THE J. PALIE GETTY MUSEUM LIBRARY

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SÉRIE C. LES TEMPS MODERNES

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REVUE DE L'ART ANCIEN ET MODERNE

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FRANCISCO GOYA ( par lui même ) Collection de M.Léon Bonnat

Revue de l'Art ancien et moderne

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LES ARTISTES DE TOUS LES TEMPS

Série C. Les temps modernes

GOYA

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PAUL LAFOND

c O N s E U V A T E U R DU MUSÉE DE P A U

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LIBRAHUE DE L’A HT ANCIEN ET MODEHNE

A N C I E N N E M A I S O X ,1 . ROUA M E ()0. rue Tdllijoiil , IIU

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ADDENDA

CAÏALOdUE DK f/OEnVRE PEfNT ET DESSINÉ

Portraits.

Portrait de Ferdinand IV, roi de Naples.

Toile. Fi”'ure ea buste du grandeur nalurello. Peint entre 1780 et 1790.

Madrid. Appartient au marquis de la Vega Inclan.

Dessins.

Portrait de Ferdinand IV, roi de Naples.

Exécuté au crayon entre 1780 et 1790.

ERRATA

Page 23, Légende île la gravure .... au lieu de ; M. R. Liiuleu. . . lire : Page 128, colonne, Art. 121, ligne 7®, au lieu de ; Elameng .... lire :

Page 134. colonne, .Vrt. 176, ligne 0®, au lien de : .M. (iaston Linden lire ;

Page 135, P’® colonne. Art. 181. ligne 5®, au lieu de : Peyrcl lire :

Page 135, colonne. Art. 181, ligne 12®, au lieu de ; M. Rasion Linden lire ;

Page 104, colonne. Art. 10, ligne P®, an lieu de ; IHas lire :

Page 109, colonne. Art. 79, ligne P’®, au lieu de ; lias lire ;

W. Dannat. Il.-IL Maura. M. W. Dannat Peyral.

M. W. Dannat

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GOYA

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L’ART DL GOYA

L’Espagne, après avoir élonné le monde par le nombre el le talent de ses peintres, de la fin dn xvi" siècle an commencement dn xvm'^, était tombée bien bas (jnand aj)parnt Goya, le dernier annean de cette cbaîm*, à l’anli’e bout de hnjnelle se trouve Velazqne/. 11 affirma son génie en faisant revivre dans son œuvre Eàme de son siècle ; Ini disparu, les ténèbres se firent pins opaques et l’art espagnol se résigna de nonveau à la unit et au silence. Son nom seul suffit pour faire a})paraître devant les yeux, comme dans un mirage, l'Espagne à jamais évanouie et disparue. Non point l’Espagne dn Homancero ou même des rois catholiques Isabelle et Eerdinand, mais celle du dernier siècle, avec ses gentilshommes et ses grandes dames, ses moines et ses contrebandiers, ses toreros et sesmajas, sa Sainte-Ilermandad et scs voleurs de grand chemin, ses nécromanciens et ses sorcières. Goya est bien le miroir fidèle de cette Espagne tour à tour joyeuse et terrilde, galante et sauvage, picaresque et fanfaronne. Dans son œuvre, on rencontre pêle-mêle Almaviva coudoyant le torero Pedro Romero ; Basile, la Carmen- cita ; Torqnemada assistant à un autodafé ; des moines et des paysans massa- crant des soldats de l’armée de Nai)oléon. L’artiste a fixé à jamais, avec sa brosse ou sa pointe, cette société castillane qui s’est écroulée sons scs yeux, dont il fut le peintre attitré et le dernier représentant’.

* Eug. Delacroix donne une singulière preuve de la sincérilé de Goya dans ses lellrcs écrites lors de son voyage au .Maroc, en l.s:52 et 18:t3. 11 revient à plusieurs reprises sur les sensations de plaisir qu’il a éprouvées à se trouver entouré d’Esi>agnols en costume do Figaro, à contempler des moines de toutes robes, à se sentir transporté dans une civilisation d'un autre siècle. « Tout Goya Iialpitait autour de moi, » écrit-il.

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JUen lie son pays, l»ien de sa race, Goya esl avant tout nn nalnralislc attiré et captivé i)ar li's scènes de la vie qu'il rend avec une ironie, une vivacité d'expression ([ii’aucun aidre peintre n'a jamais atteintes. Coinhien loin der- rière lui ne laisse-t-il pas li's faiseurs de peinture de son pays, les artistes jilns on moins ofliciels de la cour d(‘ Madrid ! A cote d eux, il semble nn géant

El'lSOliE liE l’iiGCCPATIOX FKANÇUSE (colledion de Jl. Ch. Clicrfils).

auprès de |iygmées. un chêne entouré d’arlndsseaux. (Jni se souvient anjour- d luii des (adh'ja, des bei'i'o, des buzan, des Maella, des Bayeu '? Tout au plus luipliaid Mengs, cet Allemand devenu l'ispagnol, n'est-il pas tout à fait oublié et (‘iicore !

(lOya esl bien 1 entant de ce hautain (d indomptable Aragon aux grandes montagnes dénudées, tour a tour brûlantes on glaciales, aux vallées sauvages et pres(pie inaboi'dables, ijiii avaient servd de l'ofugc aux libertés nationales dans minuscule royaume de Sobrarbe après la cbnlc de Tempirc des Goths. Be celte timacc et lièrerace ai’agonaise il a la bravoure qui va jusqu’à la témé- lité, la xolonté [toussée jusqu a rentètement, l’amour de rindéj)endance (d de la libert(', id, par-dessus tout, la haine d(' Tétranger.

Malgie le fameux mot de Louis XIV : « Il n’y a pins de Pyi’énées », l'Es-

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pagne, à la lin du xvm'' siècle, était encore tro[) isolée pour (pie la soi-disant réforme imposée à l’aii par les prédécesseurs immédiats du peintre David, et que David, à son tour, allait despotiquement poursuivre, pùl avoir exercé sur Goya une inlliience quelconque. D’ailleurs, sa nature énergique, volontaire et

Portrait de Goya par lui-mème 'iVonLispicc des Caprices).

personnelle n’aurait jamais pu s’asservir aux règles auxquelles on eût entendu le soumettre.

Il n’avait que faire des lisières imposées par ces pseudo-rénovateurs et par leur successeur, ce réfoi'mateur à l’esprit étroit et entier. Que lui importait à lui cette imitation mesquine et frelatée de l’antiquité, ces sujets de composi- tion empruntés aux histoires assyrienne, égyptienne, grecque ou romaine? Qu’aurait-il été chercher dans les siècles passés ? Ne lui valait-il pas mieux être informé sur la vie? N’avait-il [>as la nature, et, tout près de lui, d’impec- cahles modèles dans les merveilleuses toiles de Velâzquez et des antres grands

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niaîlivs, réuni. ‘S i):ir les priiicos il(> la maison (rAulriche, qui loulcs procèrleiiL delà iialiire el eoiiseillenl de retourner vers la source d'où elles éinanenl?

Plus (lu'aueuii autre le tempérament espagnol était relxdle aux théories oi.tiisrs et étroites du jieintre du Scnncnt des Horaces. De^.iiis les premiers

hégaiements de l'art sur h' sol de la péninsule ihéri.jue, de[>uis les commen- eemetits des écoles d.‘ S.'ville, les ai'tisles nationaux n’avaient jamais eu d'autre ol.jectit (|iie celui de faire vrai. Goya })ensail comme ses compatriotes, el comme eux il avait riiorreur instinctive de tout ce qui est d'importation étran- gère. La morgue castillane ou aragonaise n'admet guère que l'on puisse avoir (pielqin; chose à demander au voisin ou à apprendre de lui. 11 faut recon- naître (|ue cet orgueil a du hon et qu'il a eu ce précieux résultat de maintenir

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« Tralos montes » un art purement autochtone, superhe et puissant, n’ayant que fort peu emprunté aux nations étrangères.

De ce C(jté, il ne faut cependant pas être tro}) absolu, même à propos de Goya, llemljrandt, notamment, a eu sur lui une action indéniable. Épias des merveilleux effets de clair-obscur dont a tiré un si extraordinaire parti le chef de l’école hollandaise, à l’inverse de Yela/quez et de presque tous les maîtres espagnols dont la palette est ordinairement d’une simplicité et d'une clarté sans égales, le peintre aragonais attache une énorme importance à la lumière, à la pénombre, aux ombres les plus profondes mêmes ; témoin sa toile, La trahison df- Jadas, dans laquelle l’effet de clair-obscur est d’une puis- sance rare; témoin surtout scs eaux-fortes dont nombre de scènes, et, parmi celles-ci, les}dus belles et les plus étourdissant('s, se passent dans d’opa({ues ténèbres striées de quelque éclat violent et intermittent de lumière

Goya reconnut d’ailleurs de bonne grâce rintluencc que Rembrandt a exercée sur lui. La preuve, la voici dans ce i)assage irune de ses lettres adres- sée à lin littérateur de ses amis : « J’ai eu trois maîtres, » écrit-il, « la nature, Velâzquez et Rembrandt. »

Si Goya doit beaucoup à la nature qu’il étudia avec une passion jalouse, laquelle il recourut sans cesse, qui lui enseigna scs adresses et ses témérités; s’il doit beaucoup aussi à Rembrandt, il iie doit pas moins à Velâzquez, comme non seulement il l’avoue, mais comme même il s’en fait gloire. Toutefois, s’il est un disciple très reconnaissable du peintre ordinaire de Pbili})pe IV, c’est un disci[)le indépendant et peu soumis, qui s’est plu, bien souvent, à faire l’école buissonnière, écoutant assez volontiers ceux qu’il rencontrait au coin des chemins ou dans les boudoirs, quand ces derniers s'appelaient Rey- nolds, Gainsborougb, ^Vattcau ou Greuze. En Italie, sur les lagunes de l’Adriatique, Goya aurait bien encore trouvé un peintre avec lequel il eût eu [)lus d’un i)oint de contact : Gio Rattista Tiepolo; mais il n’eut pas besoin d’aller faire sa connaissance à Venise ; ce dernier vint en Espagne, âgé de ])lus de soixante-ilix ans, et y demeura jns([u'à sa mort, survenue sept ans [tins tard. Malgré son âge avancé, ce descendant encore reconnaissable de Véronèse exécuta à Madrid de nombreuses décorations que le peintre arago- naisn’étudia pas sans iirotit. Les eaux-fortes de Tiepolo', qui pratiqua ce motb'

' Jl ne l'aul pas oiililier (|ue Tiepolo a gravé une série de -l planclies inülulée : » Vari Capricci iuvenlati ad incisi dal cclebrc Gio liaüisla Tiepolo. »

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SCKiNE DE CAliN.U'AL (colloclioil ilc M. Ui . Clicriîlb!.

|iiiiss(' duniK'i' de sa sincérité. Il ji’a [>as soiij^é à inventer des procédés non- vcan.v ; conscient de ce que la meme langue n’est pas ennemie de la variété des expressions, il chercha à pénétrer la techni([nc du passé et à lui empruii- l('i' ce cpii convenait le mien': à son individualité. Il la modilia natnrelle- mcnl dans son application, la conrormant à ce qui était en lui, et i>ar ce moyen la conti'aignit à de nouvelles manifestations.

Certains ont vonin voir dans Goya un moraliste dans le genre de Hogarth,

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de -raviirc' si ilélaissé alm's, inléivssèrent vivement Goyael le décidèrent peut- être à essayer de la poinic à son lonr. mais d nin' layon Ionie dilTérente de cidle du maître vénitien dont les plancln's sont lonjoiirs claires, gaies et enso- leillées.

L'amour de tiova i>our les anciens maîliv'S est la meilleure i»renve ([ne l’on

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se servant de sa pointe et de sa brosse pour fustiger les vices de son temps, mettant à nu la bassesse de ses contemporains alin d'inspirer le mépris et riiorreur de leur conduite, stigmatisant les mœurs de la cour de Charles IV en montrant, tous voiles déchirés, l'hypocrisie, l'ignorance, l’impudeur des

personnages des deux sexes qui composaient l’entourage de la famille royale, l’ertile en luttes intestines. H faudrait, dans ce cas, considérer l’artiste surtout comme graveur et laisser presque complètement de côté son œuvre })eint, et encore, jugerait on à tort. Il a peint, dessiné et gravé, comme La Fonlaine a écrit ses fables : pour le plaisir de produire, }>ar besoin de se réqiandre, s’em- barrassant fort peu des (|UCstions de morale. La vérilé est (jue, mêlé auxintri-

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j^urs tli? cour, aux (juerolles tics jiaiiis, il proutl fail cl cause taulol pour l un, taiilùl puur l’aulrc. sc servaiil de son burin acéré pour égraligncr ses adver- saires du jour, ({iii seroiil ses alliés de (bunain.

Les idées de Goya sur son arl n'élaienl pas, bien enlendii, d’accord avec celles des peinlrcs de son temps. Les jirocédés d'enseignemenl de modo alors,

Aveugle enlevi'; suiî les cornes d’un taureau gravure dclacliec de Gov.\.

qui le sont encore Irop de nos jours, consislanl à ne voir dans le dessin qne (b‘s lignes lui semblaient une absurdité. Quant à lui, dans la nature, pour se servir de ses i)i'opres (‘xpressions, il ne voyait que des corps éclairés et des corps qui u(‘ le sont pas, des [dans (pii avancent et des }dans (jui reculent, des reliefs el d(‘s eiilonccments : « Je ne comple i>as les poils de la barbe de l’homme (pii jiasse, avail-il 1 babilude de dire, mon jtinceau ne doit }ias voir mieux (pie moi. » Et encore : ^ Les professeurs abnrissent b-iirs jeunes éli'ves en leur taisant tracer de leur crayon le mieux laillé, cl pendant des années, des

LA REINE JUARIE LOUISE

Musée du Prado

ancien et moderne

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yeux en amandes, dos bouches en arc ou en cœur, des nez en 1 renversé, des tôles en ovale. Qu’ils leur donnent donc la nalure, c’est le seul maître de dessin. »

Avec de telles théories il est facile de comprendre qu’il n’eut jamais une esthétique routinière. Il prenait les gens tels qu’ils se présentaient devant lui, se gardant bien de les rapporter à un type idéal préconçu et aria'dé d’avance.

Il avait sui‘ la couleur des idées tant soit peu paradoxales au premier abord, quoique justes, si l’on veut bien y l'éllécbir : « Dans la nalure, » disait-il, « la couleur n’existe pas plus que la ligne ; il n’y a que le soleil et les ombres. Avec un morceau de charbon je ferais nu tableau. Toute la pein- ture est dans les sacrilices et dans les })artis pris. »

Sa palette était extrêmement simple : du noir, du blanc, du vermillon, des ocres, des terres de Sienne, et c’était à peu ])i’ès tout. Il peignait dans la pâte, n’usant que fort rarement des glacis, et encore, uni(juement dans les petits tableaux qui devaient être vus de très près.

L’art de Goya n’est pas rigoureusement raisonné. Avant tout, il est instinctif. Chez lui, les moyens d’expression purement naturalistes ne sont ni cherchés ni voulus, mais bien la résultante fatale de sa nature. Dans son œuvre de passionné impulsif on sent une odeur particulière comme celle qui vous saisit en entrant dans une ville on dans une bourgade d’Espagne, une odeur de chair en mouvement, de sueur humaine. Dans ses toiles, comme dans ses eaux-fortes, dans ses décorations religieuses mêmes, qui n’ont, il est vrai, de religieux que le nom, la sensation dominante est celle du dur frotte- ment des corps les uns contre les autres dont se dégage une sorte d'électri- cité animale, pour ne pas dire bestiale. Goya est acteur tout aussi bien qu’in- terprète des scènes ({u'il représente, et ces scènes, quelles qu’elles soient, se passent dans des milieux i)lus simplistes que les mMres. La race espagnole, à I instar de Don Quichotte, ignore le ridicule, qui ne peut l’atteindre, et pour elle, les ap[)arences réalistes sont um^ nécessité. Dans sa peinture Goya néglige et laisse par conséijuent de côté les transpositions savantes et déli- cates dont il n’a cure, ou, pour j)arler plus justement, sa, foi'ine de Irans- posilion appelle la collaboration du spectateui’.

Plus qu’aucun autre peintre des é[)0(|ues [)assées il est fait pour être com- })i'is de nos jours. Plus et mieux (ju’un précurseur, le peintre aragonais ('st un contemporain, })resque un homme de demain. Sa façon de traduire et d'inter-

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la iialiuT csl ahsolunuMil inodonio. Il la l'oud lcdle qu’il la voil, av(“C la cûmpi‘('di(‘nsinu d'mi arlislr d(' nolri' laiiips, os(' cl iiidcpiMidaiil. Il osl de })lus de eeni ans (mi a\ama‘ sur son siàel(‘. Son j)roeédé de j)orlrai liste Irès personind (>sl eoin[)l('deinrnl (oi d(diors de Ionie lliéorie d'enseigneinent ; sa raeoii di' Irailei’ la rres(|ne. d'une exlraordinaire audace. Il a diirani Ionie son i'xisl»nic(‘, sans Irève ni merci, (d(- poursuivi jtar celle lancinaiile idée, iinjila-

C-OntSE EE NoviLLhs, litliograiillio de Goya .

cal)le obsession, d arriver à 1 expression de la vie; on peiil presque dire qu’il esl parv('nu à cm donnei' l’illusion.

Les ai'lisles qui oui peiiil leur bnnps sont désignés sons les noms de réa- listes on de natnralisles. Cela poun'ail à la rigueur s’entendre dans le sens profond de ces mois, mais ordinaire, ces dénominations s’appliquent aux peintres qui sont plus particulièrement frapj)és par l’exlériorité des choses, par le pittoi’csque de l’inslanl, du moment. Ce ne sont pourtant pas les véi’ilaldes l'éalisles ou natnralisles, ce qui esl tout un. La qnalilication doit (dre exclusivemenl réservée aux maîtres émus i»ar la puissance de la vie, incapables de se reluser à rinvisible, (jiii, de toutes parts, se manifeste à eux; et cette pénétration des êtres et des choses, étrangère à leurs contemporains.

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en fait les deini-dieux de leur époque et de riiuinanité. Chez ces maîtres seuls, et Goya est du nombre, se trouvent le souci du sacrifice, le sens du générai, le dédain de l’anecdote, la passion sensuelle de la vie, cet ensemble qui supprime le décor du costume et de la couleur locale, le contraint au rôle de simple accompagnement, le force à respecter ce qui est im- muable, et, par cela même, ne jamais sombrer dans le ridicule de la mode ondoyante et cban- geante. C’est ce qui a fait que chez eux les ajustements semblent tou- jours vraisemblables, lors même que deptiis longtemps ils ont été remplacés par d’autres qui cban- geront à leur tour.

Goya, comme tous les vrais maîtres, n’a rien omis de lui dans ses auivres. Chez elles, tout se tient. Son tempérament lui impose des formes précises et absolues j)ar endroits, transparentes et fuyantes par d’autres. Plein de verve et d’esprit, il eut l’intelligence des sacrifices (jui doivent servir de point de départ au si)ectateur et compléter la sensation voulue.

Iiien de plus juste ni de plus vrai, [)U iscpie toute leuvre est faite de désirs. Le tabb'au n’est pas terminé, il est eiicoia' dans son enfantement et déjà l’artiste digne de ce nom le relie celui (|iii va le suivre, l’associant ainsi à la })artic du rêve qui doit faire converger tous ses etïorts vers la vie par l’expression d’un amour immense, à jamais inassouvi.

Tête d’étude, (ipssin

(colleclion de M. Paul Lalond),

Il

VIE DE (jOYA

SA JEUNESSE. SON MAITRE LUZAN

l’i’aurisco ( loy.'i y ( lr;ici;i Liioit'iiU's iui([uil le 30 mars 1710 à iMiendelodos, pauvre villaiic arai^Diiais de luO 200 lial)ilanls, voisin de Saragosse. Baptise 1(' liMidemaiii dans r('jj,lise Nuire-Daine de rAssomjdion, paroisse, du village, par .lns(' Maria Xiimuiu, vieaii'e, <'omme en l'ail loi l’aele de l)aplème dressé pai’ !(' eiiré Uamillo Uusla, il eut poni' maia'aine nue certaine Franeisca (irasa; le inmi du })ari‘aiii ne ligure pas sni‘ l’acle. Ses })aren(s claienl de simpO's paysans halulaiil iiiu' pauvre cliauruière, el ayant déjà d’antj'es enl'aulsU II gi'andil un p(ui à l’altaudon dans son liourg natal, vagaliondanl des journées eiilièi’es, j)olissounaut avec les gamins du voisinage, donnant et recevant force horions, mais très certainement en donnant pins qu’il n’en recevait. La h'gemh' i'acont(‘ quel [teinire n’a pas la sienne? ([n’un moine passant par hasard à Fuendetodos, aperçut le petit Goya dessinaiil avec du charhoii, sur un coin de muraille le |»ortrail de l’avenglc du village, et. (|u’étouué' des heurmises dispositions que décelait Cad (>ssai, il ohtiut de la famille du j(‘uue prodige (h‘ l’emmenei’ à Saragosse poui‘ le mettre sous la dii'ection d'un maître ca])ahle de lui enseigner les princijies d'un art pour hujiud il montrait île si sniqii’enanles dispositions.

(Jiie cette li'geudc Soit vl'aie ou fausse, peu iuqiorte. Ce qui est cei'tain, c’est (|u’en 1700 Goya, à iM'ine âgé de douze ans, travaillait dans l’atelier de Imzan, à Saragosse, chez Icujnid l’avait fait entrer, soit Don Félix Salzcdo, prieur de la chartiauise ih' Aula Dei, située près de la ca[»itale de l’Aragon, soit, plus proiiahlemcnt, lecomle.de Fuentes, seigneur de Fuendetodos.

' l)(iii Mai'i.a de li Sal.'j., ainsi que le coiut.e de la Vinaza. dans ses Adiciuiies al iùccloiturio llistô- rico de lus md.s ihis/res ]irofe.soreÿ de las hellus arles en Espana de lion .laun A<justin Cean Hermti- dez, assurent (|ue le ]ière de Goya quilta Fuendetodos, peu après la naissance de sou fils Francisco, pour aller s'elalilir à Sai'.agosse mi il apprit le mèlier de doreur que dès 1749, il exerçail dans cette ville, calle de la Moreria Cerrada.

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QiieI(|U(' primesaiilh'r, porsoimcl el iîiclVpondanl (|ue soil (lu ailisto, falalc- menl il se ressent jtlus ou moins de son enlonrage el de son milieu, snrtonl dans sa jeunesse. L’innuence de ses premiers maîtres, de ceux qui l'ont initié aux [irincipes et an mécanisme de l’art, se reconnaît toujours chez lui, quelque secondaire qu'ait été leur valeur. Aussi n'est-il [>as inutile de racontei- l)riè- vement la vie de Luzan qui fat pour Goya ce <ju’Otto Vœnius fut jiour Iluhens et Quentin Varin pour le Poussin.

On ne PEL'T UEGAIUiEU cela, gravure cx.Li"iite îles Désastres de la Guerre.

Quoi(|ue complètement oublié aujourd’hui, Luzan n’est pas absolument le }>remier venu. Il dessinait assez correctement, avait le faire léger, facile, amusant, le procédé expéditif et brillant, et possédait une certaine entente de l’ordonnance pittoresque et du sens décoratif ; son coloris, fade et terne, avait })ourtant une certaine harmonie. Comme, l’a fort justement écrit le comte de la Vinaza^ c’était une sorte de Pacbeco aragonais, mais un Pacbeco de la «lécadence dernière.

Le xvnP siècle, si brillant en France, fut une époque de déchéance com- plète pour rEspagne. L’art et les lettres y tombèrent dans un marasme et un abandon absolus. Pas un artiste, pas un écrivain à citer d’une valeur réelle.

' El l'onde de la Vinaza. su tiempo, su cidu, sus ubvas. Uuv. cit.

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La vie iiilelL'diirlk' d crrrlirale srmiik' avoir alors lolalomeiil délaissé la pairie de Cervantes el de Vela/apu'Z. (d, (inelque bien inlentionués qn’aienl été les princes de la maison de Bourbon, Pliilipp(‘ V, Charles III cl plus tard

Charles IV, ils ne pnrenl relever et ^alvaniseï' l’art (|ui se mourait de con- som])tion.

A la vérité Charles 111 avait l'ail venir à sa cour Raphaël Mengs auquel il couréra sur les Beaux-xVrts les ])ouvoirs d'une sorte de dictateur; mais que pouvait cel Allemand aux maximes éli’oites et rigides, à rcxéculion timide el

POHTKAIT DE EA HEINE MaHIE-Lo L’ISE (uncicnne galerie de San Tclnio à Siî^illc).

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lal.oriüUsc, qui, avoïKinl son al.sciice il’onginalilô, cul la protciUion loul au ,',ioii.s CIrango ,1c joiiuli-c au dessin ,lu Saii/,io le coloris ,lu Tilicn cl la gi'àcc ,1„ ConveC l.-aillcui-ssou inilucucc fui k'auenup plus appamilc que réelle,

Scène fantastique dessin (oollcclion de I\î. Henri Kouari).

iiiliniment moindre que celle de Luca Giordano, élève attardé de 1 école de l’ielre de Corlone. Aj)[)clé par Gliarles II, à Madrid en U)'.)2, celui-ci, le pre- mier avait l’ait entrer l’art csjiagnol dans la voie de la décoration dont il ne sortit guère dejmis lors.

Après lui, Giacomo Amiconi, Giaqiiinto Corrado, et entin liepolo, venu le

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dernier en Espagne, ne firent qn’accentner et accélérer ce mouvement, moins malhenreux peut-être qu’il ne le semble au premier abord, car, s’il n’enraya pas la décadence, il la rendit moins apparente et par conséquent plus sup- portable.

Luzan lient une place des plus honorables au milieu des peintres de son temps. Il peut être avantageusement cité en compagnie des artistes aragonais ses compatriotes, à côté de Francisco Artiga qui, non content d’être i)eintre lut en même temps architecte, litlérateui’, malliémalicien, graveur à l’eau-forle et au burin ; de Francisco Piano, également architecte, qui, d’après Palo- mino, égala en mérite « les célèbres Colonna et Metelli » ; de Pablo Uaviella, qui a laissé un grand nombre de tableaux de batailles d’un style tant soit peu incorrect; de Juan Alrnor, l’auteur des fresques de la Chartreuse de la Con- ception, mort avant leur achèvement; de Josef Forlea, plus particulièrement adonné à la peinture de Heurs ; de Carlos et Francisco Casanova, le i»remier peintre et graveur, le second miniaturiste et graveur en médailles; de Pablo Pernicharo, élève de llovasse, dont les copies des œuvres de Raphaël, exé- cutées en Italie, ne sont }>as sans mérite ; de Josef Romero, qui obtint le titre si envié de peintre de la Chambre et brossa, [lour le couvent des « mercenarios calzados » de Rarcclone, la composition si connue en Catalogne de d(- la Vierge à saint Pierre Nolasque.

Don Josef Liizan ou Luxan y Martinez naquit le Di décembre 1710 à Saragossc il fut baptisé le jour même dans l’église Saint Michel de los JXavarros. De nobleextraclion, il fut, à l’àge de seize ans, i)lacé en qualité de page dans la maison des princes de Pignalelii, comtes deFuentes, qui, par l’ilhislra- tion de leur race et parleur fortune, tenaient la première place en Aragon.

Comme le jeune homme monlraitdc grandes dispositions pour la peinture, le prince de Pignalelii l’envoya à ses frais, V('rs 1730, à Naples, pour y étudier la peinture. Luzan y travailla sous la direction de Mastreolo, élève de Soli- mène, qui jouissait d’une grande notoriété. Chez ce maître, il prit le goût des ouvrages des peintres à la mode, de Pielre de Cortone, de Solimène, de Luca Ciordano, de Matlia Preti dit-il Calahrese, et même de leurs imitateurs, médiociités lamentables, les Mattéi, les Simonetti, etc. 11 exécuta d’a[)rès leurs compositions de nombreuses copies (jui, si elles lui lirent acquérir une incon- testable habileté de main, ne lui enseigm'rent qu’un slyle sans caractère et sans originalité.

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I.N

Apiès ciiu] ans de ce lal»enr assidu, il revinl dans sa pairie cl rcj)ril sa [dac(> an lover dos PignaUdli qu'il ne (jnilla plus. Il [tensa Idcn un inslant suil à i'('i;ap,ni‘r l'italir pour s('juurner à Koine, (|n'il ne coniiaissail pas,

apri'S avoir i)réalab]ement visité Florence et Venise, soit à aller s’installer à Madrid auprès de la cour; mais, par suite d'une sorte d'aj)atliie natm'elle et aussi |iar reconnaissance pour ceux qui lui avaient t'aci- lilé l(‘s moyens d’étndier son aid, il se décida à res- ler auprès de ses bienfai- teurs, dans une sorte de donu'slicilc honorifique, faisant [lonr ainsi dire })ar- li(' de leur famille. Cinq ans après son relonr de Na[iles, en 1740, à l’àge do lrenle-cim[ ans, il se ma- ria avec Doua Teresa Za- ba I O, tille dn [(cintroZabalo qui jouissait en Aragon de quelque notoriété.

L'muvre de Luzan, qui, aussi bien que Lnca Gior- dano, eût en droit au sur- nom d(‘ Fa presto, est con- sidérable. Elle consiste en btblcanx do gmm'. en porti'ads et snrlonl en compositions religienses. Ses tableaux de gami'o (d ses porirails sont devenus assez rares; la plupart, }>einls cliez les l'ignatelli, ont dis[)arn ou sont dispersés. Ses compositions religieuses sont pour le plus grand nombre faciles à retrouver dans les clia- [telles. églises ou calluMliales (b‘ l’Aragon, delà Navarre, de la Catalogne et

(jUE c'est CIIAEL) ! gravLirn (‘\l railc dos ('aprices.

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de la Vieillc-Casülle ; celles qui se trouvaionl dans les couvents supprimés ou abandonnés sont moins aisées à découvrir.

Parmi les principales œuvres (}uc Luzan exécuta à Saragosse, il convient de citer, pour la grande sacristie de la cathédrale, nn tableau repi'ésentant les Saints de t Eglise ; pour Péglise Sainte-Engràce, nn Saint Jérome dans le désert, une de ses meilleures inspirations ([ue ses contemporains admiraient d’une

façon toute particulière; pour l’église des Convalescents, une Mater in/irmo- rum, placée sur le grand autel de Marie très sainte ; pour l’église de Saint- Michel, deux comjtositions se faisant pondant : œne Afiparition delà Vierge et une Apparition, de saint Michel ; pour l’église de Notre-Dame de Jésus, les Fiançailles de la Vierge et V Annonciation de la chapelle de Marie très pure, ainsi (jue les deux tableaux du gi’and autel; pour l’église Sainte-Croix, deux nuMlaillons en riionneur du lîosaire, l’un dans la chapelle des Alares, l’autre dans le « formero del talero » de l’édilica', au-dessus du chœur.

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I.a catlicdrak' do Huosca reiirermc deux grandes toiles de Liizan : un Sainl Jrrdme foueltê par les anges pour s'être livré à la lecture des livres profanes, et une Mort du jnênie saint ; la cathédrale de Galahorra, une Madeleine lavant les pieds du Christ (d un Saint Martin donnant la nwitiê de son manteau à un pauvre.

Ces diverses couii)üsiliüns, d'une prestesse de main et d’une habileté d’exécution extrêmes, témoignent d’une absence de pensée et d’une pauvreté d'invention que ne rachète pas leur style théâtral. Les formes arrondies des personnages représentés, leurs attitudes apprêtées et minaudières, sont aussi loin que possible de la vérité. Malgré tous ces défauts, malgré ce (|u’ils ont d’atfecté, d'outré, de pompeux, d’artificiel, ces ouvrages n'en rest(>nt pas moins l'œuvre d’un décoratcui' expert et sagace. Luzan a juste- ment évité de surcharger île détails oiseux, de finesses hors do saison, qui auraiiMit été perdues pour le spectateur, ces grandes machines religieuses destinées à être placées dans des églises ou chapelles plus ou moins sombres, dans des sacristies, des salles ou cloîtres de couvents plus ou moins éclairés, plus ou moins hauts. Par la môme raison, il s’est gardé avec soin des colorations sombres et s’est elTorcé, avec succès d’ailleurs, d’harmoniscr ses [)eintin'0s avec les monuments qu’elles décorent; mais tout cela n’excuse pas leur confusion, leurs elfets maniérés, leur fausseté, leur manque non seulement de majesté et de noblesse, mais même de tenue.

A coté des productions de Luzan qui viennent d’être énumérées, nombre d’autres se trouvaient dans les monastères de l’Aragon et des provinces limitrophes. 11 avait presque entièrement décoré le couvent des Augustins chaussés de Saragosse. Ceux des Capucins de Catalayud et de Calaliorra renfermaient de ses compositions, figurant pour la plupart des épisodes de la vie de la Vierge. On rencontre encore assez fréquemment dans les églises de la Catalogne et de la Navarre des bannières de procession peintes par lui. dont le sujet principal représente généralement la mère du Christ.

Adonné tout particulièrement à la peinture religieuse, très scrupuleux obser- vateur du dogme dans ses ouvrages, il n’est pas étonnant que Luzan ait été nommé par le tribunal de l’Inquisition « réviser do toda pintura deshonesta O irrisoria », mission assez délicate qu’il remplit à la satisfaction générale.

Sa réputation avait franclii les bornes de l’Aragon et des provinces envi- ronnantes ; Philippe V voulut lui témoigner l’estime dans laquelle il tenait

( Académie de San Fernando

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son talent en lui conférant le titre de peintre surnuméraire du roi, ce qui était alors un honneur fort envié.

Il vint même à Madrid après cette nomination, qui eut lieu en 1741, pour prêter le serment exigé en pareille circonstance. Il n’y resta que fort peu de temps et retourna à Saragosse quelques mois plus tard.

Mal gré ce que ses œuvres ont de méritoire, ce n’est pas i»ar elles que Luzan nous intéresse particulièrement, mais bien par son amour de l’ensei- gnement, par sa spéciale entente du professorat. Il montra une singulière aptitude dans celte branche de l’art si difficile et si délicate ; l’on ne saurait assez insister à ce propos. Les enseignements reçus par lui des maîtres napolitains lui semblèrent un dép(M qu’il était de son devoir de transmettre à d’autres à son tour. Aussi, à peine fut-il revenu d’Italie et réinstallé à Sara- gosse, que son atelier devint une sorte d’académie privée tous ceux qui avaient le goût et l’amour de la pointure et du dessin étaient assurés d’être accueillis à bras ouverts. C’était pour lui une profonde et intime satisfaction que d’initier aux jouissances de l’art ceux qui s’y intéressaient. Jamais, con- trairement à l’usage de son temps, il ne consentit à accepter une rémunéra- tion quelconque de ses élèves envers lesquels il se montrait d’un dévouement et d’une patience à toute épreuve. Le seul paiement ([u’il recevait d’eux était la satisfaction qu’il ressentait de les voir profiter de ses leçons. Il avait l’habi- tude de dire qu’enseigner était pour lui surtout le moyen d’apprendre et de se perfectionner dans son art.

L’année 1 755-50 est une date mémorable dans l’existence de Luzan. Il eut alors la profonde satisfaclion de réaliser un projet caressé et médité par lui depuis son retour d’Italie : celui d’ouvrir une académie publique des Beaux- Arts. 11 fut aidé dans cette œuvre par quelques professeurs qu’il parvint à y intéresser. Citons parmi eux Juan Zabalo, son beau-père; Pablo Baviella; Josef Ramirez, etc. Le local fut généreusement fourni par la famille Pigna- telli. Bien entendu tous les cours étaient gratuits. Celte institution peut ôli’e considérée comme la cause première et délerminante de la fondation de l’académie de Saint-Louis, débnilivement étaOlie peu après à Saragosse, sous les auspices des notables de la cité et de la province.

Il n'est pas étonnant qu’avec ce dévouement absolu à l’enseignement, les élèves de Luzan aient été nombreux. Un certain nombia' d’entre eux arrivè- rent à une haute situation. Parmi les [)rincipaux qui devinrent tous les

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condisciples (d li‘S ainis de (ioya, il coinienl de nommer en première ligne ses heanv-frèi’es. Ii‘s Irois lîayeii y Siilda. d(' Saragosse. doni les denx aînés, l'i'ancisco (d liamon. fiireiil peinlres de la Chambre, (d le lruisi('me, moine dans la Cliarirense d(‘ Inieiiles, aux [)orles d(> la capilale de l’Aragon; puis

J(jscf Beralon, de Tarra-

gone, imi lalenr des précé- dents; ïomas Vallesj)in, de Saragosse ; Antonio Marline/, de Ilnesca, seiilptenr, graveur en médailles, joaillier et or- fèvre, dont la réputation fui si gi'ande à Madrid an commencement du siècle dernier.

Les procédés d’ensei- gnement de Imzan étaient ceux de son temps.

Il commençait par faire co[)ier à ses élèves des estampes, leur recom- mandant de les repro- duire avec une lidélité scrupuleuse. Après un certain temps de cet exer- cice il les faisait travailler

iMi;rAMOui’iiosK ue sonciEKS ,, ,

d apres le plâtre, et ce

(pciiilui’o provoïKml cli' l’Alnicda ilu lUic il'Osiiiia).

n’est que lorsqu’ils étaient

devenus d’une certaine force à c(q»ier des ligui’cs antiques (|n'il leur j)(‘rmetlait d'aborder le modeb' vivant. Dans ses cntreti(“ns et sa coi'respon- dance, Coya se, jdaignit ])lusieiirs i-ej)i'ises du temps (ju’il avait perdu à ces ('xercic(‘s un [xm pmu ils, surtout aux laqu'oductions d’estampes ; mais jus(|u’à ces (buaiii'ies annéc's, ers [U’océdés ne furent-ils pas ceux de toutes les aca- démi(‘S, de toutes b'S écoles ?

Le 20 septembre 17S.j, Luzan s’éteignit a[>rès une vie si luen remplie à

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l’age (le soixantc-([ualorzc ans, à Saragosse, dont il n’élait pour ainsi dire pas sorti depuis son retour d Italie ; il fut inluimé dans l’c'glise Saint-Gil. Il avait vécu assez pour jouir des succès de ses élèves les i'rères Ilayeu et surtout de ceux de Goya, arrivé alors à la cour de Gliarics lit à la [dns haute situation

l'ilUTHAIT liU IX' DLC D'OsUNA (collcclion de 51. 0. Linden).

([u’un artiste [u'it ambitionner. Ce fut [lonr le vieux [leintre le couronne- ment de sa carrière, la récom[)ense de ses ell'orts C

Goya ne travailla [»as uni([uement chez Lnzan ; il rré(|uenta aussi <[uel([ue

' Liizan laissa im fils. Ignacio laiznn y Zabalo, (|iii, entré dans rndininislration, fut preiniei' alcade de la ville frontière de .laça,

Ignace Lnzan ou de Luzan, le poète galliciste. ne à Saragosse en 1702, rpii, a[U’ès avoir jiassé comme .losef Luzan sa jeunesse dans le royaume de Na[des, devint successivement secretaii'e d'am- bassade, conseiller d’Etat et ministre du commerce, était certainement de la même famille ipie lui; mais f(iiel degré de parenté e.\istait-ii entre le peintre et le poète homme d'Etat ? Mous l'igno- rons.

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|)L'ii, à Sai'iiii'dssc*, l('S l^lcoh's l*ios cl I i\ca(lciiiic de dessin, fondée eu 1/14 par le sculpienr .luan Uainire/. père de .losel Kanrirez.

Une des pai lienlarilés du caraelère aragonais est son gonl immodéré pour les pèleriuag(*s ou l'omerias. Pas uu hoiu'g qui u’ail le sien, auquel les lialiilaiils de loules les i)uroisses voisiiu's ue mauqueul jamais de se rendre ('U lonl(“. Mallienreusemeiil, la frie ue consiste pas exclusivement à aller d(0()l(‘uuml s'/igeiioniller dans une chapelle ou nu enuilage : des jeux et des di v(M'l isscuueuls sont raccom[iagueuieut ordinaire des cérémonies religieuses, et sonveni les riv/ililés eiilre villages et coiirréri('S dégahièreiit en luttes sauglanles. La }»ali('uce et la mausuélndc ue sont pas les qualités domi- iianles de l'Aragou/iis.

On raconte que Goya jiarlagcait la })assiou de scs compalriotes pour ces fêles |)Opnlaires, (d (pi'nu jour, après une mêlée, à laquelle il aurait [»ris part, (d ofi trois jeunes gens auraient été assommés, il crut prudent, sur uu avis seciad, d(' fuir les familiers de rhujuisiliou et les sergents de la Sauta Jler- mandad eu ;illaut se réfugier à Madrid. Jns(|u'à (]iiel point rauccdole est-elle vraie, il est difticile de le dire. Toujours est-il qu'à Madrid, il était venu [)our cette cause ou [tour une anli'e, s’eulhousi/ismaut de Velâzquez, il se mil sid'ieiiscmeut au travail, copiant, c'roit-ou, VEsopc^ le Mrnlppr et nombre d'autres (cuvresdu maiire éparses dans les diverses résidences royales.

Goya continua pourtant, s il faut toujours s’eu ra|q»orter aux ou-dit, ;i mener une vi(> assez irrégulière, courant les aventures, jduçant de la guitare la nuit, emltossé dans sa cape, le h'ulre rabattu sur les yeux, sous la feiiLdre de Uosine, à la façon d'Almaviva; mais Barlliolo ne se laisse pas toujours ber- mu-, (|uoi (jur Tou eu dise, et, nue belle nuit, à la lin de la qmilrième année d(‘ sou séjour dans la c;q)itale d('S Caslilles, ou trouva notre écervelé, ;iu coin (1 une rue. dans le fanhonrg de Lavapiès, le dos pcrc-é d’un coup de uavaja. Malgré le })roverbe qui dit : « Guaiido esta vipera le }»ica, no bay remrdi(j eu la l»oliea ». r(devé par des amis et caché aux yeux des alguazils, il se i'('da blit assez ])romptemeul ; aussit(M aju'ès ou lui lit eu toute bâte (|niller Madrid, I luquisilioii ayant lancé contre lui uu ordre d'arrestation, (loya reprit donc le ebemiu de l Aragou oii le souvenir de sa première é(|iii[tee, si (b|uipée il y <‘ut, était oubli('. Il revenait avec une réputation déjà élaldie. puis(pie à peine i'(''inslallé à Saragossc, il reçut la commande de la décoration d une cb;qielle de la fameuse église de Nolre-l)amc del Pilar.

Revue ad'Art ancien et moderne Imj.L.Fort, Paris,

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Il partit peu de temps après pour Rome, dont il désirait ardimiment aller étudier les merveilles artistiques. Le voyage sur mer ne lui réussit guère ; arrivé fort soulTrant dans la Ville éternelle, sa bonne étoile lui ménagea heureusement la chance d’aller loger chez une vieille femme qui le soigna avec une telle sollicitude qu'il se retrouva promptement sur pied.

A Rome, au lieu d’étudier les chefs-d’œuvre des maîtres Italiens, fioya,déjà engagé dans la voie qu’il suivit jusqu’à la fin, exécuta des tableaux représen- tant des scènes de son pays : courses de taureaux, fêtes populaires, etc , qui attirèrent bientôt sur lui l’attention des amateurs. Ses succès furent tels que l’ambassadeur de Russie, chargé par sa souveraine do décider un certain nombre d’artistes distingués à aller se fixer à la cour de Saint-Rétersliourg, lui lit les })ropositions les plus tentantes; il s’y montra sourd.

La légende a toujours sa part dans la vie de Goya, et s’il l'aut feu croire, sa nature aventureuse ne s’était pas assagie. Elle lui aurait l'ait tenter, pendant son séjour dans la cité des Papes, les plus folles entreiu’ises, les escalades les plus vertigineuses. Ne se serait-il point avisé un jour, dans une ascension à la lanterne de la coupole de Saint-Pierre, jiendant laquelle il eût mille fois se tuer, d’inscrire son nom avec un couteau sur une pierre que per- sonne n’avait atteinte avant lui ? N'aurait-il pas l'ait, un autre jour, le tour du tombeau de Cécilia Mctella debout sur l’étroite saillie de la corniche? Et encore, s'il s’était borné à ce genre de folies! Mais il se lança, jiaraît il, dans les aventures galantes les plus imprudentes et se montra à Rome encore plus déraisonnable qu'il ne l'avait été à Madrid. Là-bas, il se sei'ait mis sur les bras une alfaire d’une gravité extrèim'. Arrêté une nuit par les sbires, au moment il tentait d’escalader les murailles d'un couvent, pour enlever une jeune tille dont il était violcnmient é[u‘is, il fut livré à la jus- tice, et il était à la veilb* de passer un mauvais quai't d’henné, (piand il fut relàclng gi'àce à riuterventiou de l’ambassadeur d'Espague. Tiri' desgrilb's de la [lolice romaine, Goya se hâta de reprendre le chemin de sa [latrim

Encore une fois, (juelle est la jairt de la vérité et de la fable en tout cela? C’est ce qu’i I est bien di fticile de démêler. Toujours est-il que l'on ne [U'ête qu’aux riches.

Il T

DE GOYA

SUN AGE MUR. SA VIEILLESSE.

Eu 177o, (lova (initia rJlalic ol revint s'installer à Madrid ofi l’avait |»réc('d(‘ sa l■('l)nlal ion naissante. 11 avait viiii^l-neur ans, c’était le moment de fair(' line lin ; l'aniKM' suivante, il (‘ponsail Joseta Bayen, sœur de son eamarade Eraneiseo Bayen.

l'(Mi de leinps apri's, il lut (diai’i;(' de dessiner les carions des tapisseries destimn's an palais dn Bardo.

Le niariaye ii’assaj^il yni're Goya ([ni coni inna comme devant à mener nue vie assez (I('|■('^;I('M‘. Sa paii\re l'emme ne laissa cependant d’aimer cet éponx volage, malgré ses nomlirenses et lirnyanles inlidélilés. Elle R' lui [ironva d’ailleurs d’une fa('on p(‘renipt(d r(g en lui donnant vingt enfants, morts la [dii[)art en lias âge et dont un seul, Eraneiseo Javier, snrvécnl à son père.

lui 1781 Goya enlr('pril pour r(''glise San iMaincisco el (!rande, de Madrid, lin Sailli. Ilrnuiril ilv Sirnur (]iii ne fut mis en place qu’à la lin de 1781. l)e cette époiiiK' date la grandi' vogue dn peintre el d(‘ ses ceiivres. Il devint \il(‘ le iiorlrailiste (‘I le comnn'iisal de rinl’anl lion Eiiis, frère dn roi (diarles IIE ({iii s’éprit pour lui d une aifeelion tonte parlicnlière. Les lion- neiirs el les prolils lui a ni vi'i'en t à la lois. Le 7 mai 1780, l’Acadinnie de San l’ernando l(> nomma niemliri' de mérite; einij ans a|ir('S, en I78’’>. elle I appelait an [losle de lieiilenaiit directi'iir. ii la place d’Andréas Calli'ja, décédé; le avril 1780, à la mort di' Gornelio Van der Goli'ii, Charles 1\ , (|iii venait, depuis le 10 mars 1788, di' succéder à son père Gfiarles III, lit de lui lin peintre de la Cliamhri' avec nn traitement de loOOO réanx; dix ans pins lard, le 01 oelohre 1700, il sera élevé an rang de [iremier peintre de la

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Chamlire Jiveo une augmentation de Irailenieiit de plus du double, c’est-à- dire dO OIHt réaux, eu récompense de sa d('‘Coratiou de San Antonio de la l’iorida. Voilà donc Cioya arrivé encore j(Mine aux })liis hautes situati(>us ([u’il pi'd souhaiter; rien u'fdait plus juste; eu dehors de lui, l'Mspagne était tomlxh' bi('U bas an point de vue arlisli(|iie.

CorilSE DE TVntEAl'X (une. collection Salainanca).

Le l'ègiie de Charles IV fut le moment le plus brillant de la vie du peintre aragonais. Les grands se disputaient non seulement ses ouvrages., mais aussi sa personne. C’était à qui l’aurait chez lui, le garderait le plus longtem})S. Aussi courait-il de fêle en fête, de palais en palais.

La nature reju'eud toujours le dessus. Avec sou lempéranieut emporté, sou caractèn' tout d’une j)ièce, Goya, las de la coutraiule (|ue lui inspi- rait la haute soci(dé, avait soif de se reli’ouver près du po[)ulaire. Il ne faut doue [>as s’élonner (julia' mesure si, au milieu des « leidulias » des grands el des divtu'l isseimmls d(‘ la cour, il esl [>ris de la nostalgie de la canaille et du

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ruisseau. Il élait du reste totalemeni (huiiu* d(‘ jua'juoés. Api'ès avoir passé uiK' partie de la jouriiéc' au palais royal au milieu des t'emmes les plus élt-^aules, d(‘s liüiuiues les plus ral'liiiés. il lui arrivait soinauit daller vaga- l)()ud('r la iiiiil daii^ les tavei'ues (d les liodeyas les moins recommandables des i'aubourps de Madi'id, jouer aux dés ou aux caries ave(* b's aguadorcs et les mo/os d(' cordid, disculer un coup d'é[»ée ou de lance avec les espadas (d les }dcador(‘s. i\lais est-ce à nous de nous mi plaindre? Nous aurions (rup mauvaise gràc(‘ \ raimenl. Sans ces fréquenlations [)lus(pue louches, sans ces excursions à travers tous les mondes, ce passage dans tous les milieux, (loya ne nous eût jamais laissé ces ])ages si vibrantes, (|ui ont, pour ainsi dire, tixi' dans une représentation extraordinaire celte tin du xviu® siècle esj)agnol qui ne le cède que «le bien peu au inàtre, par son intérêt et par son caractèr«'.

Avec ces nueui's, ces baldludes, Goya ne jtouyait être autre chose qu’un amateur passi«.)nné des sp('ctacles «le la rue et de l’arène, de l’arène tout par- liculiiM'ement. Il ne faut jtas oublier pour sa défense, si toutefois il a l)esoin «l’èliH' disculjié. «[u’à la lin «lu xym® siècle les gens de cour eux-mèmes ne «lé«lai- gnèrent j«as de desciuidi'e CJicore queh|ucfois dans le cirque. Pour lui, il ne s’en lit pas faute et, bvrl habile à cette «langereuse escrime, il ariaudut plus d’une fois la mona ou la devisa au taureau avec la haialiesse et l’babileté «run i'spa«la «le pi'ofession [tour l’offrir à une de ces gracieuses spectatrices qui ra])plaudissaienl «!«> leurs mignonnes mains sur le «levant de leur l«)ge.

Au monnmt le })liis brillant «le l’existence de Goya survint le coup de ton- lU'cre qui reuv«>rsa le troue «le Ghai’b's IV. Les beaux jours «lu peintre sont linis. Dorénavant, les orages sans trêve ni merci vont sillonner son ciel jus«iu'alors sans nuages, les tempêtes, rendre pres«[ue im})raticables b‘s cbemins «pi’il lui faudra néanmoins pai'courir, ne lui laissant plus, jus«ju’au jour de sa mort «|ui aura lieu en terre étrangère, que quelques rares j«)uniées d’accalmie relative.

La guerre de rind«‘p«‘ndance, qui mit Un, pour un temps du moins, au règne des Bourbons en Espagne, pla«.‘a Goya «lans une [«osture «les plus êquivo«|ues. Ouel coup jtour le favoi'i «le la cour de rin«h)lent Charles IV de voir le roi et la r«dne prisonniers en France; Godoy privé «b‘ ses titres et «le ses grailes ; ses «unis et })rotecteurs «lispajms «)u «lispersés par suite des ti-ouldes et «les événements! Comment se déci«la-t-il à reconnaître

SCKNK UK SOIlGELLKIilK l‘eiiilui’C pi’uv'CiKinl ilo I Alaiiicdu du duc d'Osuiia.

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CO VA

Jusopli lionaparli' pour roi ? Il osl hicn «liflicilc do roxi)li(j lier. Toujours csl-il qu’il !(' lil ol (juo, sans lardoi', il lui iioiuim'' priuli'o ordiuain' du roi a iulruso » (d l'ail (diosalicr de la Li'piou d’Iioiinoiir. Nous u’avous pas à jii^oi' l’Iiomino ici, il comicnl sruloiuoiil di‘ dire à sa d('‘cliarge i|u’(‘u cidli' cii'Couslauco il l'ul loin d’èlri' uiio c'xci'pliou. L’i'xomjde lui viiil do liaiil, di' Irôs liaul. Le priuco dos Aslurios, jiliis lard l’ordiiiaiid \MI, lU' S(> souuiil-il jias lo proinicr ?

Picador ent.evé sur les cornes d'un tu’reau, iaiiogi-a|iliic.

.lovidlanos, Mazarredo, l njuijo, li's ducs do Fiu'iian Nuùez ot dol Panjuo, le coniti' de Saula Colonua, k‘ cardinal de llourijou, jiour ne ciler (jiie les plus grands, n agireul poinl d’aulre façon. Los confrôres do Goya, les peintres de la COU)’, Mariaiio Maella, Francisco Uainos, Pahlo Piocio lireni de niôrnc. Ft ne laul-il pas tout diie? Le inalhenreiix Goya alla jusqu’à accejilei' de iaire parlie, avec Napoli el Macdla. do la conimission cliargéo de choisir, parmi los (ahloaux de la galerie royale, cinquante des plus helh's toiles destinées a otre envoyées en France pour enrichir le musée du Louvre L

' No/lcia inslnidiva escrila y presontada a S. M. el rev don Fernando VII en 10 de uiarzo de 1814, por Don Pedro Vasrpiez Ballesleros.

CO VA

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Il est l)0n d’ajouter que le peintre regretta vite cette adhésion par trop complète au nouvel état de choses, et (pie de dégoût, il alla s'enfermer dans la maison de campagne qu'il possédait aux portes de Madrid pour n’en sortir (pie le moins possible. Mais, dans ses courses ohligées à travers la ville, il rencontrait encore trop souvent runiforme fram^ais et cette vue le mettait dans un étrange état d exa.spiu'a t ion . ühligé de ronger son fr(‘in en

silence, (rentendre sans miirmiii’er les éperons des housards de Mural résonner sur les pavés des rues Madrid, il se vengea en hurinant les hésaslres de lafinerre. et en lirossani avec une vignenr dial)oli(pie des tueries de soldats fram^ais.

Itevenn complélement sourd -, triste, morosi', fatigué de tout, des autres

' l’our se rendre à la iiiaisun de campagne de Coya, il l'allail sortir de Madrid par le vieux pont lie Sci’govic, liàli eu pierres île laille par .liian de llerrera sons l‘hilip[ie II, |uiis prendre un petit cliemin r|iii y eomluisail en einq niiinites. C'était une liàtisse de la fin du x\ iii' siècle, sans caractère aucun, édifiée sur une éminence d'où i im domine la ville entière cl scs principaux monuments, avec le lit souvent à sec du Manzanares, au premier plan.

- Coya avait ressenli les premiers sym[)tùmes de la surdité dès sa jeunesse. .\ treize ans il était

II. ESI' lilEN Tluii. graMii'L' cxlrailv des L’apriccs.

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comme de lui-inème, (ioya resla enfermé dans sa « .luiula >>, , rucenpalimi, eiilred.àillanl seuleinenl sa porle à .luel.iues

fîlll^ M SO,S

jusqu'à la lin de anciens cama- m allies et à son

liumenr atraliilaire (jcan Ber- mudez, le criliqne d arl, fjaini- coro, 1 illnslradnir de Bon Bni- jole, qn’il n’avail cependanl pas éparpillé dans ses planches des Câpriers, Caslillo le peintre cl Selnia le graveur, ([u'il avait con- nus à Bonn' j)ensionnaires de r Acadé'inie madrilène.

(( Kl rey intruso », .loseph l)ona[»arle. Int oldigt' de ([iiiltei ri'lspagne en 18B1, après cin([ années de règne, si 1 on }»ent ;ipp('l('r régnei', vivre coinme il le lit à ^ladrid dans des transes conlinuelles, à 1 ahri des haion- uelh'S françaises, nnoiiine Goya n'eùt point, snriout dans les der- lèn'i'S lempsde 1 occiqtalion, épai- gné les (‘xpressions d(‘ haine et de mépris [tour designei' celni dont il avait été le peintre atti- tré, et' (jiii mam[uail [lenl-ôtre un p('u de générosité; ([iioitpi il eût été un lies [tins chaleureux ,q des plus exaltés pour acclamer le retour dans ses hdats de hei- i„nnl le Itésiié le,s,|Me h, l.aleille 4e use lui ,.ul nuulu le hVme 4e ses

lèri's, il ne restait [tas néanuntins sans <[ueh[ues a[tprehensi(tiis, assez loin tes

Les GABBES bu tabac, carloii ii'Hir tapisseno (iiiuséi’ du l’rai.lo).

, Kuala, a„U ,,a„ a U i a ,à,„,„a„... il IVIaii ,„«t àf.il.

triste nilinnü', ,1 v.nilnt, vers l’àge de <ii.araute ans, °

iiêaiimuiiis a imsseder d’itue l'acMm surprenante . 11 lecmait pail

PLafond sc.

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"SLSu t

i:i. T()Pvl‘:UO .JOSK KO.MKIU)

imp.L.l'ort

Pcvuc de l’Art ancien et inodcme

GOYA

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d’ailleurs. Il se rendait fort bien compte que ses liaisons et ses relations pen- dant les années terribles devaient l’avoir fortement compromis auprès de l’entourage du souverain. Si, d’un coté, il avait terrildement trcnijié dans les idées libérales, dans les utopies des « Joselinos »; d’un autre, il est vrai, il avait plus terriblement encore fustigé et fouaillé les envabisseairs de sa patrie. Le roi lui en tint compte, et, au lieu de le déporter ou de le tenir à l’écart, comme l’artiste frondeur aurait bien eu quelque raison de le craindre, il se contenta, pour toute punition, de lui dire en souriant ([ue sa conduite aurait mérité l’exil, plus môme que l’exil, le garrot : et ce fut tout.

Neuf années s’étaient écoulées depuis la restauration bourbonienne; Goya, réintégré par l’indulgence de Ferdinand VU dans son liire de peintre de la Cbamlu'c, eût pu croire que l’occupation française n’avait été qu’un mauvais rêve. Néanmoins il ne sc sentait pas à son aise à Madrid il avait assisté à tant de palinodies et d’apostasies de toutes sortes. Les nouvelles idées à la mode plus rétrogrades que jamais n’étaient pas les siennes. La plupart de ses amis, de ceux avec lesquels il eût aimé à sc retrouver, étaient exilés, déportés ou morts. Bref, n’en pouvant plus, après avoir long- temps patienté et rongé son frein en silence, il demanda au roi un congé pour aller en France prendre les eaux de Plombières. C’était en 1824, et il était âgé de près de soixante-dix-huit ans. Pour sc rendre à Plombières, il fallait passer par Paris que le vieil athlète ne connaissait pas. 11 n’alla pas plus loin et profita de son séjour dans la capitale de la France pour étudier la peinture française et juger son école dont il avait tant entendu parler et dont il n’avait vu que d’assez rares échantillons. L’astre de David pâlissait et ceux qui clicrcbaient à renverser ce colosse aux pieds d’argile n’étaient point faits pour laisser Goya indilTérent. Les toiles de Gros, de Prnd’bon, de Géricault et du jeune Delacroix firent sur lui une profonde impression. Il n’entra cependant [»as en relation avec ces })eintres, rexamen de leurs ouvrages lui suffit. Il se contenta d’aller rendre visite à Horace Vernet dont le genre de talent n’était pas fait cependant pour l’enthousiasmer, mais dont il avait connu à Rome le grand-père, .loseph Vernet.

Après un séjour de qucbjucs mois à Paris, Goya vint s’installer à Bordeaux d’où il écrivit à Madrid afin de solliciter une prolongation de congé pour aller aux eaux de Barèges ; elle lui fut accordée sans diflicnlté. Il n’alla d’ailleurs pas plus à Barèges (|u’il n’avait (dé à Plombièrc's, mais resla à Bordeaux

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(iOYA

il ivli'oiiva une ancienne amie M""’ YVoiss, ilonl la lille, llosario Weiss, l'nl plus lard pmress(‘ur de di'ssin de la rtune Isaljcdle. L(‘ vieil arlisle y revit aussi nninlu-c' d(‘ couuaissances de Madrid ; le poète Moratin, Pio de Molina, Juan Paulisla Muyuiro, iNdlequc, le gravcuir d(‘ son Sn/nl Fnaiçots de Borja,

Jos('pli d(' Cai'iierero , José Mignel Aléa, r(dcganl Iraducteui' de Pai/i et Vlrejlnle de llernai'din de Saint-Pierre, tons plus ou moins ('\ii(''s. Il s’y lia d(‘ jilus avec un jeune pidntre de mai'ines ; A. de Prngada. Ces enfants d'um“ même patrie ne se ({iiittaienl guère. Ils avaient riialtitude d(' se réunir (piotidiennement, rue de la iVdite-Taupe, chez un ceidain liranilio Poe, poui' parler de hoir pays, ampiel ils ne cessaient de p(uis(u'.

Lors(|U(' la dat(‘ d(‘ son congé, (jui était de cim| anm'‘es, fut jirès d'exj)ii‘er, c’est-à-dire (ui tS27,Goya re})ril le chemin de rEs[»agne. A peine anavé à Madrid, il alla se i>rcsenter devant le roi. I.e souveiaiin le reçut fort gra- cieusement et lui accorda le nouveau congé qu’il s(dlicitait, mais à une condition, con- dition llatfeuse s’il en fnl, celle de laisser faire son ])orlrait par Viceute Lope/P, le ])eintre qui lui avait succédé à la cour. Ce l)ortrait, pei)it en (|Ludques heures, sc' trouve aujourd’hui au musée du Prado. Il repré- sente le maître ai’agonais de gi'andeur natu- relle, à mi-corps, assis presque de face, tenant une |)alette de la main gauclie et une hrosse de la main droite. Il est vêtu d'une redingote claire omaude sur la j)oitrine, laissant passer un jahot de dentelles.

Portrait du duc de San Carlos

Durcau du Canal impérial d'Aragon à Sara- gossc.

* Ce Lcipcz nï'l.'iit ]ias le iireiiiier venu. Ne à Valence en 1772, il nunirul à Madrid en 1830, à 1 a^e de .soixaiite-dix-liuiL ans. l'dls cl neveu do peintres, il est tout naturel qu'il ait embrassé la ]irolcssion de Ions les siens, sorte d’herila,!.''e l'amilial. Il décora de nombreux momiments et sa réputation coniine [icinire de fresques fut grande ; iiéaumoins scs portraits sont encore le meilleur de son couvre, et parmi ses princijiaux, il est juste de citer, à côté de celui de Goya, ceux du roi et de la reine de Naples, père et mère de .Marie-Ghristiae, de l)on Manuel Fernandez de Varela. du marquis del Labrador, etc.

La noce villageoise carton iiour tapisserie (nmsée du Prado).

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(in YA

Un raconle (|n’après que Lopez (Uil aclievé son porlrail, Goya no voulanl pas (lemeiiror rn rosie, l('ula do lu'ossor, à iiire do irciprociks le porlrail do son oonfrèro; mais sa main Iromldanto, dcqà à moilid glacik" par la mori lonio in'oclio, Iraliil sa volonlo.

Goya rolonrna on Franco, d('S qno les ddmarclios m'cossairos pour mollro SOS all'airos on règle Inronl acln'vc('s, ol il revinl à Bordeaux, accomi)agn6 de son polil-lils Mariano. Le roi lui avail accord(‘ un conge illimiU', avec

un Irailomonl do 5(1 000 rc'anx. llopnis lors, S(‘S forces déclinèrcnl ra})i- demonl. So voyani près d(> sa lin, no (|nillanl pins, pour ainsi dire, la chambre, il (kcivil son lils .lavior, l'osh' à Madrid, pour Ini faire pari do son désir do le revoir nno dornièr(‘ fois avanl do mourir. An rorpi do ce prossanl ap})cl, celui-ci parlil immodialomoni j)onr aller roenoillir le dernier soiq»ir do son ])èro. Il arriva à Bordeaux h' 15 mars ; il y avail si'izo jours (jno Goya éfait alilo. Trois jours a[»rès, dans la nnil du 15 an il! mars 1 82S, une alla(|no (ra}H)ploxio terrassa le vieux maîlia' (|ui s’éleignil aju'ès avoir on la dernière joie d’embrasser ce lils si lemhannenl aimé.

La mort de Goya fut (b'-clarée par le poète Bio de Molina qui demeurait dans la mémo maison (jne lui, 30. Fossés de rintendance, et par un négociant

SCKNl'; J'ISPACNOLE.

(i OVA

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espagnol, Uonuielido Yaiies/ halûlant cours de Tourny, 3(». Ses riiiKu-ailles furenl célébrées en grande pompe dans l'église Notre-Dame. Tonte la colonie castillane, si nombreuse alors dans la capitale tle la Guyenne, y assista, ainsi que les piâncipales notabilités de la ville.

L'inlinmation eut lien à Bordeaux, au cimetière de la Cbarirense, dans la sépulture de la famille Goicoechea, alliée à son tils Javier, on reposait Martin

COUUAGE ^‘IUIL DE L.V CÉLÈBBE PaJUELER.V DANS UNE COURSE A SaUAGOSSE gTavurc cxlrailc ilc la 'rauromachie .

Goicoechea, mort en 1S25. Sur la [)ieri'e lomliale qui recouvrait la dépouille du peintre, fut gravée rinsci'iplion suivante :

inc JACET

FUAISCISCÜS A GOYA ET EUCIEX'TES IIISPAXIEX’SIS PEHITISSIMUS PlCTOIl, MAGNAQCE SCI XOMl.NIS CELEKItlTATE NOTES, IiECUllSO, PKOCE, LU.MINE VlTJl, OlîllT XVI KALENDAS MAII,

ANNO DO.MIM,

M. DCCG XXVIII.

.ETATIS Sr.E E.XXXV

II. I. P.

( . ( ) V A

3 S

(;ell(> srpullmv, .l'aillriirs, ne dcvail pas èliv d.-linilive : eu 18'.)9. M. Al- l.rrlo Alldriana y ('diica.le. pinlVsseiir à l’écül(> royale d'archi Icclu re de IMadrid, fui delégud parle mar.iiiisde Pidal, inini^lrr « del Fomealo «, pourv(Miir cher- rhrr à P.ordeauK l('S n'sles du inailiau el, le d juin de lu même année, les ou-cueils de Coya el d.‘ Marlin (’.oiooecdiea fiinml exluimés (9 ouverts; mais 1rs s(jU(d(dles .pi’ils roiilenaieiil se Irouvaieiil dans un si lamenlahlc élal ,lr rouservalion (|ii il lui impossidh' (ral'lirmer avec eerlilud(‘ kupud élad rrliii dr Coya. Tous d(m\ ruivnt alors enrermés séparément dans d(Ui.x hoiles rii (dirne. doiildées d(‘ plüinl), puis encasirés dans un lri[)le cercinul, (d l•amenés à Madiid Coya ivpose dans l'église San Isidro, à cùlé de son rompa-;non du rinudiére dr llordeaux, sons le magniliqne rénolaplie dont |,.s Coidrs avairni. en 1888, volé la eoiislrudion, pour ^dorilier le dernier prand prinli'o espap,nol.

I

GOYA PEINTRE RELIGIEUX

L’arl religieux se mourait en Espagne, comme parloul ailleurs, à la lin du XVII i" siècle.

Les jieiulres, qui dans la [léninsule régentaieni le goùl puldic, faisaient encore montre d’une cerlaim' connaissance de rordounance pittoresque et des prali([ues du métier qu'ils avaient apjirises des Italiens delà décadence, mais ils n'étaient épris que de scènes théâtrales, d'atliludes convenlionnelles et de formes factices. En vain Charles III, en appelant deux peintres étraugi'rs, llaphaël Mengs et Tiepolo, avail essayé de galvaniser l’école nationale, si l»ril- lante jadis; elle s’éteignait avec les Bayeu, Maella, Javier Bamos, Vicenle Cornez, Eugenio Ximenès, Pedro Michel, Gonzalez Velâzquez qui n’avait, hélas ! que le nom de commun avec son illustre homonyme ; nous en passons et do plus faibles encore ! Vivant au milieu d’une cour dissolue et sceptique pour laquelle les jiratiqiies remplaçaient la foi, ils avaient jiei’du Icsenlimeut i-eligieux ainsi ({ue le smrliment naturaliste qui daus les siècles précédeuls avaient fait les maîtres des écoles de Séville et de Madrid.

Goya arriva sur ces cutrefailes. Pas })lus (jue ses contemporains il ne pos- sédait la foi qui enfante les grandes ouivres, mais, à son défaut, il ressentait un amour absolu [lour la ualure et avait su prendre jiour maître Velazijuez. Il est donc tout naturel qu’avec scs extraordinaires qualités natives qui frap- pèrent tous les yeux, il ait conquis sans coup férir une haute situation.

Son œuvre religieuse consiste en jieintui'es décoratives exécutées à fresque et en peintures à l’huile, sur toile. Tro[» [lou connues les unes et les autres, elles sont enfermées pour la plupart dans h's églises, les musées et les galei'ies particulières delà péninsule.

il)

(K) VA

Le faire large cl })uissaiil de la fresque si' marie à souliail aux ligues de rarcliileeture donl elle fait pour ainsi dire parlie et avec laquelle elle forme un lout homogène. Rien ne s'harmonise mieux avec les puissanles masses d'un ('dilice que les composi lions de ce genre de peinture aux tons mats et dmicemenl passés. Malhenreusement la IVcscjue semble ne pouvoir llenrir qu'aux grandes époques de l'arl, el les [)einlres du xviiL siècle furent les

Fragment de fresoie (ôÿlise San Aiilonio Oc la lloiida).

derniers à avoir le sens de celle décoralion si haulement arlistique et par trop délaissée aujourd’hui.

Goya, (}ui touche à l’époque conlem})oraine, puisqu’il ne s’éleignil qn'en 1S28, est le dernier venu des artislés de la grande Iradition qui aieni usé de ce procédé.

S('s fresques religieuses se composent de deux coupoles el de leurs penden- lifs, à l’église Notre-Dame del Pilar, à Saragosse ; de la coupole de l’église de San Anlonio de la Florida Madrid, et d’aulres j)einlures dans les cloili'esde la cathédrale de Tolède, disparues aujourd’hui.

Notre-Dame (hd Pilar de Saragosse est un énorme et massif édifice de la lin du xviP sièchq de forme rectangulaire, surmonté de onze dômes recouverts de tuiles do ditférentes couleurs. L’intérieur, divisé en trois nefs, est froide! nu. La seule ],)arlic curiensedu monument esl le sancluaire consistant en celte série (h'mu's, (jni s(> trouve au milieu el siunhle un timiple imcasiré dans un

G

COUI'OLIÎ UE rs'OTriE-I)A.\IE DEE l’iLAll ( SAM AtiOSSE) .

( ; O Y A

aiilro |('iii]»l('. ]mi J 771, les cliimoiiK'S. (■li;trg(''S delà (lisli'ihiilion des li'iiviiux

d(' décur;iliou (‘iilrepris depuis un cei'lain lenips déjà, u'li('‘si lèr(‘iil }>as, malgré la |eunesse de (luya, il avail juste viugl-cin(| ans lui demaiider deux coiuposi I ions important('S. Le peinire brossa anssilùl deux grandes es(|uisses que le chapitre, enVay(* de leur nal lirai isine, n'accepta pas d’ein- l)l(M‘, mais seiiliunent ajirès avoir jias mali'egimhé :

( loya (I U I même (|md(pne pen h's relouclier. (Jnand les <1 it'licul tés turent a[)lanies, quehjues années après, il se mit au travail. Il [leigiiit sui' la coiqiole q II a d ra n gui a ire du chœur de la chapelle de la Yiergi' une ,l//c- (jijnv de la Ihriai/r ligiirant, au milieu de rayons Imniuenx, le triangle sacré entouré d auges eu adoration de\ant lui. Sur une seconde coujiole, qni fait face à la chapelh'

Fii.uiMKNT UE FiiEsnn-: 1 11 1-,] oac 1 1 i 111 , il

San Aiilunio lin la Morida). .

i‘(‘])i‘rsoiila La I fargr, raiar (1rs niarhirs. I^a ini're du (Jhrisl occupe au cenli'c le point culminant de la coiii[)osiliou ; ses [lieds, dans les nuages, des anges, îles archanges, des pnqdiètes et des saints. Sur h's peudiuilirs se voient d'aiilri's auges.

Cet ouvrage fut exéciili', chosi' à [leine croya- Ide, en (|uatre-viugl-dix jours, entre le mois de décemhre 1780 et h- nioisde février 17hl : il resti'

, . I . 1 II Fli.VljMF.Nr DF FliESoUE

neanmoins, en siiii giuire, maigri' h' [leii ite temps

^ «’gli-'C San .Vnlonio ilc la Florida).

que lui consacra son auteur, rieiivrc [irincipale

du [leintre. Larticul ièrement remar([iiahles jiar la longue et rem[)orte-

Saint [''uANnois iif, Uüii.ia t usant ses adieux a sa i amim.e

de Sailli d'raiieois de Doi ja, calliédi alc de Valeiiee; .

(i O VA

4 i

nient dn dessin, la finesse et la drdiealesse de la coloration, ces fresques manquent vraiment Iroj) du sentimcnl religieux qui l'ail, comme on sait, aliso- lument défaut à Goya. Malgré cet le infériorilc capitale, elles n’en sont pas moins hors de pair, rejetant hic'U loin dans romhrc les décorations froides et veilles, quoique correctes, de son heau-frère Bayeu, et celles de Gonzalez Velâzquez qui les avoisinent.

Arrivons aux fresques de San Antonio de la Florida.

San Antonio est une petite église, presque une cliapcllc, édifiée vers 1792 par ordre de Charles IV dans un des faubourgs de Madrid. C’est en 1798 que Goya i‘xécula en trois mois dans cet liiimhlc sanctuaire un de ses [)lus célèbres ouvrages. Ces peintures, (|iii décorent la coupole et les murailles de l’église, sont tout ce que rimaginalion peul rêver de plus brillant, de plus gai, véritables éclats de trompette sonores et joyeux. Impossible à la fantaisie d’oser davantage, à l’esprit d’aller plus loin. C’est vrai comme Velâzquez, éiiergiqiK' et lumineux comme liembrandt, délicat comme Titien, spirituel comme Tiepolo, avec d’infinies perspectives comme chez ce dernier et chez Véi'onèse et des tiness('s à la Watteau. Mais cela n’a rien à voir, absolument rien, avec le sujet : « Sai/i/ A/tloinc de P(uJouc rcssuscifa/if un mort pour lui faire révéler le nom de son meurh ier. » Foin do la tristesse et vive la gaieté ! La mort doit se caclier honteusement devant la joie do vivre.

Dans les lunettes, b's angles des murailles, les rctomliées des voûtes, Far- liste a représenté dos ebérubins, des gloires, des anges, des archanges, toute la milice céleste consistant surtout en amours et petits culs nus, aussi profanes que possible.

Carions maintenant des peintures religieuses de Goya exécutées sur toile.

Sa pi'emière (cuvre impoidaute en ce genre est le Saint Bernard de Sicnne'^ peint de 1781 à 1 789 poui\l’église San l’rancisco el Grande. Cette toile mesure 4'", 80 dv hauteur sur 3 mètres de largeur. Elle représente le saint, nn crucifix à la main, priant en plein air, à la clarté des étoiles, sur une colline, devant le roi Al})bonse d’Aragon et sa cour. Le peintre s’est repré- sent('‘ lui-même dans celte composition il figure à di’oite au milieu de la foule des courtisans.

Saint Bernard de Sienne est une leuvre d’un dessin ferme et d’une colo-

' Le comte ilc Torrccilla possède deux curieuses esqitisses, différentes rime de l'autre, du S(dnl llernarcl de Sienne de Goya.

Saint FiiANijois mo ISouja aiui iiant un moribond du se uepeniir du ses eau i es

c;lia|)cllc de Saiiil-I'i'uiK'oii do IJüija. calliodi-ale de Valoiu'o) .

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CO'i'A

ralioiidélicalr qui ;H)p(‘la MU’ r;ii'lisl(' l'ai Irii l iuii p.riK'i'alo. Il (mi lira gloire el [irolil. Les eoninumaulés ivligL'uses S(' liàlàronl à 1 euvi d(' lui comuiander d’iiu[)(.»i'laides déeoralinns. La coiii' (d la \ili(‘ S(> d is|tii l(‘i'('n l S('S nioiudrcs

Sainte Famille 'niust^c du Prado).

[)i’odu(di(ms. L illiislie ramill(? d'Osuna jugea le niomeiil l’avurahL' [)our l'aeca parer un cerlain leiu[»s à son pi’olil.

Les d'Osuiia, (|ui [)orlaieul non s('uleinenl le lili'c decoinles d(‘ Benavenle, mais aussi celui de dues d(‘ (landia, venaii'iil de faire ('devenlans la calhédrale de Valence une cdia])elle sous rinvocalion de saint Fj'ançois de Borja on de Borgia. Fi'ançois de Borja, marquis d(‘ LomLay, duc de (îaudia, élail un grand

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seigneur de la cour de Charlcs-Quint. Cliarge d escorter a Grenade les dépouilles d'isabeilc de Portugal, première femme de l’empereur, morte dans

Le ClirUST en croix (nuisrc tlu l’raJo).

tout Fécial de la jeunesse el de la beauté, il dut, en remeltanl le cercueil aux clianoines de la caÜiédrale, le faire ouvrir pour obéir aux prescriptions de l’étiqueLle. La vue des restes défigurés de sa souveraine lui lit une. telle im pression qu'il quitta le monde pour entrer dans la compagnie de Jésus dont il devint le troisiènu' géni'ral.

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GOYA

En 17N7, le duc (rOsuna, désireux d’orner celle cliaj)clle, commanda à Goya deux lalileaux représcmlaid, Eun : Saint Franrois de Burja faisant scs adieux à sa famille, l'an Ire Sai/it François de Borja adjurant an moribond de se repentir de ses fautes.

llans la premièi’c de ces loiles, le saini, en coslume du xvY siècle ainsi (jiio Ions les pej'sonnaties de la coni})Osition, se lient an sommet d’un escalier mouumenlal, embrassani son lils aine tandis (|ue les autres membres de la l’amille jdeni'i'ul et se lameuleid ; <laiis la seconde, l’rançois de Borja, eu vète- menls religieux, debout, un crncilix à la main, exhorte au repentir nn mori- bond qui reste sourd à ses sollicilations, laudis qu’à la tète du lit oii il est couclié, s'apilent des démons gidmaçanls, que l’on retrouvera })lus lard dans les Caprices, cbucbotant des paroles de révolte au mourant que le saint veut ravir à l'enfei'.

Ces deux peintures, gravées en 1805 j»ar IVdeguer et dont les es(|uisses se trouvent chez le maiapiis de Santa Cruz, sont loujours dans la clia[)elle i)Our laquelle elles avaient (dé commandées. D’une sagesse faite j)Our étonner, elles ]>rouv('utde toute évidence (jue, gêné par le sujet, Goya, en les exécutant, n’a |)as osé S(‘ livre)’ à sa fougue liabiluelle.

Banni les meilleui’es compositions religimises de Goya, il faut citer au pi’emier l’ang Jésus recevant le baiser de Judas -, poui’ la sacristie de

la callu'drale de Tolé(k‘. Dans le centre de la composition le Glirisl, vêtu d’une longue tiini(|ue, les jtieds nus, entouré d’une foule hurlante et vocifé- rante, va l’ecevoii’ le Iniiser de .ludas qui s’avance à sa gauche et indi(|ue du doigt rilomme-Dieu à un soldat (jui se trouve à sa di’oite, le casque en fête et la lance à la main. Cette toile, cintrée par le haut, de 3 mètres sur 2, est un véi’ilable cbef-d'ouivre, si l’on veut bien, ce ({ui est, il est vrai, un peu diflicile, ne pas ti'oj) lui demander le sentiment clir('dien. Goy;i a pres(]ue égalé Bem- bi'andt [»ar l’entente du clair-obscur. La scène est d’une vérité saisissante, mais purement bumaine, et le Christ en j)articulier n’a rien à démêler avec le Dieu crucilié sur le Golgotlia.

A Tolède, dans la cbajielle de la nuiison du Nonce ^ se voit encoi’o un Christ mort iittribué [»ar les uns à Bayeu, }»ar les autres à Goya, que l’empla-

' Le fameux duc de Lerme étail. petil.-lils de saint François de Horja.

- On ignore à i|uelle épO(|ue au juste a été peint le tableau de Jésus recevanl le baiser de Judas : c'est probablement vers 1787.

Voir .'Vmadur de los Kios, Toledo pinloresaj. Madrid, 184à.

Sainte Justine et sainte Uufine (calhi'’i.li'alc de Sé\ille).

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cemont somlire (ju'il occupe. eni|)ùclie de distinguer suffisamment pour pouvoir juger de ses mérites.

Le musée du Prado possède de Goya une Sainte Famille de grandeur naturelle et un Christ en croijc', également de grandeur naturelle, provenant du couvent de San Francisco el Grande, de Madrid, dans lesquels se retrouvent ses qualités et ses défauts ordinaires. Liions encore, panni ses peintures reli- gieuses brossées avant la chute des Bourhons, une Assomption de la Vierge dans l'église de Cliimdion ; un Saint Blas dans l’église d’Urrea de Gaen en Aragon ; un Saint Pierre offrant an morceau de pain à un pauvre qu’il fait sortir du tombeau, dans la cathédiaile de Valladolid ; Sainte Omelina en prière ; Sai/it Bernard et saint Robert baptisant un catéchumène ; la Mort de saint Joseph, avec Ir Ghrist à sa droite et la Vierge à sa gauche ; ces trois toiles se trouvent encoi'e à Valladolid dans Péelise Sainte-Anne. 11 cou-

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vient de reconnaili'e (jne ces peintures ne i)euveut être conq)tées au nomhre des meilleurc's de l’artiste (jiii, en ihqdt des sujets, a trouvé ici le moyen d’ètre encore jilns ju'ofane que d’ordinaire.

La vieil h'sse n’ent gu('r(' prise sur le talent de Goya. 11 était âgé de soixante et onze ans, quand, en 1817. le cluq)itre de la calliédrale de Séville lui tlemanda un tableau laqu'ésentaut les patronnes de la ville, Sainte Justine et sainte Bu fi ne L

Le i)einlre se rendit alors dans la capitale de l’Andalonsic pour exécuter celle commande. Dans une toile de 3 midres de haut sur 1"\73 de large envi- ron, il a représenté les deux saintes dehoni, un peu [dus giauides que nature, les [»almes du martyre dans les mains, les yeux levés vers le ciel, éclairées [lar des rayons lumineux. Cette comjiosition, ([ui monire l’artiste fort assagi, a été peinte dans l’atcdier de .lose Maria Arango, [leinlre de Séville, dont Goya, [HUir [)i’ix d(! son hos}dtalil(‘, hi'ossa un charmant [udit [)orlrait. Trois ans après, en 1820, il exécuta dans sa villa des bords dn Manzanares, pour régnsedc« los Padres escolapios w de Madrid, la Communion de saint Joseph de Calasanz. Dans celt(' t<ule de 2 mètres et demi de hauteur sur [)i'ès de 2 mètres de largeur, h' saint (>st r(q)résenté à genoux, recevant la commu- nion d un prêtre eu vèlenumis sactu'dolaux, tandis que derrière eux des

' Une copie de ce Christ en croi.r, exécutée p.ar Philippe Ahas, se trouve à Saragosso au siège de la Société écouoiui(|ue ar.agoiiaise des amis du pays.

Cliez M. l’ahlo lioscli à Madrid, se voit une curieuse esquisse de Sainte Justine el sain le Ru fine.

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enfants prient agenouillés. La Communion de mini Joseph de Calasanz, d’un effet très simple quoique des plus saisissants, montre une apparence de sen- timent religieux, chose rare, pour ne pas dire unique, dans l’œuvi-e du peintre. Ce fut sa dernière composition importante, mais n’est-cc i»as déjà presque un

Communion de saint Joseph de Calasanz (église de los Padrcs escolapios, à Madrid).

miracle qu’elle soit sortie des mains d’un vieillard plus que septuagénaire? Nous l’avons déjà dit et nous y revenons : les fresques de San Antonio de la Florida à Madrid, celles de Notre-Dame del Pilar à Saragosse, les nombreux tableaux de sainteté dont il vient d’etre question, prouvent d’une façon péremptoire que Goya n’est point un peintre religieux. Ce sens lui fait abso- lument defaut. De ce côté il est bien de son siècle. Dans ses décorations et ses tableaux destinés à inspirer la piété, à paid la Communion de saint

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Joseph do Calasanz. il ;i nionlré surloiil son goùl cl son inslinel ilo nalnra- lisle, laissant à l’ocarl lonio i'(‘di(‘i'clio tic vt'i'ili'' liisloriqno on locale, a[)pelc avant tout vei’S l’expi'ession tlt' la \ itn Coinint' l*anl \ t'i’onèsc il n’a vu (|n'('llt‘ el il a peint liaiali nirnl t‘l IVanclieinenl les lioniint's de son temps prestpie dans Imir coslnme habituel el dans leurs allilinh's familières, en dehors des rengaines ai'idi(Ahogit|nes. tiomme liemhrandl, il aéléallirt'' parles recherches du clair-ol)scnr el des (dTels de lumière, el les a rendus avec la franchise el l'original it(' tjui le caracléi'isenl . Laissant de eùlè, hravemenl el sans fausse houle, les lieux communs du grand slyh', ne s'emharrassanl guère du fatras des règles couvenlionnelles ayant force de loi, sans le moindre respect pour les Iradi lions ajtprises et ressassées, sans vouloir davantage rien emprunter aux coutumes et aux mœurs des civilisations })assées, il n’a pas cherché rajeunir h's thèmes caducs et lu’anlants. Ne pouvant se montrer chrétien, il s’est contenlt' d’èlre personnel et audacieux, original et imprévu

Nombre de jtersonnages re})résentés dans les frestjues di‘ San Anlonio de la Florida sont des portraits. Les plus jolies femmes de la cour y figurent, et, proh pudor ! les doux modèles qui ont posé pour le. tableau de la cathédrale de Séville, Sainte Justine et sainte Rafne, n’étaient-elles pas (.leux charmanles pécheresses ?

' Il convient il'ajoutcr à la liste des tablean.x religieux de tloya une Immaculée Conceplioii ]ieut-ètre la même roinposition (|iie celle dont parle .lovcllanos dans une de ses lettres un Sii'hU Iteniard, un SaiiU IScnoil et un SahU Ilai/inotiil . peints pour le collège de Calatrava de ITni- versite de Salamani[iie; une Vierr/p des clouleucÿ commandée vers I77Ô; une Mort de saint Joseph. un Episode de la vie de saint Bernard : un Episode de la vie de suinte lAidçjarde et une Notre-hume del Carmen, exécutés entre les aimées 17!S7 et I7M). D'après une légende accréditée en Aragon, une Apparition de la Vierr/e del l'ilar. jieinte à riiuile sur les portes du retable de l'église paroissiale de Fuendetodos, [latrie de Uuya. aurait été exécutée par lui dans sa première jeunesse. Cet ouvrage est d'ailleurs sans aucune valeur.

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LA FAlvRj.'rSA LIBREHAv Db LA '''M.i.f RAiRRÊ!’JAb

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(iOYA PORTRAITISTE

Quand, en 1775, Goya, à son retour d’Italie, s'élaldit à IMadi'id, il com- mençait à être dans tout l’épanouissement de son talent. Les modides des tapisseries de la fabri(|ue de Santa llarbara qni lui furent alors commandés, et le Sain/ Uernord de Sienne de l’église San Francisco el Grande, que la cour, le roi Charles 111 en tète, vint admirer en grande pompe, le mirent à la mode. Ce fut depuis lors à qui aurait un portrait de sa main. lÜen de plus naturel, car Goya, coloriste exquis, dont la pahdle est d’une fraîcheur excessive et d’une transparence sans pareille, excelle dans ce genre de pein- ture. Peu d’artistes, même j)armi les idus grands, eurent au même point que lui le sentiment de la forme baignée dans l'atmosphèi'e. Aussi a-t-il rendu et interprété l’être humain dans son milieu avec un charme rare et tout particulier. 11 n’a jamais eu, à l’instar du grand Velaztjiu'z, d’antre idéal que la vie qu’il a toujours cherché à rendre dans son épanouissement ; il y est bien souvent arrivé. Il faut néanmoins reconnaître (jne dans nombre de ses portraits, (d non dans les moins bons, les accessoires sont assez négligés. Mais, ce n’est pas toujours par les parties soignées d’une œuvre ([u'il faut juger un j)eintr(' ; c’est souvent par ses négligences, alors qu’il ne se surveille pas, étant simplement lui-même. La qualité et la valeur d(‘ l’artiste s’aflirment bien plus dans ses abandons ([ne dans ses coi'rections.

En 1783, Goya fut appelé au palais de Arenas de San Pedro, dans la [)ro- vince d’Avihi, par l’Infant Don Luis, frère du roi, qui lui lit [)eindre ce célèbre tableau de famille, montrant le [u iiicc' avec sa femme Doua Maria Teresa de Vallabrija, son lils Don Luis, [dus tard cardinal, et salille Doua Maria Teresa, entourés des geus de leur maison. Goya s’est portraituré lui-même dans cette

lüilo, la paU'lto à la main. Ce sii])ei’l)e lahleaii mesure plus de 3 mètres de lai'ücur sur 3 el demi d(' hauteur: il est resié dans la lamille d(‘ l lufanL et l'ai l aujourd’hui parli(' de la eolh'clion du due th' Siu'ca, comle de Chincliou,

Le liOi Charles IV (musi'c du l'i-ado).

chez lc(|uel se Iruuveut encore um‘ viiiglaim' d'autres toiles peintes par Goya à la même ép(j({ue d’après rinfaiit, riiit’aute, leurs deux eiit'auls et nombre d’autres [)Grsouiiag(‘s princiers.

C’est (‘U cette mèuu' année 1783 <[ue le peintre l)rossa h> superhe })ortrait du comte de l’ioiada Blanca, un de ses ouvrages les j)lus accomplis.

l^eu de temps aju'ès ravènement de Charles IV, Goya peignit les deux grands

GOYA

portraits équestres des nouveaux souverains, exposés aujourd’hui au musée du Prado. Le roi Cliarles IV est représenté en uniforme de colonel des i^ardes du corps, monté sur un genet andalou de robe pic ; sa ligure falote et fatiguée est des

La HEINE Mahie-LoUISE (imist’e du Prado).

plus curieuses. La reine Maria Luisa, giaisse commiu’e sans aucune distinction, au teint haut en couleur et au regard impudent de vieille coquette, se montre au spectateur à calilourchon sur un cheval à la crinière tressée. Elle est également vêtue d un costume rappelant celui de colonel des gardes du corps. Impossible d imaginer tournure pins étrange, mais im[)Ossihle aussi de renconirer pein- ture plus vibrante.

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l/;irlislo ('X(‘Ciila d'aiili’cs [)ui l rails (m}ik‘sI irs apràs coiix-ci ; enlrc auU'cs eaux du Priiicr du la l*aix, d(‘ lloùa i\laiia Terosa, l'cuiimu do l’Iiii'ant l)oii laiis, dniil il a ('h' parlé loul à l'Iioui’o, du giuuu'al Don dose Palafox, duc de Saragosso. pour ne ciloi’ (jiio les priiudpaux.

Di' la mémo épu(|uo dalo lo suporlu' laldeau ropios(ui lau 1 le i‘oi au miliou d(' sa l'amillo, (jui liguia' aoluol lomoiil au musée ilu l‘rado. Lo j)oiulro y a gruiipiL dans iiu salon du palais royal. Lliarlos IV ol Maria Luisa, eiilouros de leurs iiomlu'oux ouraiils.

Lommo p('iulro d(' la (diamlu'o, Doya drossa de nomiu'eux porirails d'in- l'aiils el d inraules, lils, lilles, lU'vimx el iiièees du couple royal, cuIj’c aiilres nue juire merveille celui d(' la jeune [u incess(“ Isaladle de Dourhou, devenue plus lard l'oine des Deiix-Sieiles.

L(' l'i'gne de (lliarles IV lui le momcnl le plus l»rillant de la vie de l'ar- li>le. I^'aul-il essayer (r('nnm(ua'r les principaux porirails p(unls par lui en ces années l'orlunées? C(> serait long el l'aslidienx. Il sul'lit de nommer les plus C(idèlires. tamx, enlre autres, de rarcliilecle Villanueva, de son bean- trèro Baycii, du poète Moratin, de la célèbre actrice la Tirana, de José Luis Muùai'riz, du l'iince de la Paix, de la duchesse d’Albe, ])resqne tons à l’Aca- démie San l’ernando. Nous venons de nommer la duebesse d’Alljo. (Juc Goya ne doil-il pas à celle loule cbarmanle et toute gracieuse Maria Teresa de Silva, dncliesse d’Albe, à la laille llexible, à la ilistinclion ex<|uise, (ju’il suivit dans son exil à San Lucar de Barramcda? Lxil doux s’il en fut, auprès d'une telle enchanteresse, dans ce merveilleux i>ays d’Andalousie, au milieu des lios(|uels d’orangers arrosés })ar le Guadahjiiivir près de se jeter dans l’Océan. Aussi S(‘S dessins d’alors ne re|U‘ésenlent-ils (pue l’éléganle sirène, lanbH dans un co(|uel daGliabillé avec son épaisse chevelure répandue sur ses Idanches épaules, tanb'd dans son boudoir écrivant ou rêvant, lanlcàl en promenade dans son parc aux longmxs allées droites ombi-agées de jialniiers et de citronniers, lanl('d noiudialammeul étendue dans sa chamiire sur une (diaise longue ou un lit de repos, bille, toujours elle! Il existe même chez le mar([iiis de la l»(jmana une pelil(' toile du maître, de ceiilimèlres de hau- teur sur .")7 d(' largeui', r('pr('sei'taut un cavaliei’ et une puine femme con- versant amoureusement, dans hu[uelle la tradition veut voir le [>eintre lui- mème laisaul une (h-chiration à la grande dame. Il n’est [tas étonnant (|ue, vivant d;ins l inlimit(‘ de cette quasi-déesse, au milieu de celte société niadri-

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A T,' KV1'’,NTAI1,

Musée du Louvre

et moderne

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lènc si policée, sous l'iiinucnce de celte cour coitoiu[)uc mais clianuaule de Charles IV, de Maria Luisa et de Godoy, Goya ail montré une face nouvelle de son talent. Celle-ci, toute de finesse, de grâce et de diMicatesse, fait de lui, à ce moment, un proche parent de Watteau, de Ueynolds et de Gainshorough.

De cette même époque, ou d’une é])oque un peu postérienre, datent encore les portraits du peintre Asensio .Julia, au palais de San Telmo, légiu' i)ar la duchesse de Monl[)cnsi('r à l’archcvèque de Séville; de la famille d'Usuna, maintenant an musée du Prado ; des deux ducs d'Osuna, le père et le fils; de la comtesse-duchesse de Henavenle, de la comtesse de Santa Cruz, nn des meilleurs du peintre, de Félix Colom, un de ses pins })uissanls ; ceux que renferment les demeures princières des Fernan Nnnez, des All)o, des Pontejos, des Ansola, des Veragua, etc. Gardons-nous de passer sons silence les portraits que possèdent FAcadémie royale d’histoire, la Banque nationale d’Espagne, le marquis de Casa Torres, le marquis de Corvera, le marquis de la Yega Inclan, l’éminent peintre et écrivain d’art Don Aur. de Beruele, etc. Au musée provincial de Valence se voient les portraits de iMariano Ferrer, secrétaire de l’Académie de cette ville, du graveur Bafaël Esteve, un second de Bayeu, et celui de Francesca Caudado; à la cathédrale, celui de l’archevcuiiie Joaquin Company, en costume de franciscain, en pied; h l’hù- pital de la Miséricorde de Saragosse, celui de de Bamon Pignalelli. en {lied, mais ce dernier n’est peut-être qu’une copie.

En France on ne connaît, tout au moins dans les galeries nationales ou municipales, que de très rares portraits de Goya. Le Louvre en possède trois, celui de Gnillemardet C qui a été trop vu pour qu'il soit nécessaire de le décrire. Best à regretter qu’il ne montre le talent du peintre que sous un jour un })eu éteint. Le fougueux artiste est ordinairement moins sage : La Jeune fille à l’évenlaif acquise en 1898 la vente Knms, d’Anvers, a un accent })lus caractéristique, quoique cette œuvre ne puisse cependant être mise au nombre des meilleures productions du maître. Le troisième est une délicate ligure de femme hahillécde noir, en pied, de dimensions réduites.

' C’esL une eiirieusc ligure i|uc ce (Juilleuinnlet. en 17iJ5. luéJeciu à .Vutun, envoyé à la Con- vention par le (lépartement de Saùne-el-Loire, puis représentant de la République française à Madrid, il se rallia coiiiiue tant d’autres à l'Empire et fut successivement préfet de la Cliarente- Inférieure et de l’Ailier. Très lié avec le père d'Eugène Delacroix, dont il suivit d’ailleurs la ligne politique, il servit de témoin à la déclaration de naissance du futur auteur Je la Haniuedu Dante. le 8 lloréal an VI, en la mairie de Charenton-Saint-Maurice. .Vyaut pour ainsi dire ju'ésidé à la naissance du [dus graml coloriste de 1 école française contemporaine, il était .juste qu'd fi'il [lor- traituré par le dernier des coloristes de l’ècade espagnole.

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Ajuès l(‘ Louvre, seul, riiuniMe musée de Caslres renrerme deux sujxubes porlrails de (loya run esl le sien ju'upre. dont il va êlre ([ucsliou un j)eu plus loin, I aiili‘(‘ e(diii d’un ])ersoiiuai;'e d'aspeel assez l'éliarhalil , hahillé de noir

L l. M ANTE ISABEEI.E DE liOURBO.N (anricmic galerie de San Telmo, a SOillc).

à la mode des Loutes premières années dusièele ({ui vient de linir, assis auprès d’une laide, une letli'e ;i la main.

Passionné des spectacles de l’arène, lié avec les principaux esjiadas de son temps, dont il jiarlageait les ^oùfs, les idées et les liahitudes, il n’est pas cton-

* Paul Lvfond. Trois tableaux île Goya au musée de Castres, Chronique c/es Arts, mars 1896.

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liant que Goya ait aussi porlraituré des toréadors. Il a lixé sur toile les traits de trois d('s principaux d’entre eux : les deux üoinero, l'edro et José, et Mar- tiiicho. De Pedro Uomero, dont tous les aniateui's de; taui-oinachie connaissent

Lf, (JFNFlî.U. I’aI.AI'OX l'imiséi' (lu l'radü) .

la triste lin, il a laissé deux portraits, dont l’un n’est que la réjiétition de l’autre; de José, une etligie trouhlante et elleininée, avec la longue l'ésille renfermant les cheveux noirs tombant sur les épaules et le costume de satin aux couleurs éclatantes. Ce [lortrait, qui faisait jadis [)artie d(' la collection de

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Don Séha^lion de lioiirhon, oncle d(' la reine Isabelle, esl anjonrd’hui la pro- priélé d('s hérilic'rs de son lils, le duc d'Ans(da. Les conlenrs claires cl joyeuses du vêlement oui beau y claunu' el cbaiiler à l’envi, elles no parviennenl pas à dominer red'el d<‘ la lèle (pii reste malgré tout la parlie la [)lus vibrante de la toile. Pour Marlinebo, le b-nn-raire toiMU’o aragoiiais, il l'a peint également en bnsie, la tète couverled'un large cbapeau incliné sur l’oreille gauche, recouvert d'uiu' cape (|u’il rann'me de la main à la ceinture. Goya a encore exécuté un autre portrait (jue l'on peut rap[)roclier de ceux-ci ; c’est celui du chanteur de la catlnalrale de Tob'ah', Pedro Mocarte, sous b' C(jslume d(> toréador, sans pourtant (|ue celui-ci l’ùt le moins du monde afiilié à la noble profession; soit (juc le peintre eût tronvé (jue ce travestissement lui allât bien, soit plut(M parce que Mocarte fut un des plus lidèles hafdtués du cirque.

Faut-il faire (uitrer dans la série des poi'traits de Goya les deux célèlu-es toiles de l’Académie ih' San Fernando, connues sous la désignation de La Ma/a demada et La Maja vrs/ida? Pour(|uoi pas? car ce sont bien des por- traits, non ]>as de la duchesse d’All)e, comme il a été dit à tort, mais tout simplemeut d’une demi-mondaine d’alors fort connue du prince de la Paix. Pans la Maja habilb'O, le peintre a représenté sur un lit de repos une jeune lille les cheveux uégligemmeni dénoués, les lu'as croisés deri'ière la tète, vêtue d’une veste jaune agr(“in('ntée (b‘ passementeries et d’une légère jupe rose t('udre lui descendant jus(iu’aux pieds ; la Maja nue monti'e la même jeune lille dans une pose exact(‘ment semhlable, mais sans voiles. Inutile de louei’ ces deux toiles (jui sont paiani les plus Icelles productions du maîtreh Files ont certainement été faites sur l’oidre du prince d(‘ la Paix.

Paidons maintenant (h‘ certains antres portraits de f>oya ([ui ont passé les monts. Ils sont assez rares d’ailleui's. Les musées êlrangau-s ne comptent guère d’ouvrages de ce genre dn inaîtiN' aragonais. En Anglelei'i’e, la Xalional (kiHi-n/ vient, cependant, d’acquérii' tout l■(‘cemment un cnricmx portrait de femme', celui de Pona Isalad de Porc(d, posée de face, la tête couverte d’une mantille noir('. et le musée Powi'S possède nn [)0idrait du frère du peintre et c(dui du [»oèt(‘ M(deudez-\’ablez. Le musée de Prux(db‘S montre un buste d(‘ jeuiu' lille.

' Il IViul encore citer parmi les ouvrao'es de Uova île la inème époipie le porlrail du célèbre avengle jmieiir de >,nutare appelé El Ho paijiiele, c'est-à-dire l'oucle cliill'ou. qui se tenait à la porte de l'eglise Saird-I‘liili|i[ie à Madrid et que tous les Madrilènes d'alors counaissaicut.

* I'aui, Lki'oht. L'ii portrait de l'euiuie par Uoya. (1/izcllc des Hoaii.r-Ar/s. 1. XN'II, 3' jieriode.

I‘(i|m\ur ru: l,\ TllU\ \ aoailc''mi(- dr Sui 1 l■^lallllû'.

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l‘uilTH\IT IIE (jril,LEMAltlip;T irnusée ilu Louvre).

On ne sait trop à quelle date de la vie <ln peintre reporter la toile connue sons le nom de la Jeune /ille à la roue , brune Andalouse assise et vne à mi- corps, tenant deux roses dans les mains a})[inyées sur les genoux. L'ellet

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do la toilelte claire sur le fond plus foncé est dos pins lirurenx. Colle lotie a être peinte aux environs de 1800*. A la vente Wilson, en mars 1881, a figuré un pelit jtanneau représentant une jeune femme vue à mi-corps, assise, le visage encadré dans une mantille noire recouvrant une coilTe

La jeune riLLE a ua iiose (aucicuiio colleclion do la Ijaronne .Xalli. de Rolliscliild) .

blanche, la poitrine cachée par un lichn hlanc et une écharpe ronge sur les épaules.

Citons à Paris dans les collections particulières : chez M. II. Rouart, un superhe portrait de femme, les cheveux coupés à la chien et retombant sur le front ; chezM. Rischolfsheim, le portrait de Lorenza Correa ; chez M. R. de Madrazo, celui de Pedro Mocarle tlont il vient d’ètre question; chez M. Lin- den, ceux du 1X° duc d’Osuna et du If' Payrel ; chez M. Pacciity, le [lortrait en pied de Manuel Garcia de ht Prada, tilcade coi’regidor de Mtidrid en 1811 ;

' Cette peinture a figuri' à l'exposilioii rétrospective de Bruxelles en 1873. On a longtemps voulu la faire passer pour un portrait de Charlotte Corda}'. Cette atlrilnition s'explique jusqu'à un certain point ; la mort de Marat ayant longtenijjs préoccupé Coya, (|ui en a uièine brossé plusieurs es(iuisses. La Jeune fille à la rose sort de la colleclion du marquis de Silva .VIegre, selon Ossosio et Bernard ; selon Cli. Yriartc, elle aurait l'ait partie de la galerie du patriarche tles Indes.

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dii'Z M. lîainlK'i'yci', les [torlrails du l('nni' iMaïund Garcia, V(Mu d’iiiie rediii- f^ole l»rune, laissaiil passer son jahui td le eullel (ruii gilet Ijlaiic (a ligiiia' à la veille Salamaiica, faili' îi l'iiùlel Di’ouul: ini 1N72), du |)einlrc Aseiisio .liilia, d’une jeiiiu' l'euime à sa loihdle (]ui passe pour celui (ririic maîlrcsse de Goya el de la diicliesse d’Allte eu cosluuie de uiaja ; (diez M. I*. Soliège, un si'cond

l*(jiiii;Air

(c)lk'clioii de iM. Ilcuii Hoiiarl).

])or(rail de la duchesse d'Alhe d'une allure superhe ; chez l\l . liillollc, un jiorlrait de la reine IMaria laiisa, nn de ses ent'anls dans les hras; chez M. Gheraniy, celui de Lola Ziineùez; chezM. Gaunal, cidui d'une l'einine en mantille noire ; chez MM. Boussod el Valadon, celui d’Al lamirano, el nn chel'-du'nvre, le porliail en pied de la duchesse de Moiile-Ilerinoso à l'àge de treize ans, etc.

Lors(jue Ghaides VI fut renversé de son Irone, Gova crnl-il ({ue tout était tini, (jue c'en était fait de l'hlspagiu'? ou plutôt [lensa-t-il, coininc nombre de ses compatriotes, ([u’nne ('re de lilierlé el d’all'ranchissemenl allait s’ou-

GOYA

vrir pour son pays? Qui le saura jamais ? Toujours csl-il qu'aprcs avoir reconnu Joseph Bonaparte, il fut chargé de peindre son portrait. Cet hon- neur ne l’attacha pas longtemps au nouvel état de choses dont il se lassa

vite. Les tristesses de roccu})ation étrangère réveillèrent chez lui le senti- ment patriotique, et il vécut dans la solitude et risolement jusqu’au moment le roi imposé fut obligé de quitter l’Espagne. Une fois de retour dans ses états, Ferdinand VU, oubliant généreusement les moments de défail- lance du peintre de son père, lui demanda son portrait équestre. Cette toile, un peu plus grande ([ue nature, est d'une superhe alluiv . Le roi légitime

AltAMIRANO OidOR, de Séville.

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y L'sl rei)r(''‘scnié en hal)il boulonné, avec le grand cordon de (diarles III, en ])anlalon collani jannàlre, i-econverl de holles molles. Il lui en lui commandé de 1res nombreuses coj)ies (|iii j'nreni envoyées dans les « aynniamienlos »

PoliTIiAIT

(colleclion Je M. Ilaimal).

des dill'érenles provinces dn royaume. Ce ])orlrail qui ligure aujourd'lmi à l’Académie de. San Fernando n’est pas le seul du souverain qui ail été peint par Goya. Il l’avait déjà porlraituré (|uand il n’élait encuia' (jue prince des Asturies, il le peiguit encoiH' plusieui's lois depuis lors.

Goya, vers la même époque, lit aussi deux portraits du duc de Wellington : un équestre se trouve chez le duc de Wellington actuel à Stratblielsaye :

(i 0 YA

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quoique inachevé, il est des plus reinarquahles ; le second, à mi-corps, était dernièrement encore la propriété de D. Hicardo Aleva, à Madrid.

Il s’est représenté Ini-mème maintes et maintes fois. L’Académie de San Fernando })Ossèdc un portrait d(> lui en huste, la tète inclinée en avant, le corps enveloppé dans une sorte de rohe de chambre, dont il existe deux répé-

Goya par LLI-ML.ME (AcacU'mic de San Fernando).

titions : rune, jadis au ministère de rinstruclion puhli([ue, se trouve aujour- d’hui au musée du l*rado, l’autre a fait partie d(' la collcclion Baroilhet et a passé en vente à l’hùtcl Drouot à Paris, en 1S72. Ces dilférents portraits ont servi d’études ou de préparations au célèl)re tableau représentant Goya en compagnie de son médecin Arriida, dont on connaît plusieurs copies, œuvres de son élève Asensio Julia. Il convient de faire une })laee à part au portrait du maître ap[)artcnant à M. L. Bonnat dont une répétition, mais avec des variantes assez importantes, se voit au musée de Castres. Tous deux sont d’une fraîcheui’ exquise et d'une coloration délicieuse. Ils représenlent le peintre, les yeux abrités par d’énormes bésicles, et coilfé trune perruque poudrée. Dans le pre-

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niier, il })orlo un vèlrmeiil roucé ; dans le second, un lialùl de salin vert avec des houlons d(' métal.

La collection Carderera ronl'crinail un portrait de Goya vers l’age de qua- rante à qnarant('-cinq ans. de trois (|uarts, vêtu d'un habit à larges revers, le jaliot de dentelh's descendant sur la poilrimv les cheveux poudrés, frisés au

PoiiTiiAir (nmséo Je Caslrcs) .

petit h‘r et noués derrière la tète }>ar un large ruban de velours; un autre le montrant i)lus jeune d’une dizaim^ d'années, debout devant un cbcvalcl se trouvait dans le cabinet de D. Francisco de Madrazo. D'autres portraits de l’artiste existent : à Saragosse, chez 1). Mariano de Ena y Yillaba; à Madrid, chez le comte de Villagonzalo et cliez Doua Carmen Berganza de Martin, qui en détient un des ])lus intéressants, mais de proportions fort réduites; un dernier, également plus petit (jue nature, a été adjugé en vente publique à

C.OYA

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riiôlel Drouot ijuiii ItlOl). Notons en passant deux dessins à la [)luine, l’un rapporté d’Espagne par M. Paul Leforl, ligurant Doya de trois quarts, vers Page de quarante ans, les cheveux poudrés émergeant d'un large tricorne, et l’autre, appartenant au marquis de Seoaue, de prolil, coitl'é d’une casquette à large visière; mais l’image la plus curieuse qui reste de lui est peut-être la gravure servant habituellement de frontispice aux Caprices dans la- quelle il s’est représenté de prolil. la tète couverte d’un énorme cha- peau, l’œil ombragé d’épais sour- cils, la lèvre inférieure proémi- nente, le menton en galoche et les joues recouvertes de gros favo- ris bruns.

Si Goya a témoigné d’un cer- tain attrait pour la reproduction de scs traits, il n’a pas montré moins d’ardeur à portraiturer ses parents et ses proches. Au musée du Prado le portrait de sa femme Josefa Dayeu fait pendant au sien ; à New- York, miss Sarah Cooper llcwitt possède le portrait d’une de ses lilles, Ermcnegilda, repré- sentée à l’cigc de dix-huit mois environ, un tambourin à la main ; nous savons qu’un portrait de son beau-frère Francisco Dayeu se trouve à l’Académie de San Fernando et un second au musée de Valence. Nous savons aussi ((u’en Angleterre, au musée Bowes, ligure le portrait d’un de ses frères.

M. Pacculy, le propriétaire du portrait de ^Manuel Garcia de la Prada, possède encore celui d’un jeune bomme dont les traits rappellent beaucoup ceux de Javier Goya, le lils du peintre, et qui très proljaldement doit le repi'('- senter. On connaît jusqu’à trois efligies de son pctit-lils Mariano Goya. Les deux [)rcmièrcs (jui le montrent à mi-corps sont : Pune chez le mar([uis d’Alcardces,

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(7 O Y A

l'autie à Séville, clie/ M. Zubiiia; la Iroisièine l'ail [larlie aiijourd'liiii de la enlleeliun BisclioH’sheini à Paris: Mariano y esl représenlé deboul, une main passée dans son gilet tandis cjuc l’antre, lenanl un chapeau de dimensions gigantes(}ues. s’apj)nie sur un formidable gourdin; vèlii d'un am[)le babil gris qnene douldi' de soie violelb' avec grand collel el revers, cbaussé de demi- boltes, il [)orle une cnlottc à rayui'es verticales; nn chien loulou blanc, la tète ornée d’un pompon ronge, est couclié à ses pieds. Il y a dans ce morceau, peint très rapidement cl sans i)rétention, du Vela/qnez, du Fragonard, du Pru- d'iion. du Greuze. enfin, un amalgame réjouissant d(‘ maîtres dilférenls.

A côté de cette toile, encore cln-z M. Bischoll'slieim, il fanl citer le por- trait (!(' la lielle lille du peintre, debout ivu robe de salin noir, la tète couverte d’une mantilb' l)lamdie tombant jus(ju’an-dessons des banebes; elle lient un é'vcntail ferim' de la main droite ; un petit cliien blanc jappe à ses côtés.

Nommons encore les portraits d(' la l'amille de la belle-tille de Goya, celui de L). Juan Martin de Goicoecbea brossé une première fois en 17ÎS9 et une seconde vingt (d nn ans plus lard en 181 0 ; cadui de .1 uana ( lalai'za de Goicoecbea femme du précédent (pii date également de 1810; un autre porli'ait, sans donl(‘ de la mèiu(>. la représentant ('dendiie sur nn cana[)é, a})parlenant à 1). Ignacio Ziiloaga ; (‘iilin, celui de Gumersinda de Goicoecbea, etc.

A la veille de qiiil 1er rFs|)agne, en 1828, Goya peignit le portrait de l'alcade d(‘ corl('. I). Iiamon Saltn'*. un de S(‘s plus puissants ; l'aumM' suivante, pres- (|ue oclogtnia ire, ;i Paris, il exiMUila celui ib' .loa(|uin Maria F('rrer el à Itor- ileaux, oii il passa les derjib'res années de sa vi(‘, il bi'ossa encore les [)ortraits de la plupart de ceux de ses compatriotes (jiie les circonstances |)oliliques avaient obligés de vamir chendier un abri dans la capitale girondine. An nombre de ces derniers, il convient de citer Pio de Molina, Lton Juan Baulista Mugiero, Fernandez de Moi'alin (jui avait déjà })0S(‘ devant lui quel- que vingt-cinq ans plus tôt, (‘le. Il reproduisit aussi les traits d’un imju'imeur lithographe bordelais avec le(|uel il s’était lié, Jac(|ues Galos, ainsi qu(‘ ceux de la jeune paysanne qui lui apportait son lait cba({ne malin.

GOYA PEINTRE DE GENRE ET D’HISTOIRE

S'il est un artiste qui, du premier coup, ait trouvé sa voie et n’eu ait jamais dévié, c'est bien (loya. Natui'aliste convaincu et coloriste délicat, il s'est toujours montré rebelle aux règles étroites des réformateurs ([ui voulaient régenter l'art à l'époque il commença à tenir un [)inceau. Néanmoins, qui le croirait? nul n'écbappe à l'inlluence de l'air ambiant le premier de ses tableaux dont le souvenir ait été conservé est une composition du style le plus classique. En 1771, l'Académie des beaux-arts de Parme avait mis au con- cours le sujet suivant bien fait pour inspirer les jeunes ai'tistes : Annihal vainqueur^ du haut des Apennins jette ses premiers reqards sur les campa- gnes ddtalie. Le bruit de ce concours vint jusqu’à Saragosse Goya se trou- vait alors; il voulut y prendre part et envoya à Parme la com[)osition qu’il avait brossée à cette intention. 11 obtint le second prix, comme le pi-ouve un numéro du Mercure de France do janvier 1772 relatant le fait tout au long. Les considérants du jugement sont à citer : « L’Académie a remarqué avec plaisir dans le second tableau un beau mouvement de pinceau, de la cba- leur d’expression dans le regard d’Annibal et un certain caractère de gran- deur dans l'attitude du général. Si M. Goya se fût moins écarté dans sa composition du sujet du programme et s’il eût mis plus de vérité dans son coloris, il aurait balancé les suffrages pour le premier prix. »

Le premier ouvrage important de Goya à son arrivée à Madrid, en 177b. tut la suite des cartons, ou plutôt des pointures car ce sont de véritables tableaux qu’il brossa pour servir de modèles aux tapisseries destinées à décorei' les appartements tlu prince des Asturies an palais du Pardo. C’est

CO VA

UaiiliaT'l ^longs. dispensalour des favem's royales, qui le cliargea de ce Iravail coiisidérahle. dont il s’acquitta, d'ailleurs, à la satisfacüou générale*.

Ahaudonuaut les anciens errements, laissant de caMé les dieux, les déesses de rOlympe et leurs gracieux cortèges, Goya voulut rendre des épisodes de la vie réelle, d(' rexisteuca' du peuple. Ces dilVérentes compositions ne l'ureut

L’enfant a l’agneau. caiTon Oc Upisscric (colleclion Oc Ooii Livinio SliiiL).

pas exécutées à la suite les unes des autres, mais, au contraire, à d assez longs intervalles ; la première fut livrée par le peintre en 1776, la dernière, quinze ans après, en 1761.

Les tentures tissées d’après ces peintures sont certainement les plus impor- tantes et les plus remarquables de celles (|ui soient sorties de la manu-

Don Gregorio Ci'uzada Villaainil. Lrt.s' Tuph-es de Goya, lîivadeneyra, Madrid, 1870. Eugène Muntz, La Tapisserie. Paris, A. Onanlin, éditeur. Jules Guilli'ey, llis/oire de la Ta]ii.<tsene. tours. A. Marne et tils, éditeurs. ISSO.

I)'' MANUKL GAUCIA DK LA PDADA Colit ction de M f’acculy

TA,

GOYA

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facture nationale espagnole. La plupaii d’entre elles se trouvent dans les résidences royales de l’Escurial et du Pardo. Un fragment de l’une de ces tapisseries ligure depuis quelques années au musée des Gobclins.

Il ne faudrait pas demander à ces tentures la finesse et la délicatesse des pièces françaises de la lin du xvin® siècle. Elles sont autrement comprises, moins fines et moins fondues, fort intéressantes cependant et fort gaies, même des plus harmonieuses, vues à une certaine distance.

C’est au musée du Prado, à Madrid, ([ue se trouve actuellement la suite des modèles de Goya. Ils proviennent du Palais Itoyal ils demeurèrent roulés dans un grenier, près de trois quarts de siècle, depuis le jour oii ils y furçnt déposés après l’achèvement des tentures, par le directeur de la fabrique de Santa Itarbara, jusqu’à celui Don Griizada Villaamil, inspecteur des beaux-arts, président de la commission des inventaires des richesses des palais nationaux, les mit à la disposition de la Commission du musée des tapis de rEscurial, créée par le gouvernement révolution- naire de 18G0. Ueniis en état, c’est-à-dire nettoyés et restaurés, ce dont ils avaient le plus grand besoin, ils furent ensuite transportés dans le local l’on peut les admirer aujourd'hui. Celte suite se composait primitivement de 46 compositions. Il ne s’en trouve plus maintenant que 38 au musée du Prado : 7 ont été détruites, volées ou égarées, une dernière représentant nn Enfant monté sur un agneau, appartient à Don Livinio Stink, directenr actuel de la manufacture de Santa Barbara. La dimension des compo- sitions de Goya varie de 1 mètre et demi à 3 mètres de hauteur sur 1 mètre et demi à 4 mèti’es de largeur. Leurs sujets, empruntés pour la plupart, à la vie po[)ulaire, iigurent des joueurs de cartes, des fêtes aux environs de Madrid, des réunions champêtres, des jeux d’enfants, des scènes de mœurs, etc.

A côté de ces tapisseries il s’en trouvait encore dernièrement une ne faisant pas partie de la série. C’est une reproduction, grandeur de 1 original, c’est-à-dire mesurant 77 centimètres de hauteur sur o8 centimetres de largeur, du portrait du fameux acteur Isidoro Mai([uez, le Talma espagnol, avec lequel le peintre avait été lié: l’original, dos plus intéressants, est conservé au musée du Prado.

Certaines es(|uisses de Goya ([ui avaient servi, non pas de modèles, puis- que les cartons sont là, mais tout au moins d’idées premières aux tentures de

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l’iipparlomonl du prince des Asluidcs, i'oni acUicllcmoul l’oruemeul des cal)i- nels de dilléi'euls aiualeurs : le niai‘(|uis de la Torecilla, enlr(> auli'es, en |)OS- sède plusi(Mirs.

(à's lajiisseries sonl pour ainsi dire inconniK's liors de IM7S])agne. C(‘]>en- daiil, i nd(^p('iulanimenl dn IVagnienl cjne jossède le musée des (ioltelins, et lie Irois paniu'anx donnés par la reine Isabelle an roi Léopold de Belgi([ne, on pnl voir à rexj»osi(ion réli’ospecti ve dn ]»alais dn Trocadéro, en 187S, dilVé-

f^OriîSE DE Tauukaux (acat-li'niio do Son rcrnando).

renies p(dit('S leninres des l'abri(|nes de .Madrid, lisséc's d’après des escpiisses de (loya el d(* son bean-frèiv Baven ; cas [dèec's, assez médiocres, sonl dnia's, peu harmonieuses el Ideu loin des modèles. Il l'anl avouer, dn resle, (jue, malgré leurs l'éelles ([iialilés, h's la[iiss('ries exécnbn'S [)ar la mannractnre de Sanla Barbara, d'a[)rès les cninposilions de (lova, ne le l'nrenl (|n'avec une lidélilé relative : b's lapissiers se permireni de telles licences (ine l'œuvre dn peintre sortit souvent de leurs iiK'liers lani soit j)en déformée, sinon méconnaissable.

Les cartons de ces tentures donnèi-enl an duc d’(.)snna qui venait de lui faire jadmlrt' les deux grands labbnmx de Saint l’rançois de Borja, de sa

dia})ellc do la catliédralc' do Val('iice. l’iddo do lui domander do ddcur(>r sa maison do campagne silnée à quel(jnos lienos do Madrid .

Goya brossa alors pour colle villa, on 1778, nno snilo do vingL-lrois com- positions d’nno vil)ration oxiraordinairo, d’iim' colijrati(m Inmincnso et chandc au possilde.

Ce sont dos ro[)rosentalions do scènes |)opnlairos ol mémo ])Opulacièr(‘s à cùlo do scènes idylli([nos et champêtres qn’on dirait presque omprnntéos à

La MAISON DE FOUS (acatîomie tic San [’cniando).

Walt(‘an, à Bonclior on à l^ancrol. Vonduos il y a un corlain temps <léjà, elles sont maintonant dispci'sées un peu do tons cùlo%. Le duc de Monlollano en consorvo quelques-unes; d’autres amateurs on possèdent ogalemont. Un en trouve à la National Gallenj Londres et même an mu soe du Prado.

En l'ait do scènes champêtres, voici : wwq Dame au bord de l'eau, un Chas- seur rapportant du (j 'ib ’ier, un Repas de laboureurs, la Fenaison, une Partie de canipagne, la Balançoire, (de. ; en l'ait de scènes po})ulaires : la Construction d'une ma'ison, dos Voleurs atteuiuant une diligence, des Taureaux conduits à l'a'rrogo, puis enlin la plus remarquahlc de toutes cos compositions : la Bonier'ia de San Jsidro, c'est-à-dire la foire de Saint-Isidore, la fête la plus l)opulairc de Madrid.

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l>ix ans ajirès, eii 1798, (ioya })oignil encore dix an Ires toiles à pen ])rès caria'es. de 40 eenliinàlres envii'on, desliin'a's à la bil)liolliè([ne de celte même maison de campagne, (lomnn' les ])]'éc(Hl('nles, elles i'(‘pi'ésentent divers épisodes de la vi(‘ i'é(dli‘.

(loyaétail, comnn' on le sait, nn amateur j)assionn(‘ des courses de laureanx, aus>i il ne faut |)oinl s’élonnei- s'il a IraiO' les sujets de lanromachic comme pas un'. Ini (hdiorsde leur (|ualil(' d'art et de vie ])ar cousé(|uent, ses taltleanx

Le TUIBIX.-U. UE I.'IXuEIStTIOX (lalilcau (U‘ l'Acaik'rnic ilo San l'crnaiKlo).

et ses plaïudies (!(' turos sont du vérilablrs lrail(‘S pi'olrssionmds. On n'y ren- contre pas iinr erreur cajaibb' d'être reb'vée par l’alicionado le plus compé- tent. Les attaques, les détenses snni toujours d'une just(‘ssc absolue, d'une lidélité irré})roclialde. Oans ees compositions endiablées les taureaux sont de véritables bêt(‘S de combat dignes des ganadeiâas les })lus prisées. Ces foules de cirque, c est le mouvement le pins turbulent, la bousculade la plus grouil-

' Lors de son séjour a Sarag'osse. à son retour d Italie. Ooya brossa divers épisodes des courses à 1 intérieur du cirque de cette ville, sur les panneaux de la harrei-a qui sépare le couloir du refuge du public, a 1 endroit l’on a placé posterieurement les numéros du tendido. Plus tard, lorsque ces j)eintures eurent été détériorées par le temps, on les recouvrit de badigeon. Quelques-uns de ces jranneaux cependant furent détachés ; mais on ignore ce qu’ils sont devenus.

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lanlc, le vacarme le plus assourdissant qui ait jamais été fixé sur une toile à l’aide des couleurs d’une palette.

Parmi les plus intéressantes toiles (hi peintre en ce genre on doit citer : la Course de taureaux de l’Académie de San Fernando; ce n’est qu’une esquisse, il est vrai, mais d’une violence de couleur et d’une hardiesse de dessin dont rien ne peut donner une idée. Impossible d’imaginer nn plus extraordinaire fouillis lumineux et clair que le premier plan de cette petite toile grouillant

La procession du Vendredi-saint (acatlcmie do San Fernando).

de spectateurs ([ui dévorent des yeux l’arèni' avec seschulos, ses [)icadores et son petit taureau se détachant d’une l'açon si nette sur le fond de sable de l’enceinte. Une répétition de cette œnvre hors de pair faisait partie de la col- lection du marquis de l’Espinar, petit-lils de l’artiste; |)asséc dans la galerie Salamanca, elle a été vendue à l’hotel Drouot en 1875. Notons aussi l’esquisse du musée du Prado représentant un Picador à cheval vêtu de velours grenat et courant au galop.

Une des plus belles productions de Goya est sans contredit le taldeau des d/q/As si vrai d’elfct cl si large de facture, dont une répétition se

trouve à Séville au palais de San Tclmo et dont une seconde, mais celle-ci

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probaMemeul une co|)ic a fait [)arlic <lc la j^alerie Salanianca ; la rc'produdion (jvie nous on donnons * nons dispense de la décrire.

Parmi les antres laldeanx de Goya à peu près de la même épO((uo, em- pninlés aux scènes }>opuIaires, il i'aul sij^naler (jiialrc esquisses pleines de drio el d’une ex(}nise délicalesse de lou, i’aisani [)arlie de la collection de rAcadémie de San IGu'uando, qui ne laml’erme pas moins de quinze ouvrages du niaîlr(', ce soni : un IntcrK-ur de maison do fous'^. d’un réalisme macabre, une Scène du Ivihunal de i'ha/uisition, une Scène de lUKjollanls (d Y Eniccremont de la sar- dine, épisod(‘ (!(' la cloliiia' du carnaval à Madrid

Au Palais-Royal de Madrid, S(' voient : la Fabrique de poudre el la Fabrique de balles, jadis dans la Casa del Princi})C à rEscui'ial, monlranl, dans des paysages supeidjcs, d(‘s ouvriers pilant ilu salj)èlre el monlant des l»alles.

A Madrid, clu'z b‘ mar(|uis de la Romana, se Irouve une série de polils tableaux de Goya mesurani 32 cenlimèlr(‘s de bantenr sur ')7 cenlimèli'es de larg(‘ur, liguraul «b's Scènes de bandits, des Attaques de briqands, un Hôpital de pestiférés, elc., Ions l’oi'l curieux el fort inléia'ssants. Les collections des amateurs madrib'mes, du comte de Toria'cilla, du mar(piis d(' Gasiro Serena, du comlede Yillagonzalo, de M. Lalille,de Pona Carmen Rergonza de Martin, elc., renfermeni de nombreuses compositions de Goya, particulièremeni des scènes champèlia's ou de brigandage.

(Juel(|ues-unes des j>lns Ixdles toiles de g('iire du maître ont passé par riiôlel Drouol depuis un cau'lain noml>re d'années. Parmi ces dernières il convi('nl (le noter au jiremier rang la Procession, ti Loinbas [trovenant, comme la Course de taureau.)- doid il a été (|U(‘slion plus liaul. du cabinet du petit- fils du peintre et ayant fait paidie de la collection Salanianca. C’(>st une esquisse éclu'veb'e, s’il mi fut jamais. Rien d'étonnant comme celte intermi- nable procession de ju’èires eu suiqilis et en cbasnldes, de moines revêtus du froc, de [léniliuiles en cagoub's, chargés d(‘ liannières, de croix, de cic'rges; d’hommes et de femmes dn peuple sortant d’une vieille église à clocher carré se lu'ohlant au fond du tahlean ; rien de curieux comme cette longue théorie

' Une re^pétUion de Vlntérie/ir de la maison de fous, est la propriété de D. Aureliano de licriiete.

Don Pedro de Madrazo. C/Ualof/o del museo del Prado de Madrid. Madrid, Iniprenta de la suce- sora de M. Minucsa de los liios, l'.HJO. Cuadros seleclus de la Real Academia de Relias Arles de Au» Ferii/indo. Madrid, Iniprenta de M. Tello, 1870.

Le musée de Besançon possède quatre petits tableaux de Goya peints sur des lamelles de fer- blanc légués par J. Gigoux : ils représentent des scènes de banditisme et de cannibalisme.

L’ENTEUHEMEXT de I-.V SaiUHNE, scène de r. UiNW AI. {académie lir San l’ornainlo).

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(10 VA

se (léroulani capricicusemcnl à travers une i)laine éclairée par nn ciel chargé d’orage. On entend le brouhaha produit par cette foule, psalmodiant ses litanies et ses cantiques à travers une campagne surchanlfée par le soleil bridant du midi. 11 n’y a que des indications, il est vrai, mais d’une vérité et d’une justesse incroyables. L’œuvre plus poussée donnerait probablement une sen- sation moins aigue, moins acérée, moins juste. Un devine davantage, voyant moins. Citons encore la Mort du incador et les Taureaux à ï'arroijo de la col- lection Sarlin, la Course de Taureaux en deux parties, de la vente Salamanca de 187.'), ainsi que les deux esquisses de courses de taureaux, jiropriété de M. Sieismond llardac.

C*

léinvasion française, qui en 1808 renversa du trône de ses pères le faible Cbarb's IV. fournit à Goya de terribles sujets de tableaux. Les malheurs de roccujiation furent rendus par lui avec une horreur dont rien ne peut donner une idée. En même tem{)s qn’il gravait ses planches vengeresses des Malheurs de la guerre, Goya brossait avec une sauvagerie véritablement diabolique deux scènes de l’occupation en 1808 connues sous la dénomination de Dos de Mago. Ces deux toiles, aujourd’hui au musée du Pi'ado à Madrid, mesurent 3”, 12 de largeur sur un })eu plus de 2 mètres et demi de hauteur. Elles nous font assister : l’une, à une horrible lutte entre des gens du peuple et des mamelucks de la Garde im[)ériale à la Puerta del Sol à Madrid, scène de carnage les morts et les mourants s’enebevètrent et s’entassent les uns snr les autres ; l’autre, à l’exécution de Madrilènes par les soldats de Murat. Impossible de rien imaginer de plus batailleur, de plus violent, de plus excessif. C’est le cri de la haine la plus imiilacable, du désespoir le plus exaspéré, de la colère arrivée à son paroxysme.

11 existait dans la galerie de l'Infant Don Sébastien de Bourbon deux esquisses des mômes faits représentant, l’une, des amoncellements de cadavres, l’autre, des femmes assommant des soldats français à coups de bâton et avec des piques, d’un enlevé, d’un brio extraordinaire. Ces deux compositions ont d’ailleurs été reproduites idusimirs fois, à queb|ues variantes près, par l’artiste et môme gravées dans sa suite de planches des Désastres de la guerre. iMais Goya ne pouvait pas toujours représenter de pareils sujets qu’il était d’ailleurs oblig’éde tenir cachés à tous les yeux. Incapable de demeurer inactif, il employa les loisirs que lui faisaient ces temps malheureux entre tous à décorer les murs de la villa des bords du Manzanarès dans la([uelb‘ il vivait triste et solitaire.

'>oya pmx G-A-Kanchon sc.

D'^JA ISABEL COBOS DR PORCEL,

f Galerie Natiou.-ile de Londret^ )

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(Jomnic ces peiiilures ont. été hrossi'os pour su satisruclion porsonm'lle, comme il n’avail on rendre compte à c'mu' (pui vive, il s’y est livré à sa v(‘rve la plus endiablée, à sa furie la j)lus extravagante. Ces curieuses peinluia^s, au nombre de quatorze, exécutées à riiui le directement sur le plâtre, ont l’appaiTiice de fres- qiu^s sans eu être en l'éalité. Une [>artie étaient au rez-de-cliaussée de la (juinta ; les autres, au premier étagau Toutes sont à admirer, toiücs sont à décrire. C’était d’altord, en entrant, dans le salon du rez-de-chaussée à droite : une Fêle populaire, sérénade en plein vent donnée par uiu' sorte de héros dépenaillé et dépoitraillé qu'entourent des auditeurs (d des auditrices aussi dépenaillés et aussi dé[)oilraillés que lui, ce qui n’est pas peu dire; à gauche, une Réunion de sorcières, présidée par un vieux houe aux longues cor- nes; un Portrait en pied de la duchesse d'Albe, souvenir des hrillantes années de jeunesse ou peut-être plutêjt tout simplement une Maja ; de près, rien, d’un peu loin, une merveille de coloration et de rendu ; à côté, deux sujets manquant de gaieté et d’une fantaisie macahre et excessive ; Saturne dévorant ses enfants, d’une exécution assez fruste, (d La, Mort dînant avec une sorcière, puis enfin une Séance de rnacjic' .

Au premier étage, on voyait d'abord de jeunes et élégants cavaliers char- geant de commissions inavouables d’borribles vieilles semblaldes à celle décrite par Victoi' Hugo.

Dont la barbe fleurit et dont le nez trognonne;

ensuite une Scène de purjilat enti'e des paysans galiciens ; [tins loin, des Ho?nmes et Femmes du peuple se précipitant sur un personnaç/e lisant un journal; Judith et Holopherne ; des Femmes des faubourgs mises en gaieté par la vue d'un malheureux en chemise se tordant dans les affres de la mort ; une Procession de religieux ; puis des Guerriers montant à l'assaut d'un château fort bâti sur une éminence inexjuignable ; Un chien luttant contre le courant dans une rivière, et enfin Les Pargues assises sur un nuage.

Ces extraordinaires peintures, auprès desquelles les esquisses les plus osées, les ébauches les plus violentes sont des ouvrages h-chés et parachevés,

' l'eiit-rtrc iuirait-il clé juste de meniioniicr parmi tes (ciivres de ce genre de (toya ses frcsipies prolanes. Elles ii’onl. Il faut en convenir. (|n'nne importance secondaire et consistent surtout en décorations exécutées par lui au palais du prince de la l’aix, aujoiird'liui ministère de la .Marine, simples allégories de peu de valeur, et en un [dal'ond, détruit deimis, qui se trouvait dans le salon d'iionneurdu [lalais du comte de la l'uebla. à Madrid.

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é(ai('nt doslinées, on d('vail la craindia', à dis])araîli'e un jour; cai' il scmljlail pres([uo impossible (ju’elles piisseiil èfia' enlevées dos murailles sur lesquelles (dl(‘s avaieul élé si furieusemeul bi-ossées. Leur dispariliou aurait été un vériiable malheur, car riou ne [uml. comme elles, doumu- une idée île la verve lerrible et eudialdée de Goya. Elles ont lieureusemeul élé transportées sur loile, ^ràce à la lilMM'ali(('‘ du baron Eilanyei', (d lip,'urenl aujourd’bui au musé(' tlu Prado.

F.USrilCA'l lOX DE l'OI DRE DANS I N DOIS (l'akii^aiojal. M.ulri.l).

C’esI à nue date nu [leu jiostérieure sans doute qu’il faudrait rattacher une vaste, compositii^u du peintre à jmmi i>rès inconnue, appartenant depuis fort peu de temps au inus(‘e de Castres, ainsi ({ue les deux portraits du maître dont il a été parlé antérieurement '. (îes trois toiles ont été léguées à cette ville par le tils du peintre Briguiboul. La composition qui nous occaqie mesure 3'", 18 de hauteur sur 4"', 30 de largiuir. Ea scène se passe dans une grande salle vue presque de face, éclairée de gauche à droite }»ar une large baie. Le sujet prin- cipal, relégué au fond, au second [)lan, consisti' en une douzaine de personnages

Paul Lal'onJ. Trois tableau. r de (ioi/a au muse'e de Cas/res, Chronique des Arts, mars 189G.

GOYA

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assis devant une longue table. Le [)rincipal d’enlre eux est en coslume militaire, de grands dignitaires [)lacés à sa droite et à sa gauclie portent comme lui riiniforme. Le premier plan est occupé à droite et à gauche par des personnages assis sur des chaises dans les postures les plus variées et les moins cérémonieuses : les jambes croisées, allongées ou rentrées sous leurs sièges, les mains étendues sur les genoux, passées dans 1 ouverture du gilet ou tenant leur ebapeau. Ils portent les costmiies les plus disparates.

Faiuucation de bai.les dans une l'oiiiVr (Palais-Ro\al, Maili'iil).

vôtus les uns à la mode de l’ancien régime, les autres à celle du nouveau. Leurs expressions sont des plus vivaules et des plus variées. Parmi eux se trouve un moine maigia' et ascétique, le corps penché en avant ; un autre tout près de la bordure, appuyé sur un bâton, n’est ([u’un simple paysan à la tête énergique et obtuse. A gauclie, dans l’embrasure d’une porte, on aper- çoit un personnage debout, embossé dans sa cape liriine, paraissant âgé d’une cin([uantaine d’années, dont la tète raj)pelle les traits du peintre lui-mème.

Que re})résente au juste cette composition? Peut-être une <jh\v- rala d(‘. la compa(jnic des Phii//)//i/ies ou plus probablement une junte de Los

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GOYA

cinco gremios majorer. C’est sans doule celle même loile qui se trouvait autre- fois à Madrid oliez Don Angel xMaria Terradillos et dont une esquisse aj)par- tienl au musée de Berlin. Ce qui est extraordinaire c’est qu’une œuvre de cette importance', d’un tel peintre, ait pu échappera l’attention générale.

Au point de vue de la peinture celle vaste composition, malgré le vide absolu du milieu du tableau, ne saurait être assez admirée. C’est peint dans la pâte, d'un seul jet et pour ainsi dire sans glacis.

Après cette toile, Coya n’a plus ri('u exécuté d’important, en fait de tableaux d’bistoire ou de genre. Lors de la restauration bourbonienne, il fut, il est vrai, chargé pai‘ Fei'dinand Vil de reproduire les principaux épisodes de la guerre de rindépendanct', et spécialement le siège de Saragosse. Avec son élève Luis Cil Banz '. il alla visiter les dilférents endroits s’étaient passés les faits d’armes à célébrer ; mais, arrêtés comme esi>ions, les deux peintres eurent iM'aucouj) de peine à écbaj)per à la colère populaire et revinrent en tout(' lifde à Madrid sans (b.)nner suite à ce projet.

' C’est le seul à citer des élèves de Goya ave<- Lucas sou iiuilaleur, Leonardo Alenza et Asensio Julia « El l’escadorct )) iiui l’aida dans ses fresques de San Antonio de la Florida. La valeur de ces artistes est, d'ailleurs, assez mince, quoiqu’ils aient touché à tous les genres : histoire, hatailles, sujets religieux, portraits, etc.

GOYA GRAVEUR

Les gravures de Goya ont })lus fait pour rendre son nom célèlu’c hors de l'Espagne que ses peintures, et aujourd'hui ses planches sont recherchées par tous les véritables amateurs d'art. Il n’en fut pas toiijours ainsi : elles furent d’ahord répandues en Angleterre par les officiers de l’armée de Wellington qui en avaient rapporté un certain nombre dans leurs bagages; \onv /iKmour ne tarda guère à être grandement apprécié à Londres. De là, elles se répandirent rapidement dans tout le Royaume-Uni, puis dans les Days-Bas et l’Allemagne. En France, ces planches ne commencèrent à êti'e connues que plus lard, en IS2i, lors de l’installation de Goya à Boi'dcaux, mais leur réputation ne s’étendit guère au didà du pays girondin. D’ailleurs elles étaient peu faites pour plaire aux amateurs de l’époque. Leur liberté d’allure allait trop l’encontre des idées du moment. L’esprit public n’était pas fait encore chez nous à faut de liberté et de désinvolture. Ce ne fut que long- temps après, quand des artistes comme Delacroix, des curieux d’art comme Piot, des littérateurs comme Th. Gautier, eurent franchi les Pyrénées et fui’ent revenus enthousiasmés tie ces gravures, qu’elh's commencèrent à compter dans notre }>ays.

Le procédé mordant et primesautier de Teau-forlc devait séduire Goya, cette façon de Iraduir»' sa pensée le conquit dès qu’il l’eut essayé. Sa pre- mière planche, un Avciujlo chantant, date de 1778, alors (juc l’artiste avait trente-deux ans. Il traduisit ensuite sur cuivre divers tableaux de Velaz- (|ucz. Sa j)cnsée avait été de rendia^ par ce moyeu toutes les toiles du chef de l’école madrilène ap})arlenaut à la tàuironne, mais le temps lui mau(|ua [)rohahlement (d il ne put réaliser son projet. Il se contenta de

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r.OYA

reproduire quinze seulemenl des ouvrages du peintre de Philippe IV'.'rout en essayani do deineui’er aussi exact Iraducteur que possible, il ne put s’em- pêcher d(' melli'(‘ son senliinenl personnel dans ses gravures qui sont plutôt des interiirélalions libres (lue des reproductions fidèles. Goya grava d’abord dans d’assez vastes dimensions, c’est-à-dire sur des planches de 25 à 35 cen- tinn'dres sur 35 à 45. Las Mo)iinas et Los Uorrac/ios ainsi que les portraits (‘questrcs de Ph 'lUppo ///, de la ladne Marpuerhe d' Autriche , de Philippe IV ,

Le GOi'u VGEr.v lîtii imx \tv\av\st r\ r vritEAr

gravure pxlrailo la Taiiromnrh}(\

de la reini' Isabelle de Pourbou. d(‘ I(mii' fils, Vlufaut l)ou Pallasar Carlos, du Comte duc d'Olivares, ainsi (|uc V Esope et h' Dlénippe. Puis, dans des dimensions moindres, mais encore assez grandes, 15 centimètres environ sur 25 le p(U'trait de Vlufaut Don. Ferdinand d'Autriche, frère de Phi- lippe IV, ceux des fous ch' cour Pernia, dit Parberousse et Don Juan d' Autriche , des nains El Primo et l)on Sébastian de Morra et, enfin, celui de Francisco Pazan, houtfon de (Jhaides 11, lu'ohahlcment reproduit d’après une toile de Garrcùo aujourd’hui perdue. Ces diverses ]danches, exécutées à l’eau-forte avec adjonction d’a{iuatinte, sont fort simplement traitées. L’elfet n’en est pas moins des plus justes. Elles furent olfertes par le peintre au roi en 1779.

' La plupart, des gravures de Goya d’après Velâzquez sont la [iropriété de la Chalcographie natio- nale de Madrid i]ui en fait de temps à autre un tirage.

( ; 0 V A

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Vinrent ensuite Les Caprices^ qui virent le jour ('n De tonies les

productions gravées de (ïroya ce sont les plus eoiiniu's, (adles (|ui ont le pins fait pour sa renommée, ([uoi- que, au point de vue du mé- tier, elles soient peut-être les moins parfaites. Dessinées à la pointe, elles ont également des rehauts iraqualinteV Ce ([ui les rendit tout de suite célèbres, c’est que presque toutes renl’er- menl une allusion poliliqiu', une satire violente et sanglante à l’adiTSse des personnages (m vue. L'antenr a bien essayé, en tète d’nne petite*, introduction, de SC défendre d’avoir voulu faire des personnalités ; « il a choisi, dit-il, des sujets qui donnent une occasion de tour- ner en ridicule, de stigmatiser des préjugés, des impostures, des hypocrisies consacrées par le temps », mais il afiirme « qu’aucune de ses [)lanches n’est une satire [»ersonnello ».

Il est diflicilc d’ajouter foi à son dire.

* Jaeques Ganieliu, ne à Carcassonne le 5 octobre 1"39, mort à Narlionne le l'2 octobre 1803 après avoir été directeur de l’Académie de Monlpellier, [)einlre à la touche lourde et commune, a laissé un traité d’anatomie et de bndogie dont les jilancties f<ravécs par lui raqipellent singulièrement par le procédé et retîet, les Caprices do Goja dont elles sont contemporaines.

* Helacroix appréciait d'une l'acon loide particulière les Caprices àe (\oya.. comme en témoigneni deux dessins crayonnés par lui d’après deux planches de ce recueil, l'une à Londres, au llritish Muséum, l'autre à Paris chez M. E. Degas.

PoUTIl.UT IlE l.’iNI AXT FciilUX.VMi ll’ACTlUCUE gravure de Goya, d’après VKLAitQri:z.

( ; ( ) Y A

8!s

Imi I80.'{, jiprrs mu‘ |>remi(''iv (‘dilion d(‘s Caprices^ soil par crainle des ('iiiuiis (|U(' |)onvail lui suseiU'r la lia rd i('ss(‘ de si's di'ssins, soit pour (ont aulri' motif, (loya trouva bon d’onrir ses jdauclies au roi. Sur l’avis du priuee »b' la Ibiiv, Manuel (lodoy, l’olfre fut aceejiléi', et, en considération de

< pnnw./iL- f/>/ cnpin.îL ^ <’// qth' rrpi’StVif-.L «// v/)r> xvt

LJi.i/L’ .ht S ‘Xhrhj-^ II' ‘ClKinciSi.' iny.i '■J'ifUi'r LXil7t' iVt I

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PnllTUAIT !H' NAIN lUil I^lILll'l'E i\’, Kl. IMilMn ;:ravui'L’ «le (ioAA, il’aprc?* Vi;i.\zai liz .

cette cession, (’diarles IV accorda une pension de 12 000 réaux an lils du peintre.

L’artiste a introduit dans les gravures des Caprices un élément tout parti- culière! absolument en désaccord avec le sens esthétique de sa l’ace et de son époque : le sens dn fantastique. La plnjiarl de ces comjiositions oui une saveur suraiguë, hallucinée, diaboli([ue même, en dehors non seulennmt de la compré- hension naturaliste es[)agnole, mais aussi des minandei'ies jiolissonnes des

(K) V A

8H

ai’üstes de la même époque en France, élèves ou émules des Houcher, des Fra- g’onard, des Baudoin, des Pierre, peinlres de jolis sous-entendus licencieux (jui rabaissent même le vice par la compréhension éli'i({U(M‘ et mes(|uine qu’ils en ont. Nombre de ces planches, dans les([uelles le lugubre et le jovial luttent à

y Ji’l J^uhi/v orioin.lL> >io ^ (’/i'quo nqvvA'nt.i. rn

(TnLtno ,ùl S.‘irhtùq¥‘ IT 'U-ninoisiV in^i ‘-.hn/or. iixHJo r/i ol t/oSlf-i.H-ut ’’

POIITU.VIT DF NAIN DE pMll.lPPE IV, DON SÉBASTIAN ItE MoilUV ijravufc; <l<-‘ Goya, d’après Vülazqlüz .

Fenvi , donnent une impression de malaise indéfinissable. On y devim' un sentiment profond de la perversité liumainc n’ayant rien de commun avec les anecdotes des metteurs en scène oixlinaires de la lin du xviiF siècle. Ces créations superbes nous introduisent dans un monde particulier qui tient de rballucination et du rêve, la lumière et les ténèbres s’entre- choquent et se confondent, les arbres et les tei'rains ont des allures de fantômes, les hommes d’animaux. Dans ci'S paysagc's l'antasliques, éclairés

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j»arcimniiitMis('ni(']il pai' dr riilguraiilos lueurs, e'esi un llamhoienicnl subil, laissaiil (l(‘vinor ou eiilrt'voir des Aires prostrés, p,isaiils el l'àlaiils. Ce soni, à ronibrc de roelu'i's l'ébarbali l's ou de ivmi'ailles l(‘pr(‘US(‘s, de vieilles soreiAres, au \isa^(‘ descjiudlrs eluujue viee a laissé son sligmale, qui vienneiil d(‘ pr('[)arer des pliillia'S aux sues de solanées (b'vanl Unir l'endrc' la jeunesse })our nn jour, pour uiu' heure' ; i-edeve'iiues jeuiu's el les cheveux lusli("saiix ('xirails d(' jus(|uiame et d(' niandragore, elles enfourchenl le balai sur le(|iiel elh'S s(' reiideul à travers resjeace à des he'sogues iuuoiuiuahles. Ce sont des assassinats dans l’ouihre destinés à rester éleriiel leuieut iuc<uiuus; (h's viols sournois et eacliés ; des vieillards })oni'snivant des je'unes lilles, presque d('S enrauls; des luei'ies saiivage's, des guets-apens louches, (h's niorihoiuls (jU(' l'on aeliAve, (h'S morts soulevant la piei're de h'nr lomljeau ({ui leur

retombe lourdement sur la IA|(' ; bref, toutes b's lioi'reurs, tous les

épou van tt'iueii Ls.

Le maeabiM' (‘st Iden la note dom inan t(‘ de ees planches. Les monstres (jui h's ])eu[ib‘ut, ce sont des dragons ailés ou des volatiles déplumés à lAtes humaines, d(‘s d(''inons à oi'eilles d’àm'. des soi'cières à pieds de houe, des Ali('S plus ou nnnns hyhrid(‘S à d('fonua I ions lerrilianles.

Goya ('st h' premiei' artiste (|ui, de[uiis le moyen Age, ait tiia'* de ce vaste champ du l'autasli(jue nue moisson vraiment large, qui ail été eherclier dans ees régions inlerdil('s el délaissées nue u'uvix' grandiose el puissante.

laii (|ui haïssait les moines et les l'eligienx. il ('st l)i('U eejM'iidant dans la donnée des mysli(jues (|ui ne peuvent le renier, ('t avec sa ])oinle incisive et nerveuse, violeut(' el exaspérée, égratignant ces étranges planches à la réalité chaude, hesliah' et snrhumaim', il est le continuateur attardé des tailleurs de pierres et d('s ymai(ji(-rs des cathédrales gothi(|nes des xiié et xiv° siècles habitués à représenter le malin sous les apparences d’animaux, sous la lorme de boucs, d(' chiens noirs, sales, puants, avec des oreilles poin- tues. la bonclu' hnidue outre mesure, le ne/ outrageusement recourbé et les cheveux droits et roussis. Tout cela, conl'ormément aux leçons et écrits des hagiographes et Pères de l’biglise, sans (|ue l'artiste s’en doutât d’ailleurs. l)ans ces lormidahh's u'iivres les personnages lignrés sont tons plus on moins parents des iiriapes, (h's égipans, des hamadryades, des satyres, des faunes et des faunesses, mais transformés juir des siècles de christianisme. Ils ont tous, ce (|n’ignoraienl les créations des théogonies antiques, l'hypocrisie

.MkmiM'I’, j^ruvurc <1c ()uYA, d'aprùs Vi i.Aznii;;^.

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GUYA

basse, la joie hideuse, la crispalion doulumauise stigmatisée sur les visag(‘s eouvulsés des goules (d (h's vamjiiia's.

Parmi b'S i)i‘iucijiaux personnages de la cour de Chaides IV mis eu scène dans les Câpriers, il faut d’abord et avant tout citei' la reine Maria Luisa, |)uis la « niadiilia pour nous servir d'un mot espagnol bien en situation,

(jn’elle traînait à sa suite : au premier rang Godoÿ, d’abord sini])le garde royal, }>uis ofii- cier, puis colonel, puis ministre, puis ju'eniier ministre, enlin ju‘ince de la Paix et mari, mal- gré elle, il est vrai, de la lille de rinfanl Don Luis, oncle du l'oi. Viennent ensuite Pineplc médi'cin Galinsoya, le pauvre ])eintre Caimicero, le grotesque diplomate Urquijo et son rival, 1(‘ trop prudent Caballero, Pin- signitiant général Tomas Morla, la vieille comt(‘sse-duchesse de Benavenle, pour ne citer que les plus en vue.

Goya u’épargnait personne, (d il faut bien reconnaître que c(Hix (ju’il fustigeait de si belle façon avai('nt été ses admira- tours, ses })rotecteui‘s et même ses amis. La iviiic Maria Luisa lui avait contié bien des secrets ; il avait sou- vent été rii(')t(' cbnyé du [irince de la Paix, qui toujours s’était montré [)Our lui [)bdn (b‘ biama'il lanci' ; !’inforlum“ Garnicei’o élait son ami, ami assez lidèle ])Our le ri'st(‘r même aprî's la puldicalion des Caprices. Lu acquérant ces plancbes si oséi's et ne resi)ectant rien, })as même la majc'sté royale, l’Ltat voulut-il ari'êti'r le scandale? G'est doubmx, imisqu’une fois mis en possession d('s cuivres, b' gouvermunenl eu lit faire un lirage, par les soins de la Gbalcograpbie royah', en 1806-1801.

(Jll.MMK II.S I. V r ! lirr cslruilr lies t'ajn-ices .

GOYA

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En 1808, ainsi que nous l’avons vu, Goya ne lit aucune difficulté de recon- naître pour roi Joseph Bonaparte. Mais il s’en reiientit vite on le sait assez et, plein de colère et de remords, il grava alors d’une pointe exaspérée les Désastres de la guerre, dans lesquels il exprime d’une façon si saisissante les lioi’reurs de l’occupation et de l'invasion. Les Désastres de la guerre ou

II. S l’enlèvent, g'paviiro oxlrailo dos i'ain'icvH.

plutôt les Malheurs de la guerre, sont de véri tables cauchemars, d’épouvan- tahles scènes de désolation. Les quairc-vingts planches formant celte suite ne montrent que des tahlcaux plus horribles les uns que les autres. Ce ne sont qu’hommes s’entr’égorgeant, soldais fusillés, pendus, femmes violées, blessés

(jue l’on tue, morts qu(' l’on dépouille

Après l’achèvement des Désastres de la guerre, dont les planches ne furent [)oint imprimées du vivant d(‘ leur auteur qui n’en avait fait tirer que ([uel([ucs épreuves d’essai, Goya S(> mil à graver la suite de compositions

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GOYA

iippeléi? communémeni la Taurnmachie . Coilo suite, comprenant 33 sujets dif- férents, est un véritalde ti'aité des coui'ses de taureaux. Le graveur commence par nous montrer h's anciens Espagnols cliassant à pi(‘d et à cheval le taureau en rase camj)agnr ; puis, les Arabes, maîtres d(' la péninstile, se passionnant pour ce s{>ort j)arlicul ier ; il représente ('iisuit(‘ le Cid , Cliarles-Qnint et d'antres })ersonnages non moins illustres descendant dans l’ai-cne ; il célèbre enlin les prouesses des cliulos, d('s bandei illos, des picadores et des princi-

Les fI'LMMES donnent de coeiiade, gi‘a\uro oxlrailo (1rs hrsnslrcs dr ht ijiicrre.

paux espadas de son lem])S, jMariaiio (Aballo^, l'alcrs, Marlincho, l'er- nando del Toro. Dedro Romero, Remb'm (d de ce malbeni'eux l'epe lllo, dont la mort tragi(| nr dans la « pla/a « d(> Madrid fournil le sujet de la der- nière planclu'.

Un pi'emier tirage* de la gravée entre 1812 et I8I-"), fut fait

alors sous les yeux et sous la direction de (!oya liii-mènie. mais il resta presque en enliei- d.iiis les nniins dn jannlre et dans celb‘S de* (|nel(|ues parents et amis privilégii-s. Ce ne fut epie beaucoup [>lus tard, après la mort de l’artiste, (|n’nne nouvelle impre'ssion eut lieu et que le public put con- naître ces superbes plancbes. Il convient d’ajonler (|n'('lles onl passé [lardeux états : le [treinier d’eau-foi'te pure, le S('cond d'eau-forte avec adjonction d’aquatinte.

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Il ('xislo encore sepi aiiires ('uiix-foiies de Goya, consaertMïs aux courses (le lauia'anx. (jiii ne l'ont pas pai'lio de la Tauromachie proprement ditcn mais y ont ('dé ajoutées [dus tard.

II ne faut [las onldier une anlia* suite de 18 [danches de valeur fort inégale, pi‘esi[iie tonies d’eau-roiie piii'e, gravé(‘ |)ai' Goya api‘(''s la 'Tauromachie ,

V.UNKS CLA.MEl'US, graviu'o c\lr;ü(c (les llcsasli'cs de lu i/uerre.

a[)pelée [>ar lui Somjes ou Rrveries^ ([ui ne lut éditée qu’en 18(14 [)ar les soins de l’Acadéinie de San iM'rnando, sons le litre de Proverbes, sans ([ue l'on connaisse la raison d(' celle dénomination.

Il est bien dillicile d’expli([ner b's sujets de ces [danches auxquelles les légaunles font défaut. Ce sont des majas jouant à la balle avec des manne- ([uins et un àiK‘ mort, nue armée elfi'ayé(‘ à l’aspect d’un gigantesque fan- b^iue, des hommes et des femmes, assis au [lied d'un ai'bre, écoulant un orateur, un géant dansant au son des castagnettes devant un épouvantail soutemi |iai' un autre'. [H'rsonnage, [)viis un bomme, à califonrebon sur un monstre aibq tenant une' femme dans ses bras, un monstre conqeosé de

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corps jumeaux, l'un (l'homme, l'aulrc de l'emme, réunis par les éi)aules et dont clnujiK' jamln' repose snr nn donlde }ded, une femme à deux lédes pour- suivie par deux personnages, une danse dc' vieux toreros et de jeunes majas. des homnn‘s à j^rainh's ailes volant, des gens S(‘ moquant d’un aveugle, un vieillard assailli jiar des monstres et des démons, etc.

Un trouve enlin une vingtaine d(‘ j»i('‘ces détachées exécutées à dilférontes

( '.oniSK HK I \niK,\rx f,\ m'.rx l'Muir.s. Ililiosi-aiiliio ilc (iuvA.

époques. Nous avons (h^jà parlé de VAi'eu</le rhaiilani, la plus grande de ses planches, mesurani hi cenlimètres sur 40. Il faut encore citer parmi ces derni('‘res nne Fuilc on Eriypie, un San Isidro, un Saint François do Paulo, un Aroxajlo assis, nn Aroacflo apjnnjé snr an in/to/i'-, (hnix Escarpolettes, deux Majas, un Ilonune embossé dans sa cape, el snidout ces deux merveilleux cuivres du Géant na assis et du Sapplice da ejarrot, (|ui doivent ('di’(‘ comptés parmi ses jdus liclles (cuvres.

Le |»i'océdé de la 1 i thogra[)hie, grâce la facilité (|u’il laisse à l’artiste de

' Celte ilei'uièiv [ilanclie a[ipai'üenl à 0. Ignacin Ziiln.'iga, i|ui a l)ieii voulu nous auloriser à la publier. CoiiiplèleiueuL inédite, elle présente, ipudipie inconnue juscpi'à ce jour, les caractères les plus sérieux et les plus jn'oijants d'anllienticite. l'ille provient de la rainille Zagrater, de Saragosse, qui la tenait de (lova lui-inênic. et date, sans doute, de l’époque le maître entreprit la reproduc- tion des reuvres de Velaz(piez.

y.Goya.del et sc.

UX .MKKDIA'XT

Collec+LOii de Ziiloa^a >

Kevuc de l'Art .i-nc-ien “tmodeme

Irrjp.L.Fort

CO VA

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rendre sa pensée sans grands ell'orts devait lenler Goya, qui le mania avec une i'nrie et une Jirnlalité incroyables.

(Jiiand il essaya de ce moyen nouveau et encore imparfait de reproduc- tion, l’artiste était âgé de plus de soixante-treize ans. Il plaçait une pierre sur un chevalet, comme une toile, et debout, se reculant et se ra[)[)rocbant à chaque instant, ainsi qu’il aurait procédé pour un tableau, il dessinait sur

Le EAMKl'X A.MÉlilC.UX M VUIAXd CeUAM.OS, lilhograpilic lie Goya.

sa [)ierre avec des ci’ayons (pi’il ne taillait jamais, salirant de temps en temps son ouvrage de grands coups de gralloir.

C’est ainsi que, vers 1820, il dessina à Madrid une dizaine de pierres tirées toutes à petit nombre, dont les très rares épreuves étaient destinées à rester dans ses cartons ou à ôti’e oll'ertes à quebjues amis. De dimensions assez réduites, puisque la plus grande mesure seulement 20 cenlimètres sur 20, (dles représentent des scènes de mœurs ou de diableries.

Quehjues années [)lus tard, en 1825, à Dordeaux, Goya, arrivé à l’àge de (|uatr(‘-vingts ans, exécuta sur pierre ces quatre merveilleuses i)ièces si con- nues de courses de taureaux. Hautes de 50 cenlimèlres environ sur 40 de largeur, elles montrent, la première, Ce torero Mariano Cchaltox^ monlé sur nu taureau et en alta([uant un aulia', la seconde, un Picador enhvè sar ies

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corju's d'an taureau, la Iroisième. une Scènr de novillos. cl la (juali'ième, (livisre (‘U (leux pai lles : dans l une, un Chulo posant des bandcri Ues ol dans l'aulrc, un Torero frappant un taureau d' un coup d'épée' . Tii'(''cs à 300 excni- jdaires, ces jdanches soûl devenues Tort rari's. (juaud par hasard il en passe une en veille puldujiie, ellealleiiil iinnu'dialemeul un prix ('d(>vé.

Aprl's ce dernier (dl'orl, (Joya, pr('S()U(‘ av(‘up,le, dessina d'iiiie iiiaiii Irein- Idanle (jualre aulri'S piiuaa'S (|ui, luali^i'i'' des lourdeurs iiuAilaldes, U'nioi- yuenl de la vigueur du lalenl, du siuilimenl inhuise de la vi(> (d de la couleur persislanl juscpu’à la lin clu'/ h' vieil allih'de.

Ces nouvelles lilliogi’apliies ligiinuil : wne Scène de duel. ^ iiii Majo dansant devant une maja, un Picador en. arrêt devant un taureau, et le Portrait de M. Uau/on, l'iniprinieur lillioi^raplK* de l’arlistio Celle dernii'u'e pierre fui exi'culée d’une façon loiile |iarliculi('‘re. C’i'sl d’un J'ond noir obtenu par un sabrage de crayon, (|u’à la poinb' du gi'alloir (0 sans ridoucbes, Goya lit surgir ce porirail viM’italdenuuil ('douiiaiil.

Ce furi'ul les derniers iCdairs de son génie.

I Ues lillio^r.'iphies ne rurcut pas sans inllncncc sur Eugène Delacroix, coinnie le iirouvent ses illustrations du Fmisl cl du (oWr de llerli/iclniii/en (jiii en dcn'ivent jn.sr|u'a un certain [toinl.

'l'iliS CKS l'IlESSENTIMEM s UE CE IJI I \ A MIIIIVEU .KTimiri' oxli'ailr lies /(éKi.s/res dr lu Onrri'C.

CATALOGUE

DE L’(EUVUE PEINT ET DESSINE

Peintures décoratives.

1. VAijricultnic.

l’ne inati'oiie assise et aiiiplenienl dra- [lée, coilïée d'épis, lient une faucille; à ses côtés, un personnage lui pri’senle des (leurs et des fruils; dans la })aiiie supérieure de la composition on voit les signes du scor- pion et de la lihra; fond de paysage. Médaillon circulaire, i’cinluro à la ll(■ll•Olupl^ sur toile. l)iauu''tre,

Madi'iil. lüDliolhèip.ie du unnislèfi,i de la mai' '.no.

2. U Industrie.

Deux femmes assises font tourner des rouets dévidant des fils de laine ou de clmnvre ; dans le fond, d'autres femmes sont occupées de la même façon. iMiélailloii circulaire.

Peinture à la ifiîtreinpo, sur toile. Diamètre, 2,52.

Madi’id. Iiifiliollièi|uo du ministère de la marine.

3. Le Commerce.

Deux hommes en costume mauresque écrivent assis à une table; au second plan, deux nulres hommes examinent un livre; en avant, des siics et une cigogne.

Mi'daillon circulaire, l’i'inturo à la didi'cmpo. sui’ Inde. Diainèlre, 2.22.

-Mailrid. lîildiollièque du iiiinistèrc de la marine.

4. Allégorie.

t'ne matrone est appuyée sur l'écu des armes de -Madriil; à scs côtés, un enfant soutient un médaillon sur lequel on lit ; 2 de .\Iaijo ; en haut de la c(.imposition. la lienommée les ailes é[doyées et sonnant de la trom[>ette.

La trailition al'lirnie que dans lo médail- lon où on fil 2 de Ma;/o, a\ait été primiti- voiuent [icinl le porli'ait du roi Joseph ISoiia pai'le.

Toile. 1 1. 2, GO ; L. 1 ,05.

-Madriil. Ayuidamicnto.

5. Allégorie.

Au centre, les armes d'Espagne; en avant, un enfant sous Tuniforme de Tlnsti- lut militaire, apiuiyé sur un IVd de colonne couvert de ligures géométriques; à droite, deux enfants soutenant une tablette sur laquelle soid inscrits des calculs algébri- ques; au dernier [ilan. des groiqies d'étu- dianls ; dalé « 180(1 ».

Gravé' par Alliuerue, cite par Z. Araujo.

6. L'apothéose de la musùj^ue.

Sur des rochers d'oi'i s’échap[ie une source, est assise une matrone; atqu'ès d'elle dans les airs, trois enfants nus, le premier tenanl une (rompette. le second des cymbales et le troisième un liàtun de clief d'orcheslre avec lequel il semble diriger un clueur composé

100

CATALOCrK DK J/OKÜVHK PI'llNT ET DESSINÉ

(le lilletles; derriiTe le roelier. trcjis vieil- lards c'(/ouleid allealivemeut .

Tuile. 11, 3 111, ; L, 2,95.

Madrid. .\jiparlieMl il D. Luis Navas.

7. L'E^piiijuc ccricant niiÿtoirc.

l ue iiialroiie dclmul tienl un livre de la main droile ; le Temps, sous la figure d'un vieillard ailiu la prend par le poignet [lour

Peintures religieuses.

1. Apparilion de la Vicri/c dcl Pilar.

l’reinii'i'e ceiivre de Guya.

l’einlUi'O il l’imile exéelltee sur les portes du retable de l’i'f^lise.

Arag(3ii. Eglise paroissiale de Fuende- loilos.

2. La Vierye dus dulllclu■^i.

Peint vers 1775.

On no eonnait l'e.vistenee de ce latileau ijue par la mention qu'en l'ait Goya dans une lettre adrossi'e par lui à son ami Zapater en ITT-'i.

3. Allégorie de la DiriuUc.

Le nom de Dieu est inscrit dans le triangle céleste envelop}ié de rayons lumineux (jui occupe le centre de la composition ; de nombreux anges et archanges réi»andiis à Tentour. de Ions cmtés. adorent remhleme sacré.

Fresiiue.

Peint entre 1 78U ut 1 781 .

Saragossc. Eglise méti'opolitaine de Notro-Danie dol Pilar, coupole quadran- gulaire ou elneur de la chapelle de la Vierge.

4. La Vierge reine des Martyrs.

La vierge assise sur un trône soutenu par desnuages estentourée d'anges, d'arclianges et de saints martyrs.

Fresi|ue.

Peint onli'e 1780 ut 1781.

Saragossc. Eglise métropulitaine de Notre-Dame del Pilar, coupole taisant l'ace à la cliapclle San Joaquin.

la soulever; derrière, une seconde figure de remme assise et nue avec un jmpier sur les genoux et une plume à la main.

Tuile. 11. 3 ni. ; L. 2,40.

Madrid. Aiipai'tiont à 1). Luis Navas.

8. Le Temps découeranl la Vérilé. Dimensions trè's n.'duitcs.

.Madrid. Ane. collection de I). José Mar- tinez Espinosa.

5. La Vierge reine des Marti/rs.

Esiprisse de la l'rcsipie prée(''dente.

Saragossc. .\iiparlient au chapitre de l'église de Notre-Dame del Pilar.

6. Allégories de la Foi, de la Charité, de la

Force et de la Patience.

Eresi[ues.

Peint enire 178U el 1781 ,

Saragossc. Eglise inétro[)olitainc de

Notre-Dame dol Pilai’, corqiole taisant l'ace à la chapelle San Joaipiin.

7. Saint Praalio, éréipie de Saragossc.

il est représenté de face en vêtements

sacerdotaux, la main droite étendue en

avant dans un geste de bénédiction ; de la main gauche, il tient la ci'osse jiastorale. sous la figure, on lit : San Braulio.

Mauvais état de conservation.

Figure en pied de grandeur naturelle.

Saragossc. Eglise inélropolitaine de

Noire-Dame del Pilar.

8. Saint Bernard de Sietuie 'prêchant devant

le roi Alpho)ise d'Aragon.

Le saint debout sui' un petit monticule, un crucifix à la main, prêche devant le roi Aljihonse d’Aragon et sa cour ijui l'écoutent attentivement. Doya s’est représenté lui- même au milieu de la foule qui environne le souverain.

Toile. Figures en pied. 11. 4.80; L. 3 ni.

Peint enire 1781 et 1783.

Madrid. Eglise de San Francisco el Grande.

CATALOGUE DE L’OEUVRE PELAT ET DESSINE

9. Saint Bernard de Sienne j')réchant devant le roi Alphonse d'Aragon.

Esijuisso du prûccdonl.

Toile. II. 0.G2; L. 0,33.

Madrid. Appartient, au iviaiMjuis de Tur- rccilla.

10. Saint Bernard de Sienne prêchant demoil

le roi Alphonse Aragon.

Autre esquisse du précédent.

Sarag'osse. .Appartient à la raniille Zai>a- ter, d'après Cli. Yriarte (|ui le désigne sous li‘ titre de saint François sur la mon- tagne.

11. Saint Bernard de Sienne prêchant devant

le roi Alphonse d'Aragon.

Autre es(iuisse du précédent dans laquelle manque le portrait de Goya.

Toile.

Madrid. .Appartient au niar(iuis de Tor- recilla.

12. L'Assomption de la Vierge.

Toile.

Peint entre 1783 et 178-L Chinclion. Eglise paroissiale, retalde.

13. L Immaculée Conception.

Figures en pied de giundcur naturelle. Peint vers 1784.

Salamanque. Colli'ge de Galatrava.

14. Saint Benoit.

Figure en pied de grandeur naturelle. Peint vers 1784.

Salamamiuc. Collège de Galatrava.

15. Saint Bernanl.

Figure en jiieil de grandeur naturellie Peint vers 1784.

Salamamiue. Collège de Galatrava.

16. Saint liaumnwl.

Figure en pieil de grandeur naturelle. Peint vers 1781.

Salamamiue. Collège de Galatrava.

17. Saint François de Borgia quittant sa

famille pour entrer dans la Compa- gnie lie Jésus.

I.c miuaiiiis de IjOiiilmj', due. de Rni'giii, fait SOS adieux à sa l'aiiiille au moment de

DU

la quitter pour entrer dans la Compagnie de .lésus. U lient un des siens emlu-assé, tandis que ses autres parents pleurent et se lamentent.

Toile. Figures en pied.

Peint vers 1787.

Gravé par Pelcguer.

Valence. Catlnélrale. Chapelle de San Francisco de Itorja.

18. Saint François de Borgia quittant sa

famille pour entrer dans la Compa- gnie de Jésus.

Esquisse du préi'édont.

Toile. 11. 0,37 ; L. 0,26.

Madrid. .Appartient au marquis de Santa Gnu.

19. Sailli François de Borgia exhortant un

mourant impénitent au repentir.

Le saint on costume religieux, le crucifix à la main, exhorte an repentir un mori- bond, couelié sur un grabat, et entouré île dénions grimaçants, qui reste sourd à ses prières.

Toile. Figures en pied.

Point vers 1787.

Gravé par Peleguer.

A'alence. Catln'dralo. Ghaiielle de San Francisco de ISorJa.

20. Saint François de Borgia exhortant un

mourant impénitent au repentir.

Esquisse du précédent.

Toile. 11. 0,37; L. 0,26.

Aladrid. Appartieid au marquis de Santa Cruz,

21. Le baiser de Judas.

Dans le milieu de la composition, le Christ vêtu d'une longue tunique, les pieds nus, est entouré d’une mnlliludc crianl cl vociférant, tandis qu'à sa droite .ludas in- dique du doigt riiommc-Dieu aux soldats.

Toile. Figures en jiied. 11. 3 m. ; L. 2 m.

Peint vers 1787.

Tolède. Sacristie de la ealliédralc.

22. Le baiser de Judas.

Esquisse du précédent.

Madrid. .Ancienne collection de L). Luis Rolondo.

CATAI.OGÜE DE L’OEUVRE DE IA T ET DESSINÉ

lü-2

23. CIniat en ci'oiæ.

Toi II.'.

Tolrile. Chapullc ilo la Casa ilol Nuiirio. DüUteii-'i: . l’oul iMro dr l'’i'. lîaycu.

24. Le Christ mort.

Toli'ilr. Palais archiépiscopal, citi' par Eli. Yriarlo.

25. Jm mort de saint Joseph.

Saint .lo.scpli est coucln!' .sur suri lit ; .lésas à sa droite, la ^’iergo à sa gaucho.

Toile. Eigiires en pied de oa-andeiu' natii- i-clle. II. 2,00: L. 1.00.

Peint vers 17S7.

Valladotid, Eplise de Santa Ana.

26. La mort de saint Josep>h.

Saint .losopli est conidié sni’ son lit ; a ses rotes, .lésns et la A’icrgr' ; au-dessus |danent phisienrs anges.

Esquisse.

Toile. Il . (I.tia ; L. 0.41 .

^ladi’id. Ajiparlicnt ii I). Aurediano de lieruete.

27. Saint hernard et saint liibert.-

Les deux saints conrerent le haptème à lin lioninie agenonilh''.

Toile. Figures en pied de grandiuir natu- relle.— 11. 2.00; L. LOI).

Peint vers 1707.

Valladoliil. Eglise de Santa Ana.

28. Sainte Lnlganle.

La Sainte est représentée a genoux devant un erueilix et priant : à ses pieds, un ra nieaii.

Toile. Figure en |iied de granileiir nalu- rclle. II. 2,20; L. 1 ,00.

Peint vers 17S7.

Valladoliil. Eglise Santa Ana.

29. Sainte ihncline.

Elle est représentée en prières.

Toile. Figure en pied de grandeur nalu- relle.

Peint \ers 1787.

Valladoliil. Eglise Santa .\na.

30. Nolrc-Iianie du (dinnel.

Peint vers 1787 ou 1788.

On ne connaît l'e.xistence de ce tableau

que par la rncidion qu'en l'ait Goya dans les lettres adressées par lui à son ami Zajialer en 1787 et 1788.

31. Va miracle de saint Antoine.

Sailli Antoine, deliont, les bras étendus, au milieu d'une nonihreuse assistance, rcs- suseile un mort, ijiii se lève de son loni- heau j'i sa voix.

I'’resque. Les ligures inesiu’unt 2,20 do hauteur.

Peint en 1708.

Gi-avé par Maura.

Madrid, Coupole de l'i'glisc de San .-\nlonio do la Florida.

32. Un miiacle de saint Antoine.

Esquisse du gi'ouiic [irincipal de la fres- que précédente.

Toile. II. 0,20 ; L. 0,38.

Jladrid. .Appartient au comte de ATl- lagonzalo.

33. Anges cl chérubins.

Des anges et des cliéruliins vélns de li'gércs tuniques. les uns soutenant des draperies et des tentures, on à genoux, les autres debout, s'épar|ullent de tous ci'ités.

Fresque.

Peint en 1708.

Gi'avé ]iar Galvan.

.Madrid. Pendentifs de la coupole de l'i'glise San .Anlonio de la Florida.

34. .[nges et chérubins .

Esquisse de la fresque précédente.

Toile. II. 0.20 ; L. 0,38.

.Madrid. Appartient au comte de Villa- gonzalo.

35. Chi’ist en crui.r.

Le Christ est attaché sur sa croix, s'enle- vant sur un fond sombre.

Peint pour l'église San Francisco cl grande.

Toile. Figure en pied de grandeur nalu- relle. II. '2.35 ; E. 1.53.

Madi'id. Musée du Pnido.

36. Sainte VamiUc.

La Vierge assise tient dans ses bras l'en- fant .lésns, vers lequel se dresse saint .fean-

CATALOGUE DE L’OEUVUE l'ELXT ET DESSINÉ

103

Baptiste enfant, à gauche, au second plan, saint .loseph. Eond somlu'e.

Toile. Figui'os en pied do grandi'ni' nalu- 1 clic. Il . 2 ni . ; L. 1,4S.

Madrid. Musée du l’rado.

37. Sainte Famille.

Madrid. Aiipaidienl au duc do iNohiejas.

38. Shiïile Jiislinc et sainte liu/ine.

Sainte .liistine et sainte Ituline delcaut,

regardent le ciel d'où descendent sur leur tête des rayons lumineux : elles liennent dans les mains les symholes du martyre ; à gauclie de sainte Butine, un lion lui lèche les pieds ; dans le fond, on aperçoit la cathédrale de Séville et la Cirnlda.

Signé' : Fi'ancisco de (îoi/a // Lacien/ee- Cesar Aaf/u.<ifa)io // primer jiinlor de camuea <iel lie;/. Ano ItilT.

Toile. Figures en pied un jieu plus grandes (luo nature. 11. 3,0'J ; L. 1.77.

Séville. Cathéilrale. Saciislie des Calices.

39. Sainte Justine et sainte Itu/inc.

Esquisse du i)récédenl.

Bois. II. 0,të : L. 0,29.

Madrid. .Appartient à I). l’alilo Bosch.

40. Saint Joseph de Calasanz.

Le saint est représenté à genoux, les mains jointes, en vêtements sacerdotaux, recevant la communion d'un prêtre devant l'autel ; intérieur d'église.

Toile. Figures en |)ied. 11. 2,50; L. 1 ,80.

l’cint en 1820.

Madrid. Eglise de San .tntonio altad, de los jiadres Esculapios.

41. Saint Joseph de Calasanz.

Esquisse du précédent avec variantes.

Paris. Aiipartient à M. Léon Bonnal.

■Ane. collection Paul de Saint-Ahetnr.

42. Saint Pierre exerçant la charité.

Le saint est représenté donnant un mor- ceau de pain à un [)auvrc qui sort de son toinhcau.

Toile. Figures en pied. 11. 3,20 ; L. •l, to.

A'alladolid. Cal liéd l'ale.

43. Saiïit Jtlas.

-Aragon. Eglise de Ui'cea de Gaen.

44. Saint François.

.Amérique.

45. Saint Jean.

.Ami'riquc.

46. Sujet religieux.

On ne connaît rexistcnce de ce tableau, |ieint pour l'église del .Monte de Torrero de Saragosso, ipic par la mention qu'en l'ait I). AL de Carderora.

47. Sujet rcliyieux.

On ne connaît l'existence île ce tableau, peinl iiour l'i'glise del Monte de Torrero à Saragosse, (|ue par la mention qu’en l'ait I). V. de Carderei'a.

48. Sujet relifjiea.x.

On ne connaît l'existence de ce tableau, |ieinl pour l’église del Alonte do Torrero a Saragosse, que par la mention i|u’en t’ait I). AL lie Cardercra.

49. L'exorcisme.

Un prêtre exorcise un possédé couché à terre et entouré de noinhrcux spectateurs.

Toile. 11. 0, i8 ; L. O.lîO.

.Madrid. .Alusée du Prado.

50. Tobic et l'aiujc.

Toile. 11. Ü.I8; L. ü,2.'j.

A’alladolid. A(qiartienl à la l'amillo Pas- cual Calvo.

51. Tohie et t'anyc.

Esquisse ou répi'lition du précédent.

Saragosse. Aiqiarlient à la l'aniille Zapater.

52. Apparition ite saint Isidore au roi Fer-

dinand III sous les murs de Séville.

l'jsquisse.

Toile. H. 0,47 ; L. 0,32.

Madrid. .Appartient à D. Antonio Cano- vas.

53. Naissance de l'enfant Jésus.

L'onl’ant Dieu est représenté dans la crèche avec la vierge cl saint .loseph en

CA TA loi; r K DK LOI-: U vue l'LINT ET DESSINÉ

lO't

ronipagnio do l'.'mo ol des luüres aniniiuix iialiiliiols.

Ardoise. H. (l.l'.i ; L. 0,2“J.

Mailrid. A pparl.ieni à D. Palrieio l^ozano.

54. Sailli Pierre en urai^ou.

A (li'oit.e ilu talileaiT, en bas, sigin' :

U O IJ a .

'J’ode. II. (1.73 ; L. 0,(>à.

Madrid. Appart.iiad à. D. Alejaiidro l’idal.

55. Le jiirilin de.s nliricru.

Dans l'angle iid'érieiu' du l.abli'aii. on lil; Cofja f'ecif, ano Ifilii.

J'isiiuisse.

Jîois. 11. 0,47 ; L. 0,33.

Madi'id. ApparlienI aux Eroles l’ies de San Anionio.

56. Sainte luahelle mriijnanl ilea lepreav.

Esiiuisse.

Toile. 11. 0.33 ; L. 0,^3.

Aladrid. AppaiTienl. à D. (dlrinenl.e Vo- laseo.

57. AüCCnnion. il'iin èrrijtie.

En évèipie en vèleiiienls saeerdolaux s'élève dans les airs, lundis ([ii'ime l'onle nonibroiise assiste an miracle.

Toile. 11. 0.43 ; L. 0.30.

Sarag'osse. .\]iparlient à la l'ainillo Za- paler.

58. IjU décollation île aaint Jean-Paptiste.

Bois. il. 0,33: L. 0.47.

Madriil. Aiipai'l.ienl au rond.e de Villa- gonzalo.

59. Mort lie rai chcei'que Thonuic Jiecket.

Les inenrlriers. Larnio an poing, se jettent sur rarolievêriue sans défense ; nn moine s'efforce vainement de les repousser et de protéger le prélat .

Lamelle de l’er-ldane. 11. 0,34 ; L. 0,29. Ane. collection Collier. Vente, Paris, 1892. 200 trancs.

60. Prison de san Hennencgildo .

Esijuisse.

Tuile. IL 0.33 ; L. 0,23.

Madrid. Aiiparlient à D. Cleinente Ve- lasco.

61. La messe de relerailles.

Dans une église, une jeune femme debout,

tenant son enfant dans ses bras, s’agenouille devant l'autel oi'i un prêtre dit la messe ;

. en avant une foule agenouillée.

Madriil. Ane. collection Federico do Madiuzo.

62. La messe de relevailles.

Esijuisso du ])i'éccdenl.

Lamelle de fer-blanc. 11. 0,32; L. 0,42.

Madi’id. A|ipartient au marquis de Tor- recilla.

63. La messe de relevailles.

.\ulre esquisse du iirécédenl.

Lamelle de l'er-ldanc. II. 0.30 : L. 0,40.

IMadrid. A|qiarl.ienl au comte de Esleban Collanles.

64. Le rialique.

Dans une grotte, à droite, sous nn dais, nn priHre en surplis, qu'accompagnent de nombreux fidèles jiorte le viatique ;t un moriliond que l’on ajierçoit couché sur un grabat, dans le fond; à gauche, divers per- sonnages .

Esquisse,

Toile. II. 0.80 ; L. 0.84.

Bordeaux. Gauib'ran. Appartient à M'''“ do Lacy.

Douteux.

65. Intérieur de l'éijlise de la Sco de Saragosse.

Dans l'intérieur de l’église de nombreux personnages ; d'un coté, dos hommes du |ienple debout ; de l'aidrc. des femmes age- nouillées ou assises sur leurs talons ; un enfant de cIuEiir faisant la quête, un prêtre en chaire ; i>our fond, le grand antol riche- ment décoré.

Esquisse.

Toile. II. 0,92 : L. 1,20

Bordeaux. Caudéran. Appartient à iM'““ de Lac>'.

Douteux.

66. Intérieur d'église .

Dans une église, devant nn antel, de nombreux }iersonnages sont agenouillés, sur un banc sont assis des femmes et des mendiants ; un rayon de soleil entrant par un vitrail éclaire les fonds.

11. 0,30 ; L. 0,40.

Paris. Ane. collection Aroza.

CATALOGUE DE L’ÜEUVKE PEINT ET DESSINÉ

105

Peintures d’histoire et de genre.

1. Annibal auæ Apennins.

Annibal vainquem' jette fin haut des Apennins ses [ireniiers regards sur les cam- pagnes dTtalie.

Peint en 177::1.

Goya avec ce Uihleau obtient le prix: de V Académie de Parme sur ce sujet mis au concours.

2. Episode du dos de Maijo.

lui scène reiu’ésente à la Pncrta del Sol, à Madrid, le 2 mai 1808, une lutte sanglante enlre la poimlace espagnole el la cavalerie l'rançaisc.

Toile. Figures en pied de grandeur na- lurelle. II. 2,60: L. 3,45.

Gi'avé par Galvan.

Madrid. Musée du Prado.

3. Episode du dos de Mai/o.

Escjuisse du précédent.

Papier collé sur bois. II. 0,24; L. 0,32.

Madrid, .\ppartenant à la ducliesso de Villa Ilerniosa.

4. Episode (lu très de Maijo.

La scène représente le 3 mai 1808 un groupe de Madi'ilains l'usillés par les Ironpes de .Alurat près de la montagne del Principe Pio.

Toile. Figures en pied de gTandeur na- turelle. — 11. 2,60; L. 3,45.

Gravé par Gah'an.

Madrid. Aluséc du Prado.

5. Episode de la guerro de l'Indépendance.

La scène représente des cadavres amon- celés an premier plan : à gauche, au second, des édifices en ruines.

Sujet reproduit dans les Désastres delà guerre.

Toile. II. 0,20 ; L, 0,28.

Aranjuez. Ane. collection I). Sébastian de Dorbon y Ih'aganza.

6. Episode de la guerre de l'Indépendance.

La scène reiirésenle deux remmes dont

l'une armée d'un lu'ilnn, repoussent des soldats français (jui les assaillent.

Sujet reproduit dans les Désastres de la tiaerre.

Toile. II. 0,20; L. 0,28.

.Vranjuoz. ,\nc. collection de D. Sébastian de liorbon y lîraganza.

7. Episode de la guerre de l'Indépendance.

La scène représente des femmes dont

une avec un InUon, une autre avec un enfant dans les bras. re[)Oussenl des soldats français qui les assaillent.

Toile. 11. 0,35; L. 0,.50.

lüanitz. .\[qiartient à M. Ch. Cherlils.

8. Une bataille.

FjSquisS(0 11. 0,38; L. 0,40.

Madrid. Aiqiartiiml au niarf[uis de Casa Torres.

Douleuv .

Une bataille.

-\u premier [dan. dans une campagne déserte, des femmes essaient de séparer des hommes du [lenple el des soldaLs français qui se fusillent; plus loin, sur une émi- nence. apparaît un personnage levant les bras au ciel à l'aspect de cette scène de car- nage.

Esquisse.

Toilo. II. 0,69; L. 1,07.

Hambourg. Appartient à M. Weber.

Douteuv.

10. Assemblée de los cinco gronios maijores.

Dans une grande salle vue de face, une douz;iine de [lersonnages, hauts dignitaires ou magistrats siqiéricurs, sont assis au second plan, devant une longue table ; au premier plan, à droite et à gauche, d’autres personnages assis sur des chaises, laissant le devant du tahleau inoccupé.

Toile. Figures en pied. IL 4,20; L, 4,50.

Castres. Musée.

Ane. collections lîriguiboul el Angel ■Mai'ia Terraddlos.

10(3

CATAl.lMini': DE I/OEEVUE

El NT ET DESSINÉ

11. - ,l.s',sc;///)/('t’ (le liix cinco (/ronios viai/orcf:.

Esquisse (lu |iriU'(Mlent..

T(.mIc. II, : L. 0,71.

li(U'liii. Musée Itoyal, (l((nne par iM. Ruil. LioE.lsclmiidt.

Ane. eolledioiis Reurnuiu illo (.'t Laper- lici' oii il i.'lail (lésiî,;n(i sous 1(J litn,' : Le Coiii/rès.

12. Proiindijalion de l'ordre d'c.rjiidsioii

des Jésuites.

Esi|uisse.

Ane. colleelion (Jh. Yi-iai'te. Venl(.( Paris, 18118, üüO l'ranes.

13. Exécution de l'ordre d'caqnilsiun des

Jésuites.

Es([ulssé.

Ane. e(.illeelion Cli. Yriart.e. Vi.uilo Paris, 1898, îiüû l'ranes.

14. Fabrique de balles dans la Sierra de

Tardieula.

A la elai'lé do la lime, dans un paysage boisé, des ouvriers moulent des lialles.

Rois. 11. 0.8.!: L. 0,ô3.

Madrid. Palais Roval, anciennenieid à l'Eseiirial, Casa «loi Prineipe.

15. Fabrique de j^oudre dans la Sierra de

Tardieula.

Dans mie clairière, rmnhre de grands arlires, de nombreux ouvriers pilenl du sal]iêlre pour faire de la jioudre.

R (.11 s. H. O.'I.j: E. 0..».f.

Madi'id. Palais-Royal, aneiennenient à l’Escurial, Casa del Prlnei[)e.

16- Vénus.

Madrid. Ane. eolloel.ion du jninee delà Paix, eité jiar le eoinle do la Vinaza.

17. Séance du tribunal de Tlnquisition.

Dans un inlih’ieur de convonl, quatre condamnés écoulent la fatale sentence.

Bois. 11. 0,45; L. 0,75.

Gravé par Galvun.

Madrid. Académie de San Eernando'.

' Par décret rendu par la reine régente d'Espagne Marie-Christine, le 15 septembre dernier (l'.lül), à Sainl.-Si'bastien, sur la proposilion du comte do Iti.imanones, mi- nistre de rinslrueüon ]iublii|ue cl des beauv-arts, il a, été ordonni' que les ta- bleaux sc trouvant à rAcadémie de San

Eernando (entre autres ceux de Goya), soient ti'ans]iortés à litre de dépôt au musée du Prado .

18. Scène de Tlnquisition.

La conqiosition renferme de nomlireux personnages, juges, moines, condamnés du Saint-DlTice coiffés d'un bonnet pointu, etc.

Es(juisse .

Toile. 11. 0,80 : L. 1 m .

Bruxelles. Musée royal de peinture eide sculpture.

Ane. collection Léon Gaueliez.

19. - F rison de Tlnquisition.

La scène se passe (.tans une jirison olrs- cure éclairée an fond par une fenêtre cin- I réo.

l'.si I uisse.

II. 0.40 : L. 0,50.

Angleteri'e. Rarnard Castle. The Bowes Muséum.

20. Moine fustiijeant une femme.

Un moine fustige une femme nue à coups de lanières: au second plan de nombreux siiectatcnrs contemplent la scène.

Toile. II. 0,37; L. 0,37.

.Madrid. .Appartient à D. José de la Bastida.

21. Les fbujellants.

La conqiosition montre une procession de iiénitents s'avançant en ordre et se fus- tigeant les uns les autres.

Bois. II. 0,54; L. 0,80.

Gravé par Galvan.

Madrid. .Vcadi.miic de San Fernando.

22. Procession do llagellants.

Des femmes en mantilles noires regardent passer des llngellants.

Toile. - II. 0,80; L. 0,80.

Cité par Z. Araujo.

23. Le (jarrot.

Couvert du san Denito, les mains jointes et tenant le crncllix. le supplicié vient d'expirer, le cou serré dans un carcan de fer; en avant, la foule consternée; au fond, une ville.

11. 0,53; L. 0,45.

Lille. Musée.

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINÉ

107

24. La procession à Lomhas.

La scène représente une long-ne procession dirigée par des prêtres sortant d'nne vieille église ; au premier plan des muletiers laissent reposer leurs montures.

Esquisse.

Toile. II. 0.G3; L. 0, 52.

Ane. coilection Salainanca. Vente. Paris, 1875. 5.100 francs.

25. La procession.

Une foule de pénitents, sous la conduite de religieux, s’avancent dans un paysage aride et montagneux.

Toile. H. 0,49; L. 0,60.

Madrid. Appartient au comte de Cau- dilla.

26. Course de taureaux dans un village.

Dans le centre de la composition un tau- reau fonce sur un picador; d’autres tau- reaux et d'autres toreros à droite et à gau- che occupent le cirque; autour de l'arène, on aperçoit les si>ectateurs ; pour foml, les maisons d'un village.

Bois. II. 0,45 ; L. 0,72.

Grav('- par Gai van.

Madrid. Académie de San Fernamlo.

27. Course de taureaux (kuis un village.

La composition représente une arène de

village divisée en deux parties, le lU’c- mier jilan occupé par des spectateurs; à droite un picador accompagné de nombreux cliulos assaille un taureau; à gauche, deux chulos posent des banderilles à un autre taureau; pour fond, la tour d’une église et les autres édifices d'un village.

Toile. 11. 0,97 ; L, 1,-5.

Grave par I). .Mordant.

Ane. collection Salamanea. Vente, Paris, 1875. 7.500 fi-ancs,

28. Course de taureaux.

Au premier plan, une foule grouillante sur lai[uelle, à gauche, se précipite un pica- dor à cheval; au second jdan la cuadrilla, [uiis les barrières et les gradins du cirque couvcrls de monde.

Esquisse.

Toile. II. 0,70 : L. l,lo.

Paris. Apiiartiont àM. Sigismond Bardac.

Ane. collections Piot , Bocliofort et Ed. Kalm. Vente. Ed. Kalm, Paris, 1895.

29. Course de taureaux.

A droite, le taureau furieux vient de ren- verser un toréador au secours duquel accou- rent ses camarades; à gauche, auprès d'un haut màt, une foule grouille, s’agite et se bouscule; au fond d’autres personnages, [luis les gradins du ciiajue remplis de spec- tateurs — [lendant du [irécédent.

Esquisse.

Toile. H. 0,70 : L. 1,10.

Paris. Appai'tient à M. Sigismond Bardac.

xVnc. collections Piot, Bodicfort et Ed. Kalm. Vente, Ed. Kalm, Paris, 1895. 2.500 francs.

30. Course de taureaux.

La scène représente dans une romeria oi'i des gens mangent, boivent et devisent assis ou couchés sur I herbe, une arène de village les toreros et les chulos courent au secours d'un picador sur lequel s'acharne un taureau ipii vient de le renversera terre ainsi ijuc son cheval.

Bordeaux-Caudi'i'an. Apparlient àM““de Lac y.

Los l'cnscignements donnés sur co laldcau et le suivant, ainsi que sur l(.'s portraits catalogués sous les 241, 255, 256 et 27.) ipic nous no connaissions pas, nous onl l'U'' communiqués par leur pro- priétaire .

31. l'ourse de taureaux.

La scène représente au milieu d'une Imée de poussière et de stdeil, un picador sur son cheval éventré [)rét à tomlier à terre.

Signé.

Bordeaux - Caudi'-ran. Apparlient àM'““ <lc Lacy.

32. Picador à cheval.

Un picador regardant à gaucho monté sur un cheval bai, galope, sa pique à la main.

Eluilc aciievéo d'une des ligures dos tau- reaux au pacage, de VAlamcda d'Osuna.

Toile. 11. 0,56 ; L. 0,47.

IMadrid. Musée du Prado.

108

C Al A LOI! UE DE L’OEUVUE DE INT ET DESSINÉ

33. La mort du picador.

Un taureau [loiie suspendu à ses cornes le cadavre d'un picador dont le cheval git a terre éveidré; de toutes parts des toreros cl des cliulos accourent pour dégager la victime ; an fond, les gradins et les loges du ciriiue remplis do s[)ectaleurs .

[jaimdlo di.‘ l'ei'ddanc. 11. ü.i.'t ; L. U,3i*

Ane. cullcdions Daul Lel'url et Carlin. Vente CaiTm, l’aris, 1872. i-.tiUO l'rancs.

34. Lcr taureaux.

Au premier jdan. trois taureaux viennent lie renverser leurs gardiens ipd gisenl à lerre ; fond sombre.

Tuile. 11. U,:.i0; L. U, SU.

Londres. x\i4iartient à W.tMae Kay, Esp.

35. Taureau attaqué par un. picador.

.\u premier plan, un picador accompagné de cliulos et de toreros assaille le taureau; en arriéré les gradins du cinpie garnis de speida leurs.

Toile. il. li.oU ; L. U, (il .

Peint à l’ai'is en 1 821.

Mailrid. AiiparLionlaii inarpuls de üaroja.

36. Les taureaux éi Larroijo.

Des taureaux accompagnés de vieux laeufs hlanc.s sont jianiués dans un jietil vallon ; une foule nombreuse les contemple sous la surveillance de cavaliers vêtus de rouge et de picadores en costumes cbamarrés époijuc de Charles IV; effet de soleil pen- dant du 11" 33.

Lainelle de fer-ldain-. 11. 0.43 ; L. 0,32.

x\nc. collections Paul Lofort et Carlin. Vente Carlin. Paris, 1872. 3.100 l'rancs.

37. Taureau échappé de la place de .Madrid.

Toile. II. 0,53; L. 0,70.

Madrid. xVpiiarlierit au duc do Veragua.

38. Taureaux attaquant une processioi.

x\ngleterre. Tliurso-Castle ; Caitliness. Ap- partient à sir J.-tj.-J. Sinclair liar’.

39. La maison de fous.

Dans une vaste pièce éclairée {lar des fenêtres grillées, des fous nus les uns cou- chés ou accroupis, les autres debout ou gesliculanl .

bois. 11. 0.45 ; L. 0,72.

Madrid. xVcailéinic de San Ecrnaiido.

40. La maison de fous.

Itéjiétition |)lus avancée du précédent.

Buis. II, 0,45 ; L. 0,72.

Madrid. x\ppartionl à 1). Aurcliano do Beruete.

41. La maja eestida.

Une jeune femme vêtue d’une robe blan- che diaphane avec une veste à passequilles noires et jaunes est étendue sur une chaise longue, les mains croisées au-dessus de la tête.

Tuile. 11. 0,98 ; L. 1,90. Figure en pied do grandeur naturelle.

Grave jiar K. do Los Bios.

Madrid. Acadi'inie de San Fernando.

42. La maja des nuda.

La même Jeune femme dans la même liose, mais entièrement nue pendant du précédent.

Tulle. IL 0.98 ; L. 1,90. Figure en iiied do gi'andi.nu' naturelle.

Gravé [lar Dezari'ois.

Madrid. ^Vcadi'inie de San Fernando.

43. Les ma jus au balcon.

Sur le devant d'une loge de cirque deux jeunes femmes sont assises, l'une en robe claire avec une mantille noire, l'autre en robe sombre avec une mantille Idanclie; derrière elles deux gentilshommes embossés dans leur cape, le premier debout, le second assis.

Tuile. II. 1,94; L. 1,25. Figures en pied petite natui’e.

Gravé |iar L. Flaineng.

Madrid. Aiipartiont au duc do Marcliena.

Ane. collection de 1). Sébastian de Borbon y Braganza.

44. Les ma jus au balcon.

Ré'pétition du précédent avec variantes.

Toile. 11. 1,85; L. 1,02. Figures en pied lietite nature.

Séville. Anciennement au palais do San Telnio. Aiiparlient à la comtesse de Paris.

x\nc. collection esjiagnole du Louvre.

45. Les majas au balcon.

Ue|iétilion du [iri'ccdent avec variantes.

Toile. II. -1,92; L. 1,30.

Figures en jiied petite nature.

Paris. Appai'ticnt à M. G. G...

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINE

i09

Ane. collecLion Salamanca. Vente Paris, 187b. ITbO IVani’s.

l’eut-ètre une copie ilc Leonardo Alenza.

46. Les rnajas au théâtre.

Sur le devant d'une loge de théâtre, trois jeunes l'emines sont assises; derrière elles, nn jeune hoinine delioul.

Toile. Figures à mi-corps, petite nature.

Valence. Appartient au 1)'' Joaquin Mi(iucl y Polo.

Douteu.v .

47. Un majo.

11 est représenté Jouant de la guitare.

Madrid. Musée du Prado.

Ane. collection R. do Madi'azo.

48. Un inaju.

11 est représenté un chapeau sur la tête, la cigarette à la bouche, nn jabot de den- telles descendant sur la poitrine ; il porte une veste jaune à épaulettes bleu clair, une cape noire descendant de Tépaule gauche vers la hanche droite; fond neutre.

Toile. 11. 0,82; L. Û,5.ù.

Figure à mi-corps de grandeur naturelle.

Cadix. Académie des Reauv-Arts, an- (.'ienne collection de fAyuntamiento.

Douteux.

49. Une inaja.

Cadix. Académie des Beaux-Arts, an- cienne collection de fAyuntamiento.

Douteux .

50. Une maja.

Lsrjuisse .

Madrid. Ancienne collection D. V. de Carderera, cité par Cli. Yriarto.

51. La maja voilée.

Elle est représentée debout sur une ter- rasse, la tête à demi cachée sous une mante noire qu'elle entr’ouvre légèrement avec les mains et qui laisse entrevoir une veste claire à [tassequillcs ; elle porte une jupe noire, des souliers rouges aux pieds; à sa gauche nn socle en |nerre et à terre un manteau.

'l'oilc. H. 0,24; L, 0,18.

Vienne. .Vutrichc. Aiipartitml à .M. 11. O. Micthke.

Douteux .

52. Deu-.v rnajas.

Deux jeunes femmes, la tête couverte de mantilles blanches retombant jusqu'aux hanches, vêtues de rôties sombres, s’avan- cent, suivies au second plan d'un troisième personnage; fond neutre.

Londres. .Vjiparticut à AV. Rothoinstein Esq".

53. Les rnajas et l'étiuliant.

Deux rnajas à une fenêtre idaisantent avec un étudiant qui passe devant leur maison. Toile. 11. O.GO ; L. 0,4.b.

Espagne. Rriviesca. .Appartient à Du. S. Es-

paüa.

54. Les jeunes.

Une jeune tille lit une lettre pendant qu'une antre ouvre un grand parasol; plus loin, des laveuses et des linges séchant sur des cordes.

Toile. II. 1,81 ; L. 1,22.

Lille. Atusée.

Douteux .

55. Les vieilles.

Deux vieilles fenimes en costume de bal s’entretiennent de ce qu’elles furent jadis. L'une regarde un médaillon et en même temps contemple son image dans un miroir que lui présente sa compagne, sur le revers duquel on lit : Que tal? (suis-je ainsi?); au second plan, le Temps, armé d'un grand balai, s’apprête à les chasser de ce monde [tendant du précédent.

Toile. II. 1,81 : L. 1,2b.

Lille. Musée.

Douteux.

56. Le rémouleur.

Il est rc[irésenté presque de face, nu-tète, en liras de chemise, aiguisant un couteau sur une meule portée par une brouette ; fond neutre.

Toile. 11, 0,(58; L, 0,50.

Rucla[icst. (ialiu’ie nationale.

Ane. collection du prince Nicolas Es- I berliazy.

57. La marchande d'eau.

Elle est re[irésentée debout, presque de face, nu-téte, en robe brune dont le corsage

110

(lATALOGüE DE L’ DE U VUE PE IM ET DESSINÉ

échancré sur la poitrine est recouvert sur les épaules par un l'oulanl clair ; le laiilier relevé, elle tient de la main droite une cru- che qu'elle aicpuie sur la hanche, et de la çrauclie, qui penc.l le long du corps, elle porte un petit panier rempli de verres: fond de |iavsage ])endant du précédent.

Tuile. II. ü,68 ; L. 0,;.0.

lîudapesl. Ualerie nationale.

Ane. collection du prince Nicolas Es- tlierhazy.

58. Jeune femme présentant luic lettre.

Tuile. II. 0,41: L 0,31.

.\nc. collection Ricardo IIcTcdia. Vente l’aris, 1800. 1 3o0 tVancs.

59. Enfants jouant.

Angleterre. Pcjllok. Rewrewshire.

Appartient à Sir .1. Stirling Ma.well. Bar'. M. P.

60. Enfants jouant.

.Angleterre. Pollok. Rewrewsldre.

Appartieid à Sir J. Stirling Maxwell. Rar'. M .P.

61. En faoils jouant.

Des enfants jouent devant une porte.

Tuile. II. 0,80 ; L. 1.25,

Paris. Aiiparlient à M. Mi'ge.

62. L'i'colc.

En maitre d'école fouette un enfant à coups de verges; les autres élèves regardent la correction.

La Ui'anja.

•\ppartient à M. le elianuiiie ,\'.

63. lAittc (le bandits et de soldats.

.Ah'dée de bandits et de soldats aupi'ès d'un cours d'eau.

.\ncienne eulleeliun Ihislaipiiu laqiez. Vente 18G0.

64. Scène de hriijands.

A la jiorlc d'un couvent le handit cl .'dargarotu menace avec une cscopetle un religieu.x, le frère Pedro de Zaldivia cpd lui présente une paire de chaussures.

Rois. - II. 0,28 ; L. 0..37.

Aladrid. Appartient à Al. Laflitte.

65. Scène de brujands.

Im frère Pedro de Zaldivia saisit des deux

mains l’escopetle de Jlargaroto; trois hom- mes apparaissent à la porte du couvent.

Rois. 11. 0,28; L. 0,37.

Aladrid. Apirartient à Al. Laffitte.

66. Scène de brigands.

Lutte du religieux et du handit; par la porte ouverte, on aperçoit le cheval du hrigand et scs compagnons.

Rois. II. 0,28; L. 0,37.

Aladrid. .Appartient à Laffitte.

67. Scène de brigaauls.

Le hrigand parvient à s'échapper; le reli- gieux, maitre de l'cscopette, lui tire un coup de l'arme dans les jamhes ; au loin le cheval s'cnfiijant.

Rois. II. 0,28; L. 0,37.

Aladrid. A]iparticnt à AI. Laffitte.

68. Scène de briga)ids.

El .Atargaroto succomhe dans la lutte, le religieux, maître de Pescopelte, en menace le hrigand.

Ruis. II. 0.28; L. 0,30.

Aladrid. .Appartient à AI. Laffitte.

69. Scène de brigands.

Le handit vaincu à terre, à ses côtés, le religieux qui lui attache les mains avec une corde ; au loin, quatre hommes accourant à l'aide du moine.

Rois. 11. 0,28; L. 0,37.

Aladrid. .Ajqiartient à Al . Laffitte.

70. Scène de brigands.

Des handits arrêtent une voiture de voya- geurs jiour les dévaliser.

Aladrid. .Appartient au marquis de Cas- tro Serna.

71. Scène de brigands.

Deux femmes supplient des brigands qni viennent de les arrêter de les épargner; une troisième, morte, git à terre.

Toito. —II. 0.80; L. 1,80.

Peint au couteau.

Gitf' par Z. .Araujo.

72. lirigands arrêtant une voiture.

Aladrid. Ap|iarlienl. au marquis di' Riscal.

Douteux.

C.ATALlKH'K DK L’ OKU VUE FEINT ET DESSINÉ

111

73. Scène de brigands.

l'n hriganJ à genoux maintient à terre une renime demi -nue; un enfant au sein pleure à eùté de sa mère; un second enfant un peu [ilus âgé essaie d'arrêter le ma- landrin; plus loin, une sorte de moine, debout, un couteau à la main contemple la scène; au fond, deux femmes nues, la tête retombant sur la [loitrine. sont attachées à des arbres.

bois. II. 0.30; L. 0,37.

Madrid. Ane. collection de I). Conslau- lino Ardanaz.

Cité par Z. Araujo.

74. Scène de bi igands.

Une femme à genoux essaie d’échapper aux étreintes d'un homme ([ui l'a saisie; à ses côtés un enfant pleure; plus loin, d'au- tres hommes portent une femme morte à peu près nue.

bois. II. 0,30; L. 0,37.

Madrid. Ane. collection do I). Constaidino .Vrdanaz.

Cité par Z. Araujo.

75. Scène de b)‘igands.

A l'entrée d'une caverne, un Itandit assas- sine une femme attachée à un rocher et à moitié nue.

Toile. II. 0,42 : L. 0,32.

Madrid. Appartient au marquis de la Roinana.

76. Scène de brigands.

Des bandits fusillent un groupe d'hom- mes et de femmes dont l une tient un enfant qu'elle cherche à protéger.

Toile. II. 0,-42 ; L. 0,32.

Madrid. Appartient au marquis de la Romand.

77. Scène de brigands.

Dans l'intérieur d'une caverne un brigand déshabille une femme ; la même scène répé- tée aux seconds plans avec variantes.

Toile. II. 0.42 ; L. 0,32.

Madrid. i\pparlient au marquis de la Romana.

78. Scène de brigands.

Dans l'intérieur d’une caverne, un bandit assassine une femme.

Toile. II. 0,33 ; L. 0,58.

Madrid. Appartient au marquis de la Romana.

79. Caverne de brigands.

Des bandits dorment étendus sur le sol dans une caverne.

Toile. II. 0,33 ; L. 0,58.

Madrid. Appartient au marquis de la Roinana.

80. La promenade.

Un gentilhomme et une jeune femme de- visent en SC promenant.

La tradition veut (jue dans ce tableau les deux personnages représentés soient la duclicsse d'Albo et Goya.

Toile. II. 0,42; L. 0,32.

Madrid. Appartient au marijuis de la Romana.

81. Uoprital de pestiférés.

Dans une vaste pièce éclairée par une unique fenêtre, des pestiférés, que des méde- cins et des infirmiers soignent avec terreur, sont étendus par terre.

Toile, II. 0,33 ; L. 0,58.

Madrid. Appartient au marquis de la Romana.

82. Scène d'intérieur.

Flusieurs femmes sont réunies dans une chambre éclairée par une lumière.

Toile. II. 0,42; L. 0,32.

Madrid. Appartient au mar(]uis de la Romana.

83. La visite du moine.

Un moine rend visite à une jeune femme.

Toile. H. 0,33 ; L. 0,58.

Madrid. Appartient au marquis de la Romana.

84. Scène de brigands.

Deux lutteurs se tiennent à bras le corps ; un autre vient de terrasser son adversaire le prenant à la gorge et appuyant le genou sur sa poilrine ; plus loin, deux autres com- battants.

Cuivre ou lamelle de fcr-blanc. IL 0,20 ; L. 0,30.

besam;on. Musée.

Ane. collection Jean Gigoux.

11-2

CATAlA'HiUE DE L’OECVHE J>E1\T ET DESSINÉ

85. Sccne de hriijands.

\ gauelie, assis, un vieillard à harhe de neuve et au torse uu; à droite, des luUeurs aux lu'ises.

Cuivre üii lamelle de l'er ldanr. 11. 0,20: L. Ü.30.

Besanron. Musée.

Ane. cullerlion Jean Gigouv.

86. Scène de caiinibalisinc.

lliiiL houiiiies sont réunis sous uu arlire auprès d'un feu , l’uu au milieu de la eom- jiosiliou, uu cl (Ichoul, les Jambes écartées, la ligure grimaçante, tient de la main droite levée un bras bumain et. de la main gauebe abaissée, une tète ; à ses pieds, les débris d'un cadavre : à ses eédés, ses compagnons nus comme lui, les uns debout, les autres assis 011 courbés, le c.onteui[)lent.

Cuivre ou lamelle de ter-blanc. H. U, 31 ; L. 0,4a.

nesançon. Musée.

Ane. collection ,Iean Gigouv.

87. Scène de cannibalisme.

Au pied d’uue falaise, deux bommes ac- croupis dépècent un cadavre qui git le ven- tre ouvert, |)lus loin, un autre homme debout dépouille un autre cadavre pendu ; au premier plan, à gauche, uu cha|ieau et des étoffes.

H. 0,31 ; L. 0,4.'i.

Besançon. Musée.

Ane. collection Jean Gigoux.

88. L’enterrement de la sardine.'

Dans le. voisinage du Itlanzauares des hommes et des femmes en costume de mas- carade dansent et se réjouissent.

Bois. H. 0,82; L. 0,60.

Gravé par Galvan.

Madrid. Académie de San Fernando.

89. Scène de carnaval.

Au [iremier plan, de nombreux masques dansent à l'entrée d'une caverne; à droite, au second i>hm, un château fort ; à gauche un autre groupe de masijues.

Toile. 11. 0,82; L. 1,02.

Biarritz. Appartient à M. Cli. Clicrtils.

90. Scène de carnaval.

Un personnage tenant un cahier de mu- sique à la main chante pendant que deux autres l'écoutent.

Toile. Figures à mi-corps de grandeui' naturelle. II. 1,10; L. 0,80.

Bayonne. Musée.

I louteuv.

91. liai de ‘mastjucs.

Au premier plan un majo et une maja dansent en costume de carnaval ; derrière d'autres 'i>orsonuages également en cos- tume de réjouissance.

Toile. II. 0,30 ; L. 0,38.

Madrid. Appartient à la duchesse de Villa llermosa.

92. Mascarade d'enfants.

Toile. 11. 0,31 ; L. 0,20.

Madrid. Appartient à D. Palricio Lozano.

93. Bal champêtre.

Des groupes d'hommes et do femmes dauseni sous un pont.

Toile. 11. 0.80 ; L. 1,80.

Peint au couteau.

Cité par Z. Araujo.

94. Bed chamtpèlrc.

Divers personnages dansent dans la cam- pagne. groupés sur une éminence.

11. 0,12; L. 0,10.

Paris. Ane. collection Aroza.

95. Bal champêtre.

Même sujet que le uuméro 2 des carions de tapisserie.

Toile. 11. 0,40; L. Ü.S4.

iMadrid. .\ppartient au comte deTorrocilla.

96. Bal populaire.

Auprès d'une vieille porte de ville tom- hant en ruines, des groiqies de gens de diffé- rents âges regardent dos jeunes filles qui dansent.

Ane. collection Eustaiiuo Lopoz. Vente 1806.

97. Vue fête.

Toile. II. I,o0; L. 2 m. Figures de ])etites dimensions.

Madrid. Appartient à D. Juan Peroz Calvo.

CATALoiinK DE E’oEEVHE l'ElXT ET DESSEXÉ

113

98. La baraque de foire.

De nombreux spectateurs debout contem- plent sur le devant d'une l)ara([ue un arle- quin et d’autres bateleurs.

Lamelle de fcr-blanc.

Madrid. Appartient au marquis de Castro Sema.

99. Les danseuis de corde.

La composition représente une troupe comique dans laquelle on a vovdii voir une allusion à la reine Marie-Louise et à Godov. Lamelle de fer-ldanc.

Madrid. Appartient au marquis de Cas- tro Sema.

100. Le mât de cocagne.

Au premier plan, un mât de cocagne, [dus loin un village bâti sur un rocher ; pour tond, des montagnes.

Toile. IL 0.80; L. 1 m.

Madrid. Appartient au mar(iuis de Casa Torres.

101. Le mât de cocagne.

Répétition du prccéilent.

Toile. II. 0,80; L. 1 m.

102. Le feu de joie.

Lamelle de ter-blanc. II. 0.32 ; L. 0,43.

Madrid. Appartient à D. Cristobal Ferriz.

103. Le feu de joie.

Répétition du précédent.

Rois. II. 0.33; L. 0.47.

Madrid. Appartient au comte de Villa- gonzalo.

104. Le marchand de rnarion)iettes.

Le marchand de marionnettes est repré- senté de dos ; atdour de lui dos entants et trois temmes dont Tune porte un paquet sur la tête; à droite, un gentilhomme assis, dont les traits rappellent ceux du peintre.

Lamelle do ter-blanc. II. 0,42; L. 0,34.

Ane. collection Mailinet, Vente Paris, 1800. 2.080 trancs.

105. Le ballon.

lui ballon s'élève dans les airs, d'un ter-

rain sur lequel se trouveni des cavaliers et d'autres personnages.

Madrid. Ane. collection do D. Federico de Matirazo.

106. Iai sieste.

Deux eniqiles de majos et de inajas sont étendus sur Therbe dans un i)aysage termé par des montagnes.

Toile. 11. 0,30; L. 0,40.

107. Le goûter.

.Même sujet que le carton 1 des tajiis- series.

IL 0,40; L. 0,54.

IMadrid. Appartient au maiapiis de Torrccilla.

108. La maison du corq.

Des charretiers et des gens du peiqile se iiuerellenl et se hattenl dans la cour d'une auberge.

IMème sujet que le carton 3 des tapis- series.

Ane. collection Cli. Yriarte. Vente Paris, 1808. 410 francs.

109. L'inondation.

Madrid. Appartient au mar(juis do Cas- tro Sema.

110. L'oiuagan.

Surprise en pleine campagne par un orage une foule de gens fuit vers une ville dont on aperçoit les murailles à l'horizon.

Toile. 11. 0,80; L. 1,80.

Ane. collection Eustaquio Lopez. Vente 1866.

111. Village incendié.

Les habitants d'un village fuient devant leurs maisons en llammcs; deux hommes poiTcnt dans leurs lu’us une femme éva- nouie.

Même sujet (jue la planche 4 4 des I>é- saslres de la Guerre.

Lamelle do ferddanc.

Madrid. Appartient au rnar(piis do Cas- tro Sema.

112. Village incendié.

Les habilanls d'un village nu d'uu fau- bourg fuient devant leurs maisons en llam-

C ATA I.OC I' I-: DK l/UKÜVUK l’KINT ET DESSINE

mos, (les lioimnes |Hii'lenl une leimm' sur lin InMiiciinl lonin'' [iiip une éclirlle ri un nialelas.

Tuile. II. 0.80; L. 1 ,80.

Peint, au couteau.

Ane. cûllecLion Euslaciuio Lopez. Vente, 1866.

113. Montagnard aragonaia.

lioriloaux. Ane. collcrtion E. Vallet.

114. Les paijaans.

Un jeune paysan est delinnl entre une jeune lillc et une vieille feinnie.

II. 0,27 ; L. 0,21 .

Ane. collectii-in Vallrt. Venti^ Paris, 188i. 72 francs.

115. Le pi'chcur.

Sur les bords d'une rivii'-re sinueuse un honinic est en train de piû lier.

II. 0,5.3; E. 0,42.

Ane. collection do D. .losc Maria d'Esloup de Murcie.

Douteux.

116. Scène champetre.

Dans un paysage oinlireux circulent dilTiV rents personnages.

II. 0 .53 : L. 0,42.

Ane. collection de I). .lose iMaria d'Estoup de Murcie.

Douteux.

117. Marine.

La composition représente diverses cni- liarcalions sur la mer.

II. 0,30 : L. 0,42.

Ane. collection do D. José Maria d'Es- toup do Murcie.

Douteux.

118. Marine.

La composition représente diverses em- barcations sur la mer.

II. 0,30 ; L. 0,42.

Ane. collection do D. José Maria d'Es- loup de Murcie.

Douteux.

119. IjC chien enragé.

Un cliien Idanc, est attaebé :'i une l'orle chaîne et essaie de la rompre.

II. 0,70 ; L, 0,60.

Paris. Apiiartient à M. Carvalhido.

120. Etude de cheval.

Etude pour le portrait équestre du duc, de Wellington.

Cité [lar le coude de la Vinaza.

121. Etude de cheval.

Elude [lour le portrait éipiestre du géné- ral l’a la fox.

Gili' par le comte de la Vinaza.

122. La toihdle de la mariée.

Une remme aide une jeune tille qui pro- cède a sa toilette de marii’e, à mettre ses bas.

Lamelle de fer-blanc. H, O.tiO; L. 0,30. Aladrid. Ajipartient au comte de Esteban Collantes.

123. El si prononcian.

Elles prononcent le oui.

Un vieillard grotesque et une gracieuse jeune femme reçoivent la, bénédiction nup- tiale.

Mè'.me sujet que laplanclio2 des Caprices. Toile. II. 3,35 ; L. 3,39.

Paris. Ane. collection Paul de Saint- Victor, cette toile figurait sous le titre du Mariage ridicule.

Douteux. Probablement de Lucas.

Les sujets de la jdupart des eaux- fortes de Goya, des Caprices, des Désas- tres de la guerre, de ‘La Tauromachie. dont il existe, pour cei'tains, des cs- (juisses, dos ébauches et mémo des tableaux achevés du maitre, ont été fré(juemment reproduits ou imités par ses élèves ou imi- tati.'urs. Les 21 Caprices de l'ancienne col- lection Dospital de Madrid, les 16, de Tan- cicnne collec tion d'Estoup de Murcie étaient- ils tous des originaux? C’est douteux.

80 toiles attribuées à Goya, reproduisant les mêmes sujets que les Caprices, furent mises en vente à l'ibjtel Drouot en 1856. Reconnues fausses, elles furent rachetées par le vendeur pour la somme do 3.450 fr. Il est possible que la plupart de ces toiles aient aiqiaru de nouveau sous le nom du maître.

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINÉ

115

124. Le dciccuiona.

Elles le rasent.

Dans une cliambi’e, menljlée seuleinenl d'une commode, un élégant, se l'ait raser par une jeune l'emme (ju'il regarde en cou- lisse; en arrière, une servanle portant une cuvette et une vieille duègne.

Méiiie sujet que la planche 35 des Caprices.

Lamelle de fer-blanc. H. 0,6U; L. 0,30.

Maih'bl. Appai'Lienl au cumle de Eslebaii Collantes.

125. Ililan, dehjadn.

Elles filent menu.

Une l'emme âgée, vêtue avec une élégance grotesque, est assise, une quenouille à la main; à ses cotés, deux personnages dont Tun tient un balai et dont Taulre semble l'implorer.

Mbine sujet que la planche 44 des Caprices.

Toile. II. 0,87 ; L. 0,65.

llordeau.x. Musée.

Catalogué sous le titre : Une Parque.

Düuteu.x.

126. Hasta la rnuerte.

Jusqu'à la mort.

Une vieille l'emme décréfiite, d'une ex- trême maigreur, assise devant sa table de loiletlc sur laquelle se trouve un miroir, essaie une coiffure ; au second plan, une femme et deux hommes se rient de sa co- quetterie.

Même sujet que la planche 55 des Caprices.

Bordeaux. Ane. collection Lacour.

Douteux.

127. La filiacion.

Le signalement.

Dans une réunion de famille a lieu la lecture du contrat de mariage d'un borrilde rnun dont on ne voit que la tête, avec une jeune bile, le visage caché sous un masque d’animal.

Meme sujet ([ue la planche 57 des Caprices.

Idorence. Appartient à M. X.

Douteux.

128. Fragata perro.

Avale cela, chien.

Un religieux armé d'une énorme seringue semble menacer de son instrument un second religieux à genoux, (ju'entourent d’autres moines ; dans le fond, différentes figures fantastiques.

Même sujet que la planche 58 des Caprices.

Florence. Appartient à M. X.

Douteux.

129. No te escaparas.

Tu ne t'échapperas pas.

Une jeune fille, poursuivie par i[uatre monstres à tête humaine, s’échappe en riant.

Même sujet que la planche 7i des

Caprices.

Carton. H. U, 29 1/2 ; L. 0,23 1.2.

Ane. collection Doria. Vente, Paris, 1899. Douteux.

130. Mejor es holgar.

Le mieux est de ne rien faire.

Un jeune homme, assis sur un sac, aide une femme à dévider son écheveau; à gau- che, une jeune fille debout et riant.

Même sujet que la planche 73 des

Caprices.

Carton. 11. 0,29 1/2 ; L. 0,23 1/2.

Ane. collection Doria. Vente, Paris, 1899; avec le précédent. 1.200 francs. Douteux.

131. Caprice.

Deux personnages fantastiques sont vus à mi-corps.

Paris, .tppartientà M. ComaiTin.

Ane. galerie espagnole du Louvre.

132. Caprice.

Toile. IL 0,44 ; L. 0,70.

.Madrid. Ap[)artient au mari|uis de Casa .hmenoz.

133. Caprice.

Un religieux jette au feu des livres et ries papiers.

Bois. II. 0,30 ; L. 0,37.

Madrid. Ane. collection du 1). Constan- tiiio Ai'danaz.

Cite [lar Z. Araujo.

(:atal(.m;('k dk l’oi<:l;vi!k kt dessiné

134. Vapricc.

Toilo. il. 0.31 ; L. 0,91).

Madi'id. Appai'l.ient à D. Alujandro Pidal.

135. Capiicc.

Trois liallons s'dlèvent dans les airs, en- levant l'nn un âne, le second un taureau, le Iruisiènie un cni'anl .

Madrid. Ane. collection de 1). Federico de Madrazo.

136. Caprice.

La tradition veut ipio dans ce tahleau, les poi’soimapes représcnli's soient la du- <diesse d'Alho et nue de ses suivantes ; on lias, à droite, on lit ; Coija, a/io ll'J.j.

Toile. 11. 0,31 ; L. 0,tlë.

Madrid. Ap|)artient à 1)'"' Garnien IJer- punza de Martin.

137. Caprice.

La tradition veut (jue dans ce taldeau soient représenlés 1). Luis lîerf^anza et une petile négresse recueillie par la du- (diesse d’AIljo, tiiuid. par la rode une sui- \ante de la gi-ainle daine. En bas, adroite, on lit : Luis Ileri/anza, ano H'.l.j. Co;/a.

Toile. IL 0.31 ; L. 0.53.

IMadrid. Aiiparticnt à Carmen Ber- ganza de Martin.

138. Caprice.

Toile.

Bordeaux. Caudéran. Aiijiartient à ,M"'“de Lacy.

Douteux.

139. Caprice.

Toile.

Bordeaux. Gaudi'ran. Ajipartient à M”' de Lacy.

Douteux.

140 à 161. Caprices.

Cos compositions élaieni au nombre de 51 . |

Portraits.

1. Portrait da roi Chartes IH.

11 est représenté dolioid-, coiflé d'un tri- corne noir, en costume de chusse, casm]ue, culotte et guêtres grises, veste jaune, l'é- cliarpe sur la poitrine et le couteau de veneur au côté. 11 tient une escoiiette de la main droite, et des gants blancs de la main

Ane. colloclion Leon Daguei're Hospital do Madrid.

Douteux.

162 a 178. Caprices.

Ces compositions étaient au nombre de lü.

Dimensions vai'iaid, de U, 55 à ü,58 do hauteur sur t),25 à U, 28 de largeur.

Ane. collection de D. .lose Maria d'Es- toup do Murcie.

Douteux.

170. Chiens et accessoires de chasse.

Espuisse jiour une lapisscrie.

Jladrid. Musée du l’i'adn.

Ane. collection R. de Madrazo.

180 Dindon mort.

Il , II.4G ; L. 0,(ii.

Madrid. Musée du Prado.

181. Oiseaux morts.

1 1 . (1,4(1 ; L. 0,64.

Madrid. Musée du Prado.

182. La chasse au « hoyo ».

Au centre de la comjiosition se trouve le lilet servant à enserrer le gibier ; au milieu du blet, poursuivant des sangliers et prêts a les abattre, se voient de nombreux cava- liers, parmi lesi[iiels se trouvent le roi l’bi- lippe IV, le comte duc d'tdivares, le cardinal Infant D. Fernando de liourbon, le porte- arquebuse du roi D. ,luan Mateos ; la reine 11“ Isabelle de Dourtion et ses dames d'bon- neur assistent à la scène de leurs carrosses; au jiremier plan, des groupes de person- nages divers.

Toile. 11. 1.88 ; L. 3,03.

Madrid, Musée du Prado.

Copie d'après la composition de Velâz- quez taisant paidie aujourd'hui de la National Callcry, de Lomires.

gauche; à ses pieds e.st couchée une chienne blanche sur le collier de laquelle on lit ; /ici/ nuestro senor ; fond de paysage aride avec quelques arbrisseaux et des montagnes à 1 horizon.

Toile. Figure en pied de grandeur nalu- rclle. 11.' 5,10; L. 1,27.

GATALCMIUE DE L’OEUVRE DEIAT ET DESSINE

117

Madi'id. Musée du l’rado.

Houleux.

2. Fortran du roi Charles 111.

Répétiüon du pi'ccédenl.

Toile. Figure en pied do grandeur nalu- rolle. H. 2,12; L. 1,30.

Madrid. Palais Royal.

3. Portrait du roi Charles IIL Autre répétition du précédent.

Toile. Figure en jiicd do grandeur nalu- relle.

Madrid Appartient au duc tle Fernan Nu nez.

Cité par Z. Araujo.

4. Portrait du roi Charles IV.

11 est représenté deljout en costume de chasse, coillo d'un eliai>eau à deux cornes, il porte un habit avec diverses décorations sur la poitrine, une écharpe en sautoir sur le gilet, une culotte, des guêtres et des chaus- sures à éperons ; un couteau de veneur est suspendu à sa ceinture; il' lient un fusil de la main droite, le bras gauche pendant le long du corps; un chien est assis à ses pieds > fond de pny'sage.

Toile. Figure en pied de grandeur natu" relie. 11. 2,10; L. 1,30.

Madrid. Palais Royal.

5. Portrait du roi Charles IV.

Répétition du précédent.

Naples. Palais de Capo di Monte.

6. Portrait de la reine Marie-Louise, femme

Charles IV.

Elle est re])résenlée <lehout, la tète cou- verte d'une sorte de turban à panache blanc ; habillée d'une robe blanche avec une veste de dessus jaune <pie traverse en sautoir une écharpe ; les bras sont croisés; elle tient un éventail de la main droite; fond sombre pendant du précédent.

Toile. Figure en pied <le giundeur natu- relle. — H. 2,10; L. 1,30.

Madrid. Palais Royal.

7. Poi trail de la reine Marie-Louise, femme

de Charles IV.

Ré|)élilion du précédent.

Naples. Palais de Caito di Monte.

8. Portrait de la reine Marie-Louise , femme

de Charles IV.

Elle est représentée la tête abritée par une mantille.

Toile. Figure de grandeur naturelle.

Alûdrid. Palais Royal.

9. La famille de Charles IV.

Au centre, dans un salon, le roi ; à sa droite, la reine tenant par la main l'Infant 1). Fi’ançois de Paule ; à la droite de la reine, l'Infante doua .Marie-Isabelle ; le prince des Asturies Ferdinand; sa femme, Marie-Antoi- nette ; Tintant D. Carlos, Tintante doua Jlarie-.losepbe, sœur du roi; plus loin, Goya peignant; à la gauche du roi, Tintant D. .Antoine; le prince Louis de l’arme, sa femme, Alarie-Louise, avei’ un enfant au maillot dans les bras et Tinfanle doua Charlotte ,loa([uine; tous les personnages sont représentés en costume de cour.

Toile. Figures en jiied de grandeur natu- rL'lle. 11. 2,80; L. 3,30.

Peint en 1800.

(Ti'avi' par Maura.

Madrid. .Musée du Prado.

Une copie d'un fraginent, de ce laldeau, les portraits de la reine Marie-Louise et île deux do scs enfants, exéeul.ée par Forluny, fut adjugée 10.000 fr., à la vente de ce dernier, a Paris, en 1875.

10. Portrait du roi Charles IV.

Etude pour le tableau de La famille de Charles IV.

Toile. Figure à ini-corps de grandeur naturelle.

Gravé par R. Esteve, Brandy, Garinona et E. Lcnius.

11. Portrait de la reine Marie Louise, femme

de Charles IV .

Etude ]iour le tableau de Lu famille de Charles 1 F.

Toile. Figure à mi-corps de gra.mleur naturelle.

Gravé par R. Esteve, Carmona, E. Lenius et Maura.

12. Portrait de l'Infant Ferdinand, prince

des Asturies.

Fdude pour le lubleau de La famille de Charles 1 17

lis

C A TA L (MIL! K DE L’ OKU VUE PEINT ET DESSINÉ

Tuilf\ Figure en liiisle de grandeur nalu- rellc. 11. 0,7 i ; L. U, GO

13. Poi'trait. de l'Infant Charles - Ma rie -

Isidore, fils de Charles IV.

l'Tude |)Our le taldeaii de La famille de Charles I VA

Tuile. Figure en buste de graïulcur natu- relle. — 11. 0,7i; L. 0,G0.

Madrid. Musée du Prado.

14. Portrait du jeune Infant François de

Paille, fils de Chai les IV.

Elude pour le lableau de La famille de Charles IV.

Toile. Figui'O à iiii-cu]’[)s do grandeur naturelle. II. 0,74; L. U, GO.

Madrid. Musée du Prado.

15. Portrait de Marie-Louise, princesse de

Parme.

Etude pour le lableau (le La famille de Charles IV.

Tuile. Figure en buste du grand(;ur natu- relle. — II. 0,74; L. 0,60.

16. Portrait du prince Louis de Panne,

r/endi'C de Charles IV.

Etude pour le tableau de La famille de Charles IV.

'Voile. Figure en buste de grandeur natu- ivlle. 11. 0,74; L. O.GO.

Madrid. Musée du Prado.

17. Polirait du fils du prince Louis de

Panne enfant.

Il est représenté’ tenant dans scs niaius une guitare (pt’il Vail résonner sous ses doigts.

Etude pour le tableau de La famille de Charles 1

Tuile. Figure de grandeur naturelle. 11. 0.:i4; L. 0,43.

Ane. eollection Pereire. Vente. Paris, 1872. 12.800 l'ranes.

18. PortraiL de la jeune Infante Marie-

Isabelle. plus lard femme du prince héritier de Naples.

Elude pour le lableau de La famille de Charles IV-

'Voile. Figure en buste de grandeur nalu- rellu. 11. 0,74; L. O.GO.

19. Portrait de l'Infant Antoine, frère de

Charles IV.

Etude pour le tableau de La famille de Charles IV.

'Voile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0,74; L, 0,G0.

Madrid. IMuséc du Prado.

20. l‘oïirait de l'Infante Marie-Josephe,

surur de Charles IV.

Etude pour le tableau de La famille de Charles IV.

'Voile. Figure en buste do grandeur natu- relle. — 11. 0,7 4; L. O.GO.

Jladrid. Musée du Prado.

21. l ‘orliait équestre du roi Charles IV.

Il est représenté vêtu de ITinirorine des gardes du corps, monté sur un cheval pie ; fond de paysage.

'V(.iilc. Figure é(]uostrc de grandeui’ natu- relle. — II. 3,3G; L. 2,70.

Madrid. Musée du Prado.

22. Portrait équestre de la reine Marie-

Louise, femme de Charles IV.

Elle est re[(résent('e vêtue de Tunirorine des gardes du corps, montée à calil'ourcbon sur un cheval [de à Iti crinière tressée ; rum.1 de paysage.

'Voile. VAgure écpiestre de grandeur natu- relie. 11. 3,35; L. 2.79.

(Iravé par Galvan.

Madri(.l. Vlusée du Prado.

23. Portrait du roi Charles IV.

11 est représenté dehout, en unirorme de colonel des gai'des du corps, tenant son cha- peau de la main gauche et une canne de la main droite.

'Voile. Figure en pied du grandeur natu- relle. — IV 2,02; L. 1,20.

Madrid. Musée du Prado.

24. / ’ortrait de la reine Marie-Louise, femme

de Charles IV.

Elle est repia’sentée eu rohe de soie noire, le corsage échancré sur la poitrine, la tète

CATALOGUA DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINE

119

cmiverlc il'nno mantille tninhnnt siii’ les i''paules; la main ilroile relevée tenant nn éventail ; la g-auclie tombant le long du corps ; fond de paysage [lendant dn pré- cédent.

Toile. Figure en pied do grandeur natu- relle. — II. 1,99; L. 1,26.

Gravé par bavallcy.

Madrid. Musée du Prado.

25. Portrait de la reine Marie-Louise, femme

de Charles IV.

Elle est représentée le bras droit levé, montrant avec son éventait la couronne royale placée sur une colonne ; le bras gauche tombant naturellement le long du corps.

Toile. Figure à ini corps de grandeur naturelle. II. 1,57 ; L. 1,20.

Madrid. Académie royale d'histoire.

26. Portrait de la reine Marie-Louise, femme

de Charles IV.

Elle est représentée de face, la tête recou- verte d'un turban à aigrette, un peu tour- née vers la gauche ; de lourds pendants aux oreilles, des hagues aux doigts et des bracelets aux poignets ; elle porte une robe d'apparat de soie jaune, les bras nus rame- nés sur le devant du corps ; elle tient un éventail de la main droite.

Toile. Figure jusi|u’aux genoux de gran- deur naturelle. 11. 1,10; L. 0,83.

New-York. Appartient à M. Ilavemayer.

Ane. collections du duc de Rivas et Th. Durct.

27. I ’orlrail de la reine Marie-Louise, femme

de Charles IV, tenant un de scs enfants

dans les bras.

Elle est représentée de trois quarts, la tête tournée vers la gaucho, les cheveux noirs ornés de bijoux; au cou, un collier do perles à deux rangs ; elle porte une robe blanche décolletée ; les liras nus recouverts, jusqu’au-dessus du coude, de longs gants clairs; une écharpe à handes foncées autour de lii taille ; une montre attacliée au haut du corsage à droite. Dans les bras, elle tient nn enfant coiffé d'un béguin blanc, velu d’une longue robe également blanche

diqinssant de heaucoup les pieds ; fond neutre foncé.

Toile. Figure jusqu’aux genoux, de gran- deur naturelle. il. 1,18; L. Ü,82.

Paris. Appartient à M. Billolto.

Ane. collection Fromentin.

28. Portrait du roi Charles IV.

Toile ovale. Figure en buste de grandeur naturelle. II. 0,82; L. 0,60.

Séville. Anciennement au palais de San Telmo. Appartient à la comtesse de Paris.

29. Portrait de la reine Marie-Louise, femme

de Charles IV.

Elle est représentée la tête tournée à gauche, de lourds pendants aux oreilles et un collier de diamants à trois rangs au cou; elle porte une rohe Idanche à manches courtes ; fond somhre pendant du précé- dent.

Toile ovale. Figure en buste de gran deur naturelle. H. 0,82; L. 0,66.

Séville. xVnciennement au Palais de San Telmo. Apparticnlà la comtesse de Paris.

30. Portrait de l'Infant Ferdinand, prince

des Asturies, jrlus tard Ferdinand VU.

Toile ovale. Figure en buste, de gramleur . naturelle. II. 0,82; L. 0,66.

Séville. Anciennement au palais de San Telmo. Appartient à la comtesse de Paris.

31. Portrait de l'Infante Isabelle, plus tard

reine de Naples.

Elle est représentée à l’âge de douze ans, les hras garnis de gants montant au-dessus des coudes, ramenés vers la poitrine, et tenant un éventail de la main droite.

Toile ovale. Figure, à mi-corps, de gran- deur naturelle. II. 0,82; L. 0,66.

Séville. Anciennement au Palais do San Telmo. Appartient à la comtesse de Paris.

32. Portrait du roi Charles IV.

11 est représenté de face, les cheveux [lou- drés, en costume de velours rouge, la main droite à demi recouverte par les broderies de la manche de son vêtement ; le bras gauche tondiant le long du coiqis.

Toile. Figure à mi-corps, de grandeur nalurclle, II. 1,09; L. 0,76.

121)

CATAI.UCUR Dh: 1/mRIIVKR IM':INT RT DRSSINR

Iv-papno . I', liais ili^ lînadilla ilrl Munie. .\li|iai'liuiil, au due do Suoea, eonile de ( lliiiiclimi.

33. Portrait (le la reine Marie-Louhe, femme

(le Churler, 1 R.

Rlle est repi'ésciilée do face, la main droite tenant nn éveidai! ; la gam lio pen- danl. le long dn corps. Rlle ]iorte une robe noire a taille, à nianclies eourti's, la elieve- liire retombant sur le front et couvraid. b's épaules }icndant du préeédeid..

'J'oilo. Figure à uii-eiu'ps, do grandeur nalurolle. 11. I.l 1 ; L. U, 70.

l’alais de lioaililla del Alonto. Appartient au duc lie Suci'a, coude île Cliiiiebon.

34. La famille de l'In fant 7). Louis, frère de

Charles HL

,\u cenlre. I\Iarie-Tlii'‘rése de Vailabriga, femme de l'Infant, de prolil. assise dans un fauteuil devant un guéridon : à droite, l'Infant D. Louis, également assis ; à côté' du père et do la mère, et iiour ainsi dire entre eux, leurs enfants D. Louis et Marie-Thérèse ; en arrière, un coiffeur occu[iè à poudrer la princesse, puis diffé- rents autres personnages appartenant à la domesticité de l'Infant : femmes de

chambre, bonnes d'enfants, et enfin Loya lui-même, les pinceaux et la palette à la main; fond de tentures de velours cramoisi.

Toile. Figures en pied, do grandeur natu- relle. — IL 2.48; L. 3,lô.

l'i'ini on 1783.

Pa'ais de ISoadilla del Monte. Ap[iartient au duc de Sueca, cointi' do Chinclion.

35. Portrait de l'hifant Louis de Bourbon,

frère de Charles III .

11 est représenté debout en grand uni- forme, avec le collier de la Toison d'or et trois auti'es ordres, le, bras droit tomliantle long du corps, lechapeausous le bras gauche.

Toile. Figure jusqu'aux genoux, de gran- deur naturelle. H. l.tS; L. 0,97.

Talais de IJoadilla del Monlo. .Aiqiai'ticnt au duc do iSueca. comte do Cbinchon.

36. Portrait de l'Infant Louis de Bourbon,

frère de Charles III.

Il est représenté' de profil au revers du

tableau on lit ; Itelrato del Serenisimo Sehor Infante Don Luis Antonio de Borbon, que de à 12 de la manana, dia 11 de sepP'<^ del ano de 17S3, hacia Don Francisco Goya.

Figure on tmste, de grandeur naturelle. II. 0,42: L. 0,35.

Palais do lioadilla del Alontc. Ap])artient au duc do Sueca, comte de Glnnclion.

37. Portrait de l'Infant Louis de Bourbon.

frère de Charles III.

Uépélition du précédent sans l'inscription.

Toile. Figure en buste, do gi-andeur nalu- rolle. — 11. ü,4-2; L. (),3.5.

Palais de lioadilla dol Monte. Aiqiartient au duc de Sueca, comte do Cbinclion.

38. Portrait de Marie-Thérèse de Valla-

brifja, fcninic de Ilnfant Louis de

Bourbon.

Rlle est représentée coiffée de tresses retombant sur ses épaides, réunies jiar un ruban bleu au revers du tableau on lit ; Iletrato de ID Maria Teresa de Vallabi iga, exposa del Ser’"^ Sor, Infante de Espaàa, Don Luis Antonio Jaime de Borbon, que de II a 12 de la manana del dia 27 de A(joslo del ano 1783, hacia Don Francisco Goya jiendant du précédent.

liois. Figure en liuste,de grandeur natu- relle. — il. 0,42; L. 0,35.

Palais do lioadilla del Monte. Appartient au duc de Sueca. comte do Chinclion.

39. Portrait de Marie-Thérèse de Vaila-

briga, femme de Ilnfant Louis de

Bourbon.

Itépétition du précédent sans l'inscription.

Toile. Figure en buste, do grandeur natu- relle. — II. 0.42; L. 0,37.

Palais de lioadilla del Alonte. Appartient au duc do Sueca. comte de Cbinchon.

40. Portrait de l'Infant Louis de Bourbon,

frère de Charles III.

Il est représenté avec le collier de la Toi- son d’or et un autre ordre sur la poitrine.

Figure à mi-corps do grandeur naturelle. II. 0,79 ; L. O.Gü.

Palais de lioadilla ilel Monte. Appartient au duc de Sueca. comte de Cbinchon.

lil

CATALO(;UR 11 R L’URL’V

41. Portrait de Marie-Théi ùiicde Yullabriga,

femme de l'Infant Louis de Bourbon.

Rlle est représentée les cheveux ornés de diamants, de bijoux d’oi-, de plumes et tombant sur les épaules, lesmainsa[ipuyées sur le dossier d'un fauteuil ; elle porte une robe de velours grenat et une mantille noire.

Toile. Figure on pied de grandeur natu- relle. — H. 1,48 ; L. 0,93.

Palais de Boadilla del Monte. Appartient au duc de Sueca, coinle de Chinchon.

42. Portrait de Marie-Thérèse de Vallabriga,

femme de l'Infant Louis de Bourbon.

Rlle est représentée de face, un mantelet sur les épaules. Le tableau porte la marque :

C. de Goya.

Bois. Figure à mi-corps de grandeur natu- relle. — H. 0,65; L. 0,37.

Palais de Boadilla del Monte, .\ppartient au duc de Sueca, comte de Chinchon.

43. Portrait équestre de Marie-Thérèse de

Vallabriga, femme de l'Infant Louis

de Bourbon.

Peint en 1784.

Cité par le comte de la Viùaza.

44. Portrait de l'Infant Louis-Marie de

Bourbon, jrlus tard cardinal.

11 est représenté en culotte courte de couleur bleue, lias blancs et souliers à bou- cles, tenant la main droite posée sur uue carte placée sur une table à son coté ; à sa gauebe, sur une chaise, se trouve une autre carte sur laquelle on lit : Al S. I>. Luis Maria, Irixo del ser Infante D. Luis y de la muy iluslre S. B. Mar. Ter Vallabriga, a los seis anos y 1res inescs de edad.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — 11. 1,30 ; L, 1,16,

Palais de Boadilla del Monte, Appartient au duc de Sueca, comte de Chinchon,

45. P ortrait du cardinal Infant Louis de

Bourbon.

Il est représenté debout, presque de face, la main droite qui montre au doigt annu- laire une bague d'émeraude, touibanl natu-

11 R PRIA’ T RT ItRSSIAR

rellcment sur la banebe ; de la main gau- che, il lient un livre. ^ élu d'une soutane rouge, il porte sur la poitrine la croix car- dinalice et divers ordres dont celui de Cbarles lll.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — II. 1 ,9.3 ; L. 1 ,30.

Palais de Boadilla del Monte. Appartient au duc do Sueca, comte do Chinchon.

46. Portrait du cardinal Infant Louis de

Bourbon.

Répétition du précédent.

Toile. Figure en pied de grandeur nal.u- rellc. II. :2,ÜÜ ; L, 1,34.

Rome. Eglise espagnole de Notre-Raine de Monserrat.

47. Portrait du cardinal Infant Louis de

Bourbon.

Autre répétition du précédent.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — II. m. ; L. 1,14.

Madrid. Appartient au marquis de Casa Terres.

48. Portrait de Marie-Thérèse de Bourbon

et Vallabriga, comtesse de Chinchon.

Elle est représentée de face, la tète cou- verte d'un voile, la main droite descendant le long de la taille ; la gauche, sur la liaii- cbe. Dans l'angle droit inférieur on lit ; L. /l. S. I). Maria Teresa hixa del S. B. Inf cuite Don Luis, de edad do dos anos y nueve rneses.

Figure de grandeur naturelle. II. 1,30; L. 1,16.

Palais de Boadilla del Monte. Apiiarticnt au duc do Sueca, comte de Chinchon.

49. Portrait de Marie-Thérèse de Bourbon

et Vallabriga, comtesse de Chinchon.

Elle est représentée de face, les cheveux tombant sur le front en légers frisons cl. retenus en arrière par un diadème de liril- lants et de plumes. Elle est. vêtue de blanc.

Figure en pied de grandeur naturelle. 11. 1,9.5 ; L. 1,30.

Palais do Boadilla del Monte. A|ipartient au duc do Sueca, comte do Cliinchon.

16

122

CATALOCIIE DE E’OEUVUE l'EINT ET DESSINE

50. l'oiirail de Mai ic-Tlicrr>tc de Bourbon

el Vdllabriija . cûnileusc de Cliiiichon.

llép(Tilion du prérédenl.

Figure à mi-corps do grandeur natu- i-elle. II. 0,74; L. 0,50.

Palais de Boadilla del Monle. Appartient au duc do Sueca, coinlo do Chinclion.

51. Portrait de Marie-Thérèse de Boiu'bon

et Vcillabriija , eowtessc de Chinchon.

Elle est repi'ésonlée assise, légèrement imdinée sur le eùlé gauche, le hi-as gauche appuyé sur le dossier d'iiii lauteuil dore. Elle est véliie de blanc, ses cheveux roux loiidiantsur le front en légères frisctles.

l'Agure en pied do grandi.'ur naturelle. II. 2. OH ; L. 1,30.

Palais de lioadilla del Munie. Appartient au duc do Sueca. comte do Cliinchon,

52. Portrait du roi Ferdinand \Ml.

Il est repré'senlé jeune, dehotd.. en nni- forine de général, avec, culotte et hottes de cheval, son chapeau sous le bras ; de la main ganrhe. il lient la poignée de son sabre. Pour fond, un camp avec des cavaliers et des chevaux au dernier plan.

Tuile. Figure en j>iod do gi-amleur natu- relle. — H. 2,07 ; L. 1,44.

Madrid. Musée du Prado.

53. Portrait équestre du roi Ferdinand VIF

Il est re[irésenlé moulé sur une jument pur sang, étendanl le bras droit en avant dans l'allitude du commandement, la tête couverte d'un chapeau à la Bolivar orini d'uneplume blanche ; il est en grande tenue, portant le collier de la Toison d’or el le grand cordon de Charles 111.

Toile. Figure éi[ucslre de grandeur natu- relle. — II. 2,90 ; L. 2,70.

Bravé par G al van.

iMadi'id, Acailémio do San Fernando.

54. Portrait équestre du roi Ferdinand VIL

Etude pour le j)i'écédent.

Madriil, Ane. cullection de I). Federico de Madrazo.

55. Portrait du roi Ferdinand VIF

Il est représenté dehoul, presque de face, lonrné vers la droite, la main gauche

appuyée sur son épée, la droite tenaid. le sceptre. 11 porte sur les épaides nu juanteaii de soie cramoisie bordé d'or et h.)nrré d'her- jninc. habit et culotte bleu foncé, bas de soie blanche, souliers ,9. boucles d'or ; sur la [)oitrine, le grand cordon de Charles 111. A son c.é)lé, une table recouverte d'un tapis sur laquelle est posée la couronne royale.

Toile. Figure en |éicd de grandeur natu- relle. — 11. 2,80 ; L. 1,25.

Inachevé.

Saragosse. Ilùtel du Canal Imiiérial d’Ara- gon.

56. Portrait du roi Fei'diinnid VIF

Il est re[irésenté en costume de cérémo- nie.

Esquisse.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- rel le .

Madi'id, Ministère do la Gubcrnacion.

57. Portrait du roi Ferdinand VIF

11 est représenté le collier de la Toison d’or sur la i)oitrine, un manteau de pour- pre à collet d'hermine sur les épaules.

Figure en buste de grandeur naturelle.

Ane. collection Eustaijuio Lopez. Vente 1860.

58. Portrait du roi Joscjdi. Bonaparte.

Cité parle comte de la Vifiaza,

59. Portrait de François P'' , empereur d'Au-

triche.

Il est représenté le fu'as gauche appuyé sur un canon maniuc d'un N, tenant une longue-vue de la main droite. 11 porte nn uniforme blanc agrémenté de passemen- teries rouges, un pantalon de même cou- leur et un chapeau noir à plumes vertes.

Figure jusqu'aux genoux de grandeur naturelle. II. 1,27; L, 0.95.

Douteux.

60. Portrait du duc d'Alhc.

Il est reiiréscnté lisant de la musiiiuc, a[)jiuyé sur nn clavecin sur lequel est posé son tricorne ; coiffé en oreilles de chien et ponilré. Il porte nn habit de soie noisette,

CATALor. UE DE 1/ UE U VUE l'EINT ET DESSINE

1-23

un ^ûlel moucheté Te lilcu, une culotte gris tendre et des guêtres noires.

Figure en pied de grandeur naturelle.

Madi'id. Appartient au duc de Médina Sidunia. comte de Niebla et marijuis de Yillafranca.

61. Portrait du duc d'Albc.

Toile. Figui’e à mi-coi'ps de grandeur naturelle.

Madrid, .\ppartient à D. . . .

62. Porti'Ciit de D" Maria Laisa de Silea,

duchesse d'Albe.

l'dle est représentée vêtue d’une rol)e verte, la poitrine recouverte d'un llcliu blanc, les cheveux légèrement poudrés et surmontés d'une gaze rosée.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — il. 0,5o; L. 0,40.

Paris. A|ipartient à M. lîainborger.

Ane. collections Salanianca et Pereirc. Vente Percire, Paris 1872. (i.OÛO francs.

63. Portrait de Maria Luisa de Silva,

duchesse d'Albe.

Elle est représentée de face, les cheveux tombant sur les épaules, un chou rouge sur la tempe droite ; au cou, un collier de corail, aux poignets des bracelets d’or ; le bras gauche toml>ant naturellement le long du cor[)S ; le bras droit étendu en avant et la main indiquant avec l'index la signature de l'auteur. Elle porte une robe blanche avec une large ceinture couleur feu; à ses pieds un petit chien blanc ; fond de paysage aride. En bas, à gauche, onlil.’jl la Duquesa deAlba. D. Francisco de (roya. I7i)[>.

Toile. Figui'O en pied de gi’andeur natu- relle. — 11. 1,0 4; L. 1,30.

Madrid, l’alais de Liiàa. Appartient au duc d'Albe.

64. Paî trait de P" Maria Luisa de Sdva,

duchesse d'Albc.

liéliélilion du lu'écédcnl.

'l’oilo. Figure à ini-coi'|is de grandeur naturelle.

Mailrid. Appai'lient au duc de Médina Sidonia, comte de Aiebla et maniuis lie Villal'ranca.

65. Portrail de I)“ Maria Luisa de Silva,

duchesse d'Albe.

Elle est représentée debout, presque de l'ace, un chou rouge sur la tempe droite, lu tête couverte d'une inaidille noire, le bras gauche appuyé sur la hanche, le bras dia)il dirigé en avant et la main indiejuant à terre, avec Tindex orné d'une bague sur le chaton de laquelle est gravé le nom d’/l/6u, la signature de l'auteur écrite à l'envers. Elle porte une robe noire, comme la man- lille, agrémentée d’ornements de même couleur ; le corsage échancré sur la [loitrine ; tond de paysage découvert.

Paris. Appartient à M. P. Sohi'go.

Ane. collection Goyeiia de Séville.

66. Portrait de IP Maria Luisa de Silva.

duchesse d'Albc.

Elle est représentée en costume demaja, la main gaucho posée sur la hanche, la droite tenant un éventail eidr'ouvert. En bas, prés du cailre, on lit : Maria Luisa de Silva, Duquesa de Alba.

Toile. Figure en pied. II. 0,52 ; L. 0,42. Séville. Ane. collection Urzaiz.

67. Portrait de I>" Teresa Caijctana de Silva,

duchesse d'Albe.

Toile. Figure on buste de grandeur natu- relle. — H. 0,88; L. 0,GG.

Madrid. Appartient à D. Rafael Ran-io.

68. Portrait de IP Mauucla Giron y Pimeulel,

duchesse d'Abrautes.

Toile. Figure de grandeur naturelle. 11. 0,92; L. 0,70.

Madrid. Appartient à la duchesse douai- rière d'Abrantos.

69. Portrait du comte d'Altamira.

Il est représenté assis, la léte de prolil.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle . Il . 1,77; L . 1,08.

Madrid, .appartient à la banque d'Es- pagne.

70. Portrait de IP lynaeia Maria Alvarez de

Tolcdo, marquise d'Aslorga, comtesse

d'Altamira.

Elle est représentée avec sa lille.

CATALUdüK DE L’OEIIVKE PEINT ET DESSINÉ

'J’oilc. Fif^ni'os on ]iicd de gi’andeiu' natn- vello. 11. 1,'Jd; L. Elu.

Muilrul. ApparLiont au iiuiniuis do Curvura.

71. Portrait d'Altaudrano, auditeur à la

cour de Séville.

Il est roprosenld lète nue, vêtu d'iin lialiiL lu'un avec jabot et pilet clair à Heurs.

Toile üvalo. Figure on busto de grandour nalurolle. 11. O.H-'j : E. 0,03.

Paris. Apparliont à MM. lluussud ot Valadon .

72. Portrait du ])cinlre andalou José Maria

Aranr/o.

llesl lapirésciité a l'àge de vingt-neuf ans. Peint à lîotis en 1810.

Toilo. Figure on buste do grandcui' natu- relle. — 11. (lAb; L. 0,40.

Séville. Appartient à 1). J.M. Asensio.

73. Portrait du lieutenant ijénéral de marine

Gabriel de Aristizabal .

Il est représenté delniut. tourné vers la gaindie, le tricorne sous le bras gauche, tenant une main cachée sous le gilet et l'autre posée sur une canne. Il jiorte Funi- l'orinc de lieutenant général de marine. Dans l'angle su[)érieur du taldeau, à gauche, on lit: E.rcmo. S'' P. Gabriel de A i islizabal , P'' General de la IP Armada,!/ Cap’' General (Ici l)ep)‘° de Cadiz.

'toile. Figure à ini-corps de grandeur nalurolle. H. 1,11: L. ü,0ù.

IMadi'id. Musée naval.

74. Portrait du naturaliste et Vûi/a(jcur

Azara .

11 est représenté en unirorme d'cd'Iicier de marine.

'toile. Fhgui'O à nii-corps de grandeur naturolli'.

Maih'id. .-\p[iai'tient à la raniillc A/ara.

75. Porlrait de !>' M . . . Subia, femme

Bai/eu, belle-rnere de Goj/a (.^)

Cuivre circulairi' de U. 08 de diann’dre. Madriil. .4p[iartieid a 1). Alejandro Pidal.

76. Portrait du peintre Francisco Bayeu y

Subia, beau-frère de Goya {'è)

Cuivre circulaire de 0.08 do diamètre.

Madrid. Appartient à 1). Alejandro Pidal.

77. Portrait du peintre Francisco Bayeu y

Subia, beau-frère de Goya.

11 est représenté assis, presque de face en lierruque [jomlrée ; il porte un vêtement gris et tient un pinceau de la main droite ; fond neutre.

'toile. Figure à mi-cui'ps do grandeur naturelle. 11. 1,22; L. 0,84.

Gi-avé par 1!. Maura.

l'tadrid. Musée du Prado.

Une copie de ce porli’ait, exéculée par Fortnny, fut adjugée 10.000 fr. à la vente de ce dernier, à Paris, en 1873.

78. Portrait du peintre Francisco Bayeu y

Subia, beau-frere de Goya.

11 est re[)résenté en petite veste et cein- ture noire, dehoid devant une toile, tenant un pinceau de la main droite signé: B” F”" Bayeu. P'' de C™ P' Goya, 17SG.

'toile. Figure à mi-corps de gramleur natur..‘lle, IL 1,12; L. U, 83.

Valence. Musée Provincial ; donné par IL Monfort.

79 Portrait de P” Feliciana Bayeu.

Edle c.st représentée avec un foulard au cou, uu ruhau de soie Ideu et rose dans les ( heveux ; fond inachevé. En hasdu tableau, à gauche, on lit: H” de la Feliciana, de edad de 13 a/'ios.

'toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. 11. 0,38; L. 0,30.

Madrid. Appai'tient à t). Cristobal Fcrrir.

80. Paîtrait de B" Maria José fa de Piincn- tel, comtesse-duchesse de Benavente y Osuna.

Elle ('sl rejirésentée debout, presque de face, les cheveux jioudrés, un large chapeau Idaiic garni de ruhans roses et d'une plume blanche sur la tête : elle est vêtue d'une robe bleu pâle ornée de dentelles blanches, de rubans roses et de Heurs : elle porte des gants blancs et lient un éventail de la main droite.

CATALUGLIE DE 1/ OEUVRE PEINT ET DESSINE

125

'l’üilc. Figure à mi- corps do grandeur iiaUiivllo. II. 1 lu. ; L. U,7o- Madrid. AppurtienL à D. Gustave Bauer. Ane. collection d'Osuna.

81. Portrait du critique d'art Ceaa Berrnudez.

11 est représenté de l'ace en véteiiient bou- lonné, un inanleaii sur les épaules.

Toile. Figiire à nii-corps de grandeur naturelle. II. 1.22; L. 0,88.

Gravé par Maura.

Madrid. Appartient au marquis do Cor- v.'ra.

82. Portrait de la femme du critique d'art

Ccau Berrnudez (.^)

Elle est représentée de trois quarts, assise, tournée vers la gauche, vêtue d'un costnnic bleu et blanc, un brac.'elet de velours noir à cba(]ue ]>oignet ; elle tieid sur les genoux un écrin cranioisi, ainsi (pi'un pa[)ier sur lequel ivqiose sa main pendant du précé- dent.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. 11. 1,15; L 0,80.

Madrid. Appartient au mar([uis de Casa Terres.

83. Portrait de Manuel Lapena, marquis de

Boudad Bcal.

Dans le bas du tableau, à gauche, on lit ; D. Manuel Lapena. G. Goiju ano J799.

Tuile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — II. 2,25 ; L. 1,40.

Madrid. Appartient à D. Joaquin Arga- niasilla.

84. Portrait de la marquise de Caballero.

Elle est représentée tenant de la main droite un papier oh se lit : /hr.’"'' S."‘ Mar d^ Caballero. Goya 1807.

Toile. Figure en buste de gi'andeur natu- relle. — H. 1,06; L. 0,84.

Madrid. Appartient au marquis de Cor- vera.

85. Portrait du comte de Cabarrus.

11 est représenté de face.

'toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — 11. 2,10; E. ! ,27.

Madrid, A ppai'tien ta la banque d'Espagne.

86. Portrait de la marquise de Cadalso. Elle est coiffée avec des Heurs dans les

cheveux et tient un éventail à la main.

Figure à mi-corps de grandeur naturelle. Toile. H, 1,06 ; L. 0,84.

Madrid. Appartient à D. G.

87 . Portrait de Pedro Rodriguez, comte de

Cariipomanes.

Cité par le comte de la Vinaza.

88. Portrait de Evaristo Perez de Castro,

pi'ésident du conseil de Castille.

11 est représenté de trois i[uarts, âgé de vingt-ciiK] ans environ, vêtu d'un habit gris, fermé sur un gilet blanc brodé de points noirs; an. cou, une large cravate blanche; il lient un porte-crayon de la main droite, aj.qniyée sur un angle de tahle sur laquelle se trouvent divers dessins.

'toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. II. 0,99 ; L. 0,69.

Madrid. Appartieiit à D. Manuel Soler y Alarcon.

89. Portrait de D" Francesco, Caudado. Elle est représentée vêtue de gaze avec,

sur la tête, une mantille noire retombant sur les épaules; elle porte aux mains de longs gants de daim jaune lui remontant au-dessus des coudes; assise an pied d'un arlu'C dans la campagne ; un petit cliien blanc à longs poils est couché à scs pieds.

'toile. Figure en jiied de grandeur natu- relle, — II. 1,03 ; L. 1,18.

Valence. Musée provincial.

90. Portrait de M. Careda ou J. Caveda.

'toile. Figure à ini-coiqis de grandeur naturelle.

Cité par Z. Araujo cl Cli. Yriarto sous le nom de D. M. Careda et par Ossario y Ber- nard sous celui de J. Caveda.

91. Portrait de Miguel Cayetano Soler.

Peint vers 1803.

Grave [lar R. Esteve.

92. Portrait de l'écrivain Félix Colon.

11 est représenté assis dans un fauteuil, devant une tahle recouverte d un tapis de damas vert sur laquelle se trouvent ses

121'.

CATALor.UE DE 1/ OEUVRE l'ElNT ET DESSINE

œuvres cui six volumes dont Eun est ouvert, puis divers papiers, sur l'uu desipiels ou lit ; Aùo 17'J'j ; la main droite qui tient une plume pose sur la talde ; la main gauche est appuyée sur la lianclie. 11 porte l'uni- l'orme de hrigadier, tuni(pie et gilet noir et galon d'argent : sur la poitrine, la croix et le cordon de Tordre militaire de Santiago, ainsi que la médaille du même ordre.

Toile. Figui'C à mi-corps de grandeur naturelle. 11. 1.20; L. 0,8.ü.

Madrid. Appartieid à 1). Itieardu Trau- niann.

93. Porlrail île rarchca'qiic de Valence,

.loaqain Companij.

11 est représenté debout on vétoinenls monastiques de couleur gris jaunâtre, le grand cordon de Charles 111 sur la jjoi- trine, le bras gauche tomhant le long du corps, le droit légèrement relevé ; dans Tangle supérieur du tableau figurent les armes de Tarchevéque, eu bas se lit une longue inscription.

Toile. Figure on pied de grandeur iiatu- rellc. II." 2. 12 ; L. 1,30,

Peint vers 1801.

Valence. Eglise paroissiale San Martino. Salle caiiilulairc.

94. Polirait d'un moine, secrélaire de l'ar-

chcvi'quc de Valence, Jouquin Cjin- punij.

11 est représenté en costume religieux.

Toile. Figure à rni-eorps de grandeur naturelle. 11. 0.09 ; L. Ü.83.

Madrid. .Appartient à 1). Salvador Ca- bells.

95. Polirait de P' Lorenza üorrea.

Elle est représentée en robe bleue ilécolle- tée. une guimpe blancbe au cou.

Toile. Figure de gi'andeur naturelle. II. 0,80; L.’0,.v8,

Paris. Ap])articnt à M. liiscliolfsheim.

96. Portrait de Juan-Antonio Cuervo.

Dans le bas du tableau, â gauche, on lit: /l" Juan An’^" (’uerro direclor de la real Academia de S" Fernando.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. 11. 1,28 ; L. 0,87.

Madrid. Apiiartieid à 1). Francisco Duran y Sirvent.

97. Portrait de D" Maria-Ildefonsa ])abaluti

y Santa Maria.

Elle est représentée assise auprès d'une talde sous laquelle, à gauche, se trouve un bout de papier, sur lequel on lit;/!' Maria lldefonsa Dabalos y Santa Maria.

Toile. Figure à ini-coiqis de grandeur naturelle. 11. 1,08 ; L. 0,80.

Madrid. .Appartient au comte do Villa- gonzalo.

98. Portrait de U" Tadca Arias de Enrri-

qiiez.

Elle est rcqirésentée de l'ace, la tête enca- . drée dans une très anqile chevelure noire dont les boucles tmnbent sur ses épaules; elle porte une robe de guipure et de satin blanc recouverte sur la poitrine d'une bas- ijuine noire; les mains et les bras jus(pi'au- dessus du coude sont enfermés dans de longs gants blancs dont elle détire le gauche; les pieds sont chaussés de souliers blancs à hauts talons ; fond de paysage.

Toile. Figure on pied de grandeur natu- relle. — 11.’ 1.90 ; L. 1,08.

Point en 1793-94.

Madrid. Jtlusée du Prado. Donné par D. G. Enrrii|uez de Valdés.

99. Portrait de D. Carlos Espana, comte de

Espana.

Figure de grandeur naturelle.

Cité par Z. Araujü et le comte de la Yinaza.

100. Portrait du ijraveur Rafael Esteve.

11 est représenté assis dans un fauteuil recouvert de damas jaune, tenant la main droite appuyée sur une planche de cuivre et la gauche tombant sur la hanche. Sur la planche de cuivre on lit ; Don Rafael Esteve, por Goya, 1813.

Toile. Figure jusqu'aux g.uioux de gran- deur naturelle. II. 1.63; L. 1,18.

Plusieurs fuis gravé.

Valence. Musée provincial.

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINE

127

101. Vovliait (le Carlos (rulicrrcz de los

liios, duc de Fcniaii Naùez.

Il est représenté deliout.

Toi le. Figure en pied de grandeur naturelle.

Madrid. Appartient au duc de Fcrnan Nuiïez.

102. Portrait de l'éLuajue d'Andriiioj:)olis,

Frai/ Mi(juel Fernandez.

11 est représenté assis dans nn raiilcnil à dossier aianorié, lonrin' vers la, gnnelie, la télé recouverte d'ime calotte, en vêlements de chœur, sur[)lis, ceinture et cainail sur leipiel pend la croix pastorale, les mains sur les genoux.

T(jile. Figure à nn-corps de grandeur naturelle. IL 1 m ; L. O.G.j.

Bilbao. Ai)partient à D. Enrii|ue Salazar.

103. Portrait de Mariano Ferrer.

11 est représenté les clieveux poudrés, en vêtements gris, le Bras gauche posé sur un portercuillo de maroquin rouge. Signé ; F'^° Goya.

Toile. Figure à mi-corps do grandeur naturelle. II. 0,83 ; L. Ü,6L

Valence. Musée provincial.

104. Portrait de Joaquin Maria de Ferrer,

président du conseil des ministres.

U est représenté debout en vêtements noirs, tenant à la main un livre relié en rouge; dans le bas du tableau, à gauche, on lit; Goya; à droite; Paris, 182i.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. IL 0,73; L. 0,30.

Madrid. Appartient au comte de Caudilla.

105. Portrait de D' Manuela Alvarez de

Coinas de Ferrer.

Elle est représentée de trois quarts, debout, en robe noire, décolletée, tenant un éven- tail à la main ; dans l'angle inférieur du tableau, à gauche, on lit ; Goya; ;'i droite ; 182i pendant <lu précédent.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0,73 ; L. 0,60.

Madrid. A|)parlienl au mai'(iuis de Baroja.

106. Portrait de .Tosef Moiiino, comte de

Florida Blanca.

Il est re[)résenlé debout regardant un

taldeaii ([iie lui montre Goya ; derrière le comte, un personnage secondaire; dans le fond, sur un chevalet, un portrait à mi- corps de Charles III; dans le lias du ta- bleau, sur un bout de papier, on lit ; Senor FraiC° Goya.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — IL 2,62 ; L. 1,66.

Peint en 1783.

IMadrid. Appartient à la marquise douairière de Martorell, marquise de Pon- tejos.

107. Portrait de .Tosef Monino, comte de

Florida Blanca.

Il est représenté deboul. en coslume lileu, tenant des piapiers dans les mains.

Toile. Figure on pied de grandeur natu- relle. — 11. 1,73; L. 1,12.

Madrid. Appartient au marquis de Casa Torres.

108. Portrait F Antonio For aster .

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — IL 0,4.3 ; L. 0,37.

Madrid, .appartient à D. .Javier Millan.

109. Portrait de l'imprimeur lilhofjraphe

.Jacques Galos.

Point entre 1827 et 1828 à Bordeau.v.

Ce portrait a servi de modèle au buste de Galos élevé sur son tombeau au cimetii'i’o de la Chartreuse à Bordeaux.

110. Porlraitde l'iiKjcnicur hjnacio Garcini.

Dans l'angle inférieur du tableau, à gauche, on lit; B“ hjnacio Garcini. por Goya, 180'i.

Toile. Figure à mi-cor|is do grandeur naturelle. H. 1,04 ; L. 0,82.

Madrid. .Appartient à Rosa Garcini y Arizeun.

111. Portrait de D " .Tosefa Castilla Portugal

y Garcini.

Dans l'angle inférieur du laldeau, à droile, on lit ; T)" .Tosefa Caslilla de Ga>'cin> pC Goya, J8G'i. pendant du [irécédcnt.

Toile. Figure à nn-corps de gi'andeur naturelle. 11. I.Oi; L. 0,82.

Madriil. Aiqiarticnt à D. Vicentc Garcini.

12S

CATALOCUE î)E E’OEUVüE l'KINT ET DESSINÉ

112. Porlraif. du Icnor Manuel (rurcia.

Il csl rcprésonlé avec une épaisse chove- liice, vêtii d'une redingote de ilrap brun, laissant passer nn liout de clieinise et le collet d'nn gilet blanc.

Toilo. Figure eu buste île grandeur nalu- relle. II. 0,80 : L. 0,57.

Paris. Apjiartiont à M. liainberger.

Vente Salainanca. Paris, 187.à. 5.300 l'r.

113. Portrait d'un général de la République

française.

Ane. cüllection Caniille Rogier. Il il, IS : L. 0.1 -i.

Vente Paris, 1890. 360 francs.

114. Portrait équestre de Manuel Godog.

prince de la Pai.e.

Peint en 1800.

Cité par Z. Araujo et le coinlc do la Vinaza.

115. Portrait de Manuel Godoy, pnànce de

la Pair.

11 est représenté nu-téte, en nnirorine de général, à demi-couché sur un pli de terrain, entouré de drajieaux et de tro[diées militaires; dans le fond, on aperçoit un aide de camp et îles chevaux tenus en main.

Tuile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — ll.d.80 : L. 2,6.0.

Peint en 1800.

Madrid. Acadéniie de San Fernando.

116. / 'ortrait de Miguel de Muzquiz. comte

tic Gauza.

11 est représenté en pernnine jioudrée, tenant de la main droite divers jiapiers, la main gauche dans la poche de son hahit ; son chapeau maintenu sous le bras gauche. 11 porte une chemise à jahot ; un hahit et un gilet lirodé ; sur la poitrine le cordon de Charles 111, la croix du même ordre et ccdle de Santiago.

Cravé parSclma.

117. Portrait de .Juan Martin île Goicoc-

chea.

11 est représenté la tête presque de face; le liras droit tomhant le long du corps, la main gauche cachée sous le vétemeid ; à la houtonniére de Fhahit, la croix de

Chai'les III. Dans le lias du tahleau se lit une longue inscription.

Toile. Figure jusqu'aux gonuiix, do grau- ilour naluridlc. 11. 0,82; L 0,60.

Point on 1789.

Saragosso. Ilôtoi do la Société aragonaiso des Anus du pays.

118. Portrait de Juan Martin de Goicocchca. 11 est représenté vêtu du costume de

l'époque, tenant une feuille de papier à la main. Signé ; Goya ano 1810.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,82 : L. 0,59.

Madrid. Appartient au marquis de Casa Torres.

119. Portrait île 1)" Galarza de Goicocchca Fdle est représentée tenant un éventail à

la main. En bas du tahleau on lit ; IM Juana Galarza por Goya ano 1810.

'i ode. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,82; L. 0,50.

Madrid. .\[ipartient au rnaïquis de Casa 'l'orres.

120. Portrait de IP Cnilarza de Goicocchca {y) Elle est représentée étendue sur un canapé

rouge, appuyée sur un de ses bras reidié, une mantille sur la tête, vêtue d'une robe noire décolletée, de longs gants aux mains, doid. l'une tient un mouchoir blanc. Signé : Goya 1813.

'rode. Figure on pied île grandeur natu- relle. — 11. 0,60 ; L. 1.60.

Espagne. Eibar. Appartient à D. Ignacio Zuloaga.

121. Portrait de J)"- Gurnersinda de Croicoc-

chea.

Elle est rejiri'sentée de profil'; dans l'angle supérieur du tahleau on lit; Ano 1805.

'foile. Figure en buste de grandeur natu- relle.

Gravé par FfantOTrg'. 'f'I- ^ ^

Paris. Ane. collection Oudry.

122. Portrait de Francisco Goya.

11 s’est représenté la tète inclinée en avant du coté gauche, le corps enveloppé dans une sorte de robe de chamlire. Signé dans le bas du tahleau : Goya 1815.

CATAI.ÜdUK DK K’OKUVRK DKINT K T DK SS (N K

129

Ktudo pour le tahloau : Gotja et son médecin Arrieln.

Bois. Figure en Iniste de grandeur natu- relle. — 11. U, 40 ; L. 0. 10.

Gra\’é par Gah an.

Madi-id. .\cailéinie de San Fei'nando.

123. VortraiL de Francisco iioija.

Répétition du pi’écédcnt.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0.40; L. 0,3a.

Madrid. Mus(m3 du l’railo.

124. Portrait de Francisco Goi/a.

Autre répétition du [irécédent avee qiiel- que.s variantes.

Toile. Figui’e en buste de grandeur natu- relle. — 11.0,06; L. 0.. al.

Gravé par F. Milius.

Appartient, à M'"" IL B. BlodgoU. Vente Baroilbet, l’ai'is 1872. 2.100 francs.

125. Porti aits de Francisco doua cl de son

médecin Arrieta.

Goya auquel Arrieta fait prendre une médecine est représenté malade, couché dans son lit.

'toile. Figui'c à nii-eorps de grandeur naturelle.

Madrid. Ane. collection Martinez.

126. Portrait de Francisco Goi/a.

Il est représenté en costume de torero.

Toile. Figure de grandeur naturelle. Séville. Ane. collection Urzaiz.

127. Portrait de Francisco Goj/a.

11 s’est représenté la tête tournée tle trois quarts, les cheveux noués et réunis par une petite (jueue tombant dans le dos; il porte de grosses besicles.

'Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,.')0; L. 0.30.

Castres. Musée.

Ane. collection Briguiboul.

128. Portrait de Francisco Gojja.

Répétition du précédent avec variantes.

'toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0,50 ; L. 0,41.

Gi’avé pai' Dezarrois.

Paris. .Vp[)arlionl à M. Léon Bunnat.

129. Portrait de Francisco tnnja.

'toile. Figure à ini-coi’[is de grandeur naturelle .

Saragosse. Appartieid à D. Mariano de Ena y Villaba. directeur de l’Institut de Saragosse.

Douteux, peut-être une copie

130. Portrait île Francisco Goi/a.

11 s’est représenté jusqu’aux épaules, la tête tournée vers la gauche, un crayon dans la main gauche, les cheveux longs et frisés, un jabot de dentelles au cou.

Etude pour le portrait du peintre ligu- l'ant dans le tableau de saint Bernard pi’ècbant devant le roi Aliihonse d’Aragon.

'toile. Figure en buste de grandeur natu- ivlle.

Madi'id. ,\nc. collection de D. Federico de Madrazo.

131. Portrait de Francisco Goi/a.

11 s’est représenté en train de peindre.

'toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,42; L. 0,28.

Madrid. .\pi>artienl au comte de Villa- gonzalo.

132. Portrait de Francisco Goya.

Signé dans l'angle inférieur de droite : Goya.

Toile. 11. 0,18; L. 0,12.

Madrid. Aiiparticnt à I)' Carmen Ber- ganza de Martin.

133. Portrait de Francisco Goya.

Il est reiu’ésenté presque de profil, tourné vers la gauche, les clieveux coupés assez court, de petits favoris sur les joues, le cou engoncé dans une haute cravate claire, vfdu d’un vêtement brun.

Toile. 11. 0,16 ; L. 0,12.

Vente Dcstailleur. Paris, 1001 3.100 fr.

134. _ Portrait de D" José fa Hayeu. femme de

Francisco Goya.

l'illc est représentée de face, assise, les mains croisées, tenant un éventail. Elle porte une robe sombre que recouvre une échaïqie claire.

17

CATALOCrE \)i: E’OEEVKE l'RINT ET DESSINE

lAi»

Tüik'. I''igni'(‘ il mi-CDi'iis ili' ^Tanileur iiainrolle. II. 0.81 ; L. 0.50.

Muili'iil. Musi'C (lu l’ra(,lo.

Ane. C(jllC(.'li((n U. Dai'n.'ta.

135. l’ortraU tVun frine de Fniiieif^eo (îoj/ii.

Il osl l'CiiréseiiD' de Irni.s (jiiart.s regardant

il gauche.

Toile. Figure en buste de grandeur naluiolle. II. 0.4i’ ; L. 0,:i8.

Aniilolerre. l'.aiaiard Castle. 'l’iie Bowes Jliiseuin .

136. Po)'lrail du /du ilu peintre Jaricr Güyn['l)

Il est reiiréseidé vers 1 âge de vingt-cini|

ans, assis anprès irnne laide sur laiinollc se trouvent un encrier, des plnines et une son- nette, la ti'de de trois i|uarts, coilïé à l'oiseau, les (dicveu.v poudri's. une ample cravate de salin noir au cou ; il est viidu d'un haldl de couleur sombre et d'un gilet à fond blanc et ravures de soie bleue largement ouvert sur la cliemise. Sigmé dans le bas.

Tidlc. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0,7,1; L. U,.i9.

l’aris. Apparl,i(.'iit ii M. Eiuil l’aceuly.

137. Vortrnit de In heUe-jllle du peintre

l>" Juana Galarza de Goicocheu.

Elle est représentée debout de l'ace, la tête recouverte d’une mantille Idancbe retom- bant juscpi'au- dessous des lia nebes. El le [lorte une rolie de salin noir recouverte i.Fune i.lentellc de même couleur; le bras gauche tombant le long du corps, nu gant défait; le bras droit relevé, ganté Jusqu’au-dessus du coude et tenant ii la main un éventail ferim' ; un petit chien blanc se dresse contre scs genoux; fond neutre foncé.

Toile. Figui’e en pied de grandeur natu- relle. — 11. 1,9U; L. 1,12.

Gravi' par Jacipiuiiiart.

l’aris. .\|qiartient à M. Bisehull'slieim.

•Ane. collection de la Roclicbousseau. Vente, l’aris. 187.1 7. .51111 l'rancs.

138. Portrait de la fille du peintre. h'^Iirrnt-

neyilda Goya.

Elle est rejirésentée à l’Age de dix-buit mois environ, un tambourin à la main.

Figure de grandeur naturelle.

New-York, .\ppartient à Miss Sarali Coo|(cr llewitt.

Ane. collection 1). Luis de Madi'azo.

139. Portrait du pelil-fih du peintre, Ma-

rùnio Goya.

Il esl représenté debout, une main pas- sée dans I ouverture de son gilet ; l'autre tenant son chapeau, tout en s’a|ipujant sur un gourdin; il est vêtu d’un habit gris à grand collet et à revers, d’un gilet clair, d’une culotte grise et chaussé de demi- bottes. A ses [lieds, un chien loulou orné d'un pompon rouge sur la tête.

Figure on pied de grandeur naturelle. - 11. l.'JO; L. 1,12.

l’aiis. Ap|iartient à M. Bisidioltsheiin.

Ane. collections de Salainanca et du maripiis (l'isaci. A'ente Isaci. l’aris, 18119. 3.400 l'rancs,

140. Portrait du petit-/iP du peintre, Ma-

riano Goya.

Il est reiu'éseuté de face.

'l’oile. Figure à ini-corps de grandeur naturelle. II. 0.50; L. 0,35.

Séville. Ap]iartient à I). Zubina.

141. Portrait du pciil-/iP du peintre. Mu-

riano Goya.

11 esl représenté assis, tenant de la main droite un rouleau de musique, la gauche tombant le long de la hanche, la tète cou- verte d'un chapeau noir [lointu, à petits bords; il porte des vêtements noirs et au cou, un col blanc de (lentelles. Il [laraîl âgé d’une dizaine d’années. .Signé ; Goya a su nieto.

Bois. Figure à nii-corps de graiulcui' jiaturclle. 11. 0,59; L. 0,47.

Madrid. Ap[iarticnl au inari[uis d'.Vl- cafiices.

142. Portrait de Ferdinand Cruilleinardet,

ambassadeur de lu Hépubli<pie fran-

raise en Espagne.

Il est représenté en costume de Conven- tionnel, l’échaïqie tricolore à la ceinture, Té[iée au céité, assis, les jambes croisées, sur une chaise, auprès d'une table sur laquelle est [losé son chapeau à plumes.

CATALOGUE DE L OEUVRE PEINT ET DESSINE

131

également tricolores; il appuie le bras droit sur le dossier de son siège.

Toile. Fifîure en pied do l'randeur natu- relle. — II. 1.85; L. l,2o.

Paris. Musée du Louvre.

143. l'orlnnt de I)'< Mariana de Silea,

comtesse de Ilaro.

Elle est rei)résentée en robe décolletée,

une Heur dans les clieveux.

Figure en buste do grandeur naturelle. II. 0,50; L. 0,35.

Madrid, .\ppartient au mari|uis do Santa Cruz.

144. Portrait de Gaspar Melchor de Jorel-

lanos.

11 est représenté en vêtements gris, cu- lotte noire, lias blancs et souliers à boucles d’argent, assis dans nn fauteuil, les jambes croisées, devant une table se voient nn encrier et divers papiers, sur laquelle il appuie la main droite tenant une pancarte oii on lit : Jovellanos, Goya.

Toile. Figure en i)iod de grandeui' natu- rollo. - îl.’2,05; L. 1,33.

Madrid. Appartient à la marquise de Villainajor. A, pendant ([uelquo temps, ligure à Matiriil, au palais des Cortès.

145. Portrait de Gaspar Melchor de Jovcl la-

nos.

Gigon. Appartient à 1). .José Maria Cien- fuegos.

146. Portrait du peintre Aseitsio Jalia « El

Pescadorct » .

Il est représenté presque de face et nu- téte, monté sur un échafaudage ; il porte une robe de chambre qui lui descend jus- qu’aux [lieds; ouverte sur la [loilrine, le bras droit tombe le long du corps ; le bras gau- che ro[dié et la main envclopiiée dans des linges, sont soutenus parmi bandeau attaché sur l'éjiaule ; à scs [deds un aiquii-maiii et des brosses ; en bas, à droite, on lit : Goya a su arnirjo Ascusi.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — H. 0,55 ; L. ü, 42.

Séville. Anciennement au Palais do San Telmo. Apiiiirticnt à la comtesse de Paris.

•\nc. collection espagnole du Louvre.

147. Portrait du peintre Asensio Julin

(( El Pescadoret. »

11 est représenté âgé d'une cinquantaine d'années, la tète couverte d'un haut cha- peau agrémenté d'une cocarde tricolore, assis sur une chaise auprès d'une table, penché en avant, la main droite appuyée sur la table ; il tient un [lorte-crayon et semble dessiner sur une feuille de papier placée devant lui.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0,70 : L. 0,50.

Peint vers 1815.

Paris, .appartient à M. Hamberger.

.\nc. collection Edwards. Vente. Paris, 0.500 francs.

148. Portrait d'une laitière de Bordeaux.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,75; L. 0.07.

Peint entre 1824 et 1828 à Bordeaux.

Madi-id. Appartient à la comtesse de .Muguiro.

149. Portrait de Erancisco Larnimhe.

11 est ro[)résenté la tête de face.

Toile. Figure on buste do grandeur natu- relle. — II. h. 13; L. 0,77.

Madrid. Appartient à la Banque d’Es- pagne.

150. Portrait de 1)' Maria Gahriela Palafox

y Portocarrero, marquise de Eazan.

Elle est représentée appuyée sur le dos- sier d’un fauteuil, en robe blanche pailletée d’or.

Toile. Figure en [lied de gramleur natu- relle. — 11.' 1,03; L. 1,15.

Madrid. Palais de Liria. .tpiiarlient au duc d'.VIbo.

151. Portrait de la libraire de la. rue de

las Carrelas.

Elle est représentée de trois quarts, tour- née vers la droite, vêtue d'une robe à man- ches courtes écliancrée sur la poitrine; la tète recouverte d'une mantille blanche ra- menée vers la taille par la main droite; le bras gauche [icndant le long du corps; la main gantée iusi[u'au-dessus du coude tenant un éventail fermé.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur nalurolle. II. 1.50; L. 0.7G.

132

CATALOGCE DE E’ DEL' VUE l’ElAT ET DESSINE

LUliogropliié par Furlis.

Mailriil. Aiio. rollortion Hciiilo Garriga.

152. Poi'f rail thi cardinal Lorenzana .

Tolrile. Salle eapitulairo de la callié- dralir

Citi' par 11' i;omle dr la Vinaza. d'api-ds Ossorio y lîrrnard.

153. _ Portraü de Maimcl Cantin Lncicnicr.

Il esl représenté de face à l'àge de onze

à douze ans, la tète légéreinenl tournée vers la gauche.

Toile. Figui-e en Imste de gi'andeur natu- relle. II. 0,.b0; L. 0,44.

Peint vers 1807,

Saragosse. AppartienI à D. Fr. Canlin ( iain lioa.

154. _ Piirtrail de ïactricc Pila Pana.

Elle est représentée dans les dernières années de sa vie.

Toile. Figure en busle de grandeur nalurelle. II. 0.41 : L. 0,34.

Madrid. Ane. colleelion 'de D. V. de Car- ilerera.

155. Portrait île Juan Antonio Llorcnte.

11 est représenté en vêtements sacerdo- taux, les mains croisées tenant un l'oulant, il porte sur la poitrine la croix du .Mérite établie jiar le roi .losepli.

Tuile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — II. 1.00; L 1.14.

Point à Itiris on 181.5?

Aladrid. AiiparFient à D. Francisco Llo- rcido y Garcia de Vinuesa.

Diiuteuv.

156. Portrait de Juan Maidin « El Einjicci-

nado ».

« El Empecinado », liitid'alement TEm- poissé, l'ut un des chefs de partisans les plus célèbres de la guerre de rindépemlance espagnole en 1800-1810.

Toile. Figuri.' l'ii liusto de giundour iialu- relie. 11. 0,84 ; L. 0,05.

Madrid. ApparlienI à I), Luis Naras.

157. Portrait de l'acteur Iriiloro Maiquez.

11 est représenté vêtu d'une redingote grise à hatd col boutonné, laissant aperce- voir une large cravate blanrbe; fond sombre.

Toile. Figui'o en buste do grandeur natu- relle. — 11. 0,77; L. 0,.58,

Gravi' par R. Estove.

Madrid. Alusée du Prado,

158. Portrait de l'actcur hidoro Maiquez.

Répétition du précédent avec les mains

en plus.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — IL 0,02; L. 0,72.

Aladrid. Appartient au inai’ipiis de Casa Turres.

Douteux. Ib'obablomcnl une cupio.

159. Portrait de la rnailrcsae de Goya ("?).

Elle est représentée vers l'àge de vingt-

cinq ans. en chemise, à sa toilette, les deux seins découverts, se plaçant une rose sur la ti'te, les cheveux noirs ornés de bijoux tom- bant sur les épaules ; au cou. un collier de ]ierles espacées, reliées jiar dos chaînons d'or.

Toile. Figure à nii-coi'ps di‘ grandeur naturolle. II. 1,02; L. 0,70.

Paris. A[iparliunt à Al. Raniborger.

160. Portrait de musicienne dite la maî-

tresse de Goya

Elle est représentée jouant de la gidtare.

Toile. Figure à mi-cor[is do grandeur nalurello.

Paris. AppartienI à AL do Ponunereid.

Vente Edwards. Paris. 11.000 francs.

161. Portrait du torero Mariincho.

11 est représenté [u'esque de face, la tète couverte d'un large chapeau incliné sur l'oreille gauche; il jiorte une cape qu'il ramone delà main gauche vers la ceinture.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0..57; L. 0.77.

Gravi' par Galvan.

Aladriil. Aiqiartient à I). E. Caiiu.

162. Portrait de l'andral Mazarredo.

11 est représenté assis, portant l’uniforme de général de marine; sur la poitrine, la croix et la médaille de Tordre militaire de Santiago; dans le fond à droite, on aperçoit un navire et diverses embarcations. Dans Tangle inférieur de gauche du tableau, on lit : Goya lo hizo.

Toile. Figure à mi-ciH-ps de grandeur naturelle. II. 0.05; L. 0.84.

Aladrid. A iipartiiuit à D. Alariano Iler- nando.

CATALOGUE DE L’OEUVRE PELM ET DESSI.XÉ

i33

163. Portrait du poète Juan Antonio Mc-

lendez Valdcz.

Il e.sl représenté presque île fuce, les cheveux [)Oudrés, vêtu d'un liahit I>run avec line cravate et un gilet blanc ; en bas on lit: A Mclendez Valdez su amigo. Goya.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — IL 0,72 ; L. 0,32.

Angleterre. Itarnard Castle. The Rowes Muséum.

164. Portrait do la comtesse de Miranda dcl

Castanar ('?).

Elle est représentée de trois quarts, assise dans un fauteuil sur les bras duquel est posée une écharpe blanche, la tête tournée vers la droite ; les cheveux bruns et courts sur le devant recouvrent en partie le front de leurs légers frisons et retombent, en lon- gues boucles sur les é^jaules ; elle porte une robe blanche légèrement décolletée à la mode du Directoire avec des épaulettes et une ceinture de soie foncée dont les bouts sont terminés par des glands : les liras sont nus à partir du coude ; les mains ramenées vers les genoux tiennent un éventail fermé.

'toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. IL 1 ; L. 0,83.

Madrid. Ane. colleidion dos comtes de Montijo.

165. Portrait du chanteur Pedro Mocartc.

Il est représenté en costume de torero.

Toile. Figure de grandeur naturelle.

Paris. .Appartient à M. R,aimundo de ■Madrazo.

Ane. collection Edwards. Vente, Paris. 9.000 francs.

166. Portrait de IP Vieenta Solis. duchesse

lie Montellano.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle.

Madrid. .\|ipartient au duc de Fernan Nunez.

167. La famille de Montijo.

.\u centre, Maria-Erancesca de Sales Por- tocarrero y Zuniga, comtesse de .Montijo, femme de Ecli[ie Palal'ox Croij. est assise entourée de scs ipiatre filles et bro-

dant au métier : les deux ai nées en robes blanches et ceintures rouges ; les deux plus jeunes, en robes rayées.

Toile. Figures on pied do grandeur natu- relle, IL 2,15; L. 1.45.

Madrid. Palais de Liria. Appartient au duc d '.Allie.

168. Portrait de José Pio de Molina.

'toile.

Peint à Hordeaux entre 1824 et 1828.

169. -—Portrait de IP Maiia Amalia Znargo

y Acedo , marquise de Montc- llermoso.

Elle est représentée vers Page de douze ans, debout, en robe blanche et nu-téte, tenant un lis de la main droite, le bras légèrement relevé ; le bras gauche tom- bant le long du corps ; foml de paysage boisé.

'toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — 11. 1.70; L. 1 ,05.

Paris. Appartient à M.AI . Boussod et A'aladon.

170. Portrait de Fernandez de Moralin.

Il est représenté les cheveux poudrés, presque de face, devant une table, vêtu d'un habit à col haut, sans revers, couleur feuille sèche.

'tuile. Figure en buste de grandeiu' natu- relle. — IL 0.72; L. 0,.jG.

Peint en 1709.

Il rave par Gai van.

Madrid. Académie de San Fernando.

171. Portrait de Fernandez de Moralin.

'toile. Figure de grandeur naturelle. IL 0,95; L, 0,G8.

Peint à liordeaux entre 1824 et 1828.

Madrid. .Appartient à D. Francisco Sil vola.

172. Portrait du maréchal de Mouchy, gou-

verneur de la Guyane, guillotiné en 17[)G à G(> ans.

11 est représenté debout, la tète tournée de face, l'habit par-dessous la cuirasse ; la poitrine chamarrée de croix et de cordons, appuyé sur son bâton de maréchal ipii riqiose

CATALOGUE DE L’ OEUVRE PEINT ET DESSINÉ

>111' son cas(iiie. l"ond de draperie rouge niouveiiien Die.

Tuile. I'’igure à ini-em'ps de gnuidenr Iialundlo. 11. 1.2e; L. 0,'JI .

lidi’ileanK - Ciuidéran. .\pparlienl à de Laey .

,\ne. ('(.illeidiiin llulii'id Di'hrousse, Veidi', Paris, umo. e.rjOü IVanes.

Douteux.

173. Poiirail iJc Juan llautiaUi de Muijuiro.

Dans le lahlean. sur une laide, à droite, on lit : ]>" Juan de Muijttiro par nu ainifjo Itdi/u U lun SJ cnion, en Burdcon Mai/o de IS-27.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur nalurelle. H. 1,02; L. 0,8fj.

Ma.drid. Apparlieid. à, la eoiidesso de Muguiro.

174. PorlraU ilc Josc-luiin Muùuiriz.

Il est représenti'' assis devani une labié,, tenant de la main ganehe un livre enlr'on- verl. vtdn d'une l(''vitc à eid liant laissant a[ierceyoir la ei'avate et les plis dn jabot. Sur le livre on lit : D. Jonc Muùarriz, F. Goipt /s /S.

Toile. Figni'e enbuslo dr grandeur nalu- relle. — II. 0.8.':); L. 0,(it.

Madrid. .Veadrniie do San Fernainlo.

175. La fa)iiille dJJnuna.

Le duc est rejirésenté debout, un peu incliné vers la gam lie. lenani sa lille aînée de la niain gauche ; la main droite appuyée sur le dossier dn rantenil dans leijnel est assise la dnebesse enlojirée de sa seconde lille et de son fils aîné : son second lils est assis à ses pieds, en avant, sur un coussin. Signé et date' de 1788.

Toile. Figures en pied de grandeur natu- relle. II. 2,27 ; L. 1 ,7i ÎMadrid. jMiiS(''C du Prado.

Ane. collection d’Osuna.

176. PorlruH du IX' duc il'Onuna.

Il est représenté de trois quarts, les idie- veux poudri’s. Thaliit. à coi haut et à larges revers Iioutonné sur la poitrine, montrant un Jabot de dentelles et un gilet blanc, les bras tombant le long dn corps; de la main

droite, il tient un livre ouvert, de la gauche, il montre un [lapier sur lequel on lit: El duque de (huna jwr Goj/a.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur

nalurelle. - 11. 1,10; L. 0,8'^ ^

Paris. Appai’l.ienI à M. Gaslon Lind.en. Ane. collection d'Osuna.

177. Portrait du X‘duc d'Onuna.

Il est re[irésente à l'Age de douze ans. vêtu d'un costume marin.

Toile. Figure en jucd de grandeur na- lui'clle.

Madrid. Aiipartient à la mariiuise de Villama.jor.

Ane. collection d'Osuna.

Douteux .

178. Portrait du A'“ duc d'Osuna.

11 est représenté debout sur un tertre, lisani une lettre, appuyé sur un rocher, en costume de cheval ; habit bleu foncé, gilet blanc, culotte en daim jaune, la tête décou- verte. le (hapeau posé à côté de lui ; au second plan, en contre-bas, à gauche, son cheval et un palefrenier.

Toile, l'^igurc en pied do grandeur natu- relle. — 11. 2.02 ; L. 1,40.

Paris. Appartient à M. Léon Donnât.,

Ane. collection d'Osuna.

179. PoiJaait équestre du cjéncral Palafox,

duc de Sai ar/osse.

Il est représenté monté sur un cheval pie lancé au galop, en uniforme de général, la tête de trois quarts, coiffé d'un cliapeau à deux cornes; il lient de la main droite le sabre au clair, le taras levé en avant dans une attitude lie commandement; de la main gauche, il ramasse les rênes ; fond de paysage, avec une ville au dernier [dan.

Toile. Figure éijucsirc de grandeur nalu- relle. — II.’ 2,48; L. 2,24.

Madrid. Musée du Prado.

180. Portrait de ta duchesse de! Parque.

Elle est représentée assise sur un tertre,

au pied d'un arbre, nu-lète, les cheveux courts, vêtue d'un costume clair, une rose dans la main droite: sur un bout rocher, à côté d'elle, une corbeille avec des colombes.

CATALOGUi': DE L’ DE U VUE PEINT ET DESSINÉ

13!1

Tuile. Figure on pied de grandeur natu- relle. — II. I,(i.u; L. l,2o.

Madi'id. Apparüeid. au niari[ui;; de la Vega Inelan.

181. Portrait du Docteur Puj/rel.

Il est représenté de trois quarts, assis, tourné vers la droite, vêtu d'un habit gris pâle, avec une cravate et un gilet blanc à dessins bleus.

'J'uile. Figure on buste do grandeur natu- relle. — 11. Ü,'.W; L. l),0o.

Paris. Appai’tienI à M. Gaston Linden.

182. Portrait île Manuel Gaixia de la Prada,

alcade corregidor de Madi id.

11 est représenté del)Out. la tète une. de trois quarts, vêtu d'un habit bleu à boutons d'or, croisé sur la poitrine ; il porte une culotte de Casimir blanc, des lias de soie également blancs attachés au-dessous du genou par un ruban noir ; aux pieds, des escarpins. De la main droite, il caresse un petit chien blanc posé sur un uieulde ; la main gauche est appuyée sur le dessus d'une chaise sur laquelle est placé son chapeau haut à bords relevés.

Tuile. Figure en pied de grandeur natu- relle.

Peint vers 1810.

Paris. Appartient àM.Einil Pacculy. Ane. collectiun Ruiz y Prado.

183. Portrait de Tiburcio Perez.

Dans Tangie inrérieur du tableau, à gauche, on lit ; A Tiburcio Perez. Goya, JS2I).

Toile. Figure à lui-coi'ps de grandeur nalurelle. II. 1,02 ; L. 0,80.

Madrid. Apparüeid à 1). Francisco Duran y Guervu.

184. Portrait de Toiiias Perez Eatala.

11 est représenté tenant de la main gau- che un rouleau de papier sur lequel on lit ; D" Thomas Perez Eslala, P. Goya.

Toile. Figure en buste de grandeur nalu- rellc. 11. 1,02 ; L. 0,72.

Madrid. Appartient à la conilesse douai- rière do Gedillo.

185. Portixiit de PanUdeon Perez de Nenin.

Sur la partie intérieure diitableau on lit :

D Pantaleon Perez dcNcnin, })or Goya, ISOS.

Tuile, Figure en pied de grandeur natu- relle. — Il .2,05; L. 1,24.

Madriil. Apparticnl à I). Pedro Labat y Ari'izabalaga.

186. Portrait de Itamon de Pignutelli.

Il est représenté didiout, tourné vers la gauche, le chapeau sous le biais : en baliit. culotte et bas noirs ; sur les épaules un manteau ; à la lioiitonniere de l’habit, la croix de Gbarleslll ; aux pieds, des souliers à boucles d'or; la main droite dans la poche du gilet ; tond de paysage avec un grouiic de personnages à gauche.

Toile. Figure en [lieil de grandeur natu- relle. — II. 2.10 ; L. 1,37.

Saragosse. Aiipartiont à la l'ainille de Pignatclb

Il existe à Saragosse plusieui's copies de ce [lortrail ; une au Casino principal, une seconde à rilôtel du Canal Impérial d’Ara- gon, et une troisième à Flbipital de la IMiséricorde.

187. Portrait de llainon de Pignutelli.

Toile. Figure à mi-cor[)S do grandeur nalurelle. 11. 0,80 ; L. 0,02.

Madrid. Aiqiartient à la duchesse de Villa-llennosa.

188. Portrait de la marquise de Pontejos.

Elle est représentée un chapeau bergère

sur la tète, vêtue d'une rolie blanche recou- verte d'une échaïqie; un petit chien carlin à .ses cotés; tond de paysage.

Toile. Figure en pii.'d de grandeur natu- relle. — 11. 2,10; L. 1,28.

Madi'id. .tiqiartient à la luariiuise douai- rière de .51artuJ-ell, marquise do Pontejos.

189. Portrait d' Antonio Cobos de Porcel.

Il est représenté assis, la main gauche appuyée sur un tusil et caressant un chien blanc de la main droite; il porte un vêle- ment gris avec la croix de Charles 111 à la boutonnière. Dans l’angle gauche inlérieur du tableau, on lit : Don Antonio Porcel. por 1 su amigo Goya, ISIII',.

l.'fG

(^\ÏAI>0(iül': UK I/OKI VKE l'ElNT ET DESSINÉ

Bois. I''ii;ui'e à mi-cnrps pramlom’ mitiirollo. -- 11. i,i:i : E. U, «5.

(Ircnailc. Ane, collocrKm l'nrcci y Zayas.

190. Ihirlrait île D" habcl ('ohos tic l'orcel.

iTlo esl rojii'é-senléc de l'iiec, velue d'une ruhe de soie de cuuleui’ lie de vin. éclnin- crée au corsage, la lète ol la taille recou- verles d'une nianlille noire, les mains rame- nées vers la ceinture.

Toile. Eipui'c il mi-corj)S di' Kiandeiu' naturelle. 11. 0,82: L.

Diu\'i' par G. A. Manelion.

Eondres. National Gallcry.

..\nc. cülleetion l’orcel y Zayas.

191. Porlrail île Ikimnn ilc Po^atla // S'o/o.

pi’ciiticr 'jirésiiletti ilii Irihunul île ('iiiILr.

Toile. Figure en pied de grandeur nulu- relle. II. 1,97 ; L. 0.90.

Madrid. Appartient à I). .losu Maria l’oi’ez Galiallei'u.

192. PoitraU île Jtinn José Moteo Arias

Ihtrifla comte de Purtonrostro.

Il est représenlé didiout. nu-tête, en eos- lume des iiremiércs aimées du siéele der- nier: il porte un jahol de dentelles, un lialiil somlire, une culoLle de peau et est chaussé de demi-holles.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — II. 2,34 ; L. l.aO.

.Madrid, .\ppartient à la man|uise de Al magner.

193. PorlruU d'une relitjicuse.

Elle est représentée presijue de face, sur la tête uneguimpe Idanche reconverle d'une autre guimpe noire.

Toile. Figure iietito nature. II. 0,40; L. 0,32.

Feint entre 1824 et 1828 à Bordeaux.

Aranguez. Ane. collection de 1). Sébas- tian de Borbun y Braganza.

194. Portrait du ijenèru! Hicai'dos.

Il est représenlé assis, en unirurme, avec la croix de Santiago et d'antres ordres sur

la ]ioilrine, la main droite appuyée sur la jambe. Ee tableau est marqué G. G.

Figure il mi-eori)s de grandeur naturelle. II. 1,09 ; L. 0,81.

Gravé par lilas Anielller.

Madiid. Appartient à 1). Fedro Fernan- dez Durati.

195. Portrait de rarchitecte Ventura Itodri-

Quez.

11 est représenté de trois ipiarts avec un habit et un gilet gris, un jabot et des man- (diettes de dentelles, tenant de la main gauche les plans du palais de Boadilla qu'il désigne de la main droite. (In lit en bas: Don Ventura Itodriijuez arquileclo del S'’ Infante D" Luis, pinlailo por cl orden de su muxer p'' ])" Francisco de tloija.

'l’oile. Figure à mi-coi’ps de grandeur naturollr. II, 2,02; L. 0,73.

Madrid. Ajqiartient au marquis de Castro Monte.

.\nr. collection du comte d'Altamira.

196. Portrait de l'architecte Ventura Ro-

driguez.

Ib'qiétilion ou copie d'un autre portrait aujourd'lmi perdu. Signé : tioga. Itdiu.

Toile. Figure do grandeur naturelle.

Madrid. .Académie do San Fernando.

197. Portrait de l'éeèi[ue Rojas.

Il est représenté sous Tbabil de religieux augustin; sur 'la tête un bonnet noir en rormc' de calotte.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur nalui'elle. II. 0,75 ; L. 0,54.

Madrid. Académie royale él'ldstoire. Douteux.

198. Portrait de Manuel Ronicro. rninistfe du roi Joseph .

Il est représenté de face, la main/ droite appuyée dans l'ouverture de l'habit débou- tonné ; il porte la croix de la Légion d'hon- neur.

Toile. Figure à ini-coriis de grandeur ^ j naturelle. II. 1,02; L. 0.81. {AeJ^lp Aladrid. Ap]iarlient à D. Isidore de Urzaiz.

(/^iM-r ' ’v A 7

îooJ- : 1,0 vyo,

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINÉ

199. Vorirait du torero José Uomero.

Il est représenté de face, un peu tourné vers la droite, les cheveux enfermés dans une résille. Il porte le costume du cirque, les mains ramenées vers la ceinture.

Toile. Figure à mi-corps do grandeur naturelle. II. 0,92 : L. 0,76.

Gravé par 1\ Lafond.

Madrid. Appartient aux héritiers de I), Luis Alfonsü de Borhon. duc de Ansola.

Ane.- collection de U. Sébastian do Borhon y Braganza.

200. Portrait du torero Pedro Hornero.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. H. 0,92 ; L. 0,76.

) - Madrid. Appartient au duc <lc Veragua.

201. Portrait du torero Pedro Uomero. Répétition du précédent.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle.

Séville. Appartient à S“ Viuda do Vera.

202. Portrait du marquis de San Adrian.

11 est représenté s'appuyant sur une pierre sur laquelle on lit ; El oiarques de S" Adrian por Goya 180^ .

Toile. Figure en pied do grandeur natu- relie. 11.' 2,09 ; L. 1,25.

Madrid. Appartient au marquis de San Adrian .

203 . Portrait de la marquise de San Andres. Elle est représentée rie face, des plumes

et des rubans dans les elievcux, en robe bleue décolletée et avec une écharpe de dentelles.

Toile. Figure en Imstc ilo grandeur natu- relle. — H. 0,84; L. 0,6.5.

Madrid. Appartient à 1). Aureliano de Beructo.

204. Portrait du duc de San Carlos.

Il est représenté debout tourné vers la droite ; de la main gauche, il tient une canne et sous le bras droit, sou chapeau orné de plumes blanches. Il ])orte un babil et une culotte bleu foncé brodés d'or; des bas de soie blanche el des souliers à boucles

J O

1 O /

d'or; sur la poitrine, le grand cordon de Charles 111 et divers autres ordres. .\u bas du tableau, on lit .' El E.vemo S'' Ihique de San Carlos por Goya ano 18/5.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relh'. II. 2.80 : L. 1,23.

Saragosse. Hôtel du Canal Impérial d'Aragon.

205. Portrait du duc de San Carlos. Esquisse du précérlent.

Toile. Figure en pied. II. 0,77 ; L. 0,60.

Madrid. Appartient au marquis ilo Tor- recilla.

206. Portrait du duc de San Carlos.

Etude de la tête du précédent.

Bois. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0,59 ; L. 0,4.3.

Mailrid. Appartient au comte de Villa- gonzalo.

207. Portrait de D" Joaquina Tellcz Giron.

marquise de Santa Cruz.

Elle est représentée étendue sur un sofa, une couronne de fleurs sur la ti'te, tenant à la main une guitare en forme de lyre.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — II. 2,03 ; L. 1,22.

Madi'id, Ap}>artient au Comte Bic de Gonctia.

' 208. P ortrait de la marquise de Santiayo. Cité par le comte de la Viàaza.

209. Portrait de Uarnon Salué, alcade de

Corte.

11 est représenté de trois quarts, la tête lournée vers la droite, en coslumo de chasse, redingote et pantalon noir, gilet rouge, le col de chemise ouvert sur le cou; les mains dans les poches du pantalon ; fond uni. Sur le laldeau, on lit ; 1). Uarnon Salué Alcade de Carte, por Goya /8'2.'J.

'toile. Figure à mi-corps de gramleur naturelle. H. 1,50; L. 0,85.

Madrid. Ane. collection Bcniti^ Gai'riga.

210. Portrait du yraveur Selma.

Figure en buste de grandeur naturelle. Gravé par Selma lui-méme.

18

138

GATA LOr, l'K DE L’OEUVRE l'ElNT ET DESSINÉ

211. rorli'ail de D" Maria Tcrcsa Apodaca

de Scsina .

Toile. Figure à iiii-eorps do gnindoni’ nalnrello. II. l.-S ; L. U,9li- Maih'id. AjipiU'tiont à D. Aiidia's Arl.cta.

212. Poiiraü de Manuel Silecla .

Il c.st roiirésent/’ vèlii d'une redingote iiiaiTon à large col el à grands revers, assis dans nn i'anlenil. une main sur le genou, l'autre sur nn hras dn raulenil ; sur un jiapier on lit : Goija.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,(10 ; L. 0,40.

Madrid. Ap|iarlieid, à D. F. Silvela.

213 Porlrail de 70 Uita de liarrencchca.

marcjuiÿe de la Solana. coadesae dcl Carpio.

Toile. Figure en pied do giundeur natu- relle. — 11. I,8:î : L. 1,2'£.

Madrid. Appartient au inanjuis dol Socori'O .

214 Part, rail, de linrlolome Sureila .

Toile. Figure à ini-eorps de grandeur naturelle. Il 1.20; L. 0,80.

Appaid.ient à D''» Sureda.

215. Portrait de D" Tercsa Sureila. femme

du précédent.

Rendant du précédent.

Toile. Figure à ini-corps do gi-andeur nalurelle. II. 1.20; L. 0,80.

Ajipiddient à. D'> Sureda.

216. Poi'trait du comte de Teba .

Cité par le cointc de. la Yinaza, d'apri'S (.(.ssoriü y Bernai'd.

217. Groupe de téter..

Toile. Figures de granileur naturelle. II. 1,12: iT. 0,07.

Sé'ville. Ancionnement au palais de San Telmo. Appartient à la comtesse de l’aris.

218. Portrait de l'actrice Maria del Uosa-

rio Pernandez. dite la Tirana.

Elle est représentée debout iindinée, en avant, la main droite appuyée sur la hanche el le hras gauche tmnhanl le long du corps: elle porte une rôtie hlanclie recouverte d'une écharpe à lils d'or; la jupe courte

laisse voir les pieds chaussés de souliers à hauts talons; .tond de verdure.

Toile. Figure en ]iiod ilo grandeur natu- relle. — 11. 2,10 ; L. 1,40.

Gravé (lar Navarrete.

Madrid. Académie de San Fernando.

219. Portrait de actrice Mar'ia del liosario

Fernandez, dite la Tirana.

Elle est re[irésentée tenanl à la main gauche un papier sur leipiel on lit ; ])" Maria de las Mercedes Fernandez, por Goija

Toile. Figure à ini-corps de grandeur naturelle. 11, 1.12 : L. 0,70.

Madi'id. Apiiartient au comte de Villa- gonzalo .

220. Portrait de Tio Paquete.

FJ lia Paquete, l'Oncle Ghilïon, était nn aveugle connu de tout Madrid, qui se tenait d'ordinaire sur les marches du porche de l'église San Felipe.

Toile. Figure en buste do grandeur natu- relle. — 11. 0,30 ; L. 0,31.

Madrid. Appartient au comte de Doua Marina.

221. Portrait du marquis de Tolosa.

II est représenté la tète île face.

Toile. Figure en buste do grandeur natu- relle. — Il . 1 , 12 ; L, 0,78.

Madrid. Apiiartient à la Baniiuo d'Es- pagne.

222. Portrait du duc de Trastarnara .

Il est représenté âgé d'une douzaine d’an- nées, vêtu d'un costume marron, au côté Tépée sur laquelle il pose la main gauche ; à ses pieds, un petit chien hlancse dressant sur ses pattes ; Signé et daté 1810.

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle .

Madrid. Appai'tient à 1), X.

223. Portrait de Mariano Luis de Grcquijo.

Il est rejirésenté tourné vers la droite; coil't'é d'une perruque ]iondrée. la mam appuyée sur une courte épée qu'il tient cachée; il présente un papier de la main

GATALO(;UE DE L’OEUVKE PEINT ET DESSINE

139

droite. \'èlu d'un habit vert, il porte les croix de Charles 111 et de Saint-Jean de Jérusalem.

Toile. Figure jusqu'aux genoux de gran- deur naturelle. H. 1,Ü8 ; L. 0,97.

Peint en 1792.

Madrid. Académie royale d'histoire.

224. Porlraü du général Uiratia.

11 est représenté debout presque de face, les cheveux poudrés, en uniforme de géné- ral, habit ouvert, culotte et bottes de che- val; il lient une lorgnette de la main droite, sa canne et son chapeau de la main gauche; fond de paysage de monta- gnes avec une ville au dernier plan.

Toile. Figure en pied do grandimr natu- relle. — II. 2 m. ; L. 1,36.

Gravé par Blas Anictller.

Madrid. Musée du Prado.

Ane. collection d'Osuna.

225. Portrait de l'officier de marine et

écricain Josef de Varyas-Poncc .

11 est représenté assis, à gauche, la têl(^ tournée du coté opposé, en miirorjiie d'ofli- cier de marine; au bas du taldeaii, on lit : Don Joseph de Vargas ano de 1801 Fran- cisco de Goija.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. 11. 1,64; L. 0,82.

Madrid. Académie royale d’histoire.

226. La famille de VUlafranca.

La marquise de Yillafranca est repré- sentée assise, en robe blanche à manches courtes, tenant à la main un jouet avec leiiuel elle amuse son jeune lils placé devant elle et velu (.l'une chemise de gaze Iransparente; derrière sa femme, le mar- (.piis (lehoul, eu uniforme de garde du corps.

Toile. Figuip en pied de grandeur natu- relle.

Madrid. Appartient au duc de Aledina Sidonia, comte de Niehla. marquis de Villat'raiica.

227. Portrait de la marquise de VUlafranca.

Elle est assise, en robe de gaze blanche,

penchée en avanl, exécutant le portrait de

son mari et tenant un pinceau de la main droite .

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle.

Madrid. Appartient au duc de Médina Si(.lonia, comte de Niehla, marquis de VUlafranca.

228. Portrait de la marquise douairière de

VUlafranca.

Elle est représentée en robe gris perle, un fichu croisé sur la poitrine, une rose au corsage et tenant un éventail à la main. La tête est couverte d'une masse de che- veux grisonnants.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle.

Madrid. Appartient au duc de Médina Sidonia, comte de Niehla, marquis de VUlafranca.

229. Portrait de l'architecte Juan de Vil-

lanueva.

Il est représenté vêtu d'un habit Ideu, assis devant une table sur laquelle il appuie le bras, une feuille de papier dans la main droite sur laquelle on lit ; Villanueva por Gotja.

Bois. Figure en buste de grandeur natu- relle. — H. 0,93; L. 0,68.

Gravé par Alogre.

Madrid. Académie de San Fernando.

230. Portrait de D‘ Catalinu Viola.

Cité par Z. Araujû et le comte de la Vinaza.

231. Portrait équestre de Arthur Colley

Wellcsley, duc do Wellington.

11 est représenté regardant à gauche, monté sur un cheval lancé au petit galop allant de droite à gauche ; il porte la tuni- ([iie de couleur sombre déboutonnée, lais- sant voir un gilet plus clair ; à la taille, une ceinture écarlate a laquelle est sus[ien- diie le sabre ; de la main droite, il lient son chapeau à plumes à [)eii [>rés à la hauteur de la main de bride ; de la main gaia he, il tient les rênes.

140

CATAl>A<iUK DE L’UEUVUE PEINT ET DESSINÉ

Tiiilc. Figure éi|uesli'(^ de graiulcur naUi- rolle. II. e,74; E- 2,12.

Peint en IS12.

Inachevé.

Ang'leteri’e. SI l'atlilieldsayc - llainpsldrc. Apiiartii'iit au duc do WeHinglun.

232. l’o)'trail de Arthur Gollcij Wcllcslcij

iIlic (le WcUiiiglon .

Il est ,re[ii'ésenlé la tiH.c de face ; sur les épaules, un iiiaiilenu retenu par la main gauche cacliée sous ses plis, la droite appuyi'a* sur la hanche: la partie (lécou- veiTe du torse laisse voir la luni(jue à ample collet, le gilet clair orné d’une rangée de boutons, la cravate et le collier de la 'l’oison d'tJr. Sur un écriteau, on lit : Terror Gallorain .

Figui'e do grandeur naturolle.

Madrid. Ane. cnlloction Ricardo Alova.

233. PorlraU de ïkrnardo Yriarte.

234. Portrait de Toro Zambrano.

Il est représenté la tête de face.

Toile. Figure on buste de grandeur nalu- rello. 11. 1.13; L. 0,78.

Madrid. Appartient à la IJani|ue d'Es- pagne.

235 . Portrait de Martin Zapater y Cl ar cria.

Il est représenté en lévite gris sombre boutonnée; dans le bas du tableau, on lit : Goya a su aiidyo Martin Zapater, 1707.

Toile ovale. Figure en buste do grandeur naturelle. 11. 0,80; L. 0,00.

Saragosse. ,\ppartient à la famille Zapater.

236 . Paî trait tle Martin Zapater y Claveria.

il est représenté les cheveux poudrés, un jabot de dentelles au cou, vêtu d'un habit vert, la tête légèrement inclinée sur une table recouverte de papiers; sur un coin de

la table on lit : mi amigo Zapater] con et mayor trabajo te hc hecho cl retralo Goya 1790.

'l’oilo. Figure on buste de grandeur natu- relle. — II. 0,78; L. 0,00.

Saragosse. Apjjartioidàlafainillo Zapatei' .

237 . Portrait de /F" Anlonia Zarutc .

Figure on buste de grandeur naturelle. Il . 1 ,0o : L. 0,84.

Madrid. Appartient à Ailelaida Gil y Zaralo, viuda de Albacete.

238. Portrait de ly‘ Antonia Zarale .

Tuile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. Ü,7t ; L. 0,58.

Madrid. .-Appartient à D‘> Adelairla Gil y Zarate, viuda do .Albacete.

239. Portrait de D‘‘ Lola Zimenez.

Elle est représentée en robe rouge, des- sinant.

'Toile. Figure on buste de gi'andour natu- relle.— 11. 0,84; L. 0,57.

Paris. Appartieid à M. Choramy.

Portrait d'an acteur.

'Tuile. Figure en buste do grandeur natu- relle. — 11. 0,38 ; L. 0,30.

Madrid. Ane. collectiun de 1). V. de Cardercra.

241. Portrait d'enfant .

U est représenté à Tàge de sept ans envi- ron, les cheveux blonds tombant sur le front, une collerette tuyautée au cou ; il porte un liabit de velours bleu à riches boutons recouvrant un gilet de satin blanc.

'Tuile uvale. Figure en buste de grandeur nalurello. II. 0,45 ; L. 0,80.

lîurdeaux-Caudéran. Appartieid à M™' de Lac y.

Voir n“ 30 (Peinture d'histoire et de genre).

242. Portrait dl enfant .

Il est représenté en costume de hussard ou de. cosaque; la tête couverte d'une sorte de bonnet gris, le bras droit posé sur un ro.dier sur lequel se trouve une perdrix; il tient les jambes croisées, en train de ren- gainer un sabre recourbé; à scs pieds un chien sur le collier duquel on lit ; V'iclo-

'Tuile. Figure à ini-cuiqis de grandeur naturelle. 11. 1,08: L. 0,85.

Paris. Appartient à M. G. G...

Don Bernardo Yriarte, à la lin du XVIII® siècle, avait réuni une culleclion de portraits rie peintres par eu.x-méiiies, parmi lesquels liguraicnt ceux de Murillu et de Raphaël Mengs.

240.

GATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT El’ DESSINE

141

riano Hcr..., signé ; F. Goya. Ano 1806, fecit...

Toile. Figure en pied de grandeur natu- relle. — 11. 1,21 ; L. U, 81.

Gassel. Appartient à M. Kleinschinidt.

Ane. collection Cepero, de Séville.

Douteux.

243. Porlrail d'homme.

11 est représenté assis, la tête tournée de trois quarts portant un hahit noir à haut collet, un gilet blanc niontantet une cravate également blanche au cou; de la main droite, il tient une feuille de papier avec une inscription.

Toile. Figure à mi-corps de granileur naturelle. H. 1 in. ; L. Ü./.o.

Peint vers 1815.

Castres. Musée.

Ane. collection Briguiboul.

244. Porlraii d'homme.

11 est représenté assis ilans un fauteuil, la tête de trois quarts tournée vers la droite, les clieveux poudrés et avec la queue ; au comme cravate de mousseline accompagnée d’un jabot; il porte un habit et un gilet à la française agrémentés de broderies de palmettes et de fleurs de lis , il tient des deu.K mains une feuille de pa[iier sur laquelle sont figurés des dessins d'orne- mentation.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. 11. 1,00; L. 0,80

Madrid. Appartient à D. Manuel Soler y Alarcon.

245. Portrait d'homme.

11 est représenté presque de face, en vête- ments noirs des pi’emières années du siècle dernier.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — IL 0,60 ; L. 0,5-1.

Aranguez. Ane. collection de I). Sébas- tian de Borbon y Braganza.

Douteux. Pj'obablcment de Asensio .lulia.

246. Portrait d'homme.

11 est reiirésenté presque de face, les che-

veux en broussaille ; de courts favoris sur les joues; il porte un vêlement à col raljatlu à la mode vers 1815.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,45 ; L, 0,32.

Biarritz. .Appartient à M. Gb. Clicrflls.

247. Portrait d'homme.

11 est velu d'un costume sombre à la mode du xviU siècle et porte d'énormes moustaches.

Figure do grandeur naturelle.

.\nc. collection Cepero, de Séville.

Douteux.

248. Portrait d'homme .

Valence. Appartient à D. José Toran.

249. Portrait d'homme.

Il est représenté de petits favoris courts sur les joues, vêtu d'une redingote brime, une large cravate blanche au cou; teiiaiil a la main un livre relié en rouge.

Toile. Figure en buste petite nature, II. 0,56 ; L. 0,38.

Bilbao. Appartient à E. Enrique Salazar.

250. Portrait d'homme.

Paris. Ane. collection Candamo.

251 . Portrait de vieillard.

11 est représenté presque de face avec une longue barbe presiiue blanche.

Toile. Figure petite nature. II. 0,42; L. 0,31.

Peint entre 1824 et 1828 à Bordeaux.

Aranguez. Ane. collection do D. Sébastian de Borbon y Braganza.

252. Portrait de vieillard.

Dans l’angle inférieur de droite du tableau on lit ; i'''“ Goya.

Toile. Figure de grandeur nalurollo. IL 0..59; L. 0,49.

Madrid. Aiqjarlieut à D. Josc Lazare Galdeano.

142

CATALUGUI': DK L’OEUVRE PEINT ET DESSINE

253. Portrait de petite lillc.

Elle est repi'ésenlée en robe blanche ornée de inniuls biens.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. U, 21 ; L. 0,Ui.

inachevé.

Madrid. Appartient à I). Patricio de Loüanu.

254. Portrait de petite lille.

Elle est représentée à l’âge de cinq ou six ans vêtue en paj’sanne avec une casaque Idanche et un jupon court rouge; tond de paysage.

Toile. Figure de grandeur naturelle. 11. 1,10: L. 0,83.

Madrid. Aiq;>artient au marquis de Casa Torres.

255. Portrait de petite jillc.

Elle est représentée à Tàgc de cinq ans environ, vue de trois (luarts, sur la tête une sorte de l)unnet de tulle et une couronne de roses et de jasmins, les rbeveiix blonds coupés droits sur le iront, tombant en boucles sur les (iqundes et le dos; elle [lorte une robe décolletée ;i raies roses et blancbes garnie de dentelles, avec une ceinture noire a la taille.

Toile ovale. Figure en buste de grandeur nalui’idte. 11. 0,45 ; L. 0.38.

IJürdeau.x-Gauiléran. Appaiiienl. à M'"“ do Lac y.

Voir u“ 3U (Peinture d'tnsloire et de genre).

256. Portrait de petite fille.

Elle est représeid.éc coitlée d’un petit bonnet en compagnie d'un petit chien.

bordeaux-Caudéran. Aiqiarlient à M""= de Lacy.

Voir n'J 30 (Peinlui’e d'histoire et de genre).

257. Portrait de jeune plie.

Elle est vue de l'ace.

Figiu’o en buste do grandeur naturelle. II. 0,40 ; L. 0,32.

liru.xelles. Musée royal de peinture et de scuhdure .

Ane. collection A. Stevens.

258. Portrait de jeune fille.

Elle est représentée de trois (juarts, assise, les deux mains sur les genoux, tenant une rose; elle porte un haut l)onnel blanc garni de rubans dont s’échappe une ample che- velure noire. A longtenqis passé pour le portrait de Charlotte Corday.

Toile. Figure jusqu'aux genoux de gran- deur naturelle.

Gravée par llédouin.

Paris. Appartient à la succession do la baronne Nathaniel do llotlischild.

Ane. collections Vista Alegre et du car- dinal i.les Indes.

259. Portrait de jeune fille.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 1,17 ; L. 0,84.

Paris. Appartient à M. G. G...

260. Portrait de femme.

Elle est représentée assise sur une chaise, la tête de trois ipiarts, en robe décolletée, les mains, dont la gauche tient un éventail, recouvertes de gants (lairs moidant au- dessus du coude, ramenées sur les genoux.

Toile. Figure jusi|u'aux genoux de gran- deur naturelle. II. 1,08 ; L. 0,84.

Gravé par Lavalloy.

Paris. Musée du Louvre.

Vente Kums. Anvers, 1808 20,000 l'r.

261. Portrait de femme.

Elle est représentée debout, vêtue de noir, tenant un éventail de la main gauche; tond de paysage.

Toile. Figure on ))ied i[uart nature. 11. 0.52 ; L. 0,34.

Paris. iMusée du Louvre.

262. Portrait de femme

Elle est représentée debout dans un jar- din.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. II. 1,40 ; L. 0,00.

Paris. Aiq)artient àM. G. G...

263. Portrait de femme.

Elle est représentée assise sur un ca- napé.

Toile. Figure à mi-corps de grandeur naturelle. II. 1,02 ; L. 0,00.

CATALOGUE DR L’ŒUVP.R PEINT ET DESSINÉ

143

Paris. ApparlicnL à M. G, G...

Ane. collection Paul 'le Saint-Victor. Vente. Paris, 1883. - -l.lOü IVancs.

264. Portrait de femme.

Elle est représentée la tète recouverte iTiinc mantille blanche.

Toile. Figure on l)uste ilo gi'andeur natu- relle. — H. 1 rn. ; L. Ü.GO.

Séville. Anciennonient au palais de San Tehno. A])partient à la comtesse do Paris.

265. Portrait de femme.

Elle est représentée assise, vêtue d'une robe blanche décolletée, agrémentée de rubans noirs.

Toile. Figure à ini-cnr|is de grandeur naturelle. U. I.12; L. 0,79.

Madi’id. Appartient à I). Aureliano de Beruete.

266. Portrait de femme.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — II. 0.7.J ; L. 0,53.

Madrid. Appartient àD. .loaquin Gutier- rez Martin.

267. Portrait de femme.

Elle est représentée de face, en robe décolletée, la tête, les épaules et la poitrine recouvertes d'une mantille noire.

Toile. Figure en buste de grandeur naturelle. II. 1,12; L. 0.79.

Paris. Appartient à M. Dannat.

268. Portrait de femme.

Elle est représentée en costume de maja, la tête couverte d'une mantille, les jambes légèrement croisées, une iianloulle à l'un lie ses pieds à moitié défaite.

Toile. Figure en pied do grandeur naturelle.

Gijon. Ajipartient à D. .lose Maria Gien- t'uegos.

269. Portrait de femme.

Elle est représentée la tête de trois quarts, les cheveux Inains coupés à la chien tomliant sur le front, de lourds pendants aux oreilles, vêtue d'une rohe de gaze.

Le tableau a être coupe et Icpoidrait être pi'imiti veinent, sinon on pied, tout au moins à mi-coiqis.

'l’oilo. Figure en buste do grandeur natu- relle. — II. 0,GO ; L. 0,19.

Paris. Aiipai’tionl à M. 11. Rouart.

270. Portrait de femme.

Elle est représentée nu-léte, en rohe dé- colletée, la ti'de tournée de trois quarts, les cheveux tomhant sur les épaules vues pres- que de dos ; elle tient un éventail de la. main droite ramenée sur la. poitrine et porte une robe grise ornée de dentelles blanches, éiiaule nue.

Toile. Figure en buste de grandeur natu- relle. — 11. 0,38 ; L. ü,-i3.

Paris. Ap]iartient à M. IL Rouart.

Douteux.

271. Portrait de femme.

Elle est représentée à mi-corps, assise, le visage encadré dans une mantille noire, recouvrant une coiffe hlanche, la poitrine cachée par un fichu blanc; une écharpe rouge sur les épaules ; une bande de tapis- serie couvre les mains et la partie infé- rieure du buste.

Bois. Figure à mi-corps. II. 0,13 ; L. 0,10.

Ane. collection Wilson. Vente, l’aris, 1881.

272. Portrait de jeune femme.

Elle est représentée de trois quarts, une touffe lie cheveux châtains frisés lui tom- hant sur l’arcade sourcilière droite, vêtue d'une toilette de satin noir, le corsage dé- colleté ; sur la tète, les é]taules et la poi- trine, une mantille de dentelles blanche dont elle retient les pans à la ceinture de la main droite; les deux mains gantées de gants gris perle montant au-dessus du coude ; signé à gauche : (iot/a.

Toile. Figure jusqu'aux genoux de gran- deur naturelle. II. I.Oo ; L. 0.75.

Ane. collection lluliert Debrousse. Vente, Paris, 1900. 7,500 francs.

273. Portrait de femme.

Elle est représentée de trois ipiarts. en costume de maja, mi-tête, de longs che- veux noirs tomhant sur les f'paules ; elle est vêtue d'une rohe à ravures criai'des, à jupe courte laissant voir ses bas blancs; aux pieds, des souliers noirs; sur les é[iaiiles.

CATALOGUE DE L’ OEUVRE PEINT ET DESSINE

un cliàlo (le manille à franges; à la main, un granil chapeau gris.

Toile. Figure en lùoil do grandeur nalu- rcllc.

Ifordeau'c-Caudéran. Apparl.ient à M'"‘ de Lac y.

Voir 30 (Peinture d'idsloire et de g-i'ure).

274. Portrait de femme.

Elle est. représentée assise, les bras nus, un pelil chien havanais sur les ge- noux.

Toile. Figure à mi-corps do grandeur nalurello. IL 0,80; L. 0,57.

Paris. Apjiarticnt à M. G. G...

Ane. collection Cepero. Vente Paris, 18G8, 1 ,020 francs.

275. Portrait de femme.

Elle est représentée coiffée cl poudrée, en coslume rose.

Toile. Figui'o on buste do grandeur natu- relle. — il' 0.-49 ; L. 0,37.

iMadrid. Appartient au nian|uis de la Vega Inclan.

Cartons de tapisserie

Ces carions qui sont de vérilahles laEleaux peints sur toile, après être restés de lougties années roulés dans les greniers de la manufacture de Santa-Barbara , ont été transportés an musée du Prado, à Madrid, on ils figurent aujourd’hui.

1 . Le çjoûter.

Cinq jeunes gens gofdent et devisent avec, une marchande d’oranges sur les bords du Manzanarcs à l'ombre d'arbres touffus.

H. 2.72 ; L. 2,95.

Peint en 1706.

Un oxemplairci do la tenture se trouve au palais du Pardo, un second a été donni'' par la reine Isatadle au roi Léoiiold !“■' do liclgiijuo.

2. Le bal champêtre.

Des majosetdcs inajas dansent, chantent et joucnl do la guitare sur les bords du Manzanares auprès d'un grand arlu'e lanl soit peu dénudé.

IL 2,72 ; L. 2.95.

Peint en 1777.

Un excnqdaii’c de la tenture se trouve au palais du Pardo. un second au palais de rEscurial, un troisième a été donné jiar la reine Isabelle au roi Léoi)old P'', de Ilol- gique.

3. La rixe.

Des charretiers et des gens du jieuple se

querellent et se battent dans la cour d’une auberge.

IL 2,75 : L. 4,14.

Peint en 1 777.

Deux exemplaires de la tenture se

ti'ouvcnt au palais de l’Escurial.

4. La promenade .

Divers couples se promènent et devisent dans un paysage Imisé d'Andalousie ; au premier plan un homme cjiibossé dans sa cape est assis sur un tertre.

IL 2.75 : L. 1,90.

Peint en 1 777.

Deux exenq)laires de la tenture se

trouvent au palais di.' l'Escurial.

5. Le buveur.

Un homme assis boit à la régalade, tan- dis qu'un jeune garçon, à ses côtés, mange des raviolcs.

IL 1,07; L. 1.51.

Point en 1777.

Un exemplaire delà tenture se trouve au palais du Pardo,

6. Le parasol.

Un jeune homme debout abrite avec une

CATALOGUE DE L’ŒUVRE l'ElNTJET DESSINE

145

oinlu’elle, une jeune feinuie assise sur un tertre, dans la campagne.

Il, 1,02; L. 1,52.

Peint en 1777.

7. Le cerf-volant .

Sur une légère éminence, à l'omlu'e d'un grand arbre, des jeunes gens lancent un cerl'-volant ; d'aidres les regardent ; plus loin sont assis divers personnages 11. 2,09 ; L. 2,8.5.

Peint en 1777.

Un cxemplaii’O de la tenture se trouve au palais du Pardo, un second au jialais de l'Lscurial.

8. Les joueurs (le cartes .

A Tomlire d'un grand arbre, divers per- sonnages jouent aux cartes, tandis que d'fudres les regardent.

II. 2,70 ; L. 1,75.

Point en 1777.

Un e.xeinplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo.

9. Enfants jouant avec une vessie .

Dans un paysage ombreux, deux enfants gonllcntune vessie, un troisième les regarde. II. 1,10; L. 1,22.

Peint en 1777.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais de l'Escurial.

10. Enfants cueillant des fruits .

Un enfant fait la courte échelle à un second pour lui permettre de cueillir des fruits à un arlu'c ; d’autres les regardent.

II. 1,19; L. 1,22.

Peint en 1777.

Un exeniplaij'e de tenture sc trouve au palais de l’Escurial.

11. Aveugle jouant de la guitare.

Dans une plaine, aiqu'és il'im grand arbre, un aveugle joue de la guitare au milieu d’un groupe de iiersonnages (jui l’écoutent. 11. 2,60 ; L. 3,11.

Peint en 1778.

(.lova a leproduit ce inèinc sujet à l'eau forte.

Un exeniplaij’e do la tenture so trouve au palais du Pardo.

12. La foire de Madrid.

Divers jiersonnages s mt arrêtés devant une boutique de fripier, à la foire de Madrid.

II. 2,58; L. 2,18.

Peint en 1778.

Un exemplaire do la tenture se trouve au palais du Pardo.

13. Le marchand de vaisselle.

.\u premier plan, un déballage de faïences en plein vent, avec divers personnages; au second plan, un carrosse sur les roues de derrière duquel sont montés des soldats.

11. 2, .59; L. 2,20.

Peint en 1778.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo, un second au [lalais de l’Escurial.

14. Le militaire et la jeune femme .

Une jeune femme accompagnée d’un mili- taire salue de l’éventail d’autres femmes (lu’elle aperçoit.

II. 2,59; L. 1 m.

Peint en 1778.

Un exenqilaire de la tenture sc trouve au palais de l'Escurial.

15. La marche (V azeroles .

Une jeune femme avec un panier d’aze- roles au bras, jiasse au milieu d'im groupe d'hommes; au second plan, une boutique de fruits en [deiii vent.

II. 2,59 ; L. 1 m.

Peint en 1778.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo.

16. Enfants jouant aii-v soldais.

Des enfants, dont deux en vêtements militaires jouent aux soldats dans un jardin.

II. 1,46 ; L. 0,94.

Peint en 1778.

Un exemplaire do la tenUu'c so trouve au palais du Pardo.

17. L^es pe lits charretiers.

Deux enfants jpiuent avec, un chariot,

19

CATALOr.m- DE L’ŒIIVUE l'EINT ET DESSINÉ

1 iO

d'aiUres iVaiipent (lu taiiilioiir et sonnenl de la li'oiiiiicUc; l'ond do })aysago.

II. iÂh: L. 0,00.

Peint ou 1778.

Did'ulié au niusco du Prado on 1800.

Un oxoin]dairo de la tenture sc l.rouve au palais du Pardo.

18. Lu partie de paume.

Divei'.s jicrsonnages jouent à la paume auprè's d'un \ieux ehiUeau ; d'autres l('s regardent appuyés sur dos murailles en ruine.

II. 2,01 ; L. -i,70.

Peint en 1770.

Un oxenpilaire do la tenture sc timive au palais do PEscurial.

19. escarpolette .

Dans un ](aysage verdoyant, une jeune l'ernme se halance sur une escarpolette (jue l'ait marcher un jeune garçon ; d'aulres per- sonnages contemplent la scène.

H. 2.00 ; U. I.G5.

Peint en 1779.

^ Un exeinplair(( de la tenture se trouve au jialais du Pardo.

20. Les laveuses.

Sur les bords ombragés d'un cours d'eau, dos femmes lavent du linge, tandis (jue d'autres [icndent la lessive sur des cordes étendues entre (les arbres.

II. 2.18 : L. 1,00.

Peint en 1779.

Un cxemplaii’O de la tniture so l.rouve au ]ialais de l'FjSeurial.

21. le/ course de Novillos.

De jeunes toreros harcèlent un jeune lanreau dans une arene de village ; an second plan, des spectateui's derrière une muraille.

II. 2 50 ; L. 1.40.

Point en 1 779.

Deux exemplaires de la tenture se trou- vent au palais de l'Escarial.

22 Le chic'ii.

Dans la campagne sont assis deux jeunes gens, dont Tun enlève une pelote de la

gueule d'un chien ; au second plan, d'aulres personnages.

II. 2,49 ; L. 0,80.

Ne se Irouve jras au musée du Prado.

23. Lafonlaiue.

Aipirès d'une fontaine, est arrêté un groupe de plusieurs personnages, dont l'un buvant. II. 2.49 ; L. 0,80.

Ne se Irom-e pas au musée du Prado.

24. Les gardes du tabac.

Sur les bords du Manzanares, au pied d'un arbre, un groupe de gardes armés est arrête. II. 2,62 ; L. 1,37.

Peint en 1 779.

lin exemplaire de la tenture so trouve au palais du Pardo, un second à PEscurial.

25. L'enfant à l'arbre.

Un enfant vêtu de l)leii se suspend à la branche d'un arbre.

II. 2,62 : L. 6,40.

Peiid, en 1779.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais de PEscurial.

26. Ij'cnfant à l'oiseau .

Un enfant, au pied d'un arbre, tient un oiseau dans ses mains.

II. 2.62 ; L, 6,40.

Point en 1 779.

Un exemplaire delà tenture so trouve au ]ialais de PEscurial.

27 . Les bûcherons.

Des tbicbcrons ébranebent un gros arbre. II. 1,41 ; L. 1,14.

Peint en 1779.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais de PEscurial.

28. Le chanteur.

Deux liomines et une femme écoutent un joueur (le guitare assis sur une éminence. II. 1,30 ; L. 1,13.

Peint on 1779.

Dérobé au musée du Prado en 1869.

Un exemplaire do la tenture se trouve au palais de PEscurial.

CATALAGUE DE L’ŒUVRE DEIAT ET DESSINÉ

147

29. Le rendez-vous.

l ne femme est assise [)ensive sur une légère éminence ; au second et au troisième plans, divers personnages; fond de paysage.

II. 1 m. ; L. i..yi.

l’oint en 1779.

Un e.vcmplaire île la tenture se trouve au palais du l’ardo.

30. Le médecin.

Dans un jardin, devant un brasero est assis un médecin le cliapeau sur la tète, la canne à la main et la mante sur les épau- les; au second plan, divers autres person- nages.

11. 0,97 ; L. 1,56.

Point en 1779.

Dérobé au inuséo du Prado en 1869.

Un exeini)laire de la tenture so trouve au nionastére royal (le .San Lorenzo.

31. La bouquetière.

Dans la campagne, une boui[ueIière age- nouillée offre des Heurs à une Jeune femme qu'accompagnent un enfantet d’autres per- sonnages.

II. 2,77 ; L. 1,92.

Peint en 1786.

Un e.vonqilairc de la tenture se trouve au palais (le l'Escurial.

32. Le batteurs de blé.

Dos faucheurs et (les moissonneurs boi- vent et se reposent ; à gauche (ui groupe d'ivr(.igues ; un peu plus loin, une femme donnant à manger à un enfant ; à droite un cheval [irésentaut la croupe et un autre clieval blanc couché ; des enfants jouant, etc.

II. 2,75; L, G. il.

Peint en 1786.

Un e.veniplaire de la tenture se trouve au palais di.‘ l'Escurial.

33. Les vendanges.

.\ssis sur un bout de muraille, une jeune femme et un jeune homme tiennent une grapiie de raisin c[u'un enfani essaie d’at- teindre; en arrière, une servante portant une coi'beille de -raisins sur la tête.

II. 2.75; L. 1,91).

Peint en I 786.

Un e.veniplaire de la tenture se trouve au palais de 'l’Escurial.

34. Le maçon blessé.

Deux hommes portent un ouvrier blessé (jui vient de tomber d'un édifice que l'on voit en construction au second plan.

H. 2.78 ; L. l.lo.

Peint en 1786.

Un exemplaire de la tenture so trouve, au palais du Pardo.

35 . Les pauvres.

Une pauvresse et deux enfants remplis- sent une cruche à une fontaine.

II. 2,77; L. 1,1.0.

Peint en 1787.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo.

36. La neige.

Une troupe de gens suivie d’un mulet s'avance dans un chemin balayé par une rafale de neige.

II. 2,75 ; L. 2.93.

Peint en 1786,

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo.

37. La noce.

Aiqtrès de l'arche d'un pont, dans le lit d'une rivière à sec, s'avance une noce villa- geoise que précède un guitariste.

11. 2,67 ; L. 3,46.

Peint en 1787.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo, un second a été donné par la reine Isabelle au roi Léopobl [“'■ de tlelgiipie.

38. Les femmes à la fontaine.

Trois femmes acconqiagnées d'un enfant vont remplir leurs cruches à une fontaine. II. 2.62 ; L, 1,60.

Peint en 1787.

Un exemplaire de la tenture se trouve au palais du Pardo.

39. Le jeu des nains.

Cinq enfants montés les uns sur les autres jouent au jeu des nains à grosse tète.

11. 1,37 ; L. 1,(14.

Peint eu 1 788.

Dérobé au musée du Piado en 1869.

Un oxenqdaire de la tentui'c se trouve au [lalais de l'Escurial.

148

CATALOGUE DE L’ŒUVUE PEINT ET DESSINÉ

40. La balançoire.

Deux enrants Jouent à la l)alaueoire pen- (laul qu'un troisième pleure et que d'autres se trouvent au dernier plan.

H. 0.80; L. 2,07.

Peint en 1788.

Dérobé au muséo du Prado en 1860.

Un e.xeinplaire de la tordure se trouve au palais de l'Eseurial.

41 . JjCS cchasscs.

Deux lioimues joident sur des éclinssesau son de la iiiuselte pendant (|ue d'autres les contemplent.

Il, 2,68; L. 3,20.

Peiid. on 1788.

Un exemplaire, de la tenture se trouve au palais du Pardo.

42 . Le mannequin.

Sur les bords du Mauzanares <piatre jeu- nes filles l'ont sauler un mannequin sur un dra[i.

11. 2,67 ; L. 1 ,60.

Point ou 179 1 ,

Un oxeiiqdaire do la tenture se trouve au palais du Pardo.

43. Enfants grimpant à un arbre.

Deux eufanls montent à un arbre pour cueillir des fruits.

H. 1.41 ; L. 1,11.

Peint en 1791 .

Un exemplaire do la tenture se trouve au palais de l'Eseurial.

44. Le jeu de la poule aveugle.

Ouatre jeunes femmes et quatre jeunes gens sur les liords du Mauzanares dansent en rond ; un troisième gaia.-on se trouve au milieu du cercle, les yeux bandés.

II. 3,41 ; L. 3,53.

Peint en 1791.

Un exemplaire de la tenture se trouve au jialais du Pardo.

45. L'enfant au mouton.

Un enfant coiffé d'un chapeau blanc clie- vaurhe monté sur un mouton; fond de pay- sage .

11. 1,27; L. 1,12.

Peiid en 1791.

Ce carton no ligure pas au musée du Prado.

Madrid. Appartient à D. Gabino Stuyk.

46. Le chasseur et ses chiens.

11. Ü.35 ; L. 0,75.

Peintures de l’Alameda d’Osiina.

Ces peintures ont été enlevées de IM/auiec/rt d’Osuna il y a quelques années pour être vendues. Elles sont aujourd hui dispersées.

1. Taureaux au pacage.

Dans un vaste enclos, des taureaux sont gardés [lar des picadores à cheval.

11. 1,60 ; L. 2,00.

Peint en 1787.

2. L'escarpolcUe.

Une jeune femme est assise sur une halaneoire (pie pousse un jeune homme ; d'autres personnages regardent la scène.

II. 1,69; L. 0.89.

PeinI en 1787.

Madrid. Apjiartient au duc do Montel- lano.'

3. Le nuit de cocagne.

Divers speclateurs regardent des enfants montant à un mât de cocagne.

II. 1,69; L. 0.89.

Peint en 1 787.

Madrid. Aj(partient au duc de .Montellano.

4. L'accident.

Une jeune femme (ju'accompagnent d'au- tres dames et des cavaliers vient de tomber d'un ;'ine.

II. 1,69 ; L. 0,89.

Peint en 1787.

Madrid. Appartient au duc de Montellano.

CATALOGUE DE L’ŒUVRE PEINT ET DESSINE

149

5. Brigands arrêtant une voiture.

Des brigands arrêtenl une voilure pleine de voj'ageurs au milieu d'un bois.

II. 1,69; L. 1,27.

Peint en 1787.

Madrid. Api)arüent au duc de Montellano.

6. Construction d'une église.

Deux ouvriers portent sur une civière un autre ouvrier blessé ; en avant, un chariot chargé d’une grosse pierre et traîné par des bœufs; au fond, une église en construction.

II. 1,60; L. 1.35.

Peint en 1787.

Madrid. Appartient à la mar([iiiso do Villainajor.

7 . IjU procession.

Une procession sort de la porte d'une église.

II. 1,60; L. 1,35.

Peint en 1787.

Jladrid. A[)parlieiit à la inar([uise de Villainajor.

8. La rorneria de San Isidro.

Sur un tertre, divers personnages assis- tent aux divertissements de la foule réunie à l'occasion de la fête du saint, dans la prairie de San Isidro. Le Manzanares et divei's monuments de Madrid se distinguent au dernier plan.

II. 0,44; L. 0,94.

Peint en 1788.

Madrid. .Musée du Prado.

9. Le printemps.

.Même sujet que La bouquetière, lU 31 des carions de tapisserie.

II. 6,32; L. 0,22.

10. L'été.

Même sujet que Les batteurs de blé, n'^ 32 des carions de tapisserie,

II. 0,34 ; b. 0,74.

Madrid, .\pparticut à D. Ilicardo Trau- luann.

11. L'automne.

.Même .sujet (jue Les vendanges, 33 des cartons de tapisseiâe.

II 0,32 : L, 0,22.

12. L'hiver.

Même sujet que La neige, n'^ 30 des car- tons de tapisserie.

II. 0.32; L. 0,34.

A passé en vente à Paris en 1866 après avoir appartenu au peintre I). Angel Tadei.

13. Le bal champêtre.

.Même sujet que Le bal champêtre, 2 des cartons de tapisserie.

11. 0,42; L. 0,40.

14. L'ermitage de San Isidro.

Divers personnages boivent et devisent assis sur un tertre, à la porte de l'ermi- tage.

H. 0.42 ; L. 0,40.

Madrid. Ajqiartient à D. Pedro Fernandez Duran.

15. Caprice.

Un Iionime à. genoux et [)antelant con- temple des démons entièrement noirs, au- dessus de la tète des(p.iels voltigent des chats-huants.

11. 0.42; L. 0,30.

16. Conciliabule de sorcières.

Un bouc couronné de feuillage Irène au milieu de sorcières et d'oiseaux de nuit à la clarté de la lune.

II. 0,52; L, 0,30.

17. Caprice.

Dans un sombre taudis, trois [)ersonnagcs nus, dont l'im à, tête de chien, viennent consulter une horrible sorcière également nue ([ui prépare un pbiltre ; un Irouc noir s’échajipc par la clieminée.

11. 0,42; L. 0,30.

18. Caprice.

Un homme la tète et les fqtaules cou- vertes d'un manteau s'avance à grands [)as sur le sommet d'une montagne ; derrière lui, ;'i droite, un autre homme endormi, à gauche, un âne attaché à des broussailles. En haut un groiqie de [lorsonuages fantas- tiipies.

11. 0.42 ; L. 0,30.

n;o

CATAl.CMiUK DI'] L'ŒUVIiK PEINT ET DESSINE

19. I>on .hiüit cl le CoinnunuJctu'.

Dnii .liiiiii vèhi (le noir, a.ssis à une laide apei'(;oil dans lIcs llaiiiincs, la slalue du Eoniinandeu i'.

11. 0,'i2; L. 0,30.

20. Lc.-i jiitaeroi.

iMt^'ine sujet (jiie Les iJancrca, n'^ 3a des cartons de la[dsserie.

11. 0.32 ; L. 0,1 1.

21 . El llcchizudo por Fucizu.

L emiurcclc de force.

Un iiersonnage en cosluine depiaHre inel de riiuile dans une laui|io iiue le dialde Süus la rornie d'un bouc lient à la main ;

au second plan, trois Anes dans des nuages.

11. 0,42; L. 0,30.

Londres. Naltonal (iallory.

22. Le goùler.

Des jeunes gens cl des jeunes feniines assis devisent entre cu.v ; un jeune lionnne s'est endormi.

11. 0,40 ; L. 0,20.

Londres. National Gallery.

23. Le maçon blesaé.

iM('ine sujet (]ue.L6' maçon blessé, iD 34 des cartons de tajdsseric.

II. 0.32 ; L. 0,14.

IMadi'id. A[(partient à D. Pedro Fernan- dez Duran.

Peintures de la Casa de Goya.

Ce.s (|uatorze peinlures ont (■!(;* achet(ées par le baron Erlanger ejui les a fait détacher des innraillics de la quinla du peintre et transporter sur toile pour les oll'rir au musée du Prado à Madrid oii elles tigurent aujourd hui.

1. Eéunion de sorcières.

De vieilles l'ennnes accroujdes adoi'ent le diahb' sous la l'or.ine d'iiu bouc recouvert d'une robe de moine. Au secoiul plan une jeune femme assise.

11. 1.40 ; L. 4,38.

2. La liomeria de San Isidro.

Un groupe (le gens entoure un (laiivre (pn joue de la guitare ; divers }(ersonnages cir- cident MU second plan.

11. l.iO ; L. 4,38.

3. Combal de bergers.

Dans un paysag(‘ montagneux, des pâtres galliciens se battent à coups de gciurdin.

11. 1,23 ; L. 2,06.

4. La procession.

Des relig'ieux suivis d'une foule de ln.léles dénient dans un paysage montagneux.

11. 1,23; L. 2,00.

5. Caprice.

Dans le haut de la conifiosition, sur un ciel d'orage, deux [lersonnages volent dans l'idr, s’appujunt l'un sur l'aidre, le premier montrant, ai.i second un cbàteau-fort l)àti sur une éminence inexjiugnable sur le(piel des soldats, en bas, au premier plan, sembleid vouloir tirer des coups de fusil.

II. 1.23; L. 2.00.

6 . Les /‘arques.

Assises sur un nuage (jui [lasse au-dessus de la cijne des arbres, les Paiapies tiennent conseil.

II. 1,23; L. 2,00.

7. La rnoja.

Une jeune femme, debout dans laquelle (.(U a voulu voir le portrait de la duchesse d'Albe, la tête couverte d'une mantille se tient prés d'un tertre surmonté d'une grille.

11. 1,47 ; L. 1,32.

GAÏALOCUF. DE L’ŒUVRE PEINT ET DESSINE

151

8. Saltimc dévorant un de ses enfants.

Un vioillai’cl à longs rhevenx gris, tient

clans ses mains nn enfant ([ii'il dévore.

H. 1,40; L. 0,84.

9. Le chien.

Dans <les Ilots agités, nn chien lutte contre te courant.

II. 1,34; L. 0,80.

10. .Judith et IJolopherne.

Une l'eniine, nn couteau à la main, présente une tête d'homme aune vieille, vuedeprolil.

II. 1,40 ; L. 0,83.

11. Les deux moines.

Deux vieux moines à Ijarlic hlanche s'a- vancent, l'nn d'eux a[)piijé sur un hàton,

11. 1.44 ; L. 0,66.

Dessins.

1. Suilc de 228 dessins.

Ces dessins, accompagnés pour lai>lupart de légendes de la main du peintre, représen- tent des scènes rantasti(pies, des allégories, des sujets do genre, des caprices. Les i)rinci- paux sont : une suite de combats de cavaliers en costumes anciens; une série de prison- niers; — un torero embossé; nn i>aysan pio- chantcourbé, portant un moine sur les épau- les ; une jeune femme, vue de dos. en man- tille, traversant une rivière les jaml)cs nues el lesjiipcs relevées pour aller à la rencontre lUun cavalier au galo[) cpii arrive de l'autre C(jté; une procession de religieuses mon- tant une côte; une femme enserrée dans des verrons et cadenas de chasteté attendant cju'un homme c[ui s’avance vers elle avec des clefs Ten délivre; des religieux men- diants avec des besaces [>leines sur les ciiau- les ; - Diogène avec sa laiderne cherchant

un homme; un condamné au su[i[dice du garrot; Caliléo chargé de fers danssapri- son ; une femme les [lieds entravés, atta- chée à un poteau avec un anneau (te fer; une femme coiffée du bonnet du Saiul- Dflicc attachée sur l'écha faud ; une femme I

12. Les nouvelles.

Des hommes et des femmes du peuple écoutent avec colère un homme lisant un journal et vont sa précipiter sur lui.

II. 1,26 ; L. 0.66.

13. Les femmes en gaieté.

Des femmes sont mises en gaieté par la vue d'un malheureux i[ui soulfre.

11. 1.23 ; L. 0,66.

14. Séance de magie.

Deux sorciers vus en buste préparent un pliiltre.

II. 0,33; L. 0,83.

coiffée du bonnet <tu Saint (Iftice avec le San Renito; un boiteux coiffé du bonnet du Saiut-OiTice devant le tribunal de l'in- quisilion; une femme coiffée du Ijonnet du Saint-I.Iflice devant le tribunal de l'In- quisition; — nn homme genoux devant une lumière llgurant la Liberté ; la Liberté triomphante aiqnaraissant aux hommes et faisant fuir un moine; la balance de la .lustice venant consoler les malheureux; la Liberté abattant avec son épée une bande (te geais; un sauvage vêtu de [dûmes por- tant un cai'([uois et dos llèches; une course de taureaux, etc., etc.

E.vécutos [lar d(.(S [u'ocodés dill'érenis.

Madrid. Musée du Prado.

2. Suite de dessins.

l’armi ces dessins, aujonrd hui disperses, ([ni a[)[(rochaient du nombre (te. 300 se trouvaient une [(artle de ceux ayant servi à l'exécidion des [danches des Caprices, (tes ^[alheurs de la guerre, des Proverhes, de In Tauromachie, des Pièces détachées et des lithographies. Los [irinci[(aiix étaient ; 0 courses de taureaux, au crayon ronge;

(', ATA I.OGl’R ])E L’ŒUVUE PEINT ET DESSINÉ

UI2

l')3 sujels (le tauroiuapliie donl 5 à lasan- ciiine; no aveugle enlevé par un taureau, à la sanguine; GS scènes des Mallicui:< tic kl guerre; P,1 scènes de Proverbes, au pin- ceau; — 81 croquis de Caprices dont 5 à la plume, les 70 autres an crayon ronge et à rencre. parfois deux sur la même feiulle, parmi lesiiuels des variantes des n°* 5, tl. 3'2. 41 , 43 et 73 ; 8 croquis de majos et de majas, à raipiarelle, deux jiar deux, sur quatre feuilles; 4 scènes de majos et de ma jas au pinceau, sur deux feiulles ; 3 su- jets religieux sur papier vert olive représen- tant. le premier, un saint dans sa gloire, le deuxième, sainl François de Borja faisant ses ailieux à sa famille et le troisième une A pparition de la Vierge ; 3 sujets de genre, un homme se frottant la jianme des mains; deux femmes portant des vêtements fermés avec des cadenas, chacune ouvrant le vête- ment de l’autre ; une jeune femme avec une négrillonne dans les hras, ce dernier à l'en- cre de chine ; deux pa^’sages au crayon rouge; un prisonnier; deux esquisses de portraits équestres dont Tun du comte duc d’olivares. etc.

iMadricl. Ane. collection de I). Yicente de Carderoi-a.

Exécutés par des procédés différents. .

3. Suite de 38 dessins.

Exécutés par des procédés différents.

Madrid. Ajqjartient à 1). Aureliano de 11 cru etc.

4. Suite de 20 dessins.

Ils reiirêsentent des scènes de mœurs et des Caprices.

Exécutés à l’encre do Chine et à la pierre noire.

Ane. collection Jules lioilly. Vente Paris. 1869. 430 francs.

5. Suite de .38 dessins.

Exécutifs ])ar des procéilés différents.

Madi'id. Apjiai'tiont au niarijuis de Casa Jimenez.

6. Suite de 3 dessins.

Ils rejirèsentent un homme assis, une

femme assise et une femme avec un petit chien.

Exécutés au crayon, lliarritz. Appartiennent à M. Ch. Cher- fils.

7. Suite de i dessins.

Ils représentent un chasseur, un crieur; un chasseur à l’affût et un portefaix.

Exécutés à l'encre de Chine. 11. 0,20 , L. 0,14.

Ane. collection E. Calando. Vente, Paris, 1899. 245 francs.

8. Suite de dessins.

Exéculé'S i>ar des procédés différents. A'enise. Ai)partient à II. Mariano For- tan y.

9. Suite de G dessins.

Ils représentent sur trois feuilles, au recto et au verso, des scènes de mœurs.

Exécutés à t'encre de Chine.

Ane. collection Paul Lel'ort. Agente Paris, 18G9.

10. Suite de 3 dessins.

Exi'cutes à la sépia.

Madrid. Appartient à D. Ricardo de Madrazo.

11. Suite de dessins.

Ils reiu’ésentent des sujets divers, des caprices et portent pour la plupart une hrève légende de l’écriture du peintre.

Exécutés à la plume et au crayon, à Bordeaux en grande partie.

Saragosse. Apj>artient à D. Bernardino Alontanez.

12. Suite de 9 dessins.

Ils représentent des scènes fantastiijiies .

Exécutés à la plume.

Paris. Appartient à M. II. Rouarl.

13. Suite de 2 dessins.

Ils représentent, l’un une vache au pâtu- rage, l’autre un homme arrêtant un che- val.

Exécutés à l'encre de Chine. II. 0,12 ; L. 0,18.

Paris. Appartient à M. A. Beurdeley.

CATALOC.Ul': l)l<: L ' Oh; U V K h: I'KI.XT l'/l dkssixk

14. Poi'trait (la roi Charles IV.

Exécuté au crayon. II. 0,08; L. Ü.ÜG. Madrid. Apparlioiit à la Clialcogi'aphie nalionalc d'Espagno.

15. Portrait de la reine Marie-Louise,

femme de Charles IV.

E.vcculé au crayon. II. 0.08; L. O.Ui. Madrid. Appartient à la Chalcograiiliie nationale d'Espagne.

16. Portrait de Cean ISermudez.

17. Portrait de Mdjuel de Mus(]uiz, coude

de llauza.

E.\;éculi' à la niine di.' pluiiili.

Gravé par Selina.

Ane. cülloction l’aul Lel'orl. Vente, l'aris, 1809. 17 fr. ;i0.

18. Portrait de Mir/uel de Masquiz. comle

de Gaaza.

19. Portrait de Fiamcisco Goi/a.

11 est i'e[)i‘ésenlé en hiislo, de ti’ois (luarts. la tête tournée vers la droite. coilTé d'iui tricorne, les clievcnx poudrés avec la (jueuc. E.vécuté à la plume.

Ane. collocl.ions Cean IJermudez et l’aul Lel'orl. Vente, l’aris. 1809. 31 francs.

20. Portrait de Francisco Goj/a.

Il est rei)résenté en Imste, de trois quarts, la tête tournée vers la gauche, les cheveux poudrés avec la queue ; un jabot de den- telles éinergeant d'un col blanc que recouvre un habit à gros lioulons.

Miniature.

21. - Portrait de Francisco Gojja.

11 est représenté de piadll. coiiïé d'une casquette à large visière.

1‘txécutü à la i)lume. II. 0,08 ; L. 0.07. Madrid. Appai’ticnl au mai'(|uis de Seoano.

22. Portrait de !)"■ Josefa Bai/eu. femme de

Francisco Goija. t'txéculi' au ci'ayon on 1803.

153

23. Portrait du /ils du pcialie Jarier Goija .

E.xécuti' au craynii en 1803.

24. Portrait de h' Juaua Galarza de Goi-

coechea.

Ex('‘CUlé’ à la [dume.

25. Portrait de /)" Gumersinda de Goi-

cocchca.

Elle esl représentée en buste.

Evi'culé' en 180.3.

26. Portrait du lihraire Villareal.

Exécuté' au crayon. II. 0.11; L. 0.09.

Madrid. Appartient à t). .Javier Millau.

27. Portrait de Arthui' Colleij Wellesleij

duc de Welliiujton.

Il est représenté en buste, la tête de trois quarts, le cmqis de [U'olil ; sur son habit des croix et décorations sont soinniaircinent indi(iuées.

E\écut(' à la sanguine.

Londres, bristisli Muséum, l’rint ttoum.

28. Portrait de femme.

Elle est reiirésenléc de trois ([uarts, tour- née vers ’la gauche, les cheveux bruns en légers frisons retoinljanl sur les épaules, vêtue d'une robe gris-bleu bonléc de four- rures.

-Miniature survelin. 11. 0.033; L. 0.0-i.

l’aris. .\[ipartienl à .M. .\. Iteurdeloy.

29. Tète de jeune homme.

Il est représenté grandeur nature de trois quarts Jusqu'aux éqiaulcs. la tête légèrement inclinée en arriére ; signé à droite : FraiC<^' Goija.

Exécuté à la sanguine. 11. 0,43;

L. 0.33.

l’au. .\|i[iartii.'nt à M. l’aul Lafond.

30. Ti’te il'étude.

Signé à droite : Fran''“ Goija.

Exéculé' à la sanguine. II. 0.4,3;

L. 0,33.

Ane. colloclion Landrin. lîiarritz-.Vnglel .

ii)

154

CATALOi; l' h: 1)1'^ l/OEUVKI': l'ElNT ET DESSINE

31. Trie ilr vieillard.

Evi'cutr ù. lu srpia.

AiU'. (.■iillrcliini l’aul Ld'oi’I. Ycuto, l’aii>. 18G'.l. 2.1 IVanrs.

32. Tète de frinine.

Evcciitr il l'encra île Cliinc.

Limilieÿ. Appartient à Archilialil Stii'- lill^' Esq.

33. Trie de femme.

Iv'iéeuir' à rriiero ilc Ehiiie.

Lonilrc.'. ApparUeul à Areliilialil Stir- lin Esq.

34. .laihlh.

Em'cuIi’' à la sépia.

.\nc. culleetiiin l’aiil Lel'url. Vente, l'aris, ISG'.l. Iti francs.

35 Va jierc de Fè/jlise.

Evé’iiul.i' au lavis el à la p;uuaehe.

Ane. riilleelion l’iuil Leliu-I. Vente, l'aris, ISlill. Il francs.

36. Va saint endirnv.saat sa croia-.

Evei.’uti.' au lavis île bistre et île si'qéa. Ane. l•lllleclion l’aul Lefort. Vente, l'aris. ISli'.l. .bl francs.

37. Charles IV remettaal la Tuisun d'oi' èi

an. ambassadeur .

Ec roi o.sl représenlé, eiiUmi’i' il'une foiili' iiomhreii.se île genlilslimmues el île person- nages ofliciels. reineUanl les insignes île l'orilre de la Toison d'or a nn amliassa- deur.

II. O.iT; L. U,b'J.

l’aris. Appartient à M. Man/i.

38. Lf/ chute de Sa raf/iisse .

.Mli'gorie.

t'ixécuté à la sépia.

Ane. eiilleclion l’aul Lefort. Vente, l’aris, 18ti!). l'i francs.

39. Scène de riaquisilioii.

Londres. lîritisli iMuseuni. l’rinl Rooin.

40. Course de taureaux.

l n picador a.ssaille un taureau qui s'avance vers lui, tête baissée ; an second

I plan les eliidos el les toreros près des bar-

j rières du cirque ; puis la foule sur les gra-

dins.

I E.xécuté sur papier, à la plume rehaussé

de couleurs à raquarelle. 11. U, 32;

I L. 0.22.

I l’aris. Appai'lient à M. Sigisiiioiul üardae.

41. Combat de taureaux.

Exié'ulii au pinceau lave d'enci'e de Chine. .\nc. collection .Iules Itoill v. Vente, l’aris, 1859. 1.JÜ francs.

42. Etude de taureau.

Dessin préparatoire pour une eau-l'orte. Exé'culé' au lavis de sanguine.

.\nc. eolleclion l’aul Lefort. Vente, l’aris, 1859. 18 francs.

43. Course de taureaux.

lin .Maure nionlé sur un cheval ardent tue un taureau d'un coiij) d'une lance qn'il lient des deux inaiiis.

.Même . sujet que la idancbe 4 de la Tauro- machie.

.\nc. collecLion Ch. Yriarte. l’aris.

44. Course de taureaux.

Le taureau fonce la tête baissée sur l'es- pada ; de divers cotés, des toreros accourent prêts à lui venir en aide ; au fond, un noniltreux public sur les gradins.

Exi.'culé à faquarelle sur paiiicr gris. II. 0,22; L. 0,32.

.\nc. collection du conile Doria. A'ente, l’aris, 1809.

45. Le valeureux maure Gazul attaquant

un taureau.

.Mi'unc sujet ipie la planche n'^ 5 de la Tauromachie.

Exécuté à la sanguine.

Ane. collection l’aul Lefort. Vente. Paris. 1859. 34 francs.

I

46. Pedro Romero tuant un taureau.

.Même sujet avec variantes que la planche

iv 30 de la Tauromachie.

Exécuté à la sanguine.

Ane. eolleclion l’aul Lefort. Vente, Paris, 1859; 39 francs.

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINÉ

47. Le public aux courses de taureaux. Dans l'arène, à droile, deux toreros ; sur

les gradins une foule grouillante et agitée. Exéeiili' à rai|uai'clle et à la gouache.

11. 0,3.0 1 5 ; L. U,2Ô.

Ane. collection du comte Doria. Vente, l>ai-is, 1809.

48. Le transport d'un blessé.

11. 0,20 ; L. 0,li.

Ane. colleclion E. Calando. Vente, l’aris, 1890. 170 francs.

49. le montreur de serpents.

ITi honiine soutient un serpent hoa sur sa tète et ses bras étendus en croix ; on lit sur ce dessin, de l'écriture du peintre ; Serpiente do euatro varas en Bordeaux. l'ixécuti' à tioi'ilcaux.

Saragosse. Appai'lient à 1). liernardino Montanez.

50. L’homme squelette.

11 est représenté d'une maigreur exces- sive ; on lit dans la partie supérieure du dessin, de l'écriture du jieiutre : Claudio Ambroisio cl Esqueleto rivientc en Bordeaux, ano de lH2ti.

Exécuté à Bordeaux en 1820.

Saragosse. Appartient à 1). liernardino Montanez.

51. l die guillotine.

On lit sur ce <lessin, de récriture du peintre ; Cusligo franccs.

Exécuté à Bordeaux.

Saragosse. Appartient à L). Bernardino Montanez.

52. U tie guilloline.

On lit sur ce dessin, de l'écriture du peintre ; Cusligo francés.

Exécuté à Bordeaux.

Sarag()ssc. Appartient à 1). Bernardino Montanez.

53. Un mendiant.

Exécuté au crayon. II. 0,17 ; L. 0,12. Madrid. Aj)partient à U. l’ilar Echarri.

54. Les joueurs de paume.

II. 0,33 ; L. 0,30.

Ane. collection X... Vente, l’aris, 1899.

580 francs.

155

55. L'avocat.

Exécuté à l'encre de Chine. II. 0.22 ; L. 0,15.

Ane. colleclion du comte Doria (provient de la vente de 103 dessins de Goya, du 3avriH877). Vente, l’aris, 1809. 133 lianes.

56. La soumission religieuse.

Un jeune moine debout, tourné à droite, regarde avec hauteur une religieuse age- nouillée devant lui.

Exéculi' à la plumr et lavé d'encre de Chine. 11. 0,17 ; L. 0,22 1/2.

Ane. colleclion l’aul Lefort. Vcnti’, l’aris, 1809. 22 francs. Vente Etienne Arago, 1872. 153 francs.

57. L'acteur tragique.

Dessin rehaussé de gouaidie.

.\nc. collection E. Vallet., de Bordeaux.

58. Une femme voilée.

Exi'culé à la sépia.

Ane. collection l’aul Lefort. Vente, l’aris, 1800. 20 francs.

59. Homme tenant un, chien.

Exécuté à la gouaclie sur éhime. 11. 0,08 1/2 ; L. 0,08 1/2.

Dresde. Cabinet des Estampes (provenant de la vente llahich de Stuttgart).

Douteux.

60. Homme mangeant de l'ail.

Exécuté à la gouache sur ébène. II. 0,0(3 ; L. 0,03 1,2.

Drosile. Cabinet îles Eslam|ies (provenant de la vente llabich de Stultgaid).

Douteux.

61. Moine cl vieille femme.

Une vieille femme et un moine vus Jus- ([u'aiix épaules regardent on avant, les yeux écanpiillés et la bouche enir'ouverto.

Miniature sur ivoii'c.

Londres. Apparticid à W. Rolhenstein Es([,

62. Enfant chantant.

Exécuté au crayon.

l’aris. .appartient à M. Raymundo de .Madrazo.

63. Bersonnages espagnols.

Exéculi/' à l'encro de Chine. 11. 0,22 : L. 0,14.

CATALOGUE DE l/OEUVKE l'ElAT ET DESSINÉ

e;g

Ane. l'iillrctinn Mamuiiilel. Vente, l'aris, IIS'.IS. ‘.lë IVancÿ.

04 Ceti.v qui fuient le Iravnil fiuüticnl ainsi.

l'Aeeuli' à IVnere (le Gliine. II. 0,i(l I 2 ; L. D.IT.

Ane. colloetuni du euinte Doria (provo- luinl de la vente de lU.â dessins de Goya, du l:i avril 1877). Veille, l'aris, 1811'.). lIKHr.

65. ./ans niiedoMiK u un ijalo muij nci/eo.

Ijs peurcuücx du chai noir.

II. 0,21 ; L, 0,12.

Ane. rolleetion 17. Galando. \'enle, l’aris. 1809. 200 francs.

66. / torrieos de niut^cani.

. 1 ner. de mur^carade .

II. 0,2:i; L. o.l'i.

Ane. eidleclion E. Galando. Vente, l’aris. 1890. 100 tVancs.

67. ¥J Arnor y la Muci le.

h'Ainou)’ el la Mort.

Eue i'einme sonlieiil dans ses lu'as un lioninie qui so niciirt. iUi.'uno snjiq i|ue la |danelio n" 10 des Caprices.

Gra\'i‘ liai' Hirsidi.

l’aris. A iiparlienl à .M. IlirsHi.

68. Mon (JuichoUe.

Devant, une laide cunverte de livres, se lient lin lioniine maigre désignant du doigt un de ees livres onveids ; à sa droite, un t'antenil sur lequel est posée nue épée : au second plan, diverses figures l'anlastiques de femines el d'animaux.

Signé : <iijya.

II. 0.21 : L. 0,1 i.

Gravé par l)raei|Uemi.ind.

.^ne. collection Galiclion.

69. Scène de rnaxcarade.

II. 0,2:i; L. 0,1 i.

Exécuté à l'encre de Gliine.

Ane. collection Marinontel. Vinile. l’aris, 1898. 40 francs.

70. Les channcurs de seiqicnls.

Exécuté à l'encre de Gliini'.

Ane. collection Paul Lefurt. Vente, l’aris 1809. 21 francs.

71. Sur l'ahiine.

.Mlégorie politique.

Exécuté au crayon noir estompé.

.\nc. collection Paul Lefort. Vente, Paris, 1809, il francs.

72. Fille, inére el aïeule.

Exéculi' ilia pierre noire.

.\nc. collection Paul Lefort. Vente, Paris. 1809. 21 francs.

73. Jeune femme jetée dans un précipice .

Eue jeune remme vêtue de Idanc est pré- cipiti'c dans une sorte de jiuils par des per- sonnages dont on distingue mal les traits. Exéculé à llordeaux.

Paris. Ane. collecllon Ch. Yriarte.

74 Un homme pondu accroché par son véle- meni.

Ex(‘cuti'‘ à la pierre noire.

.\nc. collection .Iules Itoilly. Vente, Paris. 1809. .ji) francs.

75. Scène de uururs.

Exc'culéà l’encre de Chine.

.'tnc. colleernm Paul Lefort. Vente, Paris. 1809. 27 francs.

76. Le pédanL.

Caprice, avec une variante du même siijid an verso.

Exécuté à la sanguine.

Ane. collection Paul Lefort. Vente, Paris. 18(19. 20 francs.

77. Le prisonnier.

.Mi'une sujet ipio l'eau -forte portant le mi'ino tilre,

E.xéculé à la plume.

.\nc. colleclion Paul Lefort. Vente. Paris, 1809.

78. Le sonne .

Exéculé à Pencre de Chine.

.inc. collection Paul Lefort. Vente. Paris. 1809. 33 fi'ancs.

79. Scène cspannole.

Eue maja releve son Las, i.lerrière elle un majo csiiuisse un pas de danse; en arrière

CATALOGUE DE L’OEUVRE PEINT ET DESSINE

1S7

une seconde maja et plus loin d'autres per- sonnages à demi-coucliés par terre.

Gravé par J. .Jacquemart.

80. Caprice.

Un Iioimne nu, les bras attachés derrière le dos est entraîné par des démons.

Première pensée d'une Htliograpliie de l'artiste.

E.vécuté l'encre de Chine.

.\nc. collection Paul J.jçl'ort. Venh'. Paris. 18(1(1. 25 l'rancs.

81. Femme avec un enfant.

E-vécuté au crayon.

l’aris. Appartient à M. Raymundo lic Madrazo.

82. Portrait de D. Sébastian ila Morra. nain

du roi Pldlippe IV.

D'après le tableau de \'elazqiiez.

Exécuté à la sanguine.

Ane. collection Paul Lol'ort. Vente. Paris. 1809. 22 francs.

83. Portrait del Primo, nain du roi Phi

lippe IV.

D’après le tableau de Velâzquez.

Exécuté à la sanguine.

Ane. collection I*aul Lefort. Vente, Paris, 1 869. 26 francs.

84. Portrait équestre du Comte Duc il Oli-

varés.

D'après le tableau de Velaz(iuez.

Paris. Ane. collection Paul Lefort.

85. Portrait du portier Ochoa.

D'après le tableau de Velâzquez, aujour- d’hui perdu.

Exécuté au crayon. H.ü,2.à; L. 0,18. Madrid. Appartient au marquis de Casa 'l'orres.

86. Los borrachos

Les buveurs.

D'après le tableau de Velâzquez.

Paris. Ane. collection Paul Lefort.

87. Esope.

D’après le tableau de N'eiaziiuez.

Lüiiilres. .Vue. collectiuii Morse.

88. Déjalo todo a la Probidencia .

Elle laisse tout à la Providence.

Une femme en mantille noire se promène.

Exécuté à l'encre de Chine. IL 0,12:

L. 0,18.

Paris. Appartient à M. A. Reurdeley.

89. Cuidado con las consejos.

Prenez qarde aux avis.

Une femme assise, vue de dos, la main droite appuyée sur un panier à ses côtés, la main gauche levée en l’air, cause avec un homme âgé, assis en face d'elle.

Exécuté à l'encre ilc Cliine. II. 0,12:

L. 0,18.

l'aris. Appartient à M. A. Beurdeley.

90. El trabajo siempre premia.

Le travail récompense toujours.

Une femme travaille à un ouvrage de cou- ture, assise sur une chaise à dossier l)as; à côté d'elle, son panier à ouvrage.

Exécuté à l'encre de CIdne. II. 0,12 :

L. 0,18.

Paris. Appartient à IM. A. Beurdeley,

91. El cierjo trabajador.

L'aveuijle laborieu.v.

Un aveugle assis les jambes repliées, un enfant sur les genoux, travaille à une cliaus- sure qu'il tient en l'air; à droite, au second plan, on aperçoit une fillette et un petit garçon.

Exécuté à renci'o du Chine. 11. 0,12:

L. 0,18.

Paris. Appartient à M. A. Beurdeley.

92. Lo mismo.

De même.

Un liomme vu de dos tient le soc d’une charrue attelée de bceufs.

Exécuté à l'encre do Chine. II. 0,12 :

L. 0.18.

Paris. Appartient à M. A. Beurdeley.

93. Muii accordez.

Bien d'accord .

Un homme assis chante en s'accompa- gnant de la guitare, une femme assise à ses cf)tés chante avec lui.

Exécuté à l'encre de Cliiiie. H. 0,12;

L. 0,18.

Paris. .\\q)artiunt à M. -V. Beurdeley.

CATALOGLIE

DE L’ŒUVRE GRAVÉ

Eaux-fortes détachées

1. La fuite en Egypte.

La vierge Marie, l'enfant Jésus dans les bras, est montée sur un âne que saint Joseph conduit par le licol.

Signi' à. droite ; (toyu iiu'>. et f'ecit.

Eau-forte. II. 0,120 : L. O.OtlaL

Pi’obalilriiK'nt la preniière planche de (loya. Itare.

2. Saint hidore.

Le saint à genoux regarde le ciel, les bras étendus; au second idan. deux Ixeufs sous le jotig. Encadrement formé par deux troncs d’arijres.

SiRiii' en bas, dans l'angle iid'érieur de gauelie : l'ioya, /'.

Eau-foi'le. II. 0,2.10; L. O.IO.ô.

Très l'are. Piuil-èli'c iiièine, l'qireuve unique.

3. Saint Franroiÿ de Vaule.

Le saint est représenté en buste, avec une longue liarlie Manche, les yeux levés vers le ciel.

Signi' en bas. ii, gaui'lic, ilans la nuii'go ; <',onn, /■'.

Eau-forte. II. 0.030: L. O.OOj.

Iteu.v idals. Dans le premier étal le mol rari/a.'i eei'it à l'ims-ei's. Le cui\re aiipartieiif à la Clialcograpbie nationale d'Esjiagni'.

4. Aveu;/ le chanteur.

Un aveugle au milieu d'un groupe d'hom- mes et de femmes du jieuple chante en s’accompagnant de la guitare; à gauche, un attelagede hœufs conduitjiar un paysan ; â droite, des marchands de melons; au fond, un château fort.

Signé au milieu d'un tas de pierres, à gauche : Gnj/n.

fiau-forte. 11. 0,400; L, 0 .340.

Très l'arc.

5. Le ijéant.

Un géant nu. à barbe brune, vu presque de dos, les bras appuyés sur les genoux, est assis sur une éminence dominant un immense paysage ; au fond, des villes et des rivières ; effet de lune.

Ea.u-I'orte. II. 0.28Ô; L. 0.203.

'fi'ès rare. Il n'en a édé tiré que trois éqireuves.

Vente T^. Lel'ort. Taris. 1860. 38 francs.

6. Le ru2)plicc du garrot.

Le supplicié est représenté sur l’échafaud, les memhresiiresquerigid.es, les traits con- vulsés. la tète maintenue dans le carcan de

' Le catalogue de l’auivre gravé et lilliograpldé de Goya, publie par M. Ta.ul Lefort dans la Gazelle îles Deau.r-.iii.s on 1867-1868, des plus complets et des plus dé'taiilés, a pour ainsi dire épuise la matière et ne laisse presque rien à glaner après lui. Nous y renvoyons donc lesleclours désireux de )dus am](les détails.

Il n’est pas tenu compte des mesures au-dessous de 0,003 millimétrés.

CATALOCri-: DK L’OKl ■^■KE CIlAVK

159

1er, un crucifix dans les mains, les pieds mis dépassant la rohe lunguc.

Kau-l'oi'l,e. 11. 0,325; L. U.21U.

Difféi'onls états. Le (.aiivre a|ipartient à la Glialciigraidiie nationale d'Espagne.

Vente P. Lel’ort, Paris, 1800. Eiireuve ancienne ; 32 l'ranes.

7. Homme embossé tlans sa cape.

11 est représenté incliné en avant, eiive- lop[ié dans sa cape sons laquelle il cache un tromhlon ; au second plan, un taureau cou- ché.

Eau-rurte. 11. O.IOU; L. U,i2U.

En 1850, M. Luiiiley à qui aiqiartenail le l'uivre. on lit l'aire un tirage à Londres. On no connaît pas d'épreuves anciennes.

Vente P. Lel’oi’t, Paris, 1800. Epreuve du tirage Lundi'v : Il francs.

8. U)LC maja.

Elle est reiii'ésentée dehoul, en mantille, les poings sur les hanches, chaussée de sou- liers découverts, la tête tournée vers la droite.

Eau-forte. 11.0,100; L. 0,120.

En 1859. M. Luinlev à qui a[iiiartenait le cuivre eu lit, faire un tirage à Londres. On ne connaît |ias d'épreu\ es anciennes.

Vente P. Lefort, Pai'is, 1800, Ep reine du tirage Luinley : 18 francs.

9. Une maja.

Elleestre[)résentéedebnut,en manlille, les poings sur les hanches, chaussée de souliers découverts, la télé tournée vers la gauche.

Eau-forte. IL 0,190 ; L. 0,120.

En 1850, M. Luinley à ([ui appartenait le cuivre en lit faire un tirage à Londres. On no connaît pas d’iqireuves anciennes.

Vente P. Lefort, Paris. 1869. Epreuve du tirage Luinley, .5 francs.

10. L'homme à la balançoire.

Un hoininc en vêtements sordides se ha- lance assis sur une corde qu'il lient des deux mains; dans le fond, un autre per- sonnage se livrant au même exercice.

Eau-forte. II. 0. 100 ; L. 0,120.

En 1859, M. Luinley à ipii apiiartenail le cuivre on lit faire un tirage à Londres. On ne connaîl pas d'éiireuves anciennes.

Vente P. Lefoi't, Paris. 1800. Eiu’euvo du tirage Luinley ; 7 francs.

11. La femme à la balançoire.

Une vieille femme, dans un intérieur de forêt, se halance assise sur une corde qu'elle lient des deux mains ; sur un tronc d'arbre, on voit un chat.

Eau-forte. IL 0,190; L. 0,120.

En LS.'iO, 51. Luinley à qui appartenait le, cui\-re en lil faire un tirage à Londres. On ne connaît pas d'éprouvos anciennes.

Vente P. Lefort, Paris, 1800. Epreuve du tirage Luinley ; 10 frani'S.

12. Aveaijle chanteur.

Il est assis, la télé couverte d’un chapeau à larges bords et chante en s'accompagnant de la guitare ; au second plan, des figures grotesques.

Eau-forte avi.'c adjonction d'aqua-tinte. II. 0,165 ; L. 0.105.

Le cuivre a ap|jartenu à 51. P. Lefort qui on a fait faii'e un tirage à Paris. On ne connaît pas d'i.qircuves ancienni's.

Vente P. Lefoid. Paris, 1860. E|U'euves du tirage P. Lefort : 7 fr. 50 et 13 francs.

13. Aecuijle cnlecé sui’ les cornes d'un tau-

reau.

Un taureau échappé enlève sur ses cornes un joueur de guitare aveugle.

Eau-foi'te. II. 0,135; L. 0,180.

Le cuivre a apiiartenu à 51. P. Lefort. La Cazelte des Ileua.r-Arts en a fait un ti- rage en 1867.

Vente P. Lefort, Paris. l8CiO. Eiireuves du tirage de la Gazelle des lleaax-Aiis : 5 et 10 francs.

14. f 'n prisonnier.

Il est représenté les mains liées derrière le dos, les pieds entravés, le corps ployé en deux, la tête éclairée par une Inmière lil- Iranl à travers les grilles d'une fenêtre située au fond de son cachot.

Eau-forte. II. 0,105; L. 0,080.

En 1850, 51. Luinley à qui appartenait le cuivre en lit faire un tirage à Londres.

Vente P. Lefort, Paris, 1809. Epreuve du tirage Luinley : 12 francs.

15. Un pt’isonnier.

Assis à gauche, sur un siège pris à même le mnr, les mains liées et les ineds entravés.

i; A TA L(m; l' K 1)1': i/oi:i'VK]: (iiiAvi:

il porte lUi l'oii un carcan relié à la iiinraille i jiar une li.uirilo cliaînc; an rnml, la porte cintrée du cacliol.

l'iau-roi-lo. 11. 0,1 10 ; L. 0.070.

Kn I8j'.), jM. Luniley à pui apiiarl.cnail 11' cuivre en lil faire un tirapo à Loniires.

Veille P. Lel'urI, Paris. 1800. Hpreuve (lu lirape Luniley : 0 francs.

16. i’n prUonnicr.

11 est représenlé presijne de face, accroupi sur le sol, la tête ])oncliée sur l'épaule aau- clie attacliée à une lourde chaîne, les mains jointes, les pieds entravés.

Laud'orle. 11. 0,100 ; L. 0,070.

Le cui\re a up|iarfenu à M. P. Lefoi'l. La dazplle dca Ileaii.r-Artf: en a fait un lirage en 1807.

Vente P. Lefnrl , Paris. 1800. Epreuves (lu tirage di.' la Gazelle des Heaa.r-Arls :

7 el 0 francs.

17. Vil niciiilia lit .

Il esl reiirésenté presque de face, en Inisle. la léle lépéreinent inclinée en avant, les cheveux cmlna.mssaillés lornhanl sui' le fr(Uit. lenaiil un hàlon de la main gauche ramenée en avant.

Eau-forte. II. 0,000; L. 0.070.

Le cuivre apparlicnl à D. Ignacio Zuloaga .

18. Paijmgc.

Au iiremier plan, deux arhres ; plus loin, un rocher ; en arriére, sur une liauleur. une l'ahri(jue; à gaucho, une plaine arrosée par un cours d'eau; à l'horizon, de |ietites mon- tagnes; différentes figures éloffenl le second plan.

Eau-forte (.'t aciua-tint.e. IL 0.100; L.

0.200.

Très rare.

19. Pagsage.

Un grand rocher ampiel on accède par un pont de liois domine une rivière qui lomhe en une large cascade; au dernier plan, des arlires cl les murailles d’une ville.

Eau-furte el aqua-tinto. IL 0,145 ; L. 0.20.

'Très rare.

20. Ecusson.

Uncadrement des armoiries de Tordre militaire de.Calalrava ou d'Alcantara.

Signé on fias: Goga. l'hi haut, dans la marge suiiérieuro, on lit : Del S>' Jovellano.s.

Eau-forte. 11. O.Ol.'i ; L. 0 000.

Très rare.

21. Scène de I Ingaisition .

1 loutcuse.

22. Vue mascarade.

Douteuse.

Eaux-fortes, d’après Velasquez.

1 . Iais Menin.a.s.

Eau-forle. II. 0,360 : L. 0,300.

'l'rès rai'e.

2, Los horrachos.

Sur la marge en bas, on lit : Pinlura de D. Iiiego Velâzquez, cou fiquras del la- inaTin nalaral, en el lieal Palacîo de Ma- drid. que represenla un Paco /inqido coro- nnndo ah/unos horrachos : dibujada y yrubadu ]ior D. Francisco Goya, pinlor. au O de 177 S.

Eau-forte. 11. ü,28b : L. 0,385.

l)ilf('renls états. Le cuivre uppartieiil à la Ghalcogra[ihie nationale d'Espagne (|ui CM a fait des tirages à (li\'crscs (qm-

(pU.'S.

Vente P. Lefurl. Paris, 1800. Epreuves anciennes : 20 et 22 francs.

3. Portrait équestre du roi Philippe JIL

Sur la niargo en lias, (ui lil : Felipe III. rey de Espana. Pinlura de D. Diego Ve- lâzquez, del luinaîio del natural. en el IV. Palacio de Madrid, dibujada y yrahada Por D. Framsi. Goya, pinlor, ano de 177 S. Eau-forte. 11. 0,355; L. 0,300.

Différents états. Le cuivre aijpartient à la Chalcograpliie nationale d'Espagne (jui en a fait des Tirages à diverses épo- ques.

Vente P. Lefort. Paris, 1800. Epreuves anciennes ; 20 et 24 francs.

CATALOGUE DE L’ŒUVRE GRAVE

161

4. Portrait équestre de la reine Marguerite

d'Autriehe, femme de Philippe III.

Sui' la mai'go en bas, on Hl ; h’‘ Mar- garita de Austria. Iteina de Espana, muger de Felipe III. Pinlura de Diego Velâzquez, del tamano del natural, en cl Pd. Palacio de Madrid, dihujadu y grabada por D. Fran‘'°. Goya, pinlor, ano de I77S.

Eau-l’oi'te. IL 0,340: L. 0,350.

Dilïéi’ents états. Le cuivre appartient à la Chalcograpliic nationale d'Espagne qui en a l'ait des tirages à diverses époques.

Vente P. Lefort. Paris, 1860. Epreuve ancienne ; 24 francs.

5. Portrait équestre du roi Philippe IV.

Sur la raargÆ, en bas, on lit : Felipe IV. Rey de Espana. Pinlura de D. Diego Ve- lâzquez, del tamano del natural, en el PJ. Palacio de Madrid, dibt/jada y grabada por D. FratV°. Goya, pinlor, ano de I77S.

Eau-forte. IL 0,345: L. 0,303.

Ueuv états. Le premier très rare, peut-être unique, sans la légende. Le cuivre appartient à la Chalcographie natio- nale d'Espagne qui en a fait des tirages à diverses époques.

Epreuve de premier état, vendue il y a une cinquantaine d'années à IMadrid : 370 reales, soit 82 fr. 50.

Vente P. Lefort, Paris, 1869. Epreuve ancienne : 24 francs.

6. Portrait équestre de la reine Isabelle

do Bourbon, première femme de Phi- lippe IV.

Sur la marge, en bas, on lit : I)u Isalel de Itorbon. Reyna de Espana. muger de Felipe Quarto. Pinlura de D. Diego Ve- Inzquez, del tamano del natural. en el IV. Palacio de Madrid, dibujada y grabada por I). FraiV». Goya, pintor, ano de 1778.

Eau-forte. IL 0,340 ; L. 0.30.3.

Deux états. Le premier très rare, sans la légenile. Le cuivre aiipartient à la Chalcograpliie nationale d’Espagne qui en a fait dos tirages à diverses épioqucs.

Vente P. Lefort, Paris. 1869. Epreuve ancienne : 26 francs.

7. Porto'ait équestre du prince D. Balta-

sar Carlos.

Sur la marge, en ha.s, on lit : D. Rtd- lasar Carlos, Principe de Espana. hijo did Rey Felipe IV. Pinlura de D. Diego \'e- Idzquez, del tamano del natural. dibujada por D. Franclaco Goya, pintor, 1778.

Eau-forte. IL 0.320 ; L. 0,215.

Deux états. Le premier très rare, sans l'inscriidion. Le cuivre apparliimt à la Chalcographie nalionale d’Esi>agne ([ui en a fait des tirages à diverses époques.

Vente P. Lefort, Paris, 1869. Epreuve ancienne : 12 fr. 50.

8. Portrait érquestre du Comte -Duc d'Oli- varcs.

Sur la marge, en bas, on lit : D.Gaspar de Guzman. Fonde de Oliuares, Duque de Sanlucar. etc. Pinlura de D. Diego Ve- hizquez, del tamano del natural. en el IV. Palacio de Madrid, dibujada y gra- bada por D. Franco. Goya, pintor, cuio de 1778.

Eau-forte. IL 0,350; L. 0,303, Différents étals. Le cuivre appartient à la Chalcographie nationale d'Espagne qui en a fait dos tii'ages à diverses époques.

Vente P. Lefort, Paris, 1869. Epreuve ancienne ; 20 francs.

Esope.

Sur la marge, en bas, on lit : Sacada y grabada del cuadro original de D. Diego Velâzquez que e.i:iste en el IV. Palacio de Madrid, por D. Franco. Goya, pinlor, ano de 1778. Représenta a Esopo el Fabulador de la estatura natural. Sur le haut de l’estampe, à droite : Æsopus.

Eau-forte. II. 0,315; L. 0,220.

Trois états. Le premier, sans inscrip- tion ; le second, avec une légende dilfé- rente de colle du troisième état; les deux premiers très rares. Le cuivre appar- tient à la Chalcographie nationale d’Es- pagne qui en a fait des tirages à diverses époques.

Vente P. Lefort, Paris, 1869. Epreuve ancienne : 9 francs.

10. Ménippe.

Sur la marge, en bas, on lit : Sacada y grabada del quadro original de D. Diego Velâzquez qui existe en el IV Palacio de Madrid, por D. Franco. Goya, pinlor, ano 1778. Représenta a Menipo Filosofo. de lu estatura natural. Sur le haut de l’es- tampe, à droite : Mœnipjms.

Eau-forte. IL 0,310 ; L. 0 220.

Trois états. Le premier, sans inscrip- tion : le second, avec une légende dilférente de celle du hoisiènic état: les deux ))re mi('rs, très raies. Le cuivre ajipartient à la Chalcographie nationale d'Esiiagnc ([ui en a fait des tirages à diverses époques.

21

A T A L O G U R DE I / Olî U V U E G U A V 1-]

d;2

Vi'iile P. Lol'orl, Paris. 1800. lîpi'oiivcs anciriino.s, !''■ ('lai : 10 IV.; 3“ rial- : P l'r. 30.

11. l'oiiraif. lie rin.fiint Fcnlinanil d'Au-

triche, frvre du roi Philippe IV, en

cosltune (le chasse.

Sur la iiiarge.cn bas, on lit : Un infunle de Espaûa. J’inli/ra de Vchizqaez. de ta- mano miliirK en el Id palncio de Madrid, dibux». y grubudo por Francisco Goya, pinlor.

Eau-fui'tü et aiiua-linte. II. 0.200; L. 0.125.

Trois états. Le proniier à l'cau-fortc pure, sans inscription ; le second, avec adjonction d'aipra-tintc ; le ti’oisième, avec la b'gende; les deux premiers, très rares. Le cuivi'O appartient à la Ghalcograpliio nationale d'Esiiagne (jiii en a l'ait des ti- rages à divei'scs éi)0i|ucs.

12. Portrait île D. Sébastian de Morra. nain

du roi Philippe IV.

Sur la inarg,', en bas, on lit ; Saendn y grabada dcl ciiadro original de l). Idego Velâzquez, en que se représenta al vivo un Enano del Sr. Phelipe IV, jior l>. Fran- cisco Goya, pintor. Existe en el l'd. Pu- lacio de Madrid. Ano de IÎ7S.

Eaii-foi'te. II. 0.185 ; L. 0,145.

Quatre états. Le prcniiei', sans inscrip- Gon ; le second, avec les noms de Vidaz- (juez et Goya gravés à la jiointe ; le troi- siènic.avec une légende ilill'érente de i-ello ilu quali’ièine état, Les li'ois premiers, très rares. Le cuivre appartient à la Ghalcographie nationale d'Espagne, iiui on a l'ait des tirages à diverses é[)oipies.

13. Portrait del Primo, nain du roi Phi-

lippe IV.

Sur la niargo. on bas, on lit : Sacadu y

grabada del cuadro original de fi. fdego Velâzquez en que représenta al vivo un Enano del S. Phelipe IV, por l>. Francisco Goya, pintor. Existe en el Vd Palacio de Madrid, siito de I77S.

Eau-foi'to. IL 0,195; L 0,150.

Deux états. Le promicr très rare, sans la légende. Le cuivre aiipartient à la Chalcograpliie nationale d’Espagne, qui en a l'ait des tirages à diverses époques.

Vente P. Lefort, Paris 1869. Epreuves anciennes : 8 ; 10,50 ; 11 et 20 l'rancs.

14. Portrait de Pernia, dit Barherousse,

fou du roi Philippe IV.

Sur la marge, en bas, on lit : Barbar- roxa. Pintura de Velâzquez, del tamailo del naturul, en el Real Palacio de Madrid, dibujado y grabado por F. Goya, pintor .

Eaii-l'ortc et aqua-tinte. 11. 0,260 ; L. 0,140.

Trois états. Le premier, à l'eau-forte [lure et sans inscription; le second, avec adjonction d'a(|ua-tinte ; le troisième, avec la légende. Les deux ]iremicrs, très rares. Le cuivre appartient à la Clialcograpbie nationale d'Espagne qui en a fait des ti- rages à diverses époques.

15. _ Portrait de D. Juan d'Autriche, fou du

roi Philippe IV.

Eau-forte. IL 0,255; L. 0,140.

Très rare. Trois éqireuves seulement sont connues.

16. Portrait de Francisco Bazan, fou du

roi Charles II.

Eau-forte. IL 0,250 ; L. 0,120.

Très rare, peut-être mèmeépreuveunique.

]\'oT.x. Go jiortrait attribué' par les uns à Velâzquez, l'est par d'autres à Carreno.

Los Caprichos.

Les Caprices.

La suite des Caprices est gravée à l'eau-forte et à raqua-tinle. Elle se composait primitivement de 1"! i)lanches publiées en 17ÜG-1707 ; 8 planches supplémentaires y furent ajoutées, ce qui, en 1812 en éleva le nombre à 80. Le premier tirage lait sous les yeux de l’auteur fut mis en vente au prix de 288 réaux. Une seconde édition imprimée sous la direction du graveur Rafael Esteve aux frais de 1 Etat, parut en 180G-1807. La Chalcographie nationale d’Espagne publia un troisième tirage de ces planches, très inférieur aux précédents, en 1850; enfin elle eu lit paraître un quatrième

CATALOGUE DE L'OEUVRE GRAVE

103

en 1892. Les épreuves d’essai et d’état tirées presque toutes par Goya lui-même, sont des plus rares. Il existe 3 planches supplémentaires des Caprices qui ne font pas partie de la suite et sont presque introuvables.

Les Caprices reproduits eu fac-similé par Segui et Riera ont été édités par la librairie artistique de Barcelone, en 188b, et à Paris par la maison Goupil (Boussod et Valadon) en 1888.

1. Francisco Goya y Lucientes, pintor.

Francisco Goya et Lucientes, peintre.

Il est représenté en buste, de profd, tourné vers la gaucho, coiffé d’un haut cha- peau à la Bolivar, les cheveux longs toin- Imnt sur le collet du vêtement.

R. 0,135; L. 0,110.

2. El si prononcian y la mano alargan al

priinero que llega.

Elles prononcent le oui et donnent la main au premier qui se présente.

Une jeune femme, le haut de la figure couverte d'un louji, suivie de deux horribles duègnes est conduite à Tautel [lar un vieil- lard laid et repoussant; au fond, une foule gesticulant et hurlant.

II. 0,180 ; L. 0,120.

3 . Que viene cl Coco.

Voilà le Croquernitaine.

Deux enfants, cffraj'és à l'approche d’un personnage caché sous un manteau qui lui donne l'aspect d'un fantôme, se réfugient dans les bras de leur mère.

II. 0,190 ; L. 0,135.

4. El de la rollona.

Lienfant de la rollona.

L’n domesti(iue essaie à. l’aide de lisières d’entrainer un homme halnllé en enfant qui se met les doigts dans la bouche.

II. 0,17.5; L. 0,130

5 . Tal para quai.

Qui se ressemble s’assemble.

Un élégant et une élégante conversent ensendde ; en arrière, deux vieilles femmes assises les regardent en riant.

II. 0,175; L. 0,115.

6. Nadic se conoce.

Fer sonne ne se connaît.

Divers personnages masqués et costumés causent en se promenant.

II. 0,190 ; L. 0,120.

7. Ni asi la distingue.

Il ne la reconnaît pas même ainsi.

Un élégant s’est approché d'une jeune femme qu'il dévisage avec un lorgnon ; au second plan, deux autres femmes assises.

II. 0,173; L. 0,123.

8 . Que se la lleearon t

Us l'enlevèrent.

Deux hommes inasqués et encapuchon- nés enlèvent de vive force une femme qui crie ; l’un la soutient sous les bras, l'autre par les pieds.

IL 0. 185 ; L. 0, 1 43.

9. Tantalo.

Tantale.

Un homme dont le visage exprime une profonde douleur, les mains en croix, tient sur ses genoux une femme évanouie et demi-nue.

II. 0,170 ; L. 0,125.

10. El Amor y la Muer te.

L'amour et la mort.

Près d'une somljre muraille, une femme en pleurs soutient dans ses bras un homme qui se meurt ; à terre, une épée et un cha- peau.

H. 0,190; L. 0,130.

11. Muchachos al avio.

A la provision, les enfants.

Ouatre bandits causent assis au pied d'un arbre.

11. 0,185 ; L. 0,115.

104 CATALOGUE DE

12. /I caza de dientes.

A la chasse de dents.

Une feiiiiuc treiiiblîinte de peur el se ca- chant de la main gauche le visage avec un mouchoir, essaie de la main droite d arra- cher une dent à an pendu.

11. 0,180 ; L. 0,11a.

13. Estan calientcs.

C'est chaud.

Trois moines sont assis à une tahle ; deux mangent en ouvr.ant une large bouche, le troisième rit ; au second plan, un quatrième moine s'avance, une corheille de victuailles dans les Ijras.

11. 0,185 : L. 0,115.

14. Que sacrdficio!

Quel sacrifice !

Des parents accordent la main de leur tille, jeune et jolie, à un vieillard laid et contrerait.

II. 0,175 ; L. 0.120.

15. Eellos consejos.

Fameux conseils.

Une jeune femme assise, l'éventail ouvert à la main, écoute à la déroliée, une vieille duègne assise à ses côtés, ipii lui parle avec animation ; au second plan, d'autres per- sonnages assis et debout.

II. 0,180 ; L. 0,130.

16. Dias la perdone : Y era su madré.

Que Dieu ha pardonne, car c'est sa mère.

Une vieille mendiante, appuyée sur une béquille, demande la charité à une jeune élégante qui refuse de l'écouter.

H. 0,175 ; L. 0,125.

17. Bien tlraila esta.

Il est bien lii'é.

Une jeune tille juet sa jarretière, le pied appuyé sur le bord d'un luaisero ; une vieille femme, assise en arrière, la regarde.

11. 0,175 ; L. 0,135.

ET )E U VUE G HAYE

18. y se le ciueina la casa.

Et sa maison brûle.

Un vieillard à moitié déshabillé, soute- nant son pantalon à deux mains, marche avec difticulté dans une chambre envahie par les flammes.

11. 0,175; L. 0,120,

19. Todos caerdn.

Tous tomberont.

Deux femmes assises au pied dTm arbre lilument un poulet à tête d'homme ; à droite une vieille agenouillée les mains jointes, la tête levée vers le ciel ; sur les branches de l’arbre, un volatile à tête de femme vers lequel volent d'autres volatiles à tète d'homme.

II. 0,190 ; L. 0.130.

20. Ya van desplumados.

Les voilà pjl Limés.

Deux jeunes femmes, encouragées par deux vieilles, chassent à coups de balai trois volatiles déplumés à tête d'homme; deux autres volatiles semblables qui ont encore leurs plumes s’échappent à tire d'aile. II. 0,195; L. 0,13.

21. Quai la descaùonan !

Comme ils la p>lument!

Trois hommes de loi, deux à tête et à griffes de chat, ai’rachent les ailes à un vo- latile à buste de femme.

II. 0,135 ; L, 0,125.

22. Pûbrccitas!

Pauvres petites!

Deux femmes encapuchonnées s'avancent, suivies de deux hommes embossés dans leur cape.

II. 0,180 ; L. 0,125.

23. Aqucllûs polvos!

Ces pjoussières...

Sur un échafaud, une femme assise, la tète couverte d'un bonnet -pointu, revêtue d'une longue tunique, écoute la lecture de la sentence de l'Inquisition (pie lui fait du haut d'une chaire un familier du Saint-

CATALOGUE DE L’OEUVKE GRAVE

lü'j

Office ; au pied de l'échafaud, la foule con- temple la condamnée.

II. 0,185 ; L. 0,130.

24. No hubo remedio.

Il n tj eut pas de remède.

Une femme nue jusqu'à la ceinture, le bonnet pointu du Saint-Office sur la tête, le carcan au cou et les mains liées, à cali- fourchon sur un âne, s'avance au milieu d'une foule vociférant, accompagnée d’al- guazils également montés sur des ânes.

IL 0,190 ; L. 0,135.

25. Si quebro el cdntaro.

Parce qiril a cassé la cruche.

Dans un galetas des langes sont éten- dus, une mère frappe avec son sabot son enfant, qui vient de briser une cruche.

IL 0,180 ; L. 0,135.

26. Ya tienen asiento.

Mainlenant, elles ont un siège.

Deux jeunes femmes couvertes seulement de chemises courtes, Tune debout, Taulre assise, portent chacune une chaise sur la tête ; deux hommes les regardent en riant.

IL 0,195; L. 0.149.

27. Quicn mas rendido?

Qui est le plus ennuijé ?

Un galant fait des déclarations amou- reuses à une jeune femme qui les dédaigne; au second plan, d'autres personnages ; en avant, deux petits chiens.

II. 0,180 ; L. 0,120.

28. Chiton.

Chut !

Une jeune éh'gantc, le visage à demi caché sous la manlille, fait un signe à une vieille a[)pujée sur un bâton ; à droite, un tronc d'arbre.

IL 0,190; L. 0,125.

29. Eslo si que es leer.

Voilà cc qui s’appelle lire.

Un personnage assis, les jambes croisées,

lit, pendant qu'un valet le coiffe et qu'un autre le chausse.

IL 0,180 ; L. 0,125.

30. Por cpie esconderlos ?

Pourquoi les cacher ?

Un avare tient dans les mains des sacs d'argent qu'il essaie de cacher à la vue de quatre personnages qui se rient de lui.

II. 0,195 ; L. 0,125.

31. liuega por ella.

Elle prie pour elle.

Une jeune fille assise tire son lias, [len- dant qu'une autre jeune fille la coiffe; une vieille, assise un [leu en arrière, égrene son chapelet.

IL 0,185 ; L. 0,130.

32. P orque fue sensible ?

Pourquoi fut-elle sensible ?

Dans une prison éclairée par une lanterne suspendue au plafond, une jeune lille assise pleure silencieusement.

x\qua-tinle seule. IL 0,175: L. 0,125.

33. Al conde Palatino.

Au comte Palatin.

Un charlatan, magnifiquement vêtu, ariai- clie une dent à un patient ; deux autres qui viennent d'être opérés sortent de ses mains ; Tun perd le sang par la bouche, l'autre, assis, presque de dos, semble très souffrant.

H. 0.185 ; L. 0.120.

34. Las rinde el suèno.

Elles sont vaincues par le sommed.

Dans une prison, éclairée par une sorte de soupirail grillé, quatre femmes sont endormies.

IL 0,190 ; L. 0,135.

35. Le descanona.

Elles le rasent.

Dans une chambre meublée seulement d’une commode, un éléganl se fait raser par une jeune femme qu'il regarde en cou- lisse ; en arrière, une servante portant une cuvette, une vieille duègne.

11. 0,195 ; L. 0.135.

1G(>

CATALOGUE DE L’OEUVRE GRAVE

36. Main noche.

Mauraisc nuit.

Par une nuit orageuse, deux femmes, dont l'une porle un paquet ei dont l’aulre a les jiqies relevées par le vent, iiasseiil par milieu désert: au loin, d'autres ])erson- nages.

II. 0,190 ; L. 0.130.

37. Si uihrd inài< cl di$cipulo ?

L'ch’cc en saiira-l-il davantaçjc 3

Un àne, une IVuade j'i la main, enseigne gravement à lire à un ànon; plus loin, d'aulres Ones lirayent.

II. 0.185; L. 0,120.

38. Brahisiiiio !

lU‘avii)iimo !

Un àne assis éeoute un singe jouant de la guitare ; en arriére, deux personnages rient et ajiplaudissent.

11. 0,18;j : L. 0,130.

39. Aÿla su ahuclo.

Jusqu'à son grand-pcrc.

Un àne en costume d'homme, assis ilans un l’aiiteuil, contem[>le un album rempli do portraits d’autres ânes.

Aqua-linto sciili'. H. 0,20o ; L. 0.135.

40- De que mal morirâ ?

De quelle maladie mourra-t-il?

Un àne en costume de médecin tàte le pouls à un moribond ; au fond, deux person- nages debout.

II. 0,180 ; L. 0,130.

41 . Ai màs ni menos.

Ai ni moins.

Un singe fait le portrait <rnn àne qui pose devant lui, et sur bi toile ii'i'il peint, on aperçoit une tête de cheval coilfée d'une perruque à marteaux.

II. 0,180 ; L. 0,130.

42. Tu que no puedes...

Toi qui ne peur fias...

Deux hommes sont courbés sous le poids

de deux ânes qu'ils portent sur leurs épaules.

IL 0,190 ; L, 0,120.

43. El sueno de la razdn pjroduce rnons-

truos.

Le sommeil de la raison enfante les monstres.

Un homme dort a[)puyé sur le coin d'une table, autour de lui voltigent des chauves- souris et des hiboux un de ces derniers lui présente un cixqyon pour l'engager à repro- duire scs visions.

H. 0.183 ; L. 0,120.

La légende est inscrite à même la gra- vure dans l'angle inférieur de gaucho.

44. ]lila)t delijado.

Elles filent metiu.

Au premier jilan, une vieille femme, as- sise, file sa (juenoniile; au deuxième, une seconde vieille femme l'aide; une troisième lient un balai à la main ; au fond, suspen- due par des cordes, une nichée d'enfants.

11. 0,190 ; L. 0,123.

45. Macho hay que chupar.

Il y a beaucoup à boire.

Tl ■ois horribles vieilles prisent et conver- sent; à leurs pieds, un panier plein de nou- veau-nés, en haut, à gauche, des chauves- souris s’envolent.

11. 0,185 ; L. 0.133.

46. Vorrcccion.

Correction.

Des sorciers et des sorcières dont Lun à tête d'animal et plusieurs munis d'ailes s'élèvent dans les airs.

IL 0.190 ; L. 0,130.

47. Obsequio d cl maestro.

Hommages au maitre.

Des sorciers et des sorcières sont pros- ternés devant leur chef amiuel l'un d'eux offre un enfant nouveau-né.

11. 0,190; L. 0,125.

CATALO(iUE DE L’ OEUVRE GRAVÉ

167

48. Soplo7ies.

Souf/leiü'S.

Un grand dialdo ailé, à califourchon sur un chat, réveille de son souflle trois moines endormis; au loin, diirérents personnages ranLasli(|ues.

II. 0,190 ; L. 0,123.

49. Duendecitos.

Petits fantômes.

Trois êtres monstrueux à grosse tête, Tun d’eux assis à terre, lioivent et causent en- semble.

II. 0.190; L. 0,130.

50. Los chinchillas.

Les chinchilias.

Deux personnages blasonnés sur la poi- trine, Tun debout, Taulre couché, les oreil- les remplacées par des serrures fermées, et les jeux clos, reçoivent la nourriture d'un troisième les veux bandés et orné d’oreilles d'âne.

II. 0.173 ; L. 0.120.

51 . Se repulen.

Ils se coupent les ongles.

Un démon coupe les griffes du pied d'un second démon ; un IroisiéJiie abrite les deux premiers de ses ailes éployées.

II. 0.180; L. 0,12.5.

52. Lo que puede un sastre!

Ce que peut un tailleur !

Des dévots et des dévotes se prosternent au pied d'un arbre sur lequel on a drapé un vêtement religieux.

II. 0,193; L, 0,120.

53. Que pico de oro!

Quelle bouche d'or!

Un perroquet sur le rebord d'une chaire d'église, la jiatte droite levée et le bec ouvert semble prononcer un sermon devant un auditoire de moines qui l'admirent.

II. 0.190; L. 0,133.

54. El vergonzoso.

Le honteux.

Un homme aux traits obscènes, une cuiller

à la main, s'apprête à manger ce qu'un se- cond [lersonnage lui présente dans une tasse ; en arriéré, un troisième personnage les poings fermés.

II. 0,190 ; L. 0,120.

55 . Ilasta la rnuorte.

Jusqu'à la mort.

Une vieille femme décré[dte, d'une ex- trême maigreur, assise devant sa table de toilette sur laquelle se trouve un miroir, essaie une coil'fu''c; au second plan, une femme et deux hommes se rient do sa coquetterie.

II. 0,190 ; L, 0,130.

56. Subir y bajar.

Monter et descoidre.

Un hercule à jambes de satyre soulève par les [deds un homme en riches vête- ments dont les mains et la télé laissent échapper des llammes; deux autres [)Crson- nages tombent du ciel à ses côtés.

II. 0, 190; L. 0,125.

57. La filiaciÔH.

Le signalement.

Dans une réunion de famille a lieu la lecture du contrat de mariage d'un horrible nain dont on ne voit que la léde. avec une jeune fille le visage caché sous un mas- que d'animal.

II. 0,190; L. 0,113.

58. Trdgala perro !

Avale cela, chien !

Un moine armé d'une énorme seringue semble menacer de son instrument un second religieux à genoux qu'entourent d'autres moines; dans le fond, différentes figures fantastiques.

IL 0,190 ; L. 0,120.

59. aun no se van!

Et ils ne s'en vont pas encore !

Deux hommes nus et décharnés soulèvent avec peine une énorme dalle (|ui menace

CATALOarE DE L’OEUVRE GRAVE

I (18

(le reti'inil)er sur eux ; d'aulrcs personnages les regaialenl avec ell'roi.

II. ; !.. 0.130.

60. Eiisayos.

Essais.

loi (.'norme bouc contemple un homme et. une femme nus riui s'essaient à voler; en avant une cruclie, une l(i‘te de mort, deux cliids et des (pienouilles.

SigiH' à gauche, dans l'angle inférieur ;

Cioi/a.

II. 0,185; L. 0.l:12o.

61 . Volavouiit.

Yolavcniitf.

l'ne jeune cdt'ganle, (.les ailes de paiiillon sur la tète, tenant en guise d'ailes sa man- tille étendue, s'enlève dans les airs; trois sorcières accroupies sous ses pieds.

Il, 0, 185 : L. Ü.I25.

62. Qiiiéii lo creijera !

Qui l'aurait cru!

Excitées par deux monstres, deux sor- cières nues se battent, suspendues dans les airs.

II. 0.185; L. 0,130.

63. Miren que cjrahes !

Comme ils sont sérieux !

Deux personnages d'aspect liéat, l'un 0 tête d'oisean. l'autre avec des oreilles d'àne, chevauchent gravement sur des animaux l'antasti(iues.

II. 0,185; L. 0,120.

64. Buen viage.

Bon voyage.

Dans la nnit sombre, un dialdeailé enlève dans les airs un groupe de démons et de sorcières.

II. 0.190 ; L. 0,125.

65. Bonde va rnamii?

Oit va maman ?

Une grosse femme nue est enlevée dans les airs par trois démons dont l'un chevau- che un hibou; à droite, un chat tient un

parasol ouvert au-dessus du groupe ; dans le fond, à gauche, un village.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur ;

Goya.

II. 0,180 ; L. 0,115.

66 . Allâ va eso.

Gare!

Un groupe compose d'un diable et d'une sorcière à grandes ailes de chauve-souris, tenant une hé(iinlle, nus tous deux, passent par les airs en compagnie d'un serpent sur la ('pieue duciuel est installé un chat.

IL 0,185 ; L. 0,120.

67. Aguarda que te unten.

Attends qu'on te frotte.

Une chèvre dont une des pattes de der- rière est terminée par un pied d'homme s'enlève dans les aii’s, s'échappant des mains d'un diahle et d'nne sorcière nus (jui vien- nent de l'oindre d'un liciuide cpii se trouve dans un vase placé devant eux.

II. 0,190; L. 0,130.

68. Linda maestra!

Jolie maîtresse!

Deux sorcières nues, une vieille et une jeune, chevauchent sur un Italai à travers les airs, précédées d'un hil>ou.

Signé à gaucho, dans l'anglo inférieur ;

Goya.

11. 0.185 ; L. 0,120.

69. Sopla.

Elle souffle.

Une vieille femme, le buste découvert, se sert d'un enfant nu qu'elle tient par les jambes et les bras en guise de soufflet pour activer un feu sur lequel cuisent des os humains; à droite et à gauche, différents personnages plus ou moins réels.

IL 0,175 ; L. 0,115.

70. Devota profesion.

Pieuse profession.

Une femme nue à longues oreilles, à cali- fourchon sur les épaules d'un diahle à jam- bes de satyre, également nu et assis à terre,

CATALOGUE DE L’OEUVRE GRAVE

169

prête serment sur un livre que deux person- j nages à oreilles d’àne suspendus dans les airs, et revêtus d'ornements sacerdotaux j tiennent ouvert avec des tenailles : à gauche, en bas, deux hommes nageant dans un lac,

II. 0,18a; L. 0.1 20.

71. Si amanece, nos varnos.

Voilà le jour, partons.

Conciliabule de démons et de sorcières nus, en plein air, par une nuit étoilée.

II. 0,17a ; L. 0.123.

72. V’o te cscapar/ls.

Tu ne t'échapperas pas.

Une jeune fille, poursuivie par quatre monstres à tête humaine, s’échappe en riant.

II. 0,193 ; L. 0,133.

73. Mejor es holgar.

Le rnieu.x est de ne rien faire.

Un homme assis sur un sac aide une femme à dévider son écheveau ; à gauche, une jeune fille debout et riant.

II. 0,190 ; L. 0,130.

74. iVo grites, tonta.

Tais-toi, imbécile.

Une jeune fille s’effraie à la vue de deux fantômes qui lui apparaissent suspendus dans les airs.

II. 0,190 ; L. 0.133.

75. No hay quien nos desate?

N'y a-t-il personne qui vienne nous détacher?

Un homme et une femme attachés à un arbre par le milieu du corps font de vains efforts pour s'échapper ; un oiseau de nuit les ailes éployées pose une patte sur la tête de la femme et l'autre sur une branche de l’arhre.

H. 0,193; L. 0,140.

76. Esta Uin'L.. pues, coino digo... eh ! cui-

daclo! si no...

Y êtes-vous?... donc, comme je dis... eh bien', prenez garde! sinon...

Un personnage en costume de général, le

bâton de commandement à la main, débite des sornettes à trois imbéciles qui l'écou- tent.

11. 0 190 ; L. 0,130.

77. Vnos d otros.

Des uns aii.v autres.

-Montés sur les épaules de deux domesti- ques, deux vieillards décrépits, armés de hâtons en guise de lances, piquent une cor- beille d'osier, munie de cornes, simulant un taureau, que porte sur son dos un cinrjuièrne personnage.

H. 0.193 ; L. 0,130.

78. Despjacha, (pie despnerlan.

Dépeche-toi, ils se réveillent.

Une vieille femme, un balai à la main, s’approched’unetablesur laquelle un homme nettoie des assiettes; au second plan, un autre homme souffle le feu d’un four- neau.

H. 0,190 ; L. 0,133.

79. Nadie nos has visto.

Personne ne nous a vus.

Cinq moines dans un cellier boivent à pleins verres, auprès d'un gros tonneau.

H. 0,190; L. 0,133.

80. Ya es hora.

C’est l'heure.

Quatre moines qui viennent de se lever s’étirent et bâillent.

II. 19.3; L. 0.133.

81. _ Sueno de la mentira y de la incons-

tancia.

Rêve du mensonge et de l'inconstance.

Une jeune femme demi-nue, avec des ailes de papillon et un double visage, occupe le centre de la composition ; à sa droite, un homme lui a pris une main qu'il pose sur sa poitrine; à sa gauche, une autre femme aussi à double visage, lui tient 1 autre main; sur le sol est étendu un diable sans

.1»

170

CATA L OdliE DE L’OEUVHE EU A VE

veux: à rôli’'. un sorpcnl- ])r('l à avaler nn oiseau; pins loin, une reninie le doigl sur la lionrlie en si^ne <le silence.

11. o.Ki;; ; E. Ü,l3d.

E(0t(‘ phinciie. lE.mlli's épreuves soiil dos ]ilns ra.i'os, ne l'ait i>as partie do la suite, (’diloo dos ('iijirices.

82.

An premier [dan, une vieille femme se lamente; une jenne femme s’arrache les rlievenx et une suivante lève les hras an

ciel; im homme assis essaie de faire [tren- dre une médecine à nn [)etil eliien.

II. 0,220 ; L. O.laO.

Cotto [daneho, dont les éprouvés soid, des [dus j'aros, no fait [)as [)artie ilo la suite éditée des Caprices.

83 .

Dans nnc [irison,nne femme est endormie, les pieds attachés par une chaîne à la jiuiraille.

Cette planche, dont les épreuves soid. dos [dus rares, ne fait [>as [>artie de la suite (idiUio des Caprices.

Los Proverbios. Les Proverbes.

La suite des Proverbes sc compose de 18 planches. Un premier tirap,’e en feuilles en fut fait on I8h0, à Madrid, à nn noml)re très restreint d’exemplaires, par nn par- ticulier qui édait alors dédenteur des enivres. L’Académie de San Fernando fil impri- mer une première fois ces planches devenues sa propriété, réunies en volume à 2dü cxenqilaires en 1804 et une seconde fois en 18!)l, sous le titre de: Los Proverbios : coUectiôn de (liez // ocho lâminas invenladas y grahadas a la agua fuerle par 1). Francisco Goya. Publicala la Real Academia de Nobles Arles de San Fernando. Madrid ISGi. Goya, de son vivant ne ht tirer de ces gravures (fiie quelques épreuves d’essai, quelquefois en plusieurs états, devenues aujourd'hui des plus rares. Les O planches supplémentaires, imprimées en 1877 par le Journal l'Art, ont dù, dans la [)ensée de rauteur, faire partie de la série, quoiqu’elles ne soient pas comprises dans la suite des Proverbes.

1. Six femmes en costume de majas lier- nent à l'aide d’une couverture, des manne- quins et un àne morl.

Eau-foi'te et ai jiia- tinte. II. 0.210; L.

0..S20.

2. Dos soldats fuient é[ierdiis à la vue d'un fantéme d'une taille aiganlesquc, caché sous un l.argc suaire.

II. 0.21:1 ; L. 0,;510.

3. Sur un arhre mort, suspenihi au-des- sus d un ahime, une dizaine de personnages sont assis écoutant un orateur envelojijié dans sa niante.

II. 0,210 ; L. 0,32:7.

4. Un géant danse en agitant dos casta- gnettes devant un mannequin (juc soutient un autre personnage; au second plan, deux specires édentés.

II. 0,320; L. 0,220.

Vente Ih Loforl, Paris. 1869. Epreuves cio proniier état; 14 et 1.5 francs.

5. Un homme ciievaucliant un monstre ailé, sonlienl dans ses bras une femme cpii lève les mains au ciel.

11. 0,325; L. 0,215.

6. Au [ded d'un renqiart en ruines, un homme armé d'une lance de picador vient de jeter à terre un vieillard qui demande

CATALOGUE DE L’OEUVRE GRAVE

171

grâce ; en aviint, au preniior plan, une femme vue (le dos; au second plan, au milieu, un homme et une femme, plus loin, d'autres personnages.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur : Goya.

IL 0,215 ; L. 0,320.

7. Un double personnage, composé d’un homme et d'une femme accouplés par les épaules et dont charpie Jambe s'appuie sur un doidde pied, occupe le centre de la comiiosition; la femme croise les mains sur le ventre; l'homme, les bras étendus, mon- tre une foule agenouillée devant eux.

IL 0,215 ; L. 0,.325.

8. De nombreux personnages sont enfer- més juseju’au cou dans des sacs.

IL 0,210 ; L. 0,320.

9. Un personnage fantastii[uc, revêtu d'un largo domino et capricieusement coiffé, porte sur un coussin de petits chats (pie deux femmes vont recevoir de ses mains; plus loin, une femme, un nouveau-né au sein, un vieillard assis et lisant, un homme courant.

II. 0,215; L, 0,325.

10. Une jeune femme, les bras levés vers le ciel est emportée par un cheval emballé (pii a saisi sa robe par les dents et la tient suspendue, sur le point de tomlier; au se- cond plan, une autre femme va être dévo- rée par mi animal fantas-liipie ; en arrière un monstre avec un seul œil au milieu du front et un groin de porc.

Signé à droite, dans l'augle inférieur : Goya.

11. 0,210 ; L. 0..320.

11. Une femme à deux tètes, court, pour- suivie par deux personnages (jui s'arrêtent tout troublés en la voyant pénétrer sous une arcade sombre (pi'occupent de vieilles fem- mes décréiiiles.

IL 0,215 ; L. 0,320.

12. Trois hommes et trois femmes en cos-

tumes de mnjoset demajas dansent en agi- tanl des castagncites.

IL 0,210 : L, 0,325.

13. Des hommes s’enlèvent dans les airs, à l'aide de grandes ailes qu'ils font mou- voir avec des cordes attachées à leurs pieds et à leurs mains.

IL 0.215 ; L. 0,325.

14. Deux personnages ridiculement habil- lés se saluent cérémonieusement; en ar- rière du premier, un homme monté sur des échasses; â droite, un majo embossé dans sa cape ; [dus loin, un soldat assis à terre et une foule regardant les deux principaux acteurs de la scène.

IL 0,210 ; L. 0,320.

15. Sur une pelite estrade qu'entourent de nomlireux fidèles debout et. à genoux, un moine prêche; à gauche, un soldat se pré- cipite dans un ahime; au dernier plan, des hommes montés les uns sur les autres cher- chent à soutenir une large draperie.

II. 0,2 tO ; L. 0,320.

Vente P. Lel'ort, Paris, 1809. Epreuve de premier étal : 2.5 francs ; E[ireuve do deuxième étal : 16 fi-. 50.

16. Une femme dont les traits expriment la colère a saisi par la main un homme placé à sa droite (pii semble avoir trois liras et se frappe le front ; derrière ce dernier, un autre homme lui [larlant ; plus loin, divers personnages dont deux à double vi- sage.

IL 0 215 ; L. 0,325.

17. Différents personnages se mo([uent d'un vieil aveugle à moitié nu, assis sur un banc de huis; à ses pieds, une corbeille et un chien prêt à prendre sa défense ; au second plan, un homme à cheval et un autre homme armé d'une seringue.

IL 0,215; L. 0,325.

18. Un vieillard cnveloiipé dans un man- teau ([ue le vent agite s'avance à travers les ténèbres, entouré de monstres fautas-

172

CATALOdüE DE E’ OEUVRE GRAVÉ

liques; à ses pieds, un cadavre étendu à terre.

II. 0,210; L. 0,320.

19. Une foule de gens, les uns efl'ravés, les aulres égayés, contemplent de loin deux fanlùnies ou plutôt deux troncs d’arlires recouverts de draps blancs; dans les bran- ches d'un de ces arbres, on aperçoit un sabre.

11. 0,213 : L. 0.330.

Cctle iilancliu publiée en 1877 sous le tili'i.^ : Que (jnerrero ! Quel guer- rier\rà,v le journal /'J/7 e.t uppart/.uiant precédeiiiinent à M. E. Lucas, ne l'ail, pas partie de la suite éditi'e îles Proverbes.

20. Debout, sur un cheval dont, les quatre [lieds sonl posés sur une corde raide lendue en forme de lra[ieze, une jeune femme, en

coslume de maja, danse au milieu d’une foule qui l'admire.

11. 0,213 ; L. 0.325.

Cette planclie. publiée en 1877 sous le litre ; Una veina del circo, Une reine de cirque, par lu journal /'J/7 et apparlenant précédeniment à M. E. Lucas, ne l'ail pas [lai'l'.e delà suite éditée des Proverbes.

21. Auprès d'une sorte de muraille, un éhqdiant sans défenses est arrêté devant quatre [lersonnages costumés en maures, dont Lun lui présente un livre ouvert et dont un second lui offre un collier orné de grelots.

IL 0,210; L. 0,323.

Culte [ilanclie, publiée en 1877“ sous le titi’C: Olros lei/es por cl jnieblu, Aulres lois ])Our le peuple, [lar lu joui’iial /'J/7 cl ap[iartenant [irécédeimnentà M. E. Lucas, nu l'ait [las partie île la suite éditée des Proverbes .

Los Desastres de la guerra.

Les Malheurs de la guerre.

La suite des Malheurs de la guerre se compose de 80 planches gravées à l'eau- forle, à raquaJinle et. à la pointe sèche ; on doit y joindre deux planches supplémen- taires qui n'ont pas été imprimées avec la suite et qui devraient cependant en faire partie

L'Académie de San Fernando acquit de D. Român Garreta qui les tenait du fils du peintre D. Javier Goya, les cuivres des Désastres de la guerre et les publia en 1863 à 500 exemplaires sous le titre : Los désastres de la guerra, colleccion de ochenta lûminas inventadas tj grabadas al agua fuerte por D. Francisco Goya. Publicala la Real Academia de Nobles Arles de San Fernando. Madrid, 1863. Le véritable titre donné par Goya aux Désastres de la guerre est celui de Eslragos o désastres de la guerra. Cean Bermudez les désigne sous celui de : Fatales consecuencias de la san- grienta guerra ci Fspaïïa con Bonaparte, y otros caprichos enfùticos en 85 estampas inventadas dibujadas y grabadas por el pintor original D. Francisco de Goga y Lucientes. En Madrid. Si au lieu de 80 planches, Cean Bermudez en compte 85, c'est qu'il y ajoute les H planches siqiplémentaires et les 3 des Prisonniers.

Il n'existe pas de tirage de la suite des Malheurs de la guerre antérieur à celui fait par l'Académie de San Fernando, on 1863. Les épreuves imprimées du vivant de l’auleur, quelquefois même en jilusieurs états, sont toujours rares et isolées; seul Cean Bermudez les a possédées au complet.

CATALOGUE UE L’OEUVRE GRAVÉ

173

1 . Tristes presenthnientos de lo que ha de

acontecer.

Tristes pressentiments de ce ciui va arriver.

Un homme pâle et sinistre, couvert de haillons, agenouillé les bras en croix, dans une attitude su[)pliante, regarde vers le ciel rempli de monstres menaçants.

Eaud'orte. II. 0.143 ; L. 0,18.3.

2. Con razdn d sin ella.

Avec ou sans raison.

Deux lioinrnes du peuple, Tnn armé d'une lance, l'autre d’un couteau, atta(iuent des soldats français qui les menacent de leurs haïonneltes ; au second plan, on aperçoit de nomltreux conihattants.

Eau-l'üi'to et pointe sèdic. 11.0,153 ;

L. 0,103.

3. Lo misino.

De rnâine.

Un homme du peuple, le genou a[)pnyé sur le cadavre d'un soldat français, va frapper d'une hache qu’il tient à deux mains un dragon ennemi qui cherche à se défen- dre avec son sabre; à gauelie, un autre homme du [)euple, à califourchon sur un second ennemi, s'ai)préte à le poignarder ; au second i>lan, d'autres scènes du même genre.

Eau-forte. 11. 0,143 ; L. 0,193.

4. Las mujercs dan valor.

Les femmes donnent du courage.

Deux femmes luttent contre des soldats ennemis ; l'une pourfend son adversaire à terre, iTiin satire ([u'elletientdes deux mains; l'autre est saisie par les cheveux par un soldat l'rançais, qui cherche à la renverser.

Eau-forte et aiiua-tiiite. II. 0,133 ; L.

0 183.

5. Y son feras.

Et sont comme des bêtes féroces..

Des femmes lidtent contre des soldats français; au premier plan, l'une, portant un enfant a la mamelle, enl’once une lance dans la puilrine d'un ennenn ; une seconde

jette une énorme pierre sur un autre enne- mi; une troisième en poignarde un dernier; du cùlé opposé, des français tirent sur des femmes.

Eau-forte, aqua-Linte et pointe sèche. II. 0.130; L. 0,180.

6 . Bien te se esta.

Que ce te soit un bien.

Des soldats français agonisent et meurent sur un champ de bataille.

Eau-forte et aqua-tiute. II. 0, 120; L.0, 1 83.

7. Que valor!

Quel courage!

Une femme, dehout sur un monceau de cadavres, met la mèche à un canon.

Eau-forte, aqua-tlnle et pointe sèche. 11. 0,133 ; L. 0,183.

8. Siempre sucede.

Ce qui arrive toujours.

Plusieurs dragons français fuient précipi- tamment ; au premier plan, à terre, un cavalier et sa monture.

Eau-forte. II. 0,145; L. 0,193.

9. iVo quieren.

Elles ne veulent pas.

Des femmes du peuple essaient de se défendre de soldats français qui cherchent à les violenter.

Eau-forte et aqua-tinte. II. 0,140; L. 0,195.

10. Tainpoco.

Non 2^lus.

Deux femmes du jieiiple luttent contre des soldats français qui veulent les violen- ter ; à gauche, un cadavre de soldat fran- çais ; plus loin, à terre, des armes.

Eau-forte. IL 0,123 ; L. 0,190.

11 . Ni por esas.

Ni pour celles-ci.

Sous une vonte, des soldats français me- nacenl et alLaijucnt des femmes du peuple. Signe à gaucho, dans l'angle inférieur : G O gu.

Eau-forte. II. 0,133; L. 0,100.

174

CATALOGUE DE L’OEUVUE GRAVE

12. Para c.s'o habeis nacido ?

Etes-vou^ ne pour cela ?

Sous un monceau de cadavres, un homme du jieuple toml.)C, prêt à rendre le dernier soupir.

Signé à gauclie, dans l'angle inférieur : Goija.

Jîaud'urto el aqua-l.iid.e. 11. U, 125; L. 0,190.

13. Amarija ju encncia.

A mère prèrcn.cc.

Jlevanl une eliaumière dévashd', uiu' femme jiroslernée implure la [lilié de si.d- dats français qui altachenl son mari à un arbre ; au second i)lan, deux aulres person- nages.

Signé à gauclie, dans l'angle inférieur : Go;/ a.

Eau-forte et aqua-linle. 11. 0,155; L. 0,18a.

14. lhu‘0 CS cl jiaso.

Le pas est dur.

Deux condamnés à la peine capilale mou- fenl. vus de dos, les mains liées, l'escalier du gibet, aidés par les bourreaux ; des reli- gieux leur donnent les dernières consola- tions ; au second plan, deux pendus; à droite, un groupe de spectateurs à genoux.

Eau-forte et aqua-tinle, 11. 0,125; L, 0. 155.

15. y iLO liai reiucdio.

Et il n.'tj a pas île remède.

Le milieu de la conqiosition est occupé par un bomme allacbé de dos à un |ioleau, que des soldats français menacent avec leur fusil ; en avant, à terre, le cadavre d'un autre bomme ipii vient de recevoir le coup mortel ; au loin, d'autres malbeureux atten- dant la mort.

Eau-forte, aqua-tiutc et pointe sèche. II. 0,125 ; L. 0, 155.

16. Se aprovcchan.

Ils s'approvisionnent.

Deux soldats français dépouillent les

cadavres de ipialre guérilleros; au fond, un grand arlire et divers témoignages d'un combat.

Eau-forte et aijua-tiute. II. 0,150; L. 0,195.

Vente 1’. Lefoi't, Paris, 18G9. Epreuve do iireiniei' état ; 17 fr.

17. No SC convienen.

Ils ne s'accordent pas.

A droite, un gi'miu'al français à cbeval étend le liras, donnant un onlre à son aide de camp placé à scs côtés; à gauebe, des morts et des blessés ; au loin, des français et des espagnols se liatlanl.

Signé au milieu, dans le bas : Goi/u.

Eau-forte et aqua-linto. 11. 0,125 ; L. 0,190.

18. Enlcrrar y calinr.

Enterrer et se taire.

De nombreux cadavres jonebeut la terre; au second plan, un bomme et une femme pleurent.

Signé à gaucho, dans l'angle inférieur : Goya.

Eau-foi'l.e, ai[ua-tintc et pointe sèche. 11. 0,130 ; L. 0,195.

19. no liai tiempo.

Il n'est plus temps.

A côté d'une babitalion en ruine, un bomme , est à terre, les bras attachés en ci'oix, devant un mamelouck ; un second mamelüuck saisit une jeune femme par la taille; plus loin, des femmes implorent la pitié d’un officier, iiui répond par la légende de la planche.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur : Goya.

Eau-forte, aqua-tinte et pointe sèche. H. 0,130 ; L. 0,195.

Vente P. Lefort, Paris, 18G9. Epreuve do iireinier état : 15 fr. 50.

20. Curarlos y à otra.

. JjCS guérir et à un autre.

Des guérilleros blessés sont assis dans

C A T A L 0 a U E 1 ) E I. 0I<] U V I ! I- ( i U A É

les clinmps; au ileniier plan, deux arbres dénudés.

Signé à gaudic, dans l'angiG inférieur : Guija.

l'iau-forte ef ai[ua-Lintc. il. 0,120: L, 0,190.

21 . Sera lo misino.

Il en sera de même.

Deux liouuues porteul un blessé sur leurs épaules ; d'autres blessés sont à terre; plus loin, une feiniae en pleurs cacbe son visage dans ses mains.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur : G 01/ a.

Éau-forl.e. II. 0.12.5; L. 0,190.

22 . Tanto y nids.

Tant et plus.

CiiKj cadavres de guérilleros jonebent le sol.

Signii à gauche, dans l'angle iidVe-ieur : Goya.

Eau-forte et a(;ua-tinte. II. 0,120 ; L,

0,1 9.5.

23. Lo mismo en otras partes.

La même chose en d'autres questions. Les mêmes cadavres sous la voûte d'un édifice.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur : Goya.

Eau-forte, aqua-tinte et jiointc sèche. II. 0,120 ; L. (l,19ô.

24. Aun podrdn servir.

Ils pourront encore servir.

Des infirmiers de lionne volonté [lortent des blessés; ]ionr i'ond, une ville, et en avant d'autres infirmiers relevant d'autres blessés.

Signé il gauche, dans l'angle inféi'ieur : Goya.

Eau-forte et aqua-tinte. II. 0,130; L,

0,210.

25. Tamhiên estos.

Et ceux-ci aussi.

Dans une ambulance ini[irovisée sont soi- gnés de nomlircux blessés ; on opère l'un d'eux.

Signé à gaucho, dans l'angle inférieui' : Goya.

l•;au-forte et aqua-lintc. 11. 0,115; L. 0,195.

175

26. No SC puede rnirar.

Cela ne peut se voir.

Des hommes, des femmes, des enfants, étendus par terre ou à genoux, vont être passés par les armes ; à gauche, on aperçoit les canons des fusils et l'extrémité des liai'onnetles des soldats français.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur : Goya.

Eau-forte et aqua-tinte. II. 0,120 ; L. 0.183.

27. Caridad.

Charité.

Quatre hommes jettent dans une fosse des cadavres de guérilleros qui gisent dans un champ dépouillés de tout vêtement.

Signé à gauche, dans l'angle inférieur : Goya.

Eau-forte, aqua-tinte et poiide sèche. II. 0.130 ; L. 0,190.

28. Populacho.

Populace.

Une foule ivre traine, attaché par le pied à une corde, un cadavre décapilé qu'une femme frappe d'un hàton et qu'un homme piijue d'une sorte de javelot; en arrière, la multitude contemple ce spectacle.

Eau-forte et aqua-tinte. II. O.I.'iO; L. 0,193.

29. Lo merccia.

Il le méritait.

Des assassins portent sur leurs épaules la corde à la([uelle est attaché un cadavre que des hommes du [leuple fra[ipent à coups de I ton.

Eau-forte et aqua-tinte. II. 0,150; L.

0,200.

Variante do la planche précédente.

30. Estragos de la guerra.

Désastres de la guerre.

Une maison homhardée s'écroule ; à tra- vers les poutres, on voit tomher des hom- mes, des femmes, des enfants et des objets divers.

Signé à gauche, ilans l'angle infériciu’ : Goya.

Eau-forte et [lointe sèche. II. 0.125; L. 0, 1 55.

176

CATALOGUE DE L’OEUVRE GRAVE

31 . Fuerle com es !

Voilà une chose forte !

Aux brandies d'un arbre, à droite, trois pondus ; un soldat français tire sur les jambes de run d'eux pour hâter sa mort ; au centre, un second soldat rengainant son sabre avec arrogance.

Eau-forte, aqua-linte et pointe sèche. II. U, 133 ; L. 0,185.

32. Porque?

Pourquoi?

Trois soldats français pendent un malheu- reux aux branches d'un arhre ; deux tirent les jambes do la victime, tandis que le troisième, les épaules appuyées sur le tronc de l'arbre, lui pose le pied gauche sur le cou.

Eau-forte, aqua-tinte et pointe sèche. II. 0,130; L. 0,183.

33. Qtié hai que hacer nids ?

Que faire de plus?

Deux soldats français martyrisent un malheureux espagnol suspendu la tête en lias et les bras à terre ; un troisième, armé d'un grand sabre, essaie de le dépecer de part en part ; en arrière, un arbre et d'aim très personnages.

Eau-forte, aqua-tinte et pointe sèche. IL 0,140 ; L, 0,185,

34. Por una nacaja.

Pour lui couteau.

Sur la banquette d'un échafaud se voit le cadavre d'un homme condamné jiour s'ètre fait justice avec un couteau qu'il porte suspendu au cou par une corde ; au fond, la foule considérant le mallieureux.

Eau-forte. 0,135 ; L. 0,185.

35. IVo se puede saber por que.

On ne peut savoir pourquoi.

Sur un échafaud sont réunis huit malheu- reux ayant pendus au cou les objets pour lesquels ils ont été -condamnés au dernier supplice.

Eau-forte, aqua-tinte et pointe sèclie.

II. 0,123 ; L. 0,175.

36. Tampoco.

Non plus.

Commodément assis, un soldat français contemple tranquillement le cadavre rigide d'un guérillero pendu à un tronc d'art)re : plus loin, deux autres pendus.

Eau-forte. II. 0,140; L. 0,190.

37 . Esta CS peor.

C'est pire.

Le cadavre d'un homme nu, horriblement mutilé, est fiché à la grosse branche d’un arbre aiguisée préalablement à, cet effet; au second plan, des français et des espagnols se battent.

Eau-forte, aqua-tinte et pointe sèche.

II. 0,135 ; L. 0.183.

38. Barbaros!

Baiixires !

Attaché à un poteau avec des cordes solides, un patient attend que des soldats qui le tiennent en joue le fusillent ; plus loin, trois autres soldats.

Eau-forte et aqua-tinte. IL 0,135; L.

0,190.

39. Grande hazaîia! Con muertos !

Grande prouesse ! Avec des morts !

Trois cadavres pendent à un arbre, Tun des trois liorriblement mutilé, la tète sépa- rée du tronc et fichée à une branche, et les liras liés aux poignets retenus par une autre branche.

Signé, à gauche, dans l'angle inférieur ;

Gopa.

Eau-forte, aqua-tinte et pointe sèche.

II. 0.135; L. 0,183.

40. Alrjün partido saca.

Il en tire parti.

Armé d'un couteau, un homme se jette sur une hête féroce et lui plante son arme dans la mâchoire inférieure.

Eau-forte et pointe sèche. II. 0,133 ;

L. 0,185.

41 . Escapan entre Hamas.

Ils s’échappent à travers les flammes.

Luie foule épouvantée fuit devant un in-

CATALOGUE DE L'OEUVRE GRAVÉ

177

cciulie, un mari porte dans scs Ijras sa femme à demi nue et presque asphyxiée ; un fils, sa mère ; au second plan, d’autres personnages.

Signé, à gauclie, dans l'angle inliu’ieui' ; Goya.

Eaii-foi'to. aqua-linto cl poinlc sèche. IL 0,130; L. O.lOo.

42. Todo va revuclto.

Tout va de travers.

Cliassés de leurs couvents, dos capucins et des dominicains errent de droite et de gauche.

Eau-foi'le cl arpia-linto. IL O.RJS; L. 0,205.

43- Tarnbiéii esta.

Et cela aussi.

Des moines, pour la [ilupart franciscains, fuient éperdus à l'approche des fran- çais.

Eau-forle cl aqua tinte. IL 0.13.5 ; L. 0.195.

44. Yo lo VI.

Je l'ai vu.

Au premier plan, une mère avec ses deux enfants, dont elle tient l'un embrassé et dont elle veut faire lever l'autre agenouillé à ses pieds, pour fuir; à gauclie, un prêtre un sac d'argent dans les mains et un paysan s'échappent; plus loin, une foule courant; au fond, un village que ses haliitants abandonnent à l'approche de l'armée française.

Signé à gauche, dans l’angle inféidcur ; Goya.

Eau-forte, aqua-Uid-e et pointe sèche. IL 0.120 ; L. 0,193.

45. Y esta también.

Et cela aussi.

Une femme, un enfant sur le liras et l'autre sur l'épaule, une seconde femme avec un enfant sous le bras gauche et dos poulets dans la main droite s'enfuient ainsi qu’un I roisièine personnage ployant sous lo poids d'un lourd faialeau ; en avanl, un

cochon qui court; au dernier plan, d'au- tres malheureux qui s'écliappent.

Signé à gaucho, dans l'angle infériom- :

Goya.

Eau-forte et aqua-tinto. IL 0,133; L.

0,190.

46. Esto es rnalo.

Ceci est mal.

Un soldat français qui vient de tuer un moine, en transperce un second d’un coiqi de sabre ; celui-ci, à genoux, demande grAce tandis que deux autres soldats contemplent la scène.

Eau-forle. IL 0,133; L. 0,185.

47 . Asi sucedin.

C'est ainsi que c'est arrivé.

Couché derrière la grille du chœur d’une église, un moine regarde des soldats fran- çais enlevant les objets sacrés.

Eau-forte et aqua-tinte. H. 0,140; L.

0,183.

48. Cruel histima!

Cruel malheur!

Un malheureux, le chapeau A la main, imploi’c la charité; à ses pieds, une femme avec deux enfants, dont l'un presque ina- nimé; à côté, plusieurs cadavres.

Eau-forte et aqua-tinte. 11.0,130; L.

0,180.

49. Caridad de unamuger.

Charité d'une femme.

A droite, une famille mourant de faim qu'une jeune fille indique du doigt à un prêtre; à gauche, une vieille femme accou- rant à son secours; au fond, les murailles d’une lugubre masure.

Eau-forte et aqua-tinte. IL 0,125; L.

0,175.

50. Madré infeliz.

Malheureuse mère.

Trois hommes conduisent en la soutenant sous les bras, une femme mourant de faim, que sa fille suit en pleurant.

Eau-forte. IL 0.130; L. 0,170.

23

m

CATALOGUE DE L’OEl^VliE GRAVE

51. Gracias <i la ahnorta.

Grâce au millet.

Un grou[)e de malhonroiix cnloni'o une l'ennne qui leur dislrilnicdii inilleU ■" liail-furto. H. 0,l5,j; L. 0,17;i.

52. iVo llcrjau d tieinpo.

Elles n'an'ivcut -pas à temps.

Doux l'oinines aceourcnl an seeonrs d’nne Iroisionio qui défaille; an second plan, un cadavre ol des mines.

Eau-forte et aiiiia-tinl.e. 11. 0.13Ü:

- L. 0.180.

53. Espirâ siii remedio.

U iiioui ut sans secours.

Divers personnages cnlonrent nn maU henroux gisant à terre.

Eau-forte. 11. O.UU ; L. O.lG.'l.

54. Clamorcs en vano.

Vaines clameurs.

Des inallienreux mourant d'inanition, implorent en vain nn frain ais, devant la porte d’une auberge.

Eau-forte et ai|ua-tinlc. II. : L. 0.175.

55. ho pcor CS pedir.

Le pire est de mendier.

Un groupe de mallieurèux mourant île ‘faim demande en vain la charité à une dame française qui demeure iirqiassihle ; an secoml plan, on aperçoit un français.

Signé, à gaucho, dans l'angle inférieur : Goija.

Eau-l'ortc et aqua-tinle. II. 0,125: L. 0.1 80.

56. Al cementerio !

Au cimetière !

Deux hommes à mine bestiale, portent un cadavre à un cimetière; plus loin, à terre, un autre cadavre; au dernier plan, une femme avec un enfant au sein.

Eau-l'ortc et. aqua-tinte. 11. 0.135 ; L. 0.180.

57. Sanos y enferrnos.

Bien 2mriants et rnalades.

Sous une voûte, deux femmes, un bomme

et un enfant mourant ite faim; plus loin, un autre bomme gisant sur le sol ; au der- nier jdan, deux femmes envebqjpées dans leur mante.

Eau-l'ortc et aqua-linic. II. O.130; L.

0.180.

58. Ao hay que dur voccs.

Il ne sert de rien de crier.

Un liumme étendu [lar terre, les luxas en croix, demande la charité, plus loin, diffé- rents personnages.

Eau-l'ortc cl aqua-linlo. II. 0.123: L,

0.1 80.

59. De que sirve una lassa y

A quoi sert une tasse y

Une femme a[qiorte dans une tasse, un réconfortant à d'autres femmes mourant de faim.

Eau-l'ortc cl aqua-linto. H. 0 123 : E.

0,173.

60. No hay quien lus socorra.

Il )i'y a personne ]}Our renir à leur secours.

Trois malheureux gisent à terre, un qua- trième est encore debout, la main sur le visage; tons sentent les approches de la mort.

Eau-l'ortc cl aqua-tintc. If. 0,123: L.

0.173.

61. Si son de olro linaje'.'

Seraient-ils d'une autre race y

Au premier plan, à gauche, nn mendiant accom|iagné dosa femme et de ses enlants, implore la charité de deux français i|ui demeurent insensibles ti son bundjle re- ipiéte; au loin, d'autres personnages.

Eau-l'ortc cl aqua-tintc. 11.0.130; L.

0,173.

62. Las camus de la muertc.

Les lits de la mort.

Une femme regarde en pleurant de nom- breux cadavres alignés jiar terre.

Eau-l'ortc ol aqua-tintc. 11. 0.1-13: L.

0,185.

CATALÜ(iUE DE L'OEUVRE GRAVE

17b

63. Mucrtos recogidos.

Morts ramassés.

De nonihreiix cadavres sont amoncelés auprès de leurs cercueils.

Eau-lbrte aqua-tinte. II, U, 130; L. 0,17b.

64. Caratedas a! ccmcnterio.

Charretées j>our le cimetière.

Le conducteur d'un char sur lequel se trouvent déjà de nonihreux cadavres, tire par les jamhes un cadavre île femme qu'un second personnage l'aide à charger; au second plan, d'aulres personnages.

Eau-l'orto et aqua-tinte. 11. 0,12b; L, 0,180.

65. Qué alboroto es este y

Que signifie ce tumulte?

Au premier plan, deux femmes s’enfuient désespérées; à coté, un officier français assis à une lahle et écrivant; plus loin, d'aulres personnages s’enfuient également; à droite, deux chiens ahoient,

Eau-l'orto et ai[ua-l'mlo. II. 0,140; L. 0,190.

66. Extrada deeocion.

Étrange dévotion.

Un groupe de gens est agenouillé devant un âne portant des reli(]ues grotesques.

Eau-l'orto et aqua-linto. 11. 0,150 ; L. 0,190.

67. Esta no lo es menos.

Ceci ne l'est pas moins.

Des membres d'une pieuse confrérie por- tent sur leurs éjiaules une ^'ierge des Dou- leurs; autour d'eux, une foule agenouillée; au second [dan, une autre Vierge portée par d’autres personnages.

Eau-l'orto et aqua-tinte. IL 0,145 ; L, 0,190.

68. Qué locura!

Quelle folie!

di'oite, des taliieaux de dévotion, des scul[jlures sacrées jonrheut le sol; à gau- che, des télés fantastiques et ridicules

amoncelées, un crâne, etc.; au milieu, au premier [ilan, un moine dans une posture grotesriue.--

Eau-1'oi'te et aiiua-tinte. 11. 0,13b ; L. 0,190, _

69. N((da. Ello dira.

Rien. Lui-même le dira.

Un spectre, la moitié du corps hors de la tombe, tient de sa main de squelette un crayon avec lequel il écrit sur une. feuille de papier le mot ; Nada; autour de lui, de nonihreux fantômes.

Eau-forte et ai[ua-tinto. 11. 0,140; Li 0,195,

70. No saben cl camino.

Ils ne co)inai.sscnt pas le cheirdn. -

Lhie longue procession de moines, et de prêtres, reliés les uns aux autres par une corde attachée au cou de chacun d’eux, chemine par un sentier raboteux. .

Eau-forte, a([ua-tinto et pointe sèche. H. 0,14.5; L. 0,190.

71. Contra el bien general. . .'

Contre le bien général.

Assis sjjr un fauteuil, un vieillard à oreilles de chauve-souris, vêtu d’une jimple rolie, armé de griffes aux mains et aux pieds, écrit sur un gros livre qu’il tient sur les genoux; au loin, divers personnages les bras étendus contemplent le vieillard.

Eau-forte et aqua-tinte. H. 0.145; L. 0,190. - . -

72. Las resultas.

Les conséquences.

Un cadavre, enveloppé dans son suaire, gît à terre entouré de vam[)ires dont l’un lui suce le sang.

Eau-forte et aqUa-linto. 11. 0,145 ; L. 0.185.

73. (iatesea pantomima.

Pantomime de chat.

Un oiseau de [U'oic s’a[i[iroi he d’un chat placé sur des gradins; en avant, un fran- ciscain est agenouillé dévotement, les mains

18ü

( ; A T A I . () ( ; f !■: i ) i'; i . oi'] v v u i'; ( ; u a \’ i-:

jointes, le capuchon rahaUii sur la Icle; au fond, la foule.

Eau-l'orto cl aiiua-tinto. II. 0,13b; L.

0,19b.

74. Esta CS lo pcor.

Ccd est le pire.

Un loup assis sur ses pattes do derrière écrit sur une feuille de jiapier ; rHiscra Ini- inaiiidad la culpa es liuja... un moine age- nouillé lui tient l’encrier ; de tous côtés, de nombreuses figures fantastiques.

Eau-forte et a(iua- tinte. II. 0, Ibü; L. 0. 1 90.

75. Faranduld de charlatanes.

Farandole de charlatans.

Uéunion de moines à tête d'àne, de per- roquet et de porc.

Eau-forto et aijua-tinte. ll.O.liô: L,

0,19b.

76. El buitre carnivoro.

Le vautour carnivore.

Une foule d hommes, de femmes et de prêtres poursuit un gigantesque vau- tour sans queue, les ailes coupées, ipn s’échappe dlfiicilement ; dans le lointain (luelques soldats français vus de dos.

Eau-forte et aqua-tinte. II. 0.15b ;

L. 0,193.

77 . Que se rompe la cuerda !

La corde se casse !

En présence d’une nombreuse assistance qui s’agite et vocifère, un homme vêtu d’une tunique et d’un manteau, danse sur la corde raide.

Eau-forto ut ai]ua-tintc. H. 0.150; L.

0.195.

78. Se défiendc bien.

Il se défend bien.

Un cheval se défend à coups de ]deds et de dents d’une bande de loups ([ui l'atta- quent.

Eau-forto et aqua-tinte. II. 0,155; L.

0,200.

79. Mario la verdad.

La vérité mourut.

Une jeune femme couronnée de lauriers.

vêtue d'une légère tunique laissaid le sein nu, git à terre inanimée, projelant des rayons himineuv; à ses côtés, un évêque, une femme qui se désespère, peut-être la justice et divers autres [)ersonnages.

Eau-forte et aijua-tinte. II. Ü,li0; h 0,170.

80 . Si i‘csucitara ?

liessuscitera t elle ?

La mémo jeune femme, dont on voit appa- raître la tête et le corps à ti'avcrs la terre qui la recouvre, projette des rayons lumi- neux [ilus puissants et plus nombi-cux ([ue dans la planche précédente, nialgré les coiqts de bi'iton et les j)rojectiles divci’s (lu’elle reçoit d'une troupe de gens dans la- ipielle dominent tes moines.

Eau-forte et aqua-tinte. II. 0.145 ; F.. 0,180.

81. Ficro monslruo.

Fier moïistre.

Un énorme animal à tête de chat dévore des débris d’êtres humains.

Eau-forte et aqua-tinte. 11. 0.150; L. 0.190.

Ce cuivre no fait pas partie du la suite éditée dos Mal/ieiir.s de la r/iierre. 11 a été donné à r.\cadéniie de San Fernando par M. Paul Lefort qui s’en était rendu acquéreur.

Vente P. Lefort, Paris. 18G9. Eprouves de tirage moderne : 7 fr. 50 et 10 francs.

82. Esto es lo verdadero.

Voilà la vérité.

Une jeune femme, dans l'éblouissement do la lumière, vêtue d’une ample tunique recouverte d’un manteau, appuie le bras droit sur l'épaule d’un homme hirsute te- nant une bêche de la main droite ; à ses pieds, une corbeille de Heurs et un agneau : pour fond, à droite, des arbres chargés de fruits.

Eau-forto et aqua-tinte. - H. 0.150; L. 0,190.

Ce cuivre ne fait pas jiartie de la suite éditée des Malheurs de la (juerre.

Vente P. Lefort, Paris. 1869. Eprouves de tirage moilerne : 10 fr. 50 et 11 francs.

GATALO(;rK DE l/OEEVKE GliAVÉ

181

La Tauromaquia. La Tauromachie.

La suite de la Tauromachie se compose de dd i)latiche.s gravées ;i l'eau-forle mélangée d’aqua-linle, exécuLées en partie en 1815. Le premier tirage de cette suite, fait sous les yeux de Goya, porte le titre suivant : Trcinta y 1res eslampns que reprc- senlan diferenles suerles y actiludes del arle de lidiar los toros invenladas y yra- hadas al ayua fuerle por D. Francisco de Goya y Lucientes. Le second fait par les soins de la Chalcographie nationale d'Espagne en 1855 est intitulé : CoUecciôn de las diferenles suerles y actiludes del arte de lidiar los loros invenladas y grabadas al ayua fuerle por Goya. Madrid 1855. Eslampado en la Calcogralia de la im- prenla nacional. Enfin, un troisième tirage est à un éditeur français, M. Loizellet. Cette dernière édition renferme 7 planches de plus que les précédentes, soit 40, et porte en français le titre de la Tauromachie, recueil de quarante estampes inventées et gravées à Veau-forte par D. Francisco Goya y Lucientes. Paris, Loizellet, s. d. Eniin il existe une dernière planche, Les cinq taureaux, parue en 1877 dans le journal V Art qui est d’ordinaire cataloguée avec les cuivres de cette série h

1 . Modo con que los an.tiyuos cspaholcs

cazahaii los toros a caballo en cl camyo.

Procédé avec lequel les anciens Espa- gnols chassaient les taureaux à che- val à travers champs.

En taureau a Ic.s cornes enroulées dans un lasso dont un bout est attaché à un arhre et dont l'autre est dans les mains d'un homme (pii le tire ; à gauche, un ca- valier avec une lance excite l’animal; plus loin, un autre personnage dehout.

11, 0.210 ; L. 0,310.

2. Olro modo de cazar d pie.

Autre procédé de chasse à pied .

En taureau, le mutile baissé et essayant de fuir, est assailli par deux hommes avec leur lance; au fond, des arbres.

II. 0,200; L. 0,310.

3. Los nioros cstahlecidos en Espana, pres-

cindiendo de las supei'sliciones de su

Alcordn, adoptaron esta caza. g arte y lanccan un toro en cl campo.

Les Maures établis en Espagne se sous- tragant aux superstitions du Coran adoptent cet art de chasser le tau- reau et le transpercent à travers champs.

Au centre, un taureau vient d'élre trans- percé d'un coup de lance par un Maure (ju'il a désarçonné et dont lerlieval blessé se dél.)at à droite; du coté opposé, trois autres .Alaures essaient ite distraire l’attention de l'animai.

11. 0,200 ; b. 0.31.3.

Venle 1’. Lcl'orl, l’aris. 1869.— Eiircuve de premier cMat : 19 francs.

4. Capean oiro cnccrrado.

Us exécutent le jeu de la cape devant le taureau dans une enceinte.

Trois Alaures au liremier plan, l’un à droite, accroupi, le second au milieu, la ca[ic sur les épaules, le troisième vu de dos

' Vente llis île la Salle, exemplaire de l'“ l'ddiim rai'liimii' : 300 francs. Vente E. Adllnt cxemplaii’o do I edilinn, broche : 223 francs. Venic Solar, exemplaii'O di' l'“ édition, relinre maroi|uin ; 316 francs. Vente l‘. Lefoi'l, oxemplairo do l'“ l'dition. bi'ocln' : 68 li'u.ncs.

182

C, ATALOC IjK I»1':

’OKÜVIil-: CllAVK

;iyilaiil .son l)iu'nons [inm- iiiipclei’ l'iiltcn- lion lin taureau; au roinl. une harriére à Iravers hujuelle ou ajxu'roit d'aulres Mau- res.

11. 0.21)0; L. 0.30ü.

5. El animoao iiioru lîaziil t'.s cl primero

que luiicco luros ai rcqlu.

Le vulcurcux maure liazul ciil le pre- micr qui attaqua, le taureau selon, les ri'ijlcs (le l'art.

Le luaiin' (lazul luouté sur un elieval ar- (leul. lue le taureau d'uu eoup d'une lance (ju il lieul dos deii\ mains.

11. 0,20b ; L. o,:',lo.

6. Los moros Itaceii oiro capeo en plaza

cou su albonioz.

Les Maures cxéculcn t le Jeu de la cape dans la plaine arec leurs burnous.

Lu Mauir teiiiuil sa cajie des deux iiuiius et la laissant Iraiuer derrière lui. excite le taureau placé à di'uile ; au set'oiid plan, un autre Maure regarde Laniiual ; :ut l'ouil. une l)arrii“re à Iravers la(|uelle ou ajiei'çoil (juelipies spectateurs.

11. 0.200 ; L. o.30;i.

7. (Jiiijcn. de los arpon.es d banderillas.

(h'bjine des harpons ou banderilles.

,\ limite, le laureaii regarde un .Maure teiiaul sa cajie de la main gauche pour ap- peler ralteuliou de l'animal et de le main droite, une llèchc doul il va le l'rajiper; ;i gauche, au second plan, dei.ix Maures; aii l'ouil. une hari’iérc. derrière hupiellc sont d'autres .Maures.

II. 0.200 ; L. O.ülb.

8 üaijida de un inoro estando en. lu plaza.

Un Maure est assailli piar un taureau dans la place.

Lu .Maure, l'euversè par le taureau, est se- cnui'ii jiar un autre cmuhatlaul i[ui saisit 1 animal par une corue de la main gauche el qui va lui lancer un haïqiou de la uuiiu droite.

11. 0,20b ; L. O.blb.

9. Un caballero espanol inala unlorodes- pui's de haber perdido el ca.ballo.

Un cavalier espaqnol tue un taureau après avoir perdu .son cheval.

Lu personnage ridiculement hahillè, coil'l'é d un turhau orné de plumes, enfonce sou épée jusqu'à la garde dans le garrot d'uu taureau gisant dans l'arène; un peu plus loin, un cheval étendu sur le sol et une lance hrisèe.

II. 0,200; L, O.yiO.

10. ( ’arlos V lanceando un toro en la.plaza

de Valladolid.

Charlcs-Quint tue un taureau dans la place de Valladolid.

Etrangement costumé, une médaille au cou, Lharles-Ouiut, monté sur un vigoureux cheval l'once de la lance sur le taureau qui s'avance furieux.

11. 0.210; L. 0,310.

Vente P. Lefort, Paris, 1309. Epreuve de premier l'dal. : 16 l'r. 50.

11 . El Cid Cainpeado)' lanceando oIro toro.

Le Cid Carnpeador frappe un taureau de sa lance.

\'ètu d'uu costume étrange, une petite Cii[)e sur les épaules, monté sur un soliéle cheval, le Lid assène un terrihlc coup de h)uce au taureau qui l'assaille furieuse- ment.

II. 0.215 ; L. 0,315.

Vente P. Lefort, Paris, 1860. Epreuve de premier étal : 23 traucs.

12. Iiesjdrrete de la cunalla con lanzas,

médias lunas. banderillas // otras ar- mas.

La populace coupe les jarrets d'un tau- reau avec des lances, des demi-lunes cl autres armes.

\ droite, ti'ois hommes mcuaccul le tau- reau qui s'arrête devant eux; deux autres homuies sont renversés à terre; au second et troisième plan, quatre autres personna- ges.

11. 0,205 ; L. 0,310.

183

CAÏALOr.l'K DE

13. Un caballero c^panol CH j^laza quebrmi-

do rcjancillûx üiii au-iiliu de lofi chidoa.

Un chevalier crpagnol place de:> bande- rilles aans I aide des clialos.

Monlé sur im vigoureux rlicvnl. un che- valier velu d'un cosluine ilc fanlnisie, lance un javelol au laureaii ([ui Tond sur lui; en arrière, à gauche, la harrière ; au Tond, de n O ni hreux specta leurs .

II. 0,2U0 ; L. 0,305.

14. El diestrisimo esliidiante de Falccs,c:n-

bûzado, hurla al toro con sus quiebros.

Le très habile éludiant de Falcès. em- bossé dans sa cape, se Joue du tau- reau avec des écarts.

Falces emhossé dans sa ca|ie, un large sonilirero sur la tôle, lutle avec le taureau lonihé sur les genoux; au fond, la harrière et (le noinlu’cux spectateurs.

II. O.200 ; L, 0,300.

15. El f'amoso Martincho ponienilo handc-

rillas al quiebro.

Le fameux Maidincho pose des bande- rilles en faisant des écarts.

Au milieu, de l'ace, le taureau vers lc([uel à droite s'avance .Martincho, les handerilles à la main; au tond, les liarrières du ciivpie et de nomhreux s[icctaleurs droile.

II. 0,200 ; L. 0.310.

16. El mismo vuclca un toro en la plaza

de Madrid.

Le meme culbute un taureau dans la place de Madrid.

Martincho saisit le laureau par la corne droile et par la (pieue, pour le renverser ; à droile, deux hommes cmhossés dans leur cape.

11. 0,205 ; L. 0.305.

17. Palenque de los inoros hcch.o con buiros

para defenderse de! toro cmbolado.

Les Maures se servant d'ànes comme l'cmpart pour se défendre contre un taureau dont les cornes sont garnies de boules.

Enire les cornes du taureau, un hourri-

cot; à terre, un anlre; derrière celui-ci. un .Maure (pii attend la hi'de de comhal, sa lance en avant ; [dus loin, à droile, un anlre àne sur le sol ; à gauche, trois M.iures armés de lances alhujueul le nnunc taureau [lar der- rière.

H. 0, l,S5; L. 0 310.

V(Uito I’. Lefoi'l. l’ai'ls, 180'.). E|U'ciivc (le [U'ciuicr ('lat : 17 l'rancs.

18. Temeridad de Martincho en la plaza de

Zaragoza.

Témérité de Martincho dans la place de Saragosse.

.Marliucho assis sur une chaise, les [deds entravés, l'estoc dans la main droile. le chapeau à la main gauche, attend le tau- reau (pii sort du toril ; à gauche, la porte du toril (juc vient d'ouvrir son gardien ([ui s'ahrile contre elle : [mis, la hari'ière et derrière, de nomhreux s|iectateurs.

II. 0,200 ; L. 0.310.

19. Otra locura suip:i en la misma plaza.

Autre folie du mrmo d'Uts la même pli ace.

Sur une taldc recouverte d’un ta[iis rouge ([iii traine sur le sahle de l'arène. Martincho se lient dehoul, les [deds entravés, les liras étendus en avant, [irét sauter [lar dessus le taureau (pu s'avance attiré [lar la couleur (lu lipds ; au second [dan, adroite, ([iialrc toreros; à gauche, l'un d'eux se dirige vers la barrière ; en arrière, de nombreux s[)eclateurs.

Signi' à droite, (lans l'angle inh'rieur ; Ctoga, 181,5.

II. 0 200 ; I,. 0,315.

20. Ugercza // atrevimiento de Juanito

Apinani en la plaza de Madrid.

Lé(/èreté cl audace de Juanito Apinani dans la place de .Madrid.

Ee torero exécute le saut de la [lerche sur hupielle l'once le taureau; à gauche, protégés par la harrière. ([ucli[ucs s[)ecla- teurs dont un certain nombre s'ahrile sous des [iaras(ds ; à droite, les gradins vides du ciiapie.

11. 0,200 ; L. 0,303.

cATA Loci'i'; Dr: i/oi-uiviiK (iUAvi-:

I s i

21, llc^i/riiciii>t (icacciilitÿ en cl icud'ulo de lu jilazn de MadriiL ,y iniierlc del iilrade de Torrejon.

('iilnutroplic arrirre dun^ les yrailin; de In place de Mailrid et. iiuirt de l'al- ende de Torrcjnn.

La l■()nl]los^iou l'eiu'ésenle lc.s deux (aHés (lu ciiNjue; lo f'ùlé gauclie est vide; le cüU'’ droil iiioulre le laurcaii venant de sauter et |M,)rlanl siHiiendu à ses eornes le cadavri,' tra nspei'ct' de l’alrade : des gens é|)Oiivaii- l(‘S fuient, se huiiscnlant et l(.)inlianl les uns sur les aidres, jiis(iue dans les jainhes de l'animal furieux ; un honinie saule la liar- rii'ro sf'[)aranl les deux fades du ciiajue: jdus loin, un aulre iiersonnagc donl les traits rappellent ceux de Lova liii-iuèiue.

II. 0,210 : L. 0.3i;i.

22 Vuloi' earoail de la célébré Ibijnelera

en la plaza de Zarayoza.

C.owayc riri! de la célèbre Ibijiielcra ilans la place de Sarayo.ssc .

Kn (atstuiiic fie [ueador, montée à cali- i'ouivhon sur uu hidet, la célèbre l’ajuelera assaille le taureau avec sa pi(pie : derrière son cheval un toréador vient en aide à récuvére ; au fond, les liarriéres du riiajue au-dessus desipielles on aper(;oil les têtes de (luebjues spectateurs.

II. 0.20.3 ; h. 0,;t0.3.

23 Mariano Ceballos. alias cl India, mata

cl toro. desde su caballo.

Mariano Ccballos dit rindien. tue un taureau à. cheral.

.^lonlé .sur un cheval trau(|uille, Cehallos attend l'atlaquc du taureau pour lui plon- ger son éjiée dans le dos ; il est incliné vers les lairnes de l'animal de (aimhat se soute- naid de la main gauche à l'avant de sa selle ; an second plan, huit toreros prêts à venir à son aide: au fond, la harriére du ciiapie et de nomlareux sjieclateiirs.

11. 0,210; L. 0.310.

Veiil(.( P. Lcl'oi’l, Paris. 1800. Mprcuvc de premier ('Oal : 20 francs. Mpreuvo do deu.vi(''ino (.'la.l : 21 frane.s.

24. El inismo Ccballos monlado sobre otro

toro. quiebrn rejoues en la p>laza de Madrid.

Le in 'mc CeJnillos montant un taureau, brise des banderilles dans la. place de Madrid.

Le taureau, sur lei[uel est moidé (iehallos se jette en sautant sur la héle de comhat ipii l'attend de face; l'hahile picador se retient des deux mains à l'avant de sa selle soulevée et (tésanglée. les pieds dans de lourds étriers.

II. 0 20.J ; L. 0,:tl0.

25. Echan perros al toro.

On lance les chiens après le taureau.

Trois chiens atta(juent le taureau (pii se retourne contre eux ; deux autres l'assaillent de leur céité ; un dernier à droite. (pioi(]ue hlessé, se dirige aussi vers lui ; au second plan, un alguazil à cheval, au petit galop.

II, 0 20.3; L. 0,:il0.

26 Caida de un picador do su caballo dc-

bajo del toro.

(diuto d'un picador li ch.evil devanl le taureau .

Etendu à terre, entre les jambes du tau- reau ipii s'attaque à son clieval derrière bopiel il s'abrite, un picador avec sa lance, essaie de faire fuir la bête sauvage ; deux toreros regardent altérés; un autre torero tente avec sa cajic de distraire l'animal ; pour fond, les gradins du cinpie avec une nombreuse assistance à flroite.

H 0,200; L. 0,310.

27. El célèbre Fernando del Toro barilar- yucro, obliyando d la. fiera con su yarrocha.

Le célèbre Fernando del Toro obliyeant le taureau, arec sa pique, à fondre sur lui.

Le idcadoi', droit sur son cheval, assaille avec sa pique le taureau qui regarde fixe- ment sa monture; en arrière et à droite, trois toreros accourent à la défense du ca- valier; à gauche, au second plan, galope

CATALOGUE DE l/OEUVUE (iliAVÉ

1S5

un second piendor sans cdiapeau ni lance, que deux toreros essaient d'arrêter ; plus à gauche encore, un cheval à terre; au fond, les Ijarrières du cirque et divers person- nages.

U. 0,200 ; L. 0,320.

Vente P. Letiirt, Paris. 1809. ICprcuvc

dr douviêuio état ; 20 IVancs.

28. El esforzado Ilendon picando un toro,

de cu!/a sueide miirid en la plaza de Madrid.

Le courageux Ilendon piquant un tau- reau qu'il tua d'un coup, dans la place de Madrid.

Ilendon plonge sa, pique dans le cou du taureau qui soulève son cheval sur sa corne droite; en arrière, quatre toreros viennent au secours du picador; un second [licador, la lance ahaissée, attend son tour d'entrer en lutte ; à gauche, un quatrième torero jette sa cape au taureau; d'autres saident la harrière.

II. 0,205 ; L. 0,310.

Vente P. Lefort, Paris, 1809. Eprouve de douxiéuie état : 26 francs.

29. Peqye-Illo hacieiido el recorte al toro.

Pepe-lllo faisant des passes devant le taureau.

La cape sur les épaules, le e.élèl)rc torero frôle avec son petit cha[)eau qu'il tient de la main gauche, le iiiulle du taureau qui se retourne furieux ; à gauche, un toréador embossé dans sa cape; à droite, quatre autres toréadors; plus loin, deux picadores; au fond, les barrières du cirque.

II. 0,230 ; L. 0,310.

Vente P. Lefort. Paris. 18G9. Eprouve de premier état ; 22 francs. Epreuve de deuxième état : 25 francs.

30. Pedro Itoinero inatando à toro parada.

Pedro Pioniero tuant un taureau intino-

bile.

Le torero assaille le taureau dont il ap- [)elle l'attention avec sa muleta ; quelques toréadors dont l'un à califourchon sur la harrière contemplent la scène.

II. 0,205 ; L. 0,305.

31. JianderiUas de fuego.

Les banderilles de feu.

Au centre, le taureau avec une paire de banderilles de feu sur le dos. vers leijuel se ilirige un lorero venant du c('dé droit; plus loin, du même côté, un second torero, puis un groupe de trois autres à gauche; au fond, un banderillero et deux picadores.

Sigrii' à droite, dans l'angle infV'i'ieur : O 01/ a, ISI.').

Quelques l('gèros adjonclions d'aqua- tinte. — II. 0,210 : L. 0,320,

Vente P. Lelort, Paris. 1869. Epreuve de deuxième état : 28 francs.

32. Dos grupos de picadores arrollados de

seguida por un solo toro.

Deux gi oupes de picadores culbutés l'un après l'autre par un seul taureau.

A gauche, deux servants conduisent un jiicador dont le cheval git dans l'arène ; au milieu, le taureau laboure de ses cornes un autre cheval à terre, dont le cavalier sou- tenu [lar deux toreros lui enfonce sa lance <lans les lianes; à droite, un autre cheval gisant et deux toreros s'avançant vers la bête lie combat; au fond, les gradins du cirque.

IL 0.200; L. 0,310,

Vente P. Lefort, Paris, 1869. Epi'cuve de piemier état : 28 francs.

33. La desgraciada muerte de Pepe-lllo

en la plaza de Madrid.

Mort malheureuse de Pepe-lllo dans la place de Madrid.

Etendu dans l'arène, le malheureux l’epe- lllo est cramponné des deux mains à la corne droite du taureau qui le laboure d’une manière horrible ; à gauche, un toréador essaie en vain, avec sa ca[ie d attirer 1 at- tention de la hétc sauvage; pour fond, la harrière qu'escaladent divers personnages et derrière laquelle d'autres sont réluglés.

II. 0,200 ; L. 0,305.

34. Variante de la planche n'^ 2i.

Un toréador monté sur un taureau, les

CATALOCUE DE E’OEUVDE G 11 A VE

1 80

lianderilles à la main, se disj)Ose A les ]da- ccr ilans le cou du laiireaii de combaL; à "auclie, des toreros courant; pour fond, la barrière ilu cirque et les gradins occupés ]jar la foule.

Il Ü,'200 ; L. 0.3Ü0.

Gidle plaiirbo UC fail pasjjartiede la suite de la Tuiiromachie éditée à Madrid.

35. Viui noviUaila.

Course de novillos.

Deux caYaliers montés sur des ânes atte- lés à une berline, atbuiuenl un taureau qui enfom.'e ses cornes dans le ventre d une des bêtes de trait; d'autres alicionados montés sur la berline ou caclié's derrière elle, tien- nent dans les mains des l)anderilles ; un d'eux, penebé à la portière de la voiture e.ssaie d'atteindre le taureau avec une ban- derille ; à droite, un groupe de combattants ; au fond, les barrières et les gradins du cirque.

II. 0.210 ; L. 0.320.

Celle planclio ne fait pas partie de la suite de la Tiiiiroinuclile éilitée à Madrid.

36.

Un torero tenant de la main gauche un chapeau en guise de muleta, se dispose a attaquer le taureau qui est devant lui; a cauche, deux combattants embossés (lans leur cape ; en arrière, des chevaux gisent dans l'arenc: au fond, un groupe de toreros entoure un taureau blessé: ifeux picadores a cheval se reposent ap[uiyés sur leur lance; a droite, auprès de la barrière, un cheval abandonné, [mis les barrières et les gradins du cirque.

11. 0,210 : L. 0.32:.i.

Ci.'Ltc [danclie ncl'aitpas pari ie rlo la suite de la Tuirroinuchic l'ditéc à Madrid.

37 . -

Un taureau emporte suspendu à ses cor- nes, un toréador blessé, la tête en bas ; un picador galope à sa droite; au loin, trois (oreros sécha |q)enl épouvantés ; gau- che. à l'aide de sa cape, un aidre torero

cherche à attirer l'attention de la hête féroce.

Signé dans l’angle inférieur, à droite :

G 01/ U .

II. 0,21o: L. 0,:i20.

Cette [)lanclie ne l'aitiias partie de la suite . do la Tauromachie éditée à Madrid.

38.

Un taureau porto suspendu à ses cornes le, cadavre d'un torero; à. sa droite, un pica- dor donne un coup de lance à la bête; plus loin, un groupe de toréadors; au fond, deux autres toreros dont l'un se cache le visage dans les mains.

11. ü,2o;; ; L, Ü..313.

Cel te planche ne fait pas partie do la suite de la Tauromachie éditée à Madrid.

39. Yariaule de la T>lanche 2Ï> .

Au milieu de l'arène le taureau tient tête aux chiens i[ui l'attaquent; à droite, un alguazil à cheval sort du cinjue; à gauche, un groiqie de toreros et de spectateurs.

Cette [jlancbe ne fait pas partie de la suite de la Tauromachie éditée à Madrid,

40. Variante de la planche JS.

Au milieu du ciiNpie, un torero assis sur une chaise, les [lieds entravés, la muleta dans la main gauche, se dispose à atta([uer le taureau arrêté devant lui; au fond, les spectateurs.

11. 0.2IÙ ; L. 0,320.

Cette [)lancbo ne fait jjas partie de la suite de la Tauromachie éditée à Madrid.

Vente P. Lefort, Paris. 1809. Doux épreuves d'états différents : 42 francs.

41 . Les cinq taureaux.

Uin([ taureaux sont figurés dans des po- sitions différentes.

II. 0,210 ; L, 0,325.

Le cuivi'e a appartenu à M. E. Lucas.

Il on a été fait un tirage par le joui-nal /’.D7 en 1877 sous le titre de Llovia de loros. Claie de laureaux. Cette planche ne fait [la.rtie de la suite de la Tauroma- chie éditée à Madrid.

CATALOGUE

DE i;œuvre lithographié

1. Vieille femme fiant.

Elle est assise sur un banc et file sa que- nouille.

Signé au milieu rte la marge : Goya ; on bas, à gauche, on lit ; Madrid-Fehrero, !$H).

Litlingrapbie exéculée au pinceau et tii’ée sur papier rte couleur. 11. 0 210: L. 0.140.

2. Le duel.

Deux genlüsbommes en costume du temps de Philippe IV se battent à l'épée et à la dague.

Signé et daté : Madrid-Marzo, 1819. Goya.

Litliographic exécutée à la plume rte roseau. H. 0.220 ; L. 0.230,

Vente P. Lefort. Paris, 18G9. 31 francs.

3. Taureau luttant contre des chiens.

Six chiens luttent coiilre un taureau; l'un d’eux est lancé en Pair; deux toreros con- templent le combat.

LiLlmgraiiliie exécutée au crayon. 11, 0,270 ; L. 0.1 70.

Dessinée à Marti’irt. Ti-ès rare.

4. La femme et le soldat.

Un soldat assis à terre lient dans scs bras une remme qui essaie de lui échapper.

Citlmgrapliic exécutée au pinceau. 11. 0,180; L. 0,120.

Dessini'e à Martrirt. Très rare.

5. lecture.

Une Jeune remme assise fait la leclnre à deux enfants; an premier [)lan, dans l'om- bre, un aidre personnage.

Litliogrupliie exécutée au crayon et au

pinceau avec adjonction rte travail au grattoir. II. 0,120 ; L. 0,130.

Dessinée à Martrirt. Rare,

Vente P. Lefort. Paris, 1869. 10 francs.

6. Caprice.

Un homme nu, les bras attachés derrière le dos, est entraîné par des démons; au second plan, d'autres démons.

Lithographie exécutée au pinceau avec adjonction do grattoir. 11. 0,120; L. 0,240.

Dessinée à Martj'irt. Très rare.

A Londres, au llritish Muséum. Print Room. Epreuve retouchée au pinceau.

7. Homme du peuple renversant une femme.

Un homme du peuple, coiffé d'un bonnet catalan, essaie de renverser une jeune femme assise, vue de dos.

Lithographie exécutée au crayon ot au pinceau. 11.0,130; L. 0.1.30.

Dessinée à Martrirt. Très rare.

8. Le moine.

Un moine debout, la tète cachée sous son capuchon, tient un crucifix de la main droite.

Lilhograpliie exécutée au pinceau avec adjonction rte fi'<jttis. IL 0,130; L. O.090.

Dessinée à Martrirt, Très rare.

9. Le sommeil.

Une jeune fille s'est endormie, à moitié couchée sur les genoux d'une femme âgée; à droite, trois femmes s'avancent ; au foml, une vii'ille femme est assise.

Litlmgi'apliio exécuti'e au ciuyon. 11. 0,140; L. 0,100.

Dessinée à .Marti'id. Très rare.

CATA LO(i L'E DE l/OEDVKE U T II ( ) E H A l' Il 1 1’

INS

10. El fanioso amcricrmo Marümo Ccballos.

Le fameux américain Mariano Ceballos.

Mai'inno Ceballos inonlanl un laureau, assaille le laureau de plaee, une courte lance à la main.

Siyné en bas, à. f^anclie. dans le leri'ain : Goya. Sons resLaiinio ou Id : Véposé et lilli. dr Gatiloii. En haut, au-d('ssns de l'esta niiio, le titre.

Li 1 1 10 ”ra]ibie au crayon 11.0.310; L 0,405.

Dessinéi,' à bordeaux. Tirée à 300 exeuiplaiies.

11. Picador enlevé fuir les cornes d'un tau-

reau.

Eu taureau vient de renverser un [ucador et sou cbeval ; un second picador à cheval et doux toreros essaient de faire lâcher ]irise à l'animal qui se dresse sur ses pattes de derrière et s'acharne sur le jiicador désar- çonné.

Signé en lias, à gauche, dans le terrain ; Goya.

Lilliograpliio au crayon. 11. 0.310: L. 0,4 lof

Dessinée à bordeaux. Tii'éo à 300 cxoïnplaires.

Vente Doncourt. Pai'is, 18t)7. Cette pièce cl la pri’i’édeuto, ensendile: 505 francs.

12 Diversion de Eapana.

Diverlisscmcnl d' Espagne.

De jeunes taureaux, conduits par des lifxnd's apprivoisés ont été tâchés dans une arene remplie de toreros amateurs dont les uns les attaquent et dont les autres s’enfuient.

Slgnéi en lias, à gauche, dans le terrain ; Güi/a. Sous l'eslaïupe, on lit : Déposé cl mil. de Gaalon. JAi haut, au-dessus de l'esta nqie. le titre.

Li 1 1 1 U g ra P h i e a U c ra y O n . 1 1 . 0 , 3 0 0 : L . 0 . i 1 5 .

Dessinée â bonleaux. 'J’iréc ù 300 exemplaires.

Vente Concourt. Paris, 1897. 53 francs.

13. Place de taureaux en deux parties.

A droite, un torero frapiie un taureau d'un coup d'épée: a gamdie, un clmlo pose des handeriltes à un autre taureau.

Si.gné'. en bas. à gauche : Goya.

lui hogixqihie au iTa.you. 11. 0,:105 ; L, 0,410.

Dessinée a bordeaux. Tin'e à 300 cxenijilairos.

Vente P. Lefort, Paris 1869. Gi'tto iiiéee

et les li'ois précédentes, ensemble; 82 francs.

14. Sucrtc de vara en cl cainpo.

Attaque en rase campagne d'un laureau par un picador.

En plein champ, un picador fait face à un taureau ; de nombreux spectateurs contem- plent la scène montés sur des éminences voisines.

Lilhographie au crayon. II. 0,250 ; L. 0,335.

I. lessinée à, Bordeaux. Très rare.

15. Majn dansant.

Une jeune femme danse le jaleo, entourée de spectateurs ; l'un chante et un antre l'ac- compagne sur la guitare.

Signi', en lias, au milieu : Goya.

II. ' 0,183; L. 0,190.

Dessinée à bordeaux en 1823. Rare.

16. Le coup d'épée mortel.

Duel à l'épée entre deux condjattants, dont l'un tombe transpercé; â leurs côtés, deux témoins.

Signé en bas, à gauidie : Goya.

11. 0.210 ; L. 0,220.

Dessiin'‘c à bordeaux vers 1826. Rare.

17. Portrait de M. Gaulon. imprimeur-litho-

graphe.

11 est représenté de trois quarts, en buste, la tête nue.

Sigin.' en bas, à gauche : Goya.

11.' 0. 270 ; L, 0,210.

Dessinée ;i boi’deau.x. Rare.

Venle P. Lefort, Paits, 1869. 13 francs.

18. Caprice.

Un jeune homme la tète couverte d'un chapeaucl élégamment habillé est entouré de diables et de démons.

Eiii’cuve aubrilish âluscuin. Priai Room, â Londres.

Douteuse.

19. Scène de tauromachie.

Un picador entouré de sa cuadrilla, monté sur un cheval blanc. c.st en arrêt devant le laureau.

11. 0,310; L. 0,360.

Publiée en 1821 par Seiiefehler cl G''. Très rare, douteuse.

TABLES DES MATIÈRES

PLANCHES HORS

TEXTE

F/'auci.sco (ïoya, par lui-même, gravure (le M. Dezarrois ....... Frontispice.

Les rnajas au balcon, gravure de M. Léopold Flameiig ;j

La reine Marie-Louise, gravure de M. La valley 'J

La famille de Charles IV, héliogravure de Braun, Clément el C‘“ 17

La maja vcstida, gravure de M. R. de Los Rios 21

La maJa desnuda, gravure de M. Dezai’rois 27

El torero José liomero , gravure de M. P. Lafond 33

Scène espcijjnole. gravure de M. J. .lac(juemart .37

La fainosa librora de la Galle de Carrelas , lilliographie de M. C. Ldiclis 33

La femme à l'éventail, gravure de M. Lavalley . 57

Don Manuel Garcia de la Prada , héliogravure 73

Doua Isabel Cobos de Porcel, gravure de R. C.-A. Manchon 81

Don Quichotle, gravui’e de M. l!rac(iuemond 85

Un mendiant, gravure de F. Coya h7

TEXTE

I. L’Ai't de Coya

II. Vie de Coya : sa, jeunesse, son maîla'e Luzan

III. Vie do Coya : son âge inùr, sa vieillesse 20

l\'. Coya peintre religieu.v 39

190 T Al’.]. ES DES MATIÈRES

V. Roya iiorlrailisie 52

VI. Coya peiulre de genre el d'iiisloire 71

^TI. Roya graveur 85

Calaloguc de l’œuvre peint et dessiné ;

l’einlures décoratives 99

Peintures religieuses - 100

Peintures d'histoire et de genre 105

Poi’Irails 116

Carions de tapisserie 144

Peintures do TAlmeda d'Osuna 148

Peintures de la Casa de Roya ... 150

]>essins 151

Catalogue de l'œuvre gravé ;

Eaux fortes détachées 158

Eaux fortes d'après Velaz.iuez 160

Les Caprices 162

Les Proverhes 170

Les Malheurs de la guerre 172

La Tauromachie 181

Catalogne de l'auivre lithographié 187

Collection publiée sous la direction de M. JULES COMTE

LKS

Série A. Antiquité

B. Moyen a.ge et Renaissance. G. Temps modernes. D. siècle

VOLUP4ES PARUS Série C.

Goya, par Paul I.afond, conservateur du musée de Pau. Etude luograpliique et cri- lique suivie des calalogues complets, pu/j//é.s- la première foin : de l'œuvre peint et dessiné ; 2" de l'œuvre gravé ; de Tœuivre lithogi’aphié.

Un maguitique volume illustré de 70 gra- vures dans le texte et de 14 planches hors texte, dont 10 eaux-l'ortes signées de nos premiers artistes, une eau-forte originale cl inédile du maîlre, deux héliogravures et une lithographie. Prix, broché ; 30 fr. ; relié, 1/2 l’el. amateur. 40 fr.

11 a été tiré en outre ; exemplaires de luxe numérotés à la presse, texte imprimé sur beau papier vélin, hors texte sur papier du .Japon. Prix, broché 50 fr.

Paul Sédille, par Sully Prudho.m.ue, de l'Aca- démie française. Eue plaquette illustrée

Série

Alexandre Lunois, par Émile Daciek. Une plaquette illustrée de 19 gravures dans le texte et de 11 planches hors texte, dont 3 lithographies originales tirées sur papier de Chine. Tirage à 200 exemplaires numé- rotés sur papie)' vélin 7 fr. 50

J.-C. Cazin, par Léo.nce Héxkdite, conserva- teur du musée nalional du Luxemboui'g.

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de 10 gravures dans le texte et de 3 planches hors texte, dont une héliogravure tirée sui' papier du .lapon. Tirage à 30 exem- plaires numirotés à la presse. Prix. 5 fr.

Daumier. par Custave Ceffkov. Nolice Ino- graphique et critique suivie de la liste des peinlures du maiire ayant liguré à l'Exjio- silion de lS78. Une plaquetle illustrée de 2i gravures dans le texte et de 8 planches hors texte, dont une eau-forte et une hélio- gravure, tirées sur pajiier du .Japon. Tirage d 300 exemplaires numérotés à la pixsse sur papier vélin. Prix 7 fr. 50

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texte, de 17 planclies hors texte, dont ({ualre eaux-fortes exécutées d'après les principales œuviœs du maître Hdeux eaux- fortes originales inédites de J.-C. Cazin. Prix 15 l'r.

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Le musée du Barde à Tunis et les fouilles deM. Gaucklerà Carthage, par CiEorges I’krrot, inemlu’e de rinslilut, directeur de rik’ole normale supérieure. Une pla- ijueUe illustrée do 2a gravures dans le texte et de deux héliogravures hors texte. T i rage à U)0 c.rciiiplaii cs nainéi-otés a la prerse, texte sur papier laJin. hors texte sur papier du Japon. l*rix, . . 7 l'r. 50

Pourquoi Thésée fut l’ami d’Hercule, par E. PoTTiEH, rnemhre de riiistitut, eou- servaleur adjoint au nmsée du Louvre. Une pla(iuette illustrée de 0 gravures dans le texte. Tirage à :>0 exemplaires numérotés a la jiresse, sur papier véli n. Prix 3 l'r. 50

L'Art du Yamato. par El. E. Maître. Une jdaijuetle illustrée de 37 gravures dans le

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texie et de 1) )danches hors texie. dont une In'diogravnre lirée sur jiafiier du .Japon. 'Tirage à 200 exemplaires numérotés à la presse, sui' papier vélin. Prix. 7 fr. 50

DEUXIÈME SÉRIE ART MODERNE

Les dessins de Puvis de Chavannes au musée du Luxembourg, par Iucoxce HiLn'é- DiTE, conserva teui' du musée nalional du Luxembourg. Une plaquelte illustrée de 8 gravures dans le texte et de a planches hors texte, dont 2 héliogravures.

Edition ordinaire. Prix 4 l'r.

Edition de luxe, texte sur papier vélin ; hédiogravnres sur papier du .lapon. 'Tirage a aO exemplaires numérotés a la joresse. Prix 7 l'r.

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NO 813 G7 L18 BKS

c. 1 Lafond. Paul. 1847-1

Goya.

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