du duc.
Je Olry de Blanmont, prothonotaire du Sainct Si�ge Apostolique, consens ot prom�z par ce pr�sent escript que, on cas que je seray eslu �vesque de Toul, je poursuyray diligement et virilement ycelle �lection et y besongneray en toutes les melleurs voyes, formes et mani�res que je pourray et sauray, par l'advis de nos seigneurs parens et amys, et principalment de mon tr�s redoubt� et souverain seigneur, le roi de Secille, duc de Lorraine, tendent afin que j'en demour paisible.
Item, que je ne c�deray ne quitteray la dicte �lection, ne ne renonceray � mon droit ne � la possession du dit �veschi� en faveur de qui que ce soit, ne n'en feray accor ne appointement sans l'expresse vouloir et consentement de mon dit seigneur.
Item, que s'il entervient que ma dicte �lection ne se peult soustenir de droit, ne suivi son effect, et que, pour ce, sentences et censures eccl�siastiques en fussent interjet�es, affin que l'estat de mon dit seigneur et le bien de ses pays n'en ayent � souffrir, j'en feray allors tel appointement et en prandray telle recompense que y plaira � mon dit seigneur en dire et ordonner, toutes et quantes fois que bon ly semblera.
Et ainsi l'ay je promins de tenir et observer bien et l�alment ; en tesmoing des quelles chozes j'ay mis mon scel armoy� de mes armes en marge de ces pr�sentes, ce vij jour de mars, l'an mil cccc iiijxx et xiiij. Et sont est�s pr�sens quant j'ay pass�es les dictes chozes les srs s�n�chal de Lorraine, pr�sident des comptes de Nancey, l'archidiacre de Toul et pr�vost de Sainct Georges du dit Nancey.
(Tr�s, des Chartes, Bl�mont II, 116. Original en papier.)
SCEAUX
Chacun conna�t aujourd'hui l'importance des sceaux et l'int�r�t qu'ils offrent pour l'�tude des noms propres, des costumes et des armoiries, A ce titre, la description de ces petits monuments doit former le compl�ment d'une �tude sur les personnages qu'ils rappellent ; nous ferons donc conna�tre les sceaux de la maison de Bl�mont, qu'il nous a �t� possible de retrouver (1).
(1) Nous donnons la date des titres du Tr�sor des Chartes auxquels le� sceaux sont appendus, le diam�tre en millim�tres de ceux qui sont ronds et les dimensions de ceux qui sont de forme ogivale.
Ferry Ier. - 1251. Ecu charg� de deux saumons adoss�s, sur un champ sem� de croisettes ; la l�gende a disparu. D. 50 � 55. - Gontresceau : S.SECRETVM.FERI ici, autour d'une intaille antique repr�sentant une t�te nue tourn�e � droite et devant laquelle est un rameau. D. 35. (Tr.
Ch., Bl�mont fiefs, 4.)
Jeanne de Bar. - 1271. - + S. IOHANNE . COMITISSE . DE . CHINEIO . ET . domiNE . ALBiMONTIS ; femme debout, tenant un petit chien; le fond est sem� de poissons (Chiny?). Hauteur. 81 ; largeur, 45. - Gontresceau : S.SECRETI.MEI.
autour d'un �cu charg� de deux barbeaux adoss�s sur un champ sem� de croisettes (Bar). D. 23 (Ce sceau est d�crit d'apr�s la gravure donn�e dans Hist. de Lorr., de Dom Calmet.)
Henry Ier. - 1313. - SHENRICI.DE.blANCmont.MILITIS.
Cavalier galopant vers la droite, brandissant une �p�e de la main droite et tenant de l'autre la bride et un �cu charg� de deux saumons adoss�s ; sa t�te est enti�rement couverte d'un casque � fond plat, grill� par devant et surmont� d'un panache ; le cheval est rev�tu d'un capara�on, orn� sur le cou et le flanc de deux saumons adoss�s. D. 70.
Le contresceau est de deux types : 1� 1303, - + S.SECRETI.DNI.DE.BLAMOT ; �cusson � 2 saumons adoss�s.
D. 26. - 2� 1306. - + S.SECRETI.MEI.; m�me �cusson. D. 33.
Cun�gonde de Linange. - Du Fourny a d�crit bien insuffisamment
le sceau qui �tait attach� � son testament : ���une dame debout, tenant un faucon sur le poing. �
Jeanne, dame de Ristes. - 1323. - ...BLAMONT...RITE. Femme debout entre deux �cussons; celui qui est � sa droite est fruste ; sur l'autre on distingue les deux saumons de Bl�mont. D. 32. (Tr. Ch., Bl�mont fiefs, 43)
Marguerite de Montfaucon. - 1327. - + S...E. MERGUERITE.DE.MONFACON. Femme debout, tenant un petit chien, entre deux �cussons charg�s pareillement de deux poissons adoss�s (Montb�liard et Bl�mont). D. 40. (Id., Bl�mont I,81)
Eyme. - 1324. La l�gende a disparu ; �cu charg� de deux saumons adoss�s. D. 40 � 45.
Isabelle de Saint-Dizier. - 1332. - + S.MA.DE.M...EL.DE.BLANMONT...DE S D... Femme debout tenant deux �cussons ; celui plac� � sa droite est charg� d'un lion (Dampierre) ; l'autre porte les armes de Bl�mont. D. 50. (Tr. Ch., Bl�mont I, 86 et 87.)
Eymequin. - 1346. - + S : EMEQVINI : SIRE : DE : BLANMONT : .Ecu aux armes de Bl�mont, � la bordure engrel�e. D. 50. - Contresceau : S . EMEQVIN . SIRE . DE . BLANMONT, m�me type. D. 25. (Id., Bl�mont fiefs, 63.)
Jeanne, dame de Faucogney. - Ainsi d�crit par Du Fourny : ���Parti de Faucogney et de Bl�mont � la bordure engrel�e. � (1348).
Marguerite, comtesse de Salm. - D�crit de m�me par Du Fourny :
���Parti de Salm et de Bl�mont � la bordure engrel�e. � (1376).
Henry III. - 1� 1332. - + SIGILLVM : henri - SIGNOVR :DE : BLAM0T ; �cu aux armes de Bl�mont. D. 44. C'est son sceau d'�cuyer. (Tr. Ch., Bl�mont I, 87.)
2� 1336. - + S HANRI SIRES DE BLAMONT ; les mots de cette inscription, en caract�res tr�s petits, sont s�par�s par plusieurs petites roses. Cavalier galopant � gauche, brandissant de la main droite une �p�e et tenant de la gauche la bride et un �cu aux armes de Bl�mont ; sa t�te est compl�tement couverte d'un casque termin� en pointe, surmont� d'une boule et d'un Panache, et orn� de deux saumons renvers�s et d'un petit carr� d'�toffe, charg� de deux saumons adoss�s et flottant par derri�re ; le capara�on du cheval est d�cor� aussi � l'arri�re de deux saumons et vers l'�paule d'un troisi�me, beaucoup plus grand. D. 52. (Id., Deneuvre, 23.)
Thi�baut Ier. - 1� 1349. - S THIEBAVLT DE BLAMMONT; �cu pench� aux armes de Bl�mont, surmont� d'un casque de front orn� de lambrequins et termin� par une longue pointe accompagn�e de deux saumons renvers�s. D. 28. Il est probable que Thi�baut avait fait
faire ce sceau avant de succ�der � son fr�re. (Id., Bl�mont I, 108.)
2� 1344. - S.THIEBAVlt.cheVELLIER : SIRES. DE, BLAMMONT. Cavalier galopant � droite, du m�me type que le n" 2 d'Henri III, mais le cimier du casque est bien plus
�lev�. D. 56. (Ibid., 100.)
Henry, dit Pr�v�t. - 1377. - + S.HENRI.PREV. . .E. BLANMONT ; �cu aux armes de Bl�mont, bris�es d'une rose entre les t�tes des saumons. D. 27. (Ibid., 152.)
Thi�baut. - 1390. - DE.BL ; �cu pench� aux armes de Bl�mont, bris�es d'une rose (?) et sur-
mont� d'un casque termin� en pointe avec deux saumons renvers�s. D. 36. (Exemplaire mal conserv�). (Ibid., 177.)
Ad�mare. - 1� 1377. - + S.ADEMART.DE.BLANMONT, �cu aux armes de Bl�mont, bris�es, entre les t�tes des saumons, d'une petite tige portant une fleur et deux feuilles. D. 28. (Ibid., 152.)
2� 1380. - S.ADEMARS.DE.BLAMONT ; �cu charg� et bris� de m�me, timbr� d'un casque de profil termin� par une pointe, flanqu�e de deux saumons renvers�s et surmont�e d'un panache. D. 27. (Ibid., 163)
Jean Ier - 1� 1389. - S.IEHAN.DE.BLAMONT �cu pench� aux armes de Bl�mont, bris�es d'une fleur de lys entre les t�tes des saumons, et sur lequel repose un casque termin� par un panache accost� de deux saumons renvers�s. D. 27. (Tr. Ch., Mandres, 41.)
2" 1408. - e .Jehan . de . blammont ; m�me type, seulement le casque porte une couronne � trois fleurons. D. 28. (Id., Bl�mont II, 16.)
Henry IV. - 1� 1376. - S.HENRI.SIRE.DE.BLANMONT ; �cu pench� aux armes de Bl�mont, surmont� d'un casque de front, avec lambrequins, termin� par une pointe finissant en boule, accompagn�e de deux saumons renvers�s. D. 28. (Id., Bl�mont I, 149).
2� 1408. - + hanri.sire.de.blanmont. ; �cu pench� aux m�mes armes, sur lequel deux l�opards soutiennent un casque de front, orn� de lambrequins et d'une couronne � trois fleurons d'o� sort, entre deux saumons renvers�s, une pointe termin�e par une boule et un panache. D. 31. (Id., Bl�mont II, 18.)
Henriette, comtesse de Thierstein. - 1420. - s...irstein. Femme debout tenant deux �cussons ; celui qui est � sa droite charg� d'une biche (Thierstein), et l'autre des armes de Bl�mont. D, 27. (Id., Bl�mont II, 32.)
Olry Ier. - 1395. - S.OLRI.DE.BLAMOT.; �cu pench� aux armes de Bl�mont bris�es d'une rose ; au-dessus, un casque de front, orn� de lambrequins et d'un cimier flanqu� de deux saumons renvers�s. D. 25.
Thi�baut II - 1� 1395. - S. THIEBAVT.D. BLAMONT ; �cu pench� aux m�mes armes, bris�es d'un croissant, et
surmont� d'un casque de front, orn� de lambrequins et termin� par une pointe portant un panache entre deux saumons renvers�s. D. 25. Thi�baut n'usa de ce sceau que du vivant de son p�re.
2� 1422. - s.thiebault sigueur de blammont; �cu pench� aux m�mes armes sans brisure, au-dessus duquel deux l�opards soutiennent un casque de profil orn� d'une couronne � trois fleurons, de laquelle sort une longue pointe, accompagn�e de deux saumons renvers�s et ter
mince par une boule et un panache. D. 35 (Tr. Ch., Bl�mont II, 33.)
Marguerite de Lorraine. - 1437. - + s mar...a...de blamont. Femme debout, tenant deux �cussons ; celui plac� � sa droite est aux armes de Bl�mont, l'autre � celles de Lorraine, bris�es en chef d'un lambel � trois pendants. D. 30. (Ibid., 60.)
Jean le b�tard. - 1460. - jehan de blamont; �cu pench� aux armes de Bl�mont bris�es d'une barre; au-dessus est pos� un casque de profil, orn� de lambrequins et surmont� d'une pointe, que termine une sorte d'�toile entre deux cornes ou saumons renvers�s. D.24. (Ibid., 89.)
Thi�baut. - 1460. - s.thiebaut.de.blamont. Ecu pench� aux armes de Bl�mont, bris�es d'un croissant ; deux lions soutiennent, au-dessus, un casque de profil orn� d'une couronne � six pointes, de laquelle sort un cimier termin� par une boule et un panache, entre deux saumons renvers�s. D. 35. (Ibid. 87)
Ferry II. - 1437. - s.ferri seigneur de blamont ; �cu l�g�rement pench�, aux armes de Bl�mont, au-dessus duquel deux l�opards soutiennent un casque de
profil, orn� d'une couronne � trois fleurons. d'o� s'�lance une longue tige termin�e par une boule et un panache, entre deux saumons renvers�s. D. 36. (Ibid, 60.)
Olry II. - 1� 1446. - s. olricus dominus de blamont ; �cu aux armes de Bl�mont, soutenu par deux griffons. D. 26. (Ibid., 72.)
2� D�crit par Du Fouruy : ���de Bl�mont � une bordure � (1455).
3" 1472. - .s.olrici de albomonte ; �cu aux armes de Bl�mont, soutenu par deux griffons et charg�, entre les t�tes des deux saumons, d'un petit �cusson � une
fleur de lys et une bordure. D. 31. (Tr. Ch., Bl�mont II, 33 bis.)
4� 1503. - s. olricus : dus : de . albomonte + epus : et : comes + tullens. Ecu de Bl�mont, tenu par deux anges et surmont� d'une crosse; il est charg�, comme dans le sceau pr�c�dent, du petit �cusson � fleur de lys. mais sans bordure. (Sceau grav� dans la Sigillographie de
Toul, de P.-Ch. Robert.)
D�crivons, peur terminer cet article, deux signatures qui se trouvent au bas d'un acte de 1460. (Tr. Ch,, Bl�mout II, 95.) La premi�re est celle de Ferry II, et se compose simplement de: F. de B., avec un paraphe; la seconde est celle d'Olry II, son fr�re; on y distingue : Olry do B plhe (protonotaire).
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