ISSN 1977-0936

Journal officiel

de l'Union européenne

C 418

European flag  

Édition de langue française

Communications et informations

58e année
16 décembre 2015


Numéro d'information

Sommaire

page

 

II   Communications

 

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Commission européenne

2015/C 418/01

Communication de la Commission — Contre-valeurs des seuils des directives 2004/17/CE, 2004/18/CE et 2009/81/CE du Parlement européen et du Conseil

1


 

IV   Informations

 

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

 

Conseil

2015/C 418/02

Décision du Conseil du 14 décembre 2015 portant nomination des membres titulaires et suppléants du comité consultatif pour la coordination des systèmes de sécurité sociale pour le Danemark

4

2015/C 418/03

Conclusions du Conseil sur une stratégie de l’Union européenne visant à réduire les méfaits de l’alcool

6

2015/C 418/04

Conclusions du Conseil Soutien des personnes atteintes de démence: améliorer les politiques et pratiques en matière de soins

9

 

Commission européenne

2015/C 418/05

Taux de change de l'euro

13

2015/C 418/06

Communication de la Commission concernant les taux d’intérêt applicables à la récupération des aides d’État et les taux de référence et d’actualisation pour 28 États membres, en vigueur à compter du 1er janvier 2016[Publiée conformément à l’article 10 du règlement (CE) no 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 ( JO L 140 du 30.4.2004, p. 1 )]

14

 

INFORMATIONS PROVENANT DES ÉTATS MEMBRES

2015/C 418/07

Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

15

2015/C 418/08

Communication de la Commission conformément à l’article 16, paragraphe 4, du règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil établissant des règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté — Obligations de service public relatives à des services aériens réguliers

16


 

V   Avis

 

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

 

Commission européenne

2015/C 418/09

Notification préalable d’une concentration (Affaire M.7793 — Lone Star Fund IX/MRH) — Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée ( 1 )

17


 


 

(1)   Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE

FR

 


II Communications

COMMUNICATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Commission européenne

16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/1


COMMUNICATION DE LA COMMISSION

Contre-valeurs des seuils des directives 2004/17/CE, 2004/18/CE et 2009/81/CE du Parlement européen et du Conseil

(2015/C 418/01)

Les contre-valeurs, dans les monnaies nationales autres que l’euro, des seuils des directives 2004/17/CE (1), 2004/18/CE (2) et 2009/81/CE (3) sont les suivantes:

80 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

156 464

CZK

Couronne tchèque

2 184 400

DKK

Couronne danoise

596 520

GBP

Livre sterling

62 842

HRK

Kuna croate

610 024

HUF

Forint hongrois

24 549 600

PLN

Nouveau zloty polonais

333 992

RON

Nouveau leu roumain

355 632

SEK

Couronne suédoise

731 224


135 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

264 033

CZK

Couronne tchèque

3 686 175

DKK

Couronne danoise

1 006 628

GBP

Livre sterling

106 047

HRK

Kuna croate

1 029 416

HUF

Forint hongrois

41 427 450

PLN

Nouveau zloty polonais

563 612

RON

Nouveau leu roumain

600 129

SEK

Couronne suédoise

1 233 941


209 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

408 762

CZK

Couronne tchèque

5 706 745

DKK

Couronne danoise

1 558 409

GBP

Livre sterling

164 176

HRK

Kuna croate

1 593 688

HUF

Forint hongrois

64 135 830

PLN

Nouveau zloty polonais

872 554

RON

Nouveau leu roumain

929 089

SEK

Couronne suédoise

1 910 323


418 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

817 524

CZK

Couronne tchèque

11 413 790

DKK

Couronne danoise

3 116 817

GBP

Livre sterling

328 352

HRK

Kuna croate

3 187 375

HUF

Forint hongrois

128 271 660

PLN

Nouveau zloty polonais

1 745 108

RON

Nouveau leu roumain

1 858 177

SEK

Couronne suédoise

3 820 645


750 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

1 466 850

CZK

Couronne tchèque

20 478 750

DKK

Couronne danoise

5 592 375

GBP

Livre sterling

589 148

HRK

Kuna croate

5 718 975

HUF

Forint hongrois

230 152 500

PLN

Nouveau zloty polonais

3 131 175

RON

Nouveau leu roumain

3 334 050

SEK

Couronne suédoise

6 855 225


1 000 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

1 955 800

CZK

Couronne tchèque

27 305 000

DKK

Couronne danoise

7 456 500

GBP

Livre sterling

785 530

HRK

Kuna croate

7 625 300

HUF

Forint hongrois

306 870 000

PLN

Nouveau zloty polonais

4 174 900

RON

Nouveau leu roumain

4 445 400

SEK

Couronne suédoise

9 140 300


5 225 000 EUR

BGN

Nouveau lev bulgare

10 219 055

CZK

Couronne tchèque

142 668 625

DKK

Couronne danoise

38 960 213

GBP

Livre sterling

4 104 394

HRK

Kuna croate

39 842 193

HUF

Forint hongrois

1 603 395 750

PLN

Nouveau zloty polonais

21 813 853

RON

Nouveau leu roumain

23 227 215

SEK

Couronne suédoise

47 758 068


(1)  JO L 134 du 30.4.2004, p. 1.

(2)  JO L 134 du 30.4.2004, p. 114.

(3)  JO L 216 du 20.8.2009, p. 76.


IV Informations

INFORMATIONS PROVENANT DES INSTITUTIONS, ORGANES ET ORGANISMES DE L'UNION EUROPÉENNE

Conseil

16.12.2015   

FR

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C 418/4


DÉCISION DU CONSEIL

du 14 décembre 2015

portant nomination des membres titulaires et suppléants du comité consultatif pour la coordination des systèmes de sécurité sociale pour le Danemark

(2015/C 418/02)

LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,

vu le règlement (CE) no 883/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 portant sur la coordination des systèmes de sécurité sociale (1), et notamment son article 75,

vu les listes de candidatures présentées au Conseil par les gouvernements des États membres,

considérant ce qui suit:

(1)

Par sa décision du 13 octobre 2015 (2), le Conseil a nommé les membres titulaires et suppléants du comité consultatif pour la coordination des systèmes de sécurité sociale pour la période allant du 20 octobre 2015 au 19 octobre 2020.

(2)

Le gouvernement du Danemark a présenté de nouvelles candidatures pour plusieurs sièges à pourvoir,

A ADOPTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:

Article premier

Sont nommés membres titulaires et suppléants du comité consultatif pour la coordination des systèmes de sécurité sociale pour la période allant du 20 octobre 2015 au 19 octobre 2020:

I.   REPRÉSENTANTS DES GOUVERNEMENTS

Pays

Titulaires

Suppléants

Danemark

Mme Karin MØHL LARSEN

Mme Marie-Louise OUTZEN


II.   REPRÉSENTANTS DES ORGANISATIONS DES TRAVAILLEURS

Pays

Titulaires

Suppléants

Danemark

M. Christian SØLYST

Mme Tine SKOV JENSEN


III.   REPRÉSENTANTS DES ORGANISATIONS DES EMPLOYEURS

Pays

Titulaires

Suppléants

Danemark

Mme Christiane MIßLBECK-WINBERG

M. Henning GADE

Article 2

Le Conseil procédera ultérieurement à la nomination des membres titulaires et suppléants qui n’ont pas encore été désignés.

Article 3

La présente décision entre en vigueur le jour de son adoption.

Fait à Bruxelles, le 14 décembre 2015.

Par le Conseil

Le président

F. ETGEN


(1)  JO L 166 du 30.4.2004, p. 1.

(2)  Décision du Conseil du 13 octobre 2015 portant nomination des membres titulaires et suppléants du comité consultatif pour la coordination des systèmes de sécurité sociale (JO C 341 du 16.10.2015, p. 4).


16.12.2015   

FR

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C 418/6


Conclusions du Conseil sur une stratégie de l’Union européenne visant à réduire les méfaits de l’alcool

(2015/C 418/03)

LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

1.

RAPPELLE qu’en vertu de l’article 168 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes les politiques et actions de l’Union et, l’action de l’Union, qui complète les politiques nationales, porte sur l’amélioration de la santé publique et la prévention des maladies et des affections humaines et des causes de danger pour la santé physique et mentale; Cette action comprend également la lutte contre les grands fléaux, en favorisant en particulier la recherche sur leurs causes et leur prévention, ainsi que l’information et l’éducation en matière de santé;

L’Union encourage la coopération entre les États membres dans le domaine de la santé publique et, si nécessaire, appuie leur action. L’Union et les États membres favorisent la coopération avec les pays tiers et les organisations internationales compétentes. L’action de l’Union respecte pleinement les responsabilités des États membres en ce qui concerne la définition de leur politique de santé, ainsi que l’organisation et la fourniture de services de santé et de soins médicaux, y compris la répartition des ressources qui leur sont affectées;

2.

RAPPELLE que la consommation nocive d’alcool a été reconnue comme un facteur de risque important dans la communication de la Commission sur la stratégie de la Communauté européenne en matière de santé (1) et que des actions visant à réduire les méfaits de l’alcool ont été financées par le deuxième et le troisième programmes d’action dans le domaine de la santé (2).

3.

RAPPELLE la recommandation du Conseil de 2001 concernant la consommation d’alcool chez les jeunes (3), dans laquelle la Commission est invitée, en coopération avec les États membres, à exploiter pleinement l’ensemble des politiques communautaires pour traiter des aspects couverts par ladite recommandation, notamment l’élaboration aux niveaux national et européen de politiques générales de promotion de la santé traitant des problèmes liés à l’alcool;

4.

RAPPELLE la stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool (2006-2012) (4), ainsi que les conclusions que le Conseil a adoptées en 2001 (5), 2004 (6) et 2006 (7), où la Commission est invitée à présenter une stratégie globale visant à réduire les dommages liés à l’alcool, la création du comité de politique et d’action nationales en matière d’alcool (CNAPA), chargé de promouvoir la mise en œuvre de cette stratégie, ainsi que les conclusions du Conseil de 2009 (8), dans lesquelles la Commission est invitée à définir les priorités pour la phase suivante des travaux de la Commission sur l’alcool et la santé au terme de la stratégie actuelle, en 2012;

5.

SE FÉLICITE de la résolution du Parlement européen du 29 avril 2015 sur la stratégie en matière d’alcool, qui préconise l’élaboration d’une nouvelle stratégie de l’Union européenne en matière d’alcool (2016-2022) (9) et réaffirme l’importance d’un engagement politique fort de la Commission européenne, du Conseil et des États membres de l’Union afin de mettre tout en œuvre pour prévenir les dommages liés à l’alcool;

6.

ACCUEILLE AVEC INTÉRÊT la stratégie mondiale visant à réduire l’usage nocif de l’alcool élaborée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (10), ainsi que le plan d’action européen de l’OMS visant à réduire l’usage nocif de l’alcool 2012-2020 (11);

7.

NOTE AVEC INQUIÉTUDE que selon le rapport de situation mondial sur l’alcool et la santé de l’OMS (12), l’usage nocif d’alcool est l’un des principaux facteurs de risque pour les maladies et le handicap, et l’Union européenne est la région où la consommation d’alcool est la plus élevée dans le monde, avec une consommation moyenne par adulte (de plus de 15 ans) de 10,1 litres d’alcool pur en 2012 (13);

8.

CONSTATE AVEC INQUIÉTUDE que, selon le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) intitulé «Lutter contre l’usage nocif de l’alcool: Politiques économiques et de santé publique» (14), la consommation régulière et excessive d’alcool s’accroît dans certains États membres, l’augmentation alarmante de la consommation d’alcool chez les jeunes (mineurs et jeunes adultes) et chez les femmes dans de nombreux États membres suscite une inquiétude générale, et l’abus d’alcool n’a pas seulement un effet négatif sur les individus, mais également sur la société dans son ensemble;

9.

SOULIGNE que la réduction du fardeau que représentent les décès liés à l’alcool, qui sont évitables, les maladies et traumatismes chroniques, la violence, les inégalités dans le domaine de la santé et les autres conséquences sociales pour les tiers, ainsi que les comportements à risque liés à la consommation d’alcool, en particulier chez les jeunes, est devenu un sujet de préoccupation commun et que la coopération et la coordination au niveau de l’Union européenne apporteraient une valeur ajoutée;

10.

SOULIGNE que la prévention des méfaits de l’alcool constitue un investissement nécessaire, qui est bénéfique pour l’économie, puisqu’elle permet de limiter durablement les pertes économiques et les dépenses de santé, en diminuant entre autres la charge que représentent les maladies chroniques, notamment le cancer, et d’augmenter la productivité de la main-d’œuvre;

11.

SOULIGNE en outre que la réduction de la consommation nocive d’alcool a également un effet positif sur la sécurité publique et la sécurité routière, en particulier sur la réduction du nombre de décès et d’accidents sur les routes;

12.

NOTE que pour réduire les dommages liés à l’alcool, il faut agir dans toute une série de domaines et mobiliser de nombreux secteurs de la société civile, tant au niveau national qu’à l’échelle de l’Union européenne;

13.

RAPPELLE que, lors de la réunion informelle des ministres de la santé qui s’est tenue le 21 avril 2015 et lors de la session du Conseil EPSCO du 19 juin 2015, un grand nombre de ministres ont lancé un appel en faveur d’une stratégie de l’Union européenne visant à réduire les dommages liés à l’alcool, et souligne qu’une telle stratégie peut appuyer et compléter les politiques nationales dans le domaine de la santé publique.

INVITE LES ÉTATS MEMBRES À:

14.

CONTINUER de promouvoir une approche multisectorielle de la problématique de la réduction des dommages liés à l’alcool aux niveaux national et européen et de renforcer ou développer, selon le cas, des stratégies ou des plans d’action de portée générale arrêtés au niveau national et adaptés aux traditions locales et régionales particulières;

15.

ADOPTER les mesures qui permettront de protéger les jeunes contre une consommation nocive d’alcool, notamment en ce qui concerne l’âge légal de la consommation d’alcool et l’exposition à certaines pratiques commerciales, et CONTINUER de soutenir les actions d’information et de sensibilisation portant sur la consommation nocive d’alcool, et notamment les comportements à risque liés à la consommation d’alcool.

INVITE LES ÉTATS MEMBRES ET LA COMMISSION À:

16.

COOPÉRER DAVANTAGE pour déterminer les mesures efficaces et les meilleures pratiques à adopter afin d’atténuer autant que possible les conséquences sociales et sanitaires ainsi que les inégalités en matière de santé qui découlent d’une consommation nocive d’alcool, en concentrant leur action notamment sur la prévention des comportements à risque liés à la consommation d’alcool chez les jeunes, sur les personnes présentant des niveaux ou des modes de consommation d’alcool délétères, et sur les problématiques alcool et grossesse, et alcool et conduite d’un véhicule;

17.

CONTINUER d’appuyer les travaux du CNAPA, compte tenu des résultats du rapport sur la mise en œuvre de la première stratégie de l’Union européenne contre les méfaits de l’alcool (15), ainsi que la participation des parties prenantes aux niveaux national et européen à la lutte contre les méfaits de l’alcool;

18.

CONSTATER qu’il est nécessaire de continuer à recueillir des informations à l’échelle de l’Union européenne sur la mise en application des dispositions législatives nationales qui ont trait à l’alcool, dans le respect des compétences nationales ainsi que des traditions socioculturelles régionales et locales;

19.

ENVISAGER, notamment à la lumière du rapport que la Commission doit adopter en application de l’article 16, paragraphe 4, du règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (16), la possibilité d’imposer un étiquetage des ingrédients et une déclaration nutritionnelle, en particulier de la valeur énergétique, des boissons alcoolisées;

INVITE LA COMMISSION À:

20.

CONTINUER de soutenir les États membres dans leur lutte contre les méfaits de l’alcool, dans le respect absolu des principes de subsidiarité et de proportionnalité;

21.

ADOPTER d’ici la fin 2016, tout en respectant pleinement les compétences des États membres, une stratégie globale de l’Union européenne spécialement consacrée à la réduction des méfaits de l’alcool et comportant des mesures relevant de divers domaines d’action de l’Union européenne afin de s’attaquer aux conséquences sanitaires et socioéconomiques de la consommation nocive d’alcool. Cette stratégie spécifique de l’Union européenne devrait privilégier les initiatives dans le domaine de la réduction des méfaits de l’alcool ayant une dimension transfrontière et présentant une valeur ajoutée au niveau de l’Union européenne, s’inscrire dans le prolongement de la première stratégie de l’Union européenne contre les méfaits de l’alcool (2006-2012) et prendre en compte les travaux menés par le CNAPA ainsi que ceux effectués dans le cadre de la stratégie mondiale de l’OMS visant à réduire l’usage nocif de l’alcool et du plan d’action européen visant à réduire l’usage nocif de l’alcool 2012-2020;

22.

RENDRE COMPTE au Conseil des résultats de ses travaux et des progrès accomplis dans le domaine de la réduction des méfaits de l’alcool.


(1)  SN 8756/00

(2)  Décision no 1350/2007/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2007 établissant un deuxième programme d’action communautaire dans le domaine de la santé (2008-2013) (JO L 301 du 20.11.2007, p. 3); règlement (UE) no 282/2014 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2014 portant établissement d’un troisième programme d’action de l’Union dans le domaine de la santé (2014-2020) et abrogeant la décision no 1350/2007/CE (JO L 86 du 21.3.2014, p. 1).

(3)  Recommandation 2001/458/CE du Conseil du 5 juin 2001 concernant la consommation d’alcool chez les jeunes, notamment les enfants et les adolescents (JO L 161 du 16.6.2001, p. 38).

(4)  «Communication de la Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et social européen et au Comité des régions du 24 octobre 2006 — Une stratégie de l’Union européenne pour aider les États membres à réduire les dommages liés à l’alcool» [COM(2006) 625 final].

(5)  Conclusions du Conseil du 5 juin 2001 (JO C 175 du 20.6.2001, p. 2).

(6)  Conclusions du Conseil du 2 juin 2004 sur l’alcool et les jeunes, doc. 9507/04 (Presse 163).

(7)  Conclusions du Conseil du 30 novembre 2006, «Stratégie de l’Union européenne visant à réduire les dommages liés à l’alcool», doc. 15258/06.

(8)  Conclusions du Conseil du 1er décembre 2009 (JO C 302 du 12.12.2009, p. 15).

(9)  Résolution du Parlement européen du 29 avril 2015 sur la stratégie en matière d’alcool [2015/2543(RSP)].

(10)  Résolution WHA63.13, p. 27.

(11)  Résolution EUR/RC61/R4.

(12)  OMS 2014, p. 46, p. 31.

(13)  Panorama de la santé: Europe 2014 (publication conjointe de l’OCDE et de la Commission européenne), décembre 2014.

(14)  «Lutter contre l’usage nocif de l’alcool: Politiques économiques et de santé publique», mai 2015.

(15)  Commission européenne, direction générale Santé et sécurité alimentaire, Premier rapport sur l’état d’avancement de la stratégie européenne de lutte contre les méfaits de l’alcool, septembre 2009.

(16)  Règlement (UE) no 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, modifiant les règlements (CE) no 1924/2006 et (CE) no 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 87/250/CEE de la Commission, la directive 90/496/CEE du Conseil, la directive 1999/10/CE de la Commission, la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil, les directives 2002/67/CE et 2008/5/CE de la Commission et le règlement (CE) no 608/2004 de la Commission (JO L 304 du 22.11.2011, p. 18).


16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/9


Conclusions du Conseil «Soutien des personnes atteintes de démence: améliorer les politiques et pratiques en matière de soins»

(2015/C 418/04)

LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE

1.

RAPPELLE que, conformément à l’article 168 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, un niveau élevé de protection de la santé humaine doit être assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes les politiques et actions de l’Union, et que l’action de l’Union, qui complète les politiques nationales, porte sur l’amélioration de la santé publique. L’Union doit encourager la coopération entre les États membres dans le domaine de la santé publique et, si nécessaire, appuyer leur action, et elle favorise la coopération avec les organisations internationales compétentes. L’action de l’Union doit être menée dans le respect des responsabilités des États membres en ce qui concerne l’organisation et la fourniture de services de santé et de soins médicaux, y compris l’allocation des ressources qui leur sont affectées;

2.

CONSTATE AVEC PRÉOCCUPATION que 47,5 millions de personnes dans le monde sont actuellement atteintes de démence, 58 % d’entre elles vivant dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Selon les estimations, 6,4 millions de personnes sont atteintes de démence dans l’Union européenne (1);

3.

RAPPELLE que la démence constitue l’une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées dans le monde et qu’elle a des conséquences physiques, psychologiques, sociales et économiques pour les personnes qui en sont atteintes ainsi que pour leurs familles, les personnes chargées des soins et la société (2);

4.

RAPPELLE que, même si la démence touche principalement les personnes âgées, un nombre important de personnes sont atteintes de démence précoce;

5.

INSISTE sur les droits des patients, en particulier en matière de dignité humaine, comme le prévoit la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (3);

6.

EST CONSCIENT que les personnes atteintes de démence peuvent vivre correctement pendant un certain nombre d’années, en particulier si l’accès aux soins, l’évaluation et le diagnostic sont assurés dans un délai raisonnable et s’il existe un soutien adapté;

7.

MESURE les répercussions importantes de la démence et des maladies liées à la démence sur la pérennité financière des systèmes de santé et de protection sociale;

8.

SOULIGNE qu’il importe de promouvoir des styles de vie sains, y compris pour la santé cérébrale, tout au long de la vie, afin d’accroître l’espérance de vie en bonne santé;

9.

RAPPELLE qu’il convient de mieux comprendre ces pathologies pour parvenir à un niveau élevé de protection de la santé dans une société vieillissante, ce qui constitue l’une des priorités du deuxième programme dans le domaine de la santé et du troisième programme qui lui succède (2014-2020) (4);

10.

RAPPELLE que de nombreuses initiatives au niveau de l’Union européenne ont également considéré la démence comme une priorité dans le cadre de l’évolution démographique et ont mis de nouveau l’accent sur les conséquences importantes de l’augmentation du nombre de personnes atteintes par cette maladie (5);

11.

RAPPELLE les conclusions du Conseil adoptées le 16 décembre 2008 sur les stratégies de santé publique pour lutter contre les maladies neurodégénératives liées à l’âge, qui invitaient la Commission à adopter, en 2009, une initiative pour lutter contre ces maladies (6);

12.

RAPPELLE que la Commission a proposé une nouvelle approche en vue de mieux utiliser les fonds publics européens de R&D grâce à une programmation conjointe dans des domaines clés, dont la maladie d’Alzheimer. L’Initiative de programmation conjointe consacrée à la lutte contre les maladies neurodégénératives, menée par les États membres, a donc été lancée en 2010, dans le but de mieux coordonner les efforts de recherche déployés au niveau national dans le domaine des maladies neurodégénératives, en particulier la maladie d’Alzheimer;

13.

RAPPELLE que, au titre du septième programme-cadre pour des actions de recherche et de développement technologique (2007-2013), plus de 576 millions d'EUR ont été consacrés à la recherche sur la démence et les maladies neurodégénératives entre 2007 et 2013; s’appuyant sur ces résultats, le nouveau programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020» (2014-2020) permet de poursuivre les travaux concernant l’enjeu de société et de santé que constitue la démence, plus de 103 millions d'EUR ayant déjà été investis dans des activités de recherche et d’innovation liées à cette maladie;

14.

ACCUEILLE AVEC SATISFACTION la résolution du Parlement européen, adoptée le 19 janvier 2011, sur une initiative européenne pour faire face à la maladie d’Alzheimer et aux autres démences, qui demande à faire de la démence une priorité sanitaire de l’Union européenne et engage les États membres à élaborer des programmes spécifiques nationaux (7);

15.

RAPPELLE le premier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), intitulé «Dementia: A Public Health Priority» (8) (La démence, une priorité de santé publique) et publié en 2012, qui fournissait des informations sur la démence, menait une action de sensibilisation et en faisait l’une des maladies prioritaires examinées par le Programme d’action de l’OMS «Combler les lacunes en santé mentale» (9), qui vise à élargir les soins que nécessitent les troubles mentaux, neurologiques et liés à l’utilisation de substances psychoactives;

16.

ACCUEILLE AVEC SATISFACTION la déclaration des ministres de la santé du G8 sur la démence, adoptée le 11 décembre 2013, lors du sommet du G8, en vue de favoriser l’innovation pour découvrir, d’ici 2025, un remède pour la démence ou un traitement modifiant cette maladie, de définir des domaines prioritaires stratégiques et d’accroître le financement en faveur de la recherche (10);

17.

RAPPELLE la conférence de la présidence italienne intitulée «Dementia in Europe: a challenge for our common future» (La démence en Europe: un défi pour notre avenir commun) et tenue à Rome le 14 novembre 2014 (11), qui a donné une vue d’ensemble des initiatives menées dans l’Union européenne sur la démence, notamment en matière de prévention, de traitement et de promotion de la santé des personnes âgées.

18.

RAPPELLE le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) du 13 mars 2015 intitulé «Addressing dementia: The OECD Response» (12) (La lutte contre la démence: la réponse de l’OCDE), qui réaffirmait la nécessité de faire de la démence une priorité politique;

19.

PREND NOTE AVEC SATISFACTION de l’appel à l’action signé par les participants à la première conférence ministérielle de l’OMS sur l’action mondiale contre la démence tenue à Genève le 17 mars 2015, qui a souligné que c’est aux gouvernements qu’incombe au premier chef la responsabilité de lutter contre le problème de la démence et a insisté sur la nécessité d’une action multisectorielle et coordonnée aux niveaux mondial et national, en vue notamment de faire progresser la prévention, la réduction des risques, le diagnostic et le traitement de la démence (13);

20.

SOULIGNE que, depuis quelques années, un nombre croissant d’États membres considèrent la démence comme une priorité essentielle, des stratégies, plans d’action ou programmes nationaux étant en cours d’élaboration, d’adoption ou de mise en œuvre dans la majorité d’entre eux; souligne également que les initiatives déjà mises en place ou en cours dans les États membres sont fondées sur une approche intégrée du parcours du patient qui prend en compte les aspects sociaux et sanitaires;

21.

PREND NOTE AVEC SATISFACTION de la discussion qui a eu lieu lors de la réunion informelle des ministres de la santé de l’Union européenne le 24 septembre 2015 en vue de favoriser l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies, plans d’action ou programmes nationaux sur la démence, ainsi que de faciliter l’échange de meilleures pratiques au niveau de l’Union européenne, en tenant compte des activités de l’OMS;

22.

ACCUEILLE FAVORABLEMENT la deuxième action conjointe sur la démence qui doit être lancée en 2016.

INVITE LES ÉTATS MEMBRES À:

23.

LUTTER en priorité contre la démence en mettant en œuvre des stratégies, plans d’action ou programmes nationaux transsectoriels sur la démence, afin de fournir les traitements et l’aide adaptés aux personnes atteintes de démence, à leurs familles et aux aidants, tout en veillant à la viabilité des systèmes de santé et de sécurité sociale;

24.

CONTINUER de veiller tout particulièrement à renforcer, au sein des États membres, la coordination des mesures pertinentes dans le domaine de la démence, y compris le rôle des soins primaires.

INVITE LES ÉTATS MEMBRES ET LA COMMISSION À:

25.

CONSIDÉRER que le maintien de la collaboration entre les secteurs concernés dans les États membres et au niveau de l’Union européenne - compte tenu des activités de l’OMS - permettra de contribuer de manière appréciable à améliorer le soutien apporté aux personnes atteintes de démence;

26.

PRENDRE CONSCIENCE des effets bénéfiques entraînés par les mesures visant à donner aux personnes atteintes de démence les moyens de se prendre en charge, et à favoriser leur participation aux processus de prise de décision en renforçant leur représentation, en particulier dans le cadre d’initiatives, d’organisations et d’organismes dans le domaine de la démence;

27.

APPUYER une approche fondée sur la recherche et l’individu et veillant à l’égalité des sexes, dans l’élaboration de stratégies, plans et programmes sur la démence, en tenant compte des groupes ayant des besoins spécifiques, de l’incidence de la diversité culturelle sur les façons de considérer la démence ainsi que des attentes et des droits des personnes atteintes de démence, de leurs familles et des aidants;

28.

PRENDRE CONSCIENCE du rôle important des familles et des aidants, notamment en veillant à ce qu’ils soient associés aux processus de prise de décision, ainsi que de la nécessité de protéger leur bien-être physique et mental par une aide adaptée;

29.

RECONNAÎTRE le travail important réalisé par le groupe d’experts gouvernementaux sur la démence en facilitant le partage d’expériences et de bonnes pratiques en vue d’aider les États membres à élaborer et mettre en œuvre des stratégies, plans ou programmes nationaux sur la démence;

30.

SOUTENIR les travaux menés dans des domaines d’action de l’Union européenne qui pourraient avoir une incidence sur la politique en matière de lutte contre la démence, notamment ceux entrepris par le Groupe «Santé publique» au niveau des hauts fonctionnaires ainsi que par le comité de la protection sociale (CPS) (14) et le comité de politique économique (CPE) (15) sur les soins de santé et les soins de longue durée;

31.

FAIRE AVANCER, tout en respectant pleinement les compétences des États membres, les discussions menées au niveau de l’Union européenne sur les questions suivantes:

a)

le rôle que jouent la prévention et la promotion de la santé, la réduction des risques, le dépistage précoce, le diagnostic en temps utile et le soutien post diagnostic en contribuant à réduire le fardeau de la démence;

b)

les manières de garantir que la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins fassent l’objet d’une coordination dans les pays, en faisant intervenir une expertise pluridisciplinaire, et qu’ils soient assurés plus près du domicile des patients;

c)

la valeur ajoutée de l’échange de meilleures pratiques, l’accent étant mis sur les éléments et les instruments déterminants pour garantir la qualité de la prise en charge des patients et le soutien apporté aux aidants, en vue de mieux évaluer les diverses approches et pratiques dans ces domaines;

d)

la promotion des droits des personnes atteintes de démence, l’accent étant mis tout particulièrement sur la dimension éthique de la démence, afin de garantir le vieillissement en bonne santé et dans la dignité;

e)

l’utilisation des possibilités offertes par les services de santé en ligne et les aides techniques pour améliorer le soutien et la prise en charge des personnes atteintes de démence;

f)

la mise en commun des connaissances existantes sur les initiatives en cours et les données y afférentes, l’accès à ces connaissances ainsi que leur intégration dans la pratique quotidienne des soins de santé et de l’aide sociale;

g)

la nécessité de promouvoir le rôle et la formation continue des professionnels de la santé, afin que les personnes atteintes de démence et leurs familles bénéficient du meilleur soutien possible;

h)

la promotion de communautés adaptées aux besoins des personnes atteintes de démence;

32.

INTENSIFIER la recherche sur la démence, en s’appuyant sur le résultat des projets financés par l’Union européenne, tels que l’Initiative de programmation conjointe de l’Union européenne consacrée à la lutte contre les maladies neurodégénératives, en particulier en ce qui concerne les facteurs de risque et la physiopathologie sous-jacente, ainsi que la transposition, dans la pratique clinique, d’interventions réussies dans le domaine de la gestion de la démence, compte tenu également des partenariats public-public, public-privé et internationaux;

33.

TIRER PARTI des ressources, modèles et instruments mis en place avec succès au niveau de l’Union européenne, tels que ceux qui ont été réunis dans le cadre du partenariat européen d’innovation pour un vieillissement actif et en bonne santé et de l’action conjointe ALCOVE, ainsi que des stratégies mises au point pour développer les bonnes pratiques;

34.

ÉLABORER, le cas échéant, en étroite coopération avec le groupe d’experts gouvernementaux sur la démence, des orientations non contraignantes fondées sur une démarche globale et intégrée concernant la démence, en tenant compte de la prévention et la promotion de la santé, du diagnostic en temps utile, du soutien post diagnostic, du traitement et de la prise en charge, autant d’aspects qui font l’objet d’une coordination, tout en respectant les compétences des États membres;

35.

DÉFINIR et ÉCHANGER, en étroite coopération avec le groupe d’experts gouvernementaux sur la démence, de bonnes pratiques, notamment en ce qui concerne la prévention ciblée, y compris la prévention secondaire, la promotion de la santé, le diagnostic en temps utile, le soutien et le traitement post diagnostic, la recherche, la formation et la formation continue des professionnels de santé, ainsi que l’information du public pour lutter contre la stigmatisation;

36.

AMÉLIORER la qualité des informations épidémiologiques sur la démence, en vue de faciliter la mise au point de stratégies, plans d’action ou programmes nationaux ainsi que l’échange de bonnes pratiques;

37.

SOULIGNER L’IMPORTANCE des travaux des organisations non gouvernementales et des bénévoles dans le domaine de la lutte contre la démence, qui visent à contribuer véritablement aux stratégies, plans d’action ou programmes nationaux.

INVITE LA COMMISSION À:

38.

RENFORCER la coopération des États membres au sein du groupe d’experts gouvernementaux sur la démence en vue de faciliter le partage d’informations sur les cadres d’action et l’échange des bonnes pratiques existantes et d’aider les pays à élaborer et mettre en œuvre des stratégies, plans d’action et programmes nationaux sur la démence;

39.

FAVORISER la coopération menée actuellement avec l’OMS et l’OCDE sur la démence, en étroite coordination avec les États membres.


(1)  OMS, aide-mémoire no 362, mars 2015, http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs362/fr/; «ALCOVE Joint Action report», «Executive Summary», p. 29, http://www.alcove-project.eu/images/synthesis-report/ALCOVE_SYNTHESIS_REPORT_WP4.pdf.

(2)  OMS, aide-mémoire no 362, mars 2015.

(3)  Voir le Titre I sur la dignité, téléchargeable sur http://www.europarl.europa.eu/charter/pdf/text_fr.pdf

(4)  Règlement (UE) no 282/2014 du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2014 portant établissement d’un troisième programme d’action de l’Union dans le domaine de la santé (2014-2020) (JO L 86 du 21.3.2014, p. 1).

(5)  Voir l’aperçu des initiatives dans le domaine de la démence figurant dans le document de travail des services de la Commission sur la mise en œuvre de la communication de la Commission concernant une initiative européenne sur la maladie d’Alzheimer et les autres démences, SWD(2014) 321 final du 16.10.2014 - telles que l’action conjointe ALCOVE (Action conjointe européenne sur la démence), le partenariat européen d’innovation pour un vieillissement actif et en bonne santé, le pacte européen pour la santé mentale et le bien-être, la plateforme européenne visant à faciliter les démonstrations de faisabilité en matière de prévention de la maladie d’Alzheimer («European platform to facilitate proof-of-concept for prevention of Alzheimer’s Disease» - EPOC-AD) et l’Initiative en matière de médicaments innovants.

(6)  http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-16516-2008-INIT/fr/pdf

(7)  2010/2084 (INI).

(8)  OMS, «Dementia: a public health priority», 2012, téléchargeable sur http://www.who.int/mental_health/publications/dementia_report_2012/en/

(9)  http://www.who.int/mental_health/mhgap/fr/

(10)  https://www.gov.uk/government/publications/g8-dementia-summit-agreements

(11)  http://www.salute.gov.it/portale/ItaliaUE2014/dettaglioEvento.jsp?lingua=english&id=246

(12)  http://www.oecd.org/fr/presse/des-soins-plus-adaptes-et-un-futur-traitement-de-la-demence-exigent-une-action-immediate.htm

(13)  http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/action-on-dementia/fr/

(14)  Groupe de travail du CPS sur le vieillissement, http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=758&langId=fr

(15)  Groupe de travail du CPE sur le vieillissement de la population et la viabilité à long terme des finances publiques, voir http://europa.eu/epc/working_groups/ageing_en.htm


Commission européenne

16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/13


Taux de change de l'euro (1)

15 décembre 2015

(2015/C 418/05)

1 euro =


 

Monnaie

Taux de change

USD

dollar des États-Unis

1,0990

JPY

yen japonais

132,97

DKK

couronne danoise

7,4614

GBP

livre sterling

0,72520

SEK

couronne suédoise

9,2883

CHF

franc suisse

1,0831

ISK

couronne islandaise

 

NOK

couronne norvégienne

9,4945

BGN

lev bulgare

1,9558

CZK

couronne tchèque

27,022

HUF

forint hongrois

316,50

PLN

zloty polonais

4,3537

RON

leu roumain

4,4960

TRY

livre turque

3,2573

AUD

dollar australien

1,5200

CAD

dollar canadien

1,5069

HKD

dollar de Hong Kong

8,5173

NZD

dollar néo-zélandais

1,6186

SGD

dollar de Singapour

1,5457

KRW

won sud-coréen

1 292,34

ZAR

rand sud-africain

16,4213

CNY

yuan ren-min-bi chinois

7,1017

HRK

kuna croate

7,6390

IDR

rupiah indonésienne

15 423,14

MYR

ringgit malais

4,7295

PHP

peso philippin

52,057

RUB

rouble russe

77,4920

THB

baht thaïlandais

39,427

BRL

real brésilien

4,2609

MXN

peso mexicain

18,9649

INR

roupie indienne

73,5161


(1)  Source: taux de change de référence publié par la Banque centrale européenne.


16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/14


Communication de la Commission concernant les taux d’intérêt applicables à la récupération des aides d’État et les taux de référence et d’actualisation pour 28 États membres, en vigueur à compter du 1er janvier 2016

[Publiée conformément à l’article 10 du règlement (CE) no 794/2004 de la Commission du 21 avril 2004 (JO L 140 du 30.4.2004, p. 1)]

(2015/C 418/06)

Taux de base calculés conformément à la communication de la Commission relative à la révision de la méthode de calcul des taux de référence et d’actualisation (JO C 14 du 19.1.2008, p. 6). En fonction de son utilisation, le taux de référence devra encore être calculé en majorant ce taux de base d’une marge adéquate, arrêtée dans la communication. Le taux d’actualisation sera quant à lui calculé en ajoutant 100 points de base au taux de base. Le règlement (CE) no 271/2008 de la Commission du 30 janvier 2008 modifiant le règlement (CE) no 794/2004 établit que, sauf dispositions contraires prévues par une décision spécifique, le taux d’intérêt applicable à la récupération des aides d’État sera lui aussi calculé en majorant le taux de base de 100 points de base.

Les taux modifiés sont indiqués en gras.

Tableau précédent publié au JO C 333 du 9.10.2015, p. 3.

Du

Au

AT

BE

BG

CY

CZ

DE

DK

EE

EL

ES

FI

FR

HR

HU

IE

IT

LT

LU

LV

MT

NL

PL

PT

RO

SE

SI

SK

UK

1.1.2016

0,12

0,12

1,63

0,12

0,46

0,12

0,36

0,12

0,12

0,12

0,12

0,12

1,92

1,37

0,12

0,12

0,12

0,12

0,12

0,12

0,12

1,83

0,12

1,65

-0,22

0,12

0,12

1,04


INFORMATIONS PROVENANT DES ÉTATS MEMBRES

16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/15


Informations communiquées par les États membres concernant la fermeture de pêcheries

(2015/C 418/07)

Conformément à l’article 35, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche (1), une décision de fermer la pêcherie a été prise telle que décrite dans le tableau ci-après:

Date et heure de la fermeture

3.12.2015

Durée

3.12.2015 - 31.12.2015

État membre

Espagne

Stock ou groupe de stocks

GHL/N3LMNO

Espèce

Flétan noir commun (Reinhardtius hippoglossoides)

Zone

OPANO 3LMNO

Type(s) de navires de pêche

Numéro de référence

67/TQ104


(1)  JO L 343 du 22.12.2009, p. 1.


16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/16


Communication de la Commission conformément à l’article 16, paragraphe 4, du règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil établissant des règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté

Obligations de service public relatives à des services aériens réguliers

(2015/C 418/08)

État membre

Espagne

Liaisons concernées

Grande Canarie – Ténériffe Sud

Grande Canarie – El Hierro

Ténériffe Nord – La Gomera

Grande Canarie – La Gomera

Date de réouverture des liaisons OSP aux transporteurs aériens communautaires

1.8.2016

Adresse à laquelle le texte et tout autre document ou information relatifs aux obligations de service public peuvent être obtenus

Ministerio de Fomento

Dirección General de Aviación Civil

Subdirección General de Transporte Aéreo

Paseo de la Castellana no 67

28071 Madrid

ESPAGNE

Tél. +34 915977505

Fax +34 915978643

Courriel: [email protected]

Les liaisons faisant l’objet d’obligations de service public peuvent être exploitées sur la base d’un accès concédé dans le respect de la libre concurrence à compter du 1er août 2016. Si, dans un délai de quinze jours ouvrables à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de l’Union européenne, aucun transporteur aérien ne soumet un programme de services conforme aux obligations de service public imposées, l’accès, concédé à l’issue de la procédure d’appel d’offres correspondante, sera limité à un seul transporteur aérien, conformément à l’article 16, paragraphe 9, du règlement (CE) no 1008/2008.


V Avis

PROCÉDURES RELATIVES À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE CONCURRENCE

Commission européenne

16.12.2015   

FR

Journal officiel de l'Union européenne

C 418/17


Notification préalable d’une concentration

(Affaire M.7793 — Lone Star Fund IX/MRH)

Cas susceptible d’être traité selon la procédure simplifiée

(Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

(2015/C 418/09)

1.

Le 8 décembre 2015, la Commission européenne a reçu notification, conformément à l’article 4 du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (1), d’un projet de concentration par lequel l’entreprise Lone Star Fund IX (États-Unis), appartenant au groupe Lone Star («Lone Star», États-Unis), acquiert, au sens de l’article 3, paragraphe 1, point b), du règlement sur les concentrations, le contrôle exclusif de l’ensemble de l’entreprise MRH (GB) Limited («MRH», Royaume-Uni) par achat d’actions.

2.

Les activités des entreprises considérées sont les suivantes:

Lone Star est un fonds de capital-investissement qui investit dans des actions immobilières, des prises de participation, des crédits et d’autres actifs financiers,

MRH possède et exploite des stations-services au Royaume-Uni et dans les îles anglo-normandes.

3.

Après examen préliminaire et sans préjudice de sa décision définitive sur ce point, la Commission estime que l’opération notifiée pourrait entrer dans le champ d’application du règlement sur les concentrations. Conformément à la communication de la Commission relative à une procédure simplifiée de traitement de certaines opérations de concentration en application du règlement (CE) no 139/2004 du Conseil (2), il convient de noter que ce cas est susceptible d’être traité selon la procédure définie par ladite communication.

4.

La Commission invite les tiers intéressés à lui présenter leurs observations éventuelles sur ce projet de concentration.

Ces observations devront lui parvenir au plus tard dans un délai de dix jours à compter de la date de la présente publication. Elles peuvent être envoyées par télécopie (+32 22964301), par courrier électronique à [email protected] ou par courrier postal, sous la référence M.7793 — Lone Star Fund IX/MRH, à l’adresse suivante:

Commission européenne

Direction générale de la concurrence

Greffe des concentrations

1049 Bruxelles

BELGIQUE


(1)  JO L 24 du 29.1.2004, p. 1 (ci-après le «règlement sur les concentrations»).

(2)  JO C 366 du 14.12.2013, p. 5.