Universitât Bern Medizinhistorische THÈSE INAUGURALE PRÉSENTÉE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE I)E BERNE • POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE THÉODORE TCHÉPOURINE DE MÉLITOPOL, RUSSIE BERNE IMPRIMERIE STÆMPF LI 1888 SUR LE TRAITEMENT DE L’HYDROCÈLE SIMPLE THÈSE INAUGURALE PRÉSENTÉE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE BERNE POUR OBTENIR !_E GRADE DE DOCTEUR EN MÉDECINE PAR . THÉODORE TCHÉPOURINE DE MÉLITOPOL, RUSSIE - BERNE IMPRIMERIE STÆMPFLI 1888 m-muz Dissertation acceptée par la faculté sur la proposition! de M r le professeur D r Kocher. Berne, le 10 Novembre 1886. Le doyen, (sig.) H. Kronecker_ Considérations générales sur le traitement de l’hydrocèle simple. En 1850, Baudens présenta à l’Académie des sciences de Paris un mémoire sur le traitement de l’hydrocèle par les injections multiples de liquides de plus en plus excitants. Cette méthode repose sur le principe que „l’irritabilité de la tunique vaginale étant variable suivant les sujets, et n’étant pas connue d’avance, le mieux était d’employer, pour exciter l’inflammation curative, des moyens irritants proportionnés à la sensibilité des sujets". Pour atteindre ce but, Baudens propose de provoquer l’inflammation adhésive par l’injection d’une série de liquides en commençant par l’insufflation d’air. Sans parler des inconvénients de cette méthode, *) signalons que la justesse du principe est suffisamment démontrée par le fait que sur 200 cas traités par la méthode Baudens, 39 ont été guéris après l’insufflation d’air. Cela nous montre que bien souvent les injections des liquides très irritants sont superflus pour la guérison de l’hydrocèle. Si nous ajoutons que les inflammations produites par un agent peu irritant aboutissent ordinairement au retour ad integram, circonstance très importante, nous serons en droit de poser cette règle : L’hydrocèle simple doit être guérie par un moyen peu irritant, qui n’amène pas x ) Prof. Kocher. — Allg. und spec. Chir. Pitha und Billroth. T. III. 4 l’oblitération de la cavité séreuse. C’est à ce point de vue que nous jugerons toutes les méthodes du traitement, sans attacher trop d’importance à la possibilité des récidives. La stabilité de la guérison dans cette maladie insignifiante doit être subordonnée au retour ad intégrant. La fonction de la glande étant intimément liée à des maladies de la vaginale, il est préjudiciable de guérir l’hydrocèle par un moyen qui, modifiant pathologiquement la vaginale, compromet à jamais la fonction de la glande. D’ailleurs l’expérience séculaire nous a démontré qu’il n’existe pas, à proprement parler, de méthode du traitement radicale et infaillible. A la fin du siècle dernier et au commencement du nôtre on a pratiqué, pour la guérison de l’hydrocèle, l’excision complète de la tunique vaginale. Ce traitement on ne peut plus radical, on peut le dire, a donné à Boyer *) une récidive sur 6 opérés. Rossi * 2 ) ayant opéré une hydrocèle double par excision totale de deux vaginales, en a vu la rédicive deux ans après. Nous pensons donc qu’il serait suffisant de nous contenter d’une guérison plus ou moins durable. L’historique du traitement ne nous occupera pas. 3 ) Nous dirons seulement quelques mots sur l’injection et l’incision deux méthodes, qui sont les plus employées à notre époque. La méthode du traitement par injection est très ancienne. Celse faisait déjà des injections avec une solution de nitre. Lambert, de Marseille, publia en 1677 des cas ') Dictionnaire des sciences médicales 1817. Art. hydrocèle T. 22. 2 ) Rossi. Eléments de médecine opératoire 1806. P. 39. 3 ) Pour l’historique sommaire, voir: Curling. Maladies du testicule, traduit par Josselin. — Sabatier. Médecine opératoire. T. E. Pour toutes les modifications apportées, dans ces derniers temps, aux differentes méthodes avec les aperçus critiques, Prof. Kocher loc. cit. suivis du succès, dans lesquels il employait l’eau phagé- dénique. Abandonnées ensuite pendant presque un siècle, les injections furent reprises par S. Monro (Curling). Il employa d’abord l’alcool, puis le vin. Ses débuts furent tellement malheureux que la plupart des chirurgiens vers la fin du siècle dernier blâmèrent cette pratique. C’est après la publication de S. Earle, 'de son „traité sur la cure radicale de l’hydrocèle par injection" (1791), que l’injection devint une méthode générale. On employa en Angleterre le vin de Porto mélangé à une partie égale d’eau et le vin du midi en France. La fréquence des suppurations et des autres inconvénients de ces injections forcèrent les chirurgiens à substituer au vin d’autres liquides, même des liquides indifférents. A. Cooper x ) injecta une fois du lait dans la tunique vaginale ; le lait en sortit caillé, mais quelques grumeaux restèrent dans la vaginale et amenèrent la suppuration. J. Syme 2 ) raconte qu’un de ses collègues expérimenta l’eau froide sur 12 malades ; quelques-uns guérirent ; chez d’autres l’injection ne produisit aucun effet et enfin un de ses malades en mourut. Après la publication de Martin (de Calcutta) sur les heureux résultats du traitement de l’hydrocèle par l’injection iodée, la question de substituer au vin l’iode vient à l’ordre du jour. Les partisans des injections vineuses regardèrent avec méfiance ce nouvel agent. Ils objectèrent, avec raison à leur point de vue, que l’iode est insuffisant pour produire l’oblitération complète de la vaginale condition nécessaire de la guérison radicale. Les partisans de l’iode insistèrent de leur côté sur le peu d’irritation que produit l’iode et la fréquence moindre des suppurations. 9 A. Cooper. Oeuvres complètes. Traduites par Ckassaignac. 2 ) The Lancet 1 /i 1855. 6 C’est seulement vers 1836—38 que les injections iodées triomphèrent sur les vineuses grâce à Yelpeau. Ce dernier démontra par ses travaux expérimentels, appuyés sur des observations cliniques, „que l’iode est facilement absorbable ; même quand il est infiltré dans le tissu cellulaire, il ne donne lieu ni à des abcès, ni à la gangrène du scrotum, il n’excite le tissu qu’il touche qu’au degré voulu pour que son absorption ait lieu. La douleur produite par l’injection de l’iode est moindre et la réaction moins vive. 44 *) En 1837 Yelpeau eut 38 cas de guérison et n’a pas constaté un seul accident. La moyenne du traitement était de 12 jours. Les idées sur la bénignité de l’hydrocèle et surtout sur la possibilité de la guérir par des moyens légers, reparurent avec plus de clarté. Déjà Cooper, blâmant la cautérisation et l’excision, ajoute que ces opérations outre l’inconvénient d’être très douloureuses, ont des conséquences „beaucoup plus graves que la maladie elle- même, qui en somme est plutôt un inconvénient qu’une maladie 44 . 2 ) Yidal de Cossis pensait que les moyens doux pourraient guérir radicalement l’hydrocèle. „Je ne suis pas absolu, 44 dit ce dernier, en parlant de la réproduction de cette tumeur, „parce que plus d’un fait me prouve que la simple ponction a guéri l’hydrocèle sans récidives. 44 3 ) Curling 4 ) est plus explicite à ce sujet quand il dit que pour la guérison radicale „une inflammation vive n’est pas nécessaire. Les anciens chirurgiens étaient dans une grande erreur, lorsqu’ils essayaient de provoquer une vive inflammation, ignorant que la maladie pouvait être guérie par la simple modification des fonctions sécrétoires de la q Vidai de Cossis. T. V. 2 ) Cooper loe. cit. 3 ) Yidal de Cossis. T. Y. 4 ) Curling. Maladies du testicule, traduction et annotation par Gosselin. 7 •séreuse, ils cherchaient à obtenir l’occlusion de la cavité naturelle. Je me contente, dit Curling, d’une guérison sans adhérences, aimant mieux laisser mon malade exposé aux chances d’une rechute possible que le soumettre à un traitement plus violent destiné à produire une inflammation adhésive et l’oblitération du sac.“ C’est à Gosselin qu’appartient le mérite d’avoir indiqué le principe sur lequel doit reposer le traitement -de l’hydrocèle. Il a montré qu’il existe une corrélation intime entre les maladies de la vaginale et la nutrition du testicule. Les altérations pathologiques de la vaginale engendrent un état anémique de la glande, état qui rend cette dernière impuissante d’élaborer l’élément essentiel de sa sécrétion, les spermatozoïdes. Par conséquent, la valeur du moyen que l’on emploie pour le traitement de l’hydrocèle simple doit être jugé d’abord par cette qualité : si ce moyen permet le retour ad integrtim. En 1853, Hutin présenta à l’Académie de médecine un mémoire : „Recherches sur les résultats définitifs des traitements employés pour la cure radicale de l’hydrocèle vaginale." Cet auteur eut l’occasion de faire l’autopsie de malades de deux catégories, 28 personnes guéries par les différents moyens et mortes ensuite (3 sétons, 2 excisions, 3 incisions, 3 emplois de la potasse caustique, 8 usages d’une sonde flexible à demeure, 5 injections vineuses, 4 injections iodées). L’autopsie montra chez tous l’oblitération complète de la cavité vaginale. 30 fois Hutin employa avec succès les injections iodées; 15 de ses malades étant morts, plus tard, il trouva à l’autopsie des résultats variables ; 7 fois des adhérences complètes, •oblitérant la cavité séreuse en entier, 4 fois des adhérences partielles, 4 fois il n’en existait pas de traces. En s’appuyant sur les faits relevés par Hutin, Gosselin •décerne la supériorité de l’iode sur les autres moyens du traitement, puisqu’on peut obtenir avec l’iode la guérison sans altérer pathologiquement la vaginale. *) „J’ai été frappé surtout, dit-il, de la coïncidence de l’anémie du testicule avec les maladies de la tunique vaginale. Dans cette forme particulière de l’inflammation de la séreuse testiculaire qui donne lieu à la formation d’une fausse membrane sur son feuillet pariétal et plus tard à un épanchement sanguin, par la rupture des vaisseaux encore faibles de cette fausse membrane, il est très ordinaire de trouver le testicule anémié. L’anémie est enfin très habituelle, lorsque la vaginalite s’est terminée par l’oblitération complète de la séreuse. Sur 10 pièces, au moins, sur lesquelles j’ai rencontré cette oblitération, et sur lesquelles aucune autre lésion du testicule n’existait, celle dont je parle était très prononcée." Pour A. Cooper, cette corrélation entre les maladies de la vaginale et celles du testicule paraissait d’une gravité toute autre. „Dans les cas où des traces d’inflammation, des adhérences, par exemple, existent sur les tuniques du testicule, le tissu de la glande est modifié, ses cloisons fibreuses sont plus apparentes, les tubes séminifères semblent moins nombreux et sont évidemment beaucoup moins volumineux et un grand nombre d’entre eux sont transformés en cordons." On voit que c’est une véritable cirrhose de la glande, ' qui peut être quelquefois la conséquence de l’oblitération de la vaginale comme nous verrons plus loin, mais la règle — c’est l’anémie testiculaire. Ace dernier phénomène pathologique, Gosselin donne l’explication suivante: „A l’état normal la répartition du sang se fait en quantité déterminée dans le testicule et dans la tunique vaginale ; lorsqu’une maladie de cette dernière ou une modification dans sa structure, ') Curling. Annotation Gosselin. Pag. 83, 27. 9 appelle une plus grande quantité du fluide nourricier, la glande en reçoit moins. u Dans les cas de la vaginalite néomembraneuse cette explication peut être vraie, mais elle n’est pas applicable à ces modifications pathologiques de la vaginale qui amènent l’oblitération de la cavité séreuse par les adhérences fibreuses. Nous trouverons l’explication de l’anémie dans ce dernier cas dans l’action de l’appareil musculaire de la glande, dont le rôle physiologique comme régulari- sateur de la circulation est très important. On sait que cet appareil se compose du crémaster et des fibres musculaires du dartos. . Le crémaster est formé de deux faisceaux: l’un, externe plus considérable prend son point d’appui (insertion) sur la moitié externe de l’arcade crurale ou même sur la partie moyenne; l’autre, interne, part de l’épine du pubis et de la gaine du muscle droit; les deux faisceaux se bifurquent d’abord, se divisent ensuite en faisceaux secondaires et en se disséminant autour du cordon lui constituent une sorte de tunique adhérente plus au moins intimément à la tunique fibreuse. Arrivés à la hauteur du testicule, ils passent sur celui-ci et embrassent son tiers ou plus souvent sa moitié supérieure. Ainsi par ses fibres terminales espacées le crémaster constitue pour le testicule une tunique musculaire (tunique érythroïde) qui adhère à la tunique fibreuse et par intermédiaire de celle-ci à la vaginale. S. Cloquet, A. Cooper, Richet considèrent ce muscle comme une dépendance du petit oblique et du transverse de l’abdomen. Cruveilhier et Sappey le décrivent comme un muscle isolé. Quoi qu’il en soit, les contractions du crémaster sont intimément liées à celles des muscles abdominaux. Toutes les causes qui mettent en jeu les muscles de l’abdomen, 10 telle que la toux, les cris, l’éternuement, le vomissement, le coït, un effort quelconque font aussi contracter le crémaster. Une, fois en jeu le crémaster 1° porte le testicule en haut, en dehors, et son chef externe étant plus puissant, il écarte par conséquent les testicules ; 2° il fait exécuter au testicule la rotation de dedans en dehors, il exerce en même temps une compression uniforme sur les surfaces de celui-ci, par l’intermédiare des tuniques sousjacentes. Ajoutons que le crémaster a toutes les formes de contraction des muscles de l’abdomen : dans l’effort brusque, dans la toux, l’éternuement, etc., etc., elles se font par secousses, comme celles de l’abdomen ; pendant l’effort prolongé, ses contractions sont aussi prolongées et la force est proportionnée au degré de l’effort. Quant aux fibres musculaires du dartos, elles se contractent sous influence du froid et de l’excitation génitale et par conséquent leurs contractions peuvent rarement coïncider avec celles du crémaster. Dans ce dernier cas, elles diminuent l’écartement des testicules, produit par la contraction du crémasterj et renforcent les autres effets de son action. Les fibres du dartos sont lisses, leur contraction par suite est lente à se produire et à se dissiper. Si nous nous rappelons les conditions défavorables *) dans lesquelles se trouve la circulation de retour de cette région d’une part et les effets de la contraction du crémaster de l’autre, nous pouvons saisir l’énorme importance de ce dernier, comme régulateur de la circulation. La physiologie générale nous enseigne que la circulation veineuse, s’exécutant par vis a tergo , est aidée par les contractions des muscles et par les pulsations des artères satellites (loi de la circulation par influence). * 2 ) Les q Prof. Kocher loc. cit. Etiologie de varicocèle. 2 ) Osemann. Académie des sciences. Juillet 1881. 11 artères du cordon présentent aussi à cet effet une disposition particulière ; par leurs fluxuosités elles enlacent une bonne partie du pléxus veineux et les veines spermatiques. Chaque contraction du crémaster en soulevant le testicule augmente ces fluxuosités et par conséquent renforce l’influence de ces dernières sur les voies veineuses. Nous pouvons donc nous représenter ainsi la circulation de cette région: 1° le crémaster, exerçant une compression sur le testicule par la traction des tuniques sous- jacentes, chasse le sang de celui-ci — surtout du réseau superficiel très important qui chemine dans l’épaisseur de la couche interne de l’albuginée („pia mater 44 , dit Cooper) — dans le plexus spermatique ; 2° hors du testicule à l’action du crémaster s’ajoute celle de pulsations des artères et alors le sang progresse sous l’influence de ces deux puissances combinées. On conçoit que chaque secousse du crémaster, en dégorgeant les veines du testicule, permet l’afflux plus considérable du sang artériel et par conséquent c’est le crémaster qui règle la nutrition de la glande ; plus ses contractions sont fréquentes, plus énergique est la nutrition et la circulation plus accélérée. En revenant à notre sujet nous nous demandons : qu’arrive-t-il quand l’hydrocèle est guérie par occlusion complète de la cavité séreuse? 1° Le testicule reçoit en quelque sorte une nouvelle membrane pathologique assez résistante. 2° Il est immobilisé et ne peut pas exécuter de glissements, car la cavité séreuse n’existe plus. Cette dernière particularité expose le testicule aux traumatismes; il ne peut plus se soustraire par le glissement comme dans l’état normal aux coups, aux chocs etc., etc., de plus, la fonction physiologique du muscle devient impossible: le crémaster est impuissant pour vaincre la résistance de cette nouvelle enveloppe dure 12 qui entoure le testicule. La circulation dans la glande devient languissante, la nutrition se fait imparfaitement, le testicule devient anémique, s’il ne devient pas le siège d’une stase veineuse avec toutes les conséquences fâcheuses de cette dernière. Il faut tenir compte encore d’une autre cause de ce trouble de nutrition de la glande. Nous parlons de l’état du tissu cellulaire qui entoure les vaisseaux à leur entrée dans la glande, l’endroit le plus richement pourvu de ce tissu. C’est une cause commune avec les autres affections de l’épididyme et de la vaginale. Les injections curatives aussi bien que toutes les formes d’épididymite et de vaginalite produisent l’infiltration dure de ce tissu cellulaire, infiltration qui bien souvent persiste indéfiniment et entrave la circulation de la glande en comprimant les vaisseaux. Nous verrons bientôt que l’azoospermie après les épididymites est due non pas à l’oblitération des voies séminifères, mais bien à des troubles circulatoires, engendrés par la compression sus-indiquée. Ces deux causes, l’oblitération de la séreuse et l’induration du tissu cellulaire, peuvent coexister, comme cela arrive fréquemment après les injections irritantes, mais dans les épididymites il est plus ordinaire de voir l’infiltration du tissu cellulaire persister seule. On s’est demandé ensuite s’il existe une hydrocèle idiopathique. Toutes les hydrocèles ne sont-elles pas consécutives à des lésions du testicule et de ses annexes? Panas *), dans un mémoire sur la cause et la nature de l’hydrocèle, après avoir cité les auteurs classiques, qui parlent de lésions testiculaires accompagnant parfois cette maladie, ajoute que ces lésions doivent être regardées comme la cause de l’épanchement, non pas comme des q Arch. générales de médecine. 1872. 13 complications ou des suites de la compression exercée par le liquide sur le testicule. Panas rapporte à l’appui de son opinion 8 observations prises au hasard. Chez tous après l’évacuation du liquide il a constaté ou bien l’induration de tout l’épididyme ou des noyaux indurés à la queue de celui-ci. Il finit son mémoire par cette réflexion: „S’il est vrai que l’état morbide du testicule soit la cause de l’hydrocèle, ne pourrait-on pas s’expliquer par là la fréquence, malheureusement encore assez grande, des récidives après l’injection iodée, et ne pourrait- on pas aussi, après une guérison temporaire, prévoir le résultat final, suivant que l’épididyme reste ou ne reste pas induré ? Enfin, ne serait-il pas rationnel, en vu de la cure radicale et pour empêcher les récidives, de se servir, en même temps que de l’injection iodée, de l’iodure de potassium ou d’une médication alcaline, administrée à l’intérieur Cette manière de voir ne nous paraît pas acceptable. La médication interne peut être utile et même nécessaire dans les hydrocèles symptomatiques, dans lesquelles les lésions testiculaires sont beaucoup plus accentuées que celles dont parle M. Panas. Les hydrocèles simples, étant bien souvent consécutives à des vaginalites aiguës et chroniques et à l’épididymite, peuvent être compliquées de ces indurations partielles ou totales de l’épididyme, qui sont dues à la condensation du tissu cellulaire et ne présentent ordinairement que les traces du passage d’une inflammation aiguë, ou bien elles indiquent une irritation chronique locale ou éloignée. Très fréquemment ces indurations n’ont rien de commun ni avec la lésion de la glande, ni de sa fonction — fait depuis longtemps connu — „ quand le gonflement occupe l’extrémité inférieure de l’épididyme, disait A. Cooper, il a son siège dans le tissu cellulaire du canal déférent, dans le point où ce canal forme ses premières circon- 14 volutions. Ce gonflement ne dépend toujours d’une exsudation lymphatique dans l’intérieur du conduit. Souvent cette induration est l’effet de la seule adhérence des tuniques 44 (p. 431), et puis plus loin: „quand la partie postérieure ou inférieure de l’épididyme présente une nodosité, on reconnaît à l’examen cadavérique qu’elle est due à une condensation du tissu cellulaire qui réunit les circonvolutions du conduit déférent 44 (p. 488). Il paraît que Gosselin a exagéré la valeur de ses nodosités. D’après les travaux récents de Terrillon x ), les oblitérations des voies séminifères ne sont pas fréquentes et on peut en rencontrer l’oblitération sans qu’il existe la moindre nodosité à l’épididyme. D’ailleurs, la fréquence des oblitérations dans l’épididymite est peu admissible, par cette raison qu’il est étonnant de voir une glande, dont le conduit sécréteur est oblitéré, conserver ses qualités normales, comme cela arrive tous les jours avec les testicules portant des indurations sur l’épididyme pendant des années entières. Quant à la fonction de la glande, à l’absence de spermatozoïdes dans le sperme sécrété après l’épididymite, l’explication de ce phénomène pathologique doit être cherchée dans la glande elle- même, dans le trouble circulatoire qu’elle éprouve sous l’influence de l’état inflammatoire du tissu cellulaire périvasculaire. C’est donc à la tête de l’épididyme, ou mieux à son côté interne, qu’il faut chercher le signe anatomopathologique d’azoospermie, mais pas à la queue de cet organe. Notons d’abord que le testicule n’est pas influencé par l’inflammation aiguë de l’épididyme et de la vaginale, tandis que ces derniers, au contraire, y sont intimément 4 ) Société de chirurgie. 1881, Janvier et Février. 15 liés. „Le tissu cellulaire sous-séreux participe toujours à l’inflammation des membranes séreuses ; lorsqu’il pénètre dans l’intérieur d’un organe, il y transmet l’action inflammatoire, mais s’il n’y pénètre pas, et que l’organe sous-jacent à la séreuse ait une structure différente de celle du tissu cellulaire, l’extension de l’inflammation s’arrête. Ainsi dans les cas de vaginalite, l’épididyme s’enflamme parce que son tissu cellulaire et celui de la séreuse sont à peu près continus, tandis que la tunique albuginée empêche la maladie de se propager au corps du testicule“ (Grendrin, cité par Curling). C’est aux dépens de ce tissu cellulaire, très sujet à l’inflammation, que se forme la tumeur dans l’épididymite. Le gonflement énorme qu’on sent chez les malades atteints d’épididymite en palpant l’épididyme, est du, non pas à l’épididyme considérablement augmenté de volume (c’est à peine s’il peut doubler ses dimensions), mais à la propagation de l’inflammation au tissu cellulaire péri- épididymaire. La vaginale dans l’immense majorité des cas est intéressée, mais le testicule n’est jamais altéré. J ) Il paraît que la .majorité des soi-disant orchites n’est pas autre chose qu’une épididymite et qu’une vaginalite. La variété de l’orchite, qu’on appelle orchite par effort, n’est pas autre chose que la vaginalite, dont la pathogénie est très intéressante à ce point de vue qu’elle nous explique l’étiologie des vaginalites sourdes, larvées. Elle nous fait comprendre la rupture de la vaginale, distendue par un épanchement, la formation de l’hémato- cèle pariétale autour d’une hydrocèle et nous montrera le rôle du crémaster dans ces cas pathologiques. Nous laissons de côté l’opinion exagérée de quelques chirurgiens 0 Terrillon loc. cit. 16 (Tillaux l ) qui prétendent que le crémaster en se contractant < violemment pendant l’effort heurte le testicule contre le pubis et de cette manière produit l’orchite par le simple traumatisme. Le crémaster joue un rôle très important dans la production de l’orchite par effort, mais tout autrement, comme nous le verrons plus loin. L’autre explication, donnée par Yelpeau 2 ), ne nous semble pas complète : pour Yelpeau, l’orchite par effort peut être produite par tous les genres d’efforts qui peuvent retentir dans l’âme. „Si l’on suit, dit-il, avec soin les fibres du muscle droit de l’abdomen, on voit effectivement que quelques-unes d’entre elles se détachent inférieurement de son bord externe, en prenant le caractère fibreux pour se diriger en dehors, passer en forme d’anse sous le canal déférent et aller se terminer sur la lèvre interne de la crête iliaque. Ces fibres forment la moitié inférieure de l’ouverture abdominale du canal inguinal, étant ainsi plus élevées par leurs extrémités que par leur milieu; le muscle droit ne peut pas se contracter sans que leurs parties concaves se relèvent en se redressant, et réagissent par conséquent de bas en haut sur le canal déférent, les vaisseaux et tous les éléments du cordon spermatique, qui se trouve par là comme pincé dans une espèce de boutonnière.“ Si nous ajoutons à cela 1° l’état de la cage thoracique et des viscères abdominaux, et 2° la contraction du crémaster, nous aurons le tableau complet de l’effort. La cage thoracique pendant l’effort est dans une inspiration profonde ; le diafragme très abaissé presse sur les viscères abdominaux, et par l’intermédiaire de ceux-ci sur les ouvertures abdominales des canaux inguinaux et par conséquent sur les vaisseaux qui y passent. 1 ) Anat. topogr. Tillaux. 2 ) Orchite. I)ict. en 30 vol. 17 D’autre part, le crémaster se contracte en même temps, et sa contraction, toujours proportionnelle à l’intensité de l’effort, tend à chasser le sang veineux de toute la région sur laquelle il exerce la compression. On conçoit que tout le sang de la région se trouve, pour ainsi dire, entre l’enclume et le marteau; d’une part, la boutonnière du droit de l’abdomen et la presse abdominale, de l’autre, la contraction du crémaster. Les vaisseaux sont gorgés, le sang acquiert une grande pression, le plexus distendu sert, en quelque sorte, de réservoir, et ■c’est au niveau de celui-ci, dans le tissu cellulaire qui l’entoure, que se produit, sous l’influence de cette grande pression, la rupture des petits vaisseaux. Ainsi est constitué le point de départ d’une inflammation, qui peut prendre des proportions variées: 1° devenir assez forte, s’étendre à l’épididyme, à la vaginale et produire l’orchite par effort, 2° ou bien rester plus ■ou moins localisée, et par des poussées répétées donner lieu au développement d’une vaginalite sourde pseudo- ou même néo-membraneuse. Dans ce dernier cas le crémaster, par les mouvements de glissement imprimés nu testicule, entretient l’irritation locale et lui aide à gagner la vaginale. Toutes les épididymo-vaginalites et vaginalites peuvent se terminer de trois manières : 1° L’épanchement se résorbe complètement, la vaginale recouvre ses fonctions normales et il ne reste plus de traces de l’inflammation passée. 2° L’inflammation aiguë passée, les indurations du tissu cellulaire péri-épididymaire peuvent persister et les surfaces de la vaginale peuvent être modifiées de manière à donner lieu au développement de l’hydrocèle chronique. Ces hydrocèles consécutives à des vaginalites aiguës sont particulièrement susceptibles de devenir pseudo- et néo-membraneuses. 3° L’épanchement n’est pas com- 2 18 plètement résorbé, le résidu fibrino-plastique se transforme en fausses membranes, au moyen desquelles les surfaces de la vaginale contractent des adhérences complètes (l’oblitération de la cavité séreuse) ou partielles. Dans ce dernier cas, s’il se produit l’épanchement, on a des hydrocèles multiloculaires. Le traitement de l’hydrocèle simple par les injections aboutit à une des trois terminaisons sus-indiquées. Ce traitement repose sur l’idée de modifier l’état des surfaces de la vaginale, selon des auteurs, pour les uns, ou d’oblitérer la cavité séreuse, pour les autres, par une vaginalite aiguë provoquée. C’est une maladie insignifiante, q’on traite par une autre maladie, qui a souvent des suites très fâcheuses. Nous avons vu plus haut que la vaginalite provoquée par les injections iodées aboutit rarement à une terminaison favorable. C’est seulement dans le quart des cas, d’après Hutin, que la tunique vaginale recouvre ses fonctions normales. Dans les autres trois quarts, il y a lieu l’oblitération complète ou des adhérences partielles. L’absence de spermatozoïdes est démontrée par Gosselin pour l’oblitération complète. Les réflexions précédentes sur les conditions de la circulation dans la glande nous permettent de les appliquer de même aux adhérences partielles. Augnet x ) rapporte une observation d’un homme mort d’une perforation intestinale, à l’autopsie duquel on trouva du côté droit des adhérences partielles, par des fausses membranes, qui divisaient la cavité vaginale en deux compartiments. Le testicule paraissait sain. L’examen microscopique du contenu de la vésicule séminale droite montra l’absence des spermatozoïdes, et dans l’épididyme on ne les trouva qu’en état finement granuleux, comparable au mode de destruction des spermatozoïdes. q Augnet. Th. de. Sur la vaginalite aiguë. Paris 1877. 19 Pendant la période aiguë de l’épididymite et de la vaginalite, le testicule reste intact. Une certaine turgescence due à la stase veineuse, produite par la compression des vaisseaux à leur entrée dans la glande, n’est que passagère et se dissipe bientôt, si l’inflammation aboutit au retour ad integrum. Au cas contraire, quand l’inflammation laisse après elle des adhérences, des indurations persistantes du tissu cellulaire, la glande peut éprouver deux sortes de troubles persistants de la circulation : 1° L’afflux insuffisant du sang, par suite de la compression des vaisseaux. 2° Les veines du testicule ne pouvant pas se dégorger, il en résulte une stase veineuse de la glande. Le testicule, dans ce dernier cas, sous l’influence de causes insignifiantes (traumatismes légers), peut s’hyper- trophier, subir l’inflammation interstitielle chronique et aboutir à l’atrophie, par le développement morbide du tissu interstitiel, qui étouffe tous les éléments de la glande. A ce point de vue, l’anémie testiculaire de Gosselin et les altérations cirrhotiques signalées par Cooper, sont bien compréhensibles. Pour compléter nos considérations générales, nous sommes obligé de dire quelques mots des vaginalites chroniques. „Le point de départ des vaginalites est une phleg- masie lente et sourde avec exsudation plastique (Gosselin 1 ). Cette phlegmasie peut se produire dans une vaginale intacte, mais plus ordinairement elle se développe dans une vaginale déjà distendue par l’épanchement. Parmi les causes de vaginalite chronique, Gosselin cite les vaginalites aiguës (de cause interne et provoquées par in- q Gosselin. Recherches sur l’épaiss. pseudo-memb. Arch. gén. de méd. 1854. ^ 20 ■Æi r. 'W jection), contusion légère mais souvent répétée, comme celle qui résulte de l’équitation. On peut ajouter encore la rupture de petits kystes à parois minces, qui se développent dans la cavité vaginale. C’est une cause assez fréquente de ces vaginalites larvées. Etant très fragiles, ces kystes se rompent sous la moindre pression (contraction du crémaster ) et peuvent devenir le siège d’une inflammation légère, limitée, qui donne lieu à l’épanclie- ment plastique. On peut juger que ces kystes ne sont pas rares dans la vaginale distendue, d’après ce fait que Juillard *), sur 50 opérés par incision, les a rencontrés 33 fois. Enfin les petites poussées inflammatoires peuvent être produites par l’effet d’un effort peu violent. Les ponctions souvent répétées d’une hydrocèle simple causent aussi la vaginalite chronique. La matière fibrino-plas- tique qui s’épanche sous l’influence de toutes ces causes peut se distribuer uniformément sur les surfaces de la vaginale, ou bien s’accumuler dans certains endroits ; elle peut aussi se transformer d’emblée en néo-membrane. On conçoit que ces vaginalites sont aptes à produire des adhérences et des indurations, c’est-à-dire, de créer pour la glande les mêmes conditions défavorables que les vaginalites aiguës. De toutes ces considérations générales sur le traitement de l’hydrocèle simple, il résulte deux indications principales : 1° Guérir l’hydrocèle sans adhérences des deux feuillets de la tunique vaginale par un agent thérapeutique ne produisant pas d’indurations persistantes du tissu cellulaire. 2° Conserver le crémaster et lui assurer son fonctionnement normal. Cette dernière indication se rapporte surtout au traitement par incision. l ) Juillard. Revue de chirurgie. 1884. 2 e v. 21 Au point de vue du traitement nous pouvons diviser toutes les formes de l’hydrocèle en trois groupes : 1° Les hydrocèles simples, dans lesquelles les surfaces de la cavité vaginale sont normales (Periorch. chronica serosa). 2° Les hydrocèles pseudo-membraneuses, dans lesquelles existe un épaississement de la vaginale en divers stades d’ancienneté (Periorch. chronica adhæsiva). 3° Les hydrocèles néo-membraneuses, dans lesquelles les fausses membranes se transforment en néo-membranes douées de vaisseaux de nouvelle formation (Periorch. chronica plastica). Le premier groupe et bon nombre de cas du second, quand l’épaississement n’est pas très grand, sont susceptibles d’être guéris par les injections irritantes. Quant au troisième, il ne faut pas même tenter ce mode de traitement. Dans 6 cas de cette forme d’hydrocèle, le sac suppura consécutivement à l’injection iodée et même à la simple ponction. x ) Cette variété fut le sujet des études importantes de Grosselin (sur l’épaississement pseudomembraneux; sur la transformation de l’hydrocèle en héma- tocèle). Pour lui l’hydrocèle néo-membraneuse est la cause la plus commune de l’hématocèle. „On peut concevoir de trois manières la formation de cette dernière, savoir : 1° Par une vaginalite pseudo-membraneuse d’emblée et une effusion de sang par les vaisseaux déchirés des fausses membranes pariétales et viscérales, à l’époque où elles n’ont pas eu le temps de contracter des adhérences. 2° Par un épanchement primitif et traumatique du sang, et le développement consécutif d’une vaginalite pseudomembraneuse. 3° Enfin par la production de cette vaginalite pseudo-membraneuse à la face interne d’une hydrocèle. La dernière variété m’a paru la plus commune.“ b Gosselin. Clinique de la Charité. T. 11. 22 Gosselin a proposé, pour cette variété de l’hydrocèle, un mode particulier du traitement, la décortication du feuillet viscéral de la tunique vaginale. La décortication est basée sur cette donnée de l’anatomie pathologique que „les fausses membranes adhèrent intimément au testicule, mais adhèrent assez faiblement à la séreuse pariétale pour qu’on pût les détacher sans trop de peine". Les résultats de ce traitement ne furent pas heureux: sur 15 cas de décortication, Gosselin eut 2 morts des suites de l’opération. x ) La décortication est abandonnée aujourd’hui. C’est à l’incision et à l’enlèvement des néo-membranes, si cela est possible, ou même à l’excision, qu’on a recours dans le traitement de ces hydrocèles (mieux nommées hydro-hématocèles). b 6 cas avec la suppuration du sac avant l’opération — tous guéris. 3 cas n’avaient pas de suppuration — 2 morts. L’INJECTION IODÉE. Au cours de uos considérations générales nous avons parlé de tous les avantages que présentent les injections iodées. Il ne nous reste qu’à dire quelques mots sur les inconvénients de cette méthode. Nous ne pouvons mieux faire que de citer Chassaignac, quoiqu’il envisage la guérison définitive tout autrement : „Sans parler, dit-il, des inflammations au degré sup- „puratif, il est incontestable que les injections iodées „ provoquent des phlegmasies partielles lesquelles donnent „lieu tantôt à des brides ou à des adhérences, qui con- „ stituent autant d’obstacles à la justaposition, dans toute „leur étendue, des parois de la séreuse. On conçoit, „par exemple, qu’une ou plusieurs indurations partielles „ne permettant plus à la paroi interne de la tunique „ vaginale de se mouler sur l’organe testiculaire, l’inflam- „ mation adhésive ne puisse plus porter sur toute l’étendue „de cette séreuse, et, par conséquent, qu’il reste des „points où l’hypersecrétion morbide, qui donne lieu à „ l’hydrocèle, continue à se faire. On conçoit également „ que des adhérences partielles s’étant établies en plusieurs endroits de la tunique vaginale, mais d’une „ manière tout à fait irrégulière, il en résulte un décloi- „sonnement qui transforme une hydrocèle uniloculaire en „ hydrocèle pluriloculaire et crée ainsi au chirurgien des „ difficultés presque insurmontables pour l’exécution d’une „ nouvelle opération. u 24 Nous pouvons ajouter que ces indurations partielles; sont persistantes et qu’elles sont la cause très fréquente d’azoospermie, comme nous l’avons signalé dans nos considérations générales. Les injections iodées ont été pratiquées par M r le Professeur Kocher 14 fois. Sur ce nombre il y avait 2 hydrocèles pseudo-membraneuses. 1 ) Une seule récidive a été signalée 20 jours après l’injection, dans un cas où le testicule était 3 fois plus gros que normalement (Observ. n° 8). La moyenne du traitement était de 26- jours. La plupart des patients ont quitté l’hôpital en voie de guérison et chez plusieurs, le jour de leur sortie,, la résorption à peine commença à se faire. Avant l’opération on a constaté : 3 fois — augmentation de testicule ; une fois — atrophie ; 2 fois — indurations à la tête et à la queue de l’épididyme ; 6 fois — épaississement du cordon. Les symptômes d’inflammation consécutive étaient assez intenses : la température monta presque constamment après l’injection, elle oscilla entre 39,6° et 38,2°. Trois fois seulement l’élévation de la température ne fut pas signalée. Deux hydrocèles pseudo-membraneuses ont été guéries au prix d’un fort épaississement de la tunique vaginale. Cinq malades traités par les injections iodées ont été revus plus tard. 1° Un — deux mois après l’opération, on constata l’épaississement de l’épididyme. 2» Un — 16 mois après — le testicule était atrophié. 3°- Un — 22 mois après — le testicule était grossi, de forme irrégulière ; canal déférent dur, épaissi (Observ. n° 5). 4° Un — 11 ans après — le testicule augmenté, 9 Aux 14 observations nous en ajoutons une quinzième, savoir une hydrocèle néo-membraneuse (hydro-hématocèle), qui suppura à la simple ponction. 25 line varicocèle très développée, canal déférent très dur (Observ. n° 6). 5° Un — 12 ans après, le testicule est dur, à surfaces inégales ; la queue de l’épididyme épaissie (Observ. n° 4). Trois malades informèrent au mois de Mai 1885 (deux, 11 ans après l’opération, un, 12 ans) qu’ils se portaient bien et que l’hydrocèle ne s’était pas renouvelée. Dans le status du malade qui se représenta 22 mois après l’opération on signala : „A la surface interne et supérieure se trouve une proéminence arrondie, transparente et sensible à la pression. La ponction donne un liquide séreux . u II paraît que les surfaces du sac n’ont pas adhéré également partout chez ce malade et ont donné lieu à la formation d’une hydrocèle cloisonnée. 26 OBSERVATIONS. , N° 1. A. R. 30 ans. 0 VI. 72. Le malade présente une tumeur au côté droit du scrotum. €’est une hydrocèle typique. Le testicule du côté malade est augmenté. Le cordon spermatique épaissi. Il y a 5 ans, une uréthrite. 10 VI. 72. La ponction donne un liquide séreux. Injection d’une petite seringue d’iode. 13 VI. 72. Douleurs spontanées dans le testicule. 17 VI. 72. L’épanchement commence à se résorber. 11 VIL 72. Le malade quitte l’hôpital. La température n’a pas dépassé 38,2. N° 2. B. F. 28 ans. 28 XI. 72. Le début de la tumeur remonte à 14 ans. L’hydrocèle vaginale du côté droit ne présente rien de particulier. 7 XII. 72. Ponction. 1 /2 litre d’un liquide clair, jaunâtre. Injection iodée. 8 XII. 72. Maux de tête. Gonflement considérable du scrotum. 10 XII. 72. La tumeur de la même grosseur qu’avant l’opération, par places, elle est très douleureuse et rougeâtre. Les jours suivants la tumeur décroît lentement. 9 I. 73. Le patient est sorti de l’hôpital guéri. La température montait les 8 et 9 Décembre à 39,4 et 39,2. 27 N° 3. B. J. 26 ans. 6 III. 73. Le patient porte sa tumeur depuis 3 ans. Au côté gauche du scrotum, on constate une tumeur, qui a tous les signes d’hydrocèle vaginale. Le cordon spermatique est épaissi. 10 IIL 73. Ponction. Deux chopes d’un liquide clair, jaunâtre. Injection de 8 gr. de teinture d’iode. Cours ordinaire. Résorption lente. 28 IV. 73. Le patient sort de l’hôpital. L’hydroçèle a disparu. N° 4. B. Chr. 40 ans. 27 I. 73. Il y a «seulement 2 1 /2 mois que le patient remarqua à la moitié gauche du scrotum une tumeur. Tous les signes d’une hydrocèle vaginale. Le cordon spermatique du côté malade très épaissi. La tumeur commençait à se développer une semaine après contusion. 1 er II. 73. Par la ponction, on retire un liquide jaune clair. Injection d’une seringue de Pravaz d’iode. Cours ordinaire. Résorption rapide. La fièvre se maintient jusqu’au 7 Février (38, 39 le soir). 20 II. 73. Renvoi du patient. 28 N° 5. G. G. 32 ans. 23 V. 73. 11 y a 2 mois seulement que le malade remarqua le développement de la tumeur au côté gauche du scrotum. Douleurs pendant les travaux pénibles. La tumeur présente les signes d’hydrocèle vaginale. Le testicule et le cordon spermatique sont normaux. L’épididyme douloureux à la pression. 12 VI. 73. Ponction amène une chope et demie d’un liquide jaune clair. Injection 10 gr. d’iode. Très vives douleurs. Cours ordinaire. La fièvre ne dépasse pas 38,2. Résorption rapide au commencement, puis lente. 14 VII. 73. Renvoi du patient. L’épanchement presque complètement résorbé. Palpation n’est plus douloureuse. 30 IV. 75. Le patient se présente à l’hôpital. Il se plaint de douleurs dans la région inguinale. Le testicule droit normal, le gauche est gros, de forme irrégulière. La partie inférieure du canal déférent dure-épaissie, bosselée. A la surface interne et supérieure se trouve une proéminence arrondie, transparente et très sensible à la pression. Prostate plus grosse que normalement. 30 IV. 75. On lui fait une ponction à la place douloureuse avec la seringue Pravaz. Il s’écoule un peu de liquide séreux. 7 V. 75. Le patient est renvoyé amélioré. 29 N° 6. S. N. 63 ans. 25 VI. 74. Le patient a été guéri, par l’injection iodée, d’une hydrocèle du côté droit au mois de Juillet 1864. Maintenant il porte une tumeur du côté gauche de la grosseur de deux poings. Le début remonte à 1870. L’hydrocèle vaginale ne présente rien de particulier. 3 VIL 74. Ponction. Un liquide clair jaunâtre. Le testicule est augmenté. Injection de 8 gr. d’iode. Cours normal. L’inflammation légère sans aucune fièvre. 14 VII. 74. Renvoi du patient. La tumeur très diminuée, insensible à la pression. N° 7. R. A. 40 ans. 18 VI. 74. Il y a 4 ans que la tumeur commença à se développer. Le côté gauche du scrotum présente une tumeur de la grosseur d’une tête de fœtus. Tous les signes d’une hydrocèle vaginale. Le testicule douloureux à la pression. Le cordon spermatique épaissi. 26 VI. 74. Ponction, liquide clair, jaunâtre. Injection de 12 gr. d’iode. Cours ordinaire. Au bout de 4 jours, la tumeur a repris sa dimension antérieure. Fièvre légère (38,6). Vives douleurs dans le cordon spermatique pendant ces 4 jours. 11 VIL 74. Le patient est renvoyé, quoique la résorption est à peine sensible. Le malade revient 4 semaines après. L’hydrocèle s’est lentement résorbé. La tumeur n’a pas complètement disparue. 30 N° 8. G. S. 69 ans. 18 IV. 74. Il y a 10 ans que le scrotum gauche commençait à enfler. Au printemps de 1869 quand la tumeur était de la grosseur de deux poings, le malade tomba d’un escalier. Le soir même son hydrocèle disparut. L’œdème du scrotum et du pénis la suivit et dans deux ou trois jours disparut à son tour. 3 mois après cet accident, la tumeur commençait à croître de nouveau. Maintenant le malade présente au scrotum gauche une tumeur grosse comme une tête de fœtus; elle est fluctuente et transparente dans sa partie supérieure. 9 V. 74. Ponction donne un liquide jaunâtre, à la fin, quelques gouttes de sang. Le testicule gauche trois fois plus gros que le droit. Injection 8 gr. d’iode. Douleurs extrêmement vives. 28 V. 74. Renvoi du malade, d’après son désir. Récidive. La tumeur est grosse comme un poing. Le patient refuse l’incision. N° 9. J. S. 35 ans. 5 II. 74. • Six mois avant son entrée à l’hôpital, le malade remarqua une tumeur au scrotum droit. On constate uue tumeur fluctuente, transparente dans sa partie inférieure (la transparence de la partie supérieure est masquée par des caillots fibrineux). 7 II. 74. On enroule la tumeur d’une bande élastique. Deux heures après, on enlève la bande, le malade ne pouvait pas la supporter. La tumeur est devenue moins tendue et reprend bientôt sa consistance primitive. 31 13 II. 74. Ponction, liquide clair jaunâtre. Injection 12 gr. de teinture d’iode. 14 II. 74. Fièvre, douleurs spontanées. Les jours suivants, les symptômes inflammatoires augmentent et disparaissent le 6 e jour. Température 39,6°, 39,2° (le 15 et 16 Février). 3 III. 74. Renvoi du patient. La tumeur peu diminuée. Le malade se représente le 24 III. 74. On constate la diminution sensible, 3 semaines après, disparition de la tumeur. Epaississement à la tête de l’épididyme. N° 10. E. C. 63 ans. 15 X. 74. Il y a 4 ans que la tumeur a commencé à se développer. Elle a actuellement 27 cm. dans son diamètre horizontal et 23 cm. dans son diamètre vertical. Tous les signes d’hydrocèle vaginale. Un petit épanchement à droite. 26 X. 74. Ponction à gauche, liquide jaune clair. Injection de 2 seringues d’iode. Pendant les 5 jours qui suivirent l’opération, symptômes assez intenses d’inflammation. Fièvre 39,2°. Le malade éprouve des maux de tête. 31 X. 74. Le gonflement commence à diminuer. Résorption lente. 23 XI. 74. Renvoi du patient. Scrotum gauche normal,, le cordon n’est pas sensible. A droite, la tumeur, de la grosseur d’une noix de galle, reste stationnaire. 32 N° 11. G. J. 39 ans. 15 II. 75. Le patient porte, depuis 3 ans, au scrotum une tumeur de la grosseur de la tête d’un enfant. La plus grande partie de la tumeur appartient au scrotum droit (de ce côté une hernie inguinale externe). La tumeur de gauche a la grosseur d’un œuf d’oie. Tous les signes d’hydrocèle vaginale. A gauche on sent le testicule très mou, atrophié. A droite, du côté postérieur et supérieur, une partie est résistante. La transparence de ce côté n’est pas complète. 2 III. 75. Ponction, avec un trocart à gauche, avec une seringue de Pravaz à droite. Il s’écoule du côté droit un liquide trouble (cristaux de cholesterine) ; du côté gauche un liquide clair jaune. Injection d’iode, 8 gr. à droite, 5 gr. à gauche. Cours ordinaire. 9 III. 75. On constate une diminution sensible du gonflement. A gauche on sent la tunique vaginale épaissie, à droite elle est dure et mamelonnée. 22 III. 75. Renvoi du patient. Le côté droit présente encore une tumeur grosse comme les deux poings et dure. La vaginale épaissie, mamelonnée. Le testicule est impalpable. Le côté gauche présente la grosseur normale, le testicule n’est pas augmenté. La tunique vaginale montre une surface irrégulière, épaissie. 33 N° 12. F. Ch. 76 ans. 2 XI. 76. Le patient remarqua, il y a un an, une tumeur de la moitié gauche du scrotum. Maintenant il porte une tumeur ovale assez considérable. L’hydrocèle vaginale ne présente rien de particulier. Le testicule gauche est impalpable. On «constate aussi un petit épanchement dans la vaginale droite.. Endartaxite chronique plus ou moins généralisée. 13 XI. 76. Ponction, un liquide clair jaune. Injection de 10 gr. de teinture d’iode. Douleurs très vives. Cours ordinaire. Température 38,4°. La décroissance commence le 21 XL 76. 11 XII. 76. Renvoi du patient. La tumeur n’est pas «encore résorbée. N° 13. R. U. 23. ans. 23 X. 79. Le malade remarqua à l’âge de 16 ans une tumeur au scrotum droit. A 18 ans on lui a fait la première ponction^ liquide jaune clair. Une année plus tard, une deuxième ponction, suivie d’injection iodée. Trois mois plus tard il eut la récidive. Maintenant le malade porte au scrotum droit une tumeur de la grosseur de deux poings. Elle n’est pas transparente. 31 X. 79. Ponction, donne un liquide clair verdâtre. Le testicule et l’épididyme sont normaux. Le cordon spermatique est épaissi. Injection de 15 gr. d’iode. Douleurs violentes pendant quelques minutes. Les jours suivants 3 34 symptômes inflammatoires assez intenses (température 39)- Le cordon spermatique très épaissi et douloureux. Le malade a eu la rétention d’urine pendant 5 jours (le toucher rectal était douloureux à droite, propagation d’inflammation par le cordon). 19 XI. 76. Depuis 8 jours la tumeur ne croît plus. Elle est grosse comme un poing et sensible. 29 XI. 79. Renvoi du patient. La tumeur est diminuée. La tunique vaginale fortement épaissie. Très peu: sensible à la pression. L’ÉLECTRICITÉ. Rodolfi *) conseille d’employer l’électricité dans le traitement de l’hydrocèle de la manière suivante : après l’évacuation du liquide, on touche la vaginale avec un stylet boutonné relié au pôle négatif (de trois piles Gfrenet). Le pôle positif (une éponge) est appliqué sur le scrotum ou sur le cordon spermatique dans la région inguinale. La réaction apparaît au bout de 12 heures, et en 4—5 jours elle cède à l’onguent gris-belladoné. La séance dure 6 minutes pour les enfants et 10 minutes pour les adultes. L’opération est très peu douloureuse. — Pas de faits à l’appui — Macario * 2 ) rapporte un cas dans lequel il lui a suffi d’implanter deux aiguilles à acupuncture, l’une au sommet et l’autre* à la base de la tumeur, et de les mettre en communication avec les deux pôles de l’appareil à induction de Morin et Legendre, pour déterminer du jour au lendemain la résorption complète du liquide sans infiltration dans le tissu cellulaire du scrotum. Osborn 3 ) a guéri une hydrocèle, vieille de 7 ans, et une autre hydrocèle cystique double, vieille de 6 ans, par la simple ponction suivie de l’application d’un sus- pensoir galvanique. Ce suspensoir, selon Osborn, non b Rivista di med. di chir. etc. 1873. Janv. 2 ) Nice médicale. 1877, n° 6. 3 ) The Lancet. 1881. V 37 *> 36 seulement contracte les fibres musculaires du scrotum, mais exerce aussi une action curative sur le sac séreux. L’auteur conseille de l’essayer dans les cas de varicocèle et de névralgie testiculaires. Mr. le professeur Kocher a fait l’application de l’électricité pour le traitement de l’hydrocèle chez trois malades. Les courants constants et induits ont été employés. Dans le premier cas, la galvano-puncture avec le courant constant causa une douleur très vive, mais sans produire aucune influence sur la grosseur de la tumeur. — Les trois séances suivantes (20 minutes) de galvano-puncture avec le courant induit amenèrent une petite diminution de la tumeur, qui reprit bientôt ses dimensions antérieures (20 jours après, cette hydrocèle était guérie par l’injection iodée). Dans le second cas, hydrocèle double, l’application du courant constant sur la peau du scrotum a produit la résorption d’une faible quantité du liquide de l’hydrocèle. La galvano-puncture avec le même courant donna lieu à la disparition de l’hydrocèle d’un côté par infiltration du liquide dans le tissu cellulaire du scrotum. — Les quatre séances suivantes de galvano-puncture restèrent infructueuses, et on décida de traiter l’hydrocèle par l’injection iodée. Dans le troisième cas, six séances d’application du courant induit sur la peau du scrotum amenèrent la résorption d’une certaine quantité du liquide, qui permit d’examiner le testicule et de constater une inversio testis. Une séance de galvano-puncture avec le courant constant a produit une inflammation vive du sac; la température montait à 89 0 ; la tumeur était devenue dure, douloureuse à la pression. Le cours de l’inflammation fut tout à fait semblable à celui qui suit les injections irritantes. Le malade quitte l’hôpital en voie de guérison. 8 ans 37 après (26 Mai 1885), le malade annonça que son hydrocèle était guérie radicalement. L’électricité dans les différents modes d’application pour le traitement de l’hydrocèle agit de trois manières : 1° par son action vaso-motrice, 2° par l’électrolyse et 3° par son effet galvano-caustique. Il paraît que les cas très rares de guérison rapide s’obtiennent par le premier mode d’action. Le fait sera saisissable si nous rappelons que „les vaisseaux absorbants du cordon spermatique sont beaucoup plus volumineux du côté de l’hydrocèle que du côté opposé u . *) Ainsi l’électricité en resserrant les petits vaisseaux sanguins laisse sans changement les canalicules lymphatiques terminaux qui sont dépourvus d’éléments contractiles. On conçoit que dans ces conditions l’exhalation diminue, tandis que l’absorption reste la même exagérée. Si ce resserrement est durable, la guérison l’est aussi. Les cas de Petrequin, de Rodolfi (cités par Mr. le Professeur Rocher) 2 ) et de Macario rentrent dans cette catégorie de guérison. L’absorption d’une certaine quantité de liquide (Observ. 2 et 3) sous l’influence d’application de l’électricité sur la peau du scrotum a été obtenue par le même mécanisme de resserrement des vaisseaux. Quant à l’influence de l’électricité par l’électrolyse et par son action galvano-caustique, ces deux propriétés sont toujours combinées. Lorsque les aiguilles sont implantées dans la tumeur, il se forme autour de ces dernières des eschares (sèches au pôle positif, humides au pôle négatif). Constituées par la décomposition chimique du tissu, ces eschares peuvent devenir le point de départ de l’inflammation. L’électrolyse favorise cette in- b Cooper loc. cit. a ) Loc. cit. Trait, par électricité. 38 flammation et la pousse quelquefois jusqu’au degré suppuratif (Professeur Kocher). Si quelques hydrocèles ont été guéries par la galvano-puncture répétée pendant longtemps, ce n’est pas par l’influence particulière de l’électricité, mais tout simplement par irritation de la tunique vaginale, irritation qui aboutit à l’inflammation curative, tout à fait semblable à celle qu’on produit par des injections irritantes. La différence consiste en ce que l’inflammation par la galvano-puncture se fait attendre beaucoup plus longtemps. La méthode proposée par Rodolfi est basée précisément sur cette irritation. Il vaut mieux, dans ce cas, vider le sac avant l’application de l’électricité, comme le conseille Rodolfi, pour obtenir immédiatement l’effet inflammatoire. La guérison de notre malade (3 e Observation) rentre dans cette catégorie de faits. L’application du suspensoir d’Osborn peut être utile par l’excitation qu’il produit sur l’appareil musculaire de la glande et — peut-être — par resserrement des vaisseaux. Toutes les données précédentes nous portent à conclure: 1° que l’électricité dans toutes les formes d’application pour le traitement de l’hydrocèle est un moyen très incertain; 2° que les cas de la guérison rapide par l’action vaso-motrice de l’électricité (appliquée sur la peau ou par la galvano-puncture) sont exceptionnels. — Il n’y a pas de faits probants pour juger du mécanisme de la guérison. Pour obtenir l’effet vaso-moteur en vue de resserrer les vaisseaux, il faut se servir de courants induits qui produisent un rétrécissement plus considérable et cela indépendamment de la direction du courant. (Legros et Onimus.) 39 OBSERVATIONS. N° 1. H. J. 60 ans. 12 I. 74. Le malade, bien bâti, porte son hydrocèle depuis 4 ans. Dans la moitié gauche du scrotum on remarque une tumeur ovale, tendue, fluctuante, transparente dans sa partie antérieure. Le testicule se trouve à la partie postérieure. Cordon spermatique normal. 19 I. 74. On essaie l’électricité; l’hydrocèle mesurée avant l’emploi de celle-ci présente une longueur de 4,5 cm. du pôle supérieur à l’inférieur, une largeur de 2,5 cm. On enfonce les aiguilles en haut et en bas (à la paroi intérieure), et on laisse passer le. courant constant durant 20 minutes <(36 éléments). Procédé très douloureux. A la place, où ont été enfoncées les aiguilles, se montre une brûlure de la peau irrégulière, avec la formation d’une croûte superficielle. Aucune diminution de la tumeur n’est remarquée après cette première séance. 21 I. 74. Electro-puncture 20 minutes, avec courant induit. 22 I. 74. La même séance. Chaque fois, de vives douleurs. Longueur de la tumeur 5 cm., largeur 2,5 cm. Dans l’intervalle des séances pas de douleurs, pas d’élévation de température. 26 I. 74. 4 e séance 20 minutes. Courant induit. 28 I. 74. Une petite diminution de la tumeur: 4Va jusqu’à 2 1 /*. 29 I. 74. Renvoi du patient. Le malade rentre à l’hôpital. 40 19 II. 74. L’hydrocèle n’a pas diminué. 21 II. 74. Ponction. Liquide clair, jaunâtre. Injection* d’iode. Cours ordinaire. 5 III. 74. Renvoi du patient en bonne voie vers la guérison. Suspensoire. Il se présente en Mai 1874. Hydrocèle bien guérie. On constate l’épaississement de la vaginale. N° 2. K. J. 27 ans. 21 V. 77. La moitié gauche du scrotum présente une tumeur ovale qui date de 3 ans, assez régulière, fluctuante, transparente dans toute son étendue. Elle a la forme d’une poire’, avec la partie étroite tournée en bas. La peau se laisse facilement plisser sur la tumeur. À la partie postéro-inférieure se trouve le testicule (douloureux à la pression). Cordon spermatique sensiblement épaissi. La moitié droite du scrotum présente une tumeur beaucoup plus petite, fluctuante, totalement transparente. Le testicule et l’épididyme sont palpables à la partie postérieure. 4, 6, 7 VI. 77. Application du courant constant pendant 20 minutes sur la peau du scrotum. Aucune influence sensible sur la grosseur de la tumeur. Peu de douleurs. 8 VI. 77. On enfonce le pôle négatif dans l’hydrocèle et on fait agir le courant durant 5 minutes. Puis, du côté droit, on injecte sous la peau 10 gouttes de teinture d’iode. Le même jour la tumeur a disparu. Le liquide de l’hydrocèle, par l’ouverture qu’on a fait en enfonçant l’aiguille r s’échappait en partie au dehors et une partie s’infiltrait dans- le tissu cellulaire sous-cutané, en produisant un fort œdème du scrotum. 41 13 VI. 77. Oedème de la peau du scrotum presque complètement disparu. Du côté droit l’hydrocèle est totalement résorbé. 14, 15, 16, 17 VI. 77. L’aiguille négative est enfoncée chaque jour 5 minutes dans la tumeur. Succès nul. 20 VI. 77. Injection sous-cutanée de 10 gouttes de teinture d’iode. 21 VI. 77. Autour de la place d’injection se trouve une infiltration dure du tissu sous-cutané, très peu douloureuse. Chaque jour, injection sous-cutanée de teinture d’iode. 27 VI. 77. La tumeur ne diminue pas. La moitié du contenu est vidée par la ponction et on continue les injections sous-cutanées. 8 VIL 77. Ponction. Evacuation de tout le contenu. Injection d’iode. 11 VIL 77. Renvoi du malade. Infiltration dure des enveloppes du testicule. N° 3. D. N. 64 ans. 9 IV. 77. La tumeur commençait à se développer il y a 7 ans. Du côté droit du scrotum, on constate une tumeur de la grosseur d’un poing, pyriforme, fluctuante dans sa partie supérieure, l’inférieure a la consistance du testicule normale qui ne laisse pas bien délimiter en haut; cordon spermatique normal. 7 V. 77. Application du courant induit sur la peau du scrotum durant 20 minutes (électrodes d’éponges). Le soir, même séance. Vives contractions du dartos. Succès nul. 8 V. 77. Le testicule paraît un peu plus délimitable en bas. Le soir, 20 minutes courant induit. 42 9, 10, 11, 13 Y. 77. Courant induit 20 minutes. Le testicule est presque complètement palpable. On constate inversio testis. Pas de diminution de la tumeur. 15 V. 77. Courant constant. Une aiguille (pôle négatif) est enfoncée dans la tumeur; le pôle positif (électrodes d’éponges) est placé sur la peau du scrotum. 16 V. 77. Vive douleur à la moindre pression et au moindre changement de position. 17 V. 77. L’hydrocèle très dure, le testicule n’est plus palpable que dans sa moitié, très douloureux à la pression. 18 Y. 77. La tension et le volume de la tumeur ont augmenté. La peau du scrotum est assez fortement adhérente avec la surface de la tumeur. Température monte à 39°. A partir du 25 V. 77, la douleur et le volume commencent à diminuer. 7 YI. 77. Renvoi du malade. En avant, à la partie supérieure, on sent depuis 5 jours un ganglion dur, allant en bas et presque jusqu’au milieu de la tumeur et se perdant en cet endroit. Il est trop irrégulier pour le prendre pour l’épididyme. Tumeur dure, fluctuante derrière. L’INJECTION DE CHLORURE DE ZINC. Polaillon x ) traitait les hydrocèles par injection d’un gramme d’une solution de chlorure de zinc au 10 °/o au moyen de la seringue de Pravaz. Aucune douleur, d’après cet auteur, ne se produit après l’injection. Dans les jours qui suivent une subinflammation favorise le retour du liquide qui se résorbe insensiblement plus tard. Les opérés ne gardent pas le lit un seul jour. Dumreicher * 2 ) rapporte des cas de guérison rapide par injection d’une solution de chlorure de zinc au 8%. En 1881, M. le Professeur Kocher essaya sur deux malades l’injection de chlorure de zinc au 5°/o avant et après l’évacuation du liquide de l’hydrocèle. Ces injections causèrent une douleur assez intense et ne donnèrent pas des résultats satisfaisants : répétées 4 fois pour chaque malade, elles amenèrent une inflammation suppurative qui nécessita l’incision. Les parois internes de la vaginale furent trouvées couvertes de granulations et de fausses membranes. Les injections au chlorure de zinc ne méritent pas d’être employées. Si les auteurs mentionnés invoquent en faveur de ces injections une certaine indolence et la x ) Ballet, de la Soc. de chirurgie. 1879. 647. 2 ) Soc. de Méd. de Vienne. 1878 ou 1879? 44 rapidité de la guérison, s’ils ne cherchent dans le traitement de l’hydrocèle que ces deux conditions, nous les renverrons aux injections d’acide phénique pur qui donne une guérison rapide, indolente et ne cause jamais de suppurations. 45 OBSERVATIONS. N° 1. D. A. 38 ans. 13 X. 81. Le patient est un homme vigoureux. Le testicule droit normal, à gauche une tumeur transparente de la grosseur d’un poing. Cordon spermatique normal. 8 XI. 81. Injection d’une seringue de Pravaz de chlorure de zinc à 5%. Douleur assez intense. Suspensoir. La tension a diminué, la peau est rouge, mais pas œdémateuse. On peut bien palper le testicule dans la tumeur. 9 et 10 XI. 81. La tumeur fortement tendue, douleur vive à la pression, douleur à l’aine. 11 et 12 XI. 81. La tension augmente. Cordon spermatique douloureux, peau rouge. 14 XI. 81. Injection répétée. 16 XI. 81. Tension forte, peau rouge, un peu œdémateuse. 17 XI. 81. Injection 5°/o chlorure de zinc. Tension moindre. 19 XI. 81. Injection de 2 gr. de chlorure de zinc. 22 XI. 81. Ponction. Injection de 5 gr. de chlorure de zinc 5°/o. Le liquide écoulé est trouble, contient beaucoup de globules de pus. 24 XI. 81. Opération. Incision. La paroi interne de la vaginale est couverte de granulations et de fibrine, l’al- buginée de même, elle est détruite là où sont les granulations. Sérum purulent. Grattage, suture, drainage, iodoforme, ouate, suspensoir. 46 25 XI. 81. L’aspect de la plaie est bon, on enlève les drains. 27 XI. 81. Guérison per primam ; le testicule paraît dur. 6 XII. 81. Le patient est renvoyé complètement guéri, avec une cicatrice linéaire. N° 2. O. J. 68 ans. 81 X. 81. Au mois de Juillet 1880, le patient a été opéré d’une hydrocèle du côté droit (injection iodée). Maintenant on constate du côté gauche une tumeur de la grosseur d’un poing, piriforme, fluctuante. Dans la partie postérieure de la tumeur, on sent le testicule douloureux à la pression. Le cordon spermatique est normal. Le testicule droit est petit, situé en haut et présente une induration de l’épididyme. 8 XI. 81. Ponction. Injection de deux seringues de Pravaz de chlorure de zinc à 5°/o. Le soir, le patient a ressenti des douleurs, peau du scrotum un peu œdémateuse. Tension moindre. 1 9 XI. 81. Fort œdème s’étend vers le périnée, douleurs légères. 10, 11, 13 XI. 81. Diminution d’œdème et augmentation de la tension. 14 XI. 81. Injection d’üne seringue de chlorure de zinc 5°/o. 15, 16 XI. 81. Tension moindre. 17 XI. 81. Injection de chlorure de zinc. 47 r I 22 XI. 81. Ponction. Il sort un liquide blanc verdâtre, crémeux, épais, qui coule lentement, il contient du pus. Injection de 9 ccm de chlorure de zinc 5%. Le soir, augmentation de volume. 24 XI. 81. Incisio®. Pus épais; les parois 'internes du sac sont couvertes de granulations et de dépôts fibrineux. Grattage, suture, drainage, bandage à l’iodoforme,.suspensoir. 25 XI. 81. On ôté les drains, l’aspect de la plaie est excellent. 26 XI. au 6 XII. Pas de fièvre, très peu de sécrétion. 11 XII. 81. Renvoi du malade. Aucune sécrétion, la plaie est cicatrisée, à l’exception d’une bande large de 3 mm. L’INCISION L’incision est une méthode très ancienne. On la fait remonter à Celse. Les anciens chirurgiens, après avoir incisé le sac, bourraient la cavité de charpie sèche, pour faire naître la suppuration. Boyer x ) même explique la fréquence des récidives de l’hydrocèle traitée par cette méthode, par la distribution de la tunique vaginale, qui ne permet pas d’introduire de la charpie dans le cul de sac formé par la vaginale en passant de l’épididyme sur le testicule. La plupart des auteurs du siècle dernier ont signalé les inconvénients de l’incision, et Pott l’a regardée comme dangereuse (Curling * 2 ). Malgré cela l’incision resta une méthode assez répandue au XIX e siècle, Coo^er l’a pratiquée souvent. Dupuytren l’employait toutes les fois qu’il conservait quelques doutes sur la nature de la tumeur. Vidal de Cossis 3 ) regardait cette méthode „ comme une des plus rationnelles; elle est promptement exécutée et est peut-être moins douloureuse que l’injection au vin“. En somme on peut dire avec Curling que les chirurgiens de notre siècle employaient l’incision „dans les cas où l’injection échoue, quand une opération exploratrice est nécessaire (diagnostic difficile), quand l’hydrocèle s’accompagne d’un épaississement considérable Ù Boyer. Dict. art. Hydr. 1817. 2 ) Curling. Cod. cit. 3 ) Vidal de Cossis. Patli. ext. T. V. 49 4-c®o-4>«- SCHAFFHAUSEN. BUCHDRUCKEREI VON FR. ROTHERMEL & CIE. 1886 . i ir t: #=f— §*- #4- #4- #4- # 4 - #4>- *W^S3Slß *' ' '\ r t •>- i ■^'.» r 1 ■i WXi ; j, ''■_(’> j>_i fösfü&ti •' 4 ir $/,*?,:; ‘ , "* *?< - v ■ *,*.,*/ t- :,> ■-*r;. •' tncs * ' T* : £& * vr$ v, _ ;_- < , : •sv^ .*• >' : ~i£* if** |Spgj, ÜBER VORLAGE UND VORFALL DER NABELSCHNUR AUF GRUND VON 103 FÄLLEN DER GEBDRTSHDLFL. KLINIK UND POLIKLINIK IN BERN. INAUGUR AL-DISSERTATION ZUR ERLANGUNG DER DOCTORWÜRDE DER HOHEN MEDICINISCHEN EACULTÄT IN BERN YORGELEGT VON THEOPHIL SCHAAD, ARZT IN SCHAFFHAUSEN ■and auf Antrag von Prof. P. MÜLLER von der Facultät zum Drucke genehmigt. Bern, März 1886. - - Prof. DTESTCKI, z. Z. Decan. SCHAFFHAUSEN. BUCHDRUCKEREI VON FR. ROTHERMEL & CIE, 1886 , Einleitung. Yorfall der Kab elschnur ist eineGeburtscomplikation, die ebenso häufig als unerwartet das junge Leben zu vernichten droht, und Fälle, in denen Schnelligkeit, bewusstes und präcises Handeln der geburtshülflichen Kunst den sichern Tod des Kindes zu verhüten vermögen, wiegen ebenso schwer wie diejenigen, in denen das Messer des Chirurgen einem Erstickenden das Leben zu schenken vermag. Her Kabelschnurvorfall ist daher von grösster practischer Wichtigkeit; er nimmt von jeher das Interesse des Geburtshelfers in hohem Masse in Anspruch. Hinsichtlich der Aetio- logie, Behandlung und besonders in Bezug auf statistische Verhältnisse u. s. w. herrschen auch heut zu Tage noch zahlreiche Meinungsdifferenzen, und jede Arbeit, die in irgend einer Beziehung eine Lücke ausfüllen kann, ist gewiss vollständig gerechtfertigt. Ich habe mich denn auch gerne der Aufgabe unterzogen, die Vorlagen und Vorfälle, welche vom 1. October 1874 bis 1. October 1885 in der Berner geburtshülfl. Klinik und Poliklinik vorgekommen sind, zusammenzustellen und zu untersuchen. Also auch das poliklinische Material wurde mit hereingezogen, weil dadurch der ungünstige Einfluss, welchen die vielen Erstgebärenden der stationären Kliniken auf die Statistik ausüben, beseitigt wird. Freilich verhält es sich auf der Berner geburtshülfl. Klinik wesentlich anders, als auf den Kliniken anderer Universitäten, da auf sämmtliche Geburten über 44°/ 0 ver- heirathete Frauen kommen, also auch eine grosse Anzahl Mehrgeburten sich ereignen. Das Hereinziehen der poliklinischen Fälle dürfte sich auch desshalb empfehlen, weil die Verhältnisse in der Poliklinik mehr den gewöhnlichen Vorkommnissen der ärztlichen Praxis entsprechen. Eine erschöpfende Abhandlung über Kabelschnurvorfälle zu liefern liegt mir vollständig ferne; die Eigenthümlichkeiten der Bernischen geburtshülfl. Verhältnisse hinsichtlich der er- 4 wähnten Complikation zu zeigen und besonders in statistischer Beziehung hervorzuheben und zu vergleichen, ist der Zweck meiner Arbeit. Herrn Prof. P. Müller spreche ich hiemit für seine Unterstützung meinen besten Hank aus. Vorlage und Vorfall. Unter Vorfall der Nabelschnur versteht inan bekanntlich diejenige Anomalie, bei der ein grösseres oder kleineres Stück des Nabelstranges nach dem Blasensprunge in die Vagina heruntertritt, während man eine Vorlage, eine Vorlagerung annimmt, wenn Schlingen der Nabelschnur vor dem Blasensprunge im Muttermunde hinter den Eihäuten gefühlt werden. Wir werden in Folgendem beide, Vorfall und Vorlage, berücksichtigen. Die Vorlage spielt in den meisten Statistiken und Lehrbüchern eine ziemlich untergeordnete Bolle, ja, sie wird hie und da nicht einmal in Bechnung gezogen. Wir können damit nicht übereinstimmen. Es ist durchaus von Belang, festzustellen, in welchem Verhältnis die Häufigkeit der Vorlage zu derjenigen des Vorfalls steht. Haben wir im Verlaufe einer Geburt eine Vorlage diagnosticirt, so ist dies ein bedeutsamer Wink zu sofortigen und eventuell später zu treffenden therapeutischen Massregeln; wir suchen entweder die Vorlage zu corrigiren oder trachten darnach, dem drohenden Vorfälle in möglichst günstigen Verhältnissen zu begegnen. Dass das Vorliegen der Nabelschnur in der Schwangerschaft sowohl als bei der Geburt beobachtet werden kann, hindert uns nicht daran, Vorlage und A r orfall in ihrem gegenseitigen Verhältnis zu behandeln, im vollen Gegensatz zur Meinung von Hildebrandt. Es gewinnt ja die Vorlage ihre Wichtigkeit hauptsächlich nur im Geburtsacte, und es ist von untergeordneter Bedeutung, zu wissen, ob sie vielleicht schon vor der Geburt einmal da war oder nicht. Bekanntlich umfassen unsere Definitionen von Vorlage und Vorfall, streng genommen, lange nicht alle vorkommenden Fälle. Hat sich die Blase weit in die Vagina vorgewölbt, vielleicht bis zum Sichtbarwerden, und sind Nabelschnurschlingen vorgelagert, so können wir kaum mehr einfach von Vorlagen sprechen, obschon die Blase noch nicht gesprungen ist. Man hat für diese Fälle auch den Ausdruck „verhüllter Vorfall,“ gebraucht, im Gegensatz zum „naykteu Vorfall“, 6 Auch wir wollen bei Bearbeitung unseres Materials diese Uebergangsformen gebührend berücksichtigen, und uin dies in bequemer "Weise thun zu können, haben wir unsere Fälle in 4 Categorieen eingetheilt, nämlich 1. in uterine Yorlagen, 2. in Vorfälle, 3. in vaginale Vorlagen, ohne Uebergang in Vorfall, und 4. in vaginale Vorlagen, mit Uebergang in Vorfall. Die beiden letzten Categorieen sind der Einfachheit wegen so genannt worden. Die erste Categorie umfasst diejenigen Fälle, in denen die Nabelschnur im Sinne der Definition hinter den Eihäuten noch in der Uterushöhle vorliegt und diese nicht verlässt, die zweite Categorie diejenigen, in denen die Nabelschnur, ohne vorher als vorliegend diagnosticirt worden zu sein, nach dem Blasensprunge vorfällt; die dritte Categorie bezeichnet die Fälle, in welchen die vorliegende Nabelschnur in der sich tief in den Vaginalkanal herabdrängenden Blase sich befindet und zweifellos Vorfällen würde, wenn nicht ein therapeutischer Eingriff sie daran hinderte; die vierte Categorie umfasst diejenigen Fälle, bei welchen die Sachlage die gleiche war, jedoch der Blasensprung dann zu einem wirklichen Vorfälle führte. Es verschafft uns unsere Eintheilung den Vortheil, die gegenseitigen Verhältnisse von Vorlage zu Vorfall mit Rücksicht auf Aetiologie, Therapie u. s. w. schärfer hervorheben und präcisiren zu können; beim Vergleich unserer Statistik mit anderen sind wir dann allerdings gezwungen, die vaginalen Vorlagen der beiden letzten Categorieen einfach zu den Vorfällen zu zählen, da sie von Andern wohl auch dazu gerechnet worden sind und wir sonst nicht das richtige Vergleichungsmaterial hätten. Statistik. Es ist höchst interessant, die statistischen Angaben über Nabelschnurfälle — die Vorlagen sind nur ausnahmsweise besonders erwähnt worden — zusammenzustellen. "Wir haben bei Boivin 1 Vorf. auf 535 Geb., näml. 38 Vorf. auf 20357 Geb. Lachapelle 1 » „ 457 „ „ 34 „ „ 15652 „ Scanzoni 1 „ „ 31o „ * 25 „ „ 7890 „ Churchill 1 „ » 282 „ * 322 „ „ 90983 „ Schure 1 * „ 265 „ 57 7 ? n t? 7 Chiari 1 Yorf. auf 241 Geb., näml. 32 Yorf. auf 7740 Geb, Collins 1 n „ 165 n 77 97 77 rt 16152 „ Corradi 1 77 „ 159 v rt — 77 Tt 77 Grenser 1 V „ 120 77 77 — 77 V 77 Wortmann 1 77 * 103 77 77 35 77 rt 3600 „ Hecker 1 n „ 89 77 77 194 77 rt 17220 „ Spiegelberg 1 77 „ 86. Die grösste Zusammenstellung, aus 34 Quellen geschöpft, bringt F. L. Lebuevet (in seiner Inauguraldissertation: Ueber den Yorfall der Nabelschnur bei Becken-Endlagen, Berlin 1870). Unter 166693 Geburten findet er 838 Yorfälle, also unter 189 Geburten 1 Yorfall. Die Gründe für diese beträchtlichen Differenzen in der Frequenz des Nabelschnurvorfalls alle anzugeben, dürfte schwer fallen; es dürfte angenommen werden, dass nicht überall, besonders da, wo die geburtshülflichen Kliniken über ein grösseres Material verfügen, die Fälle mit der gleichen Genauigkeit aufgezeichnet worden sind, dass ferner die Aufnahme oder die ISichtaufnahme der Nabelschnurv orlagen in die Tabellen zu unrichtigen Zahlen führen. Differenzen jedoch sind zu erwarten, denn jedes Land dürfte hinsichtlich gewisser gebuvts- hülflicher Verhältnisse, welche auf die Aetiologie des Nabelschnurvorfalls von Einflüsse sind, seine besondern Eigenthümlich- keiten haben; auch die Yerschiedenlieit in der Anwendung geburtshülflicher Eingriffe bei den einzelnen Geburtshelfern mag gewisse Differenzen bewirken. Betrachten wir unsere Fälle! Yom 1. October 1874 bis 1. October 1885 fänden auf der stationären Klinik und Poliklinik *) statt: Geburten 5740 Nabelschnurvorfälle genau 100 Wir bekommen also auf 57.4 Geburten 1 Yorfall. Eine Häufigkeit, wie sie keine der bis jetzt existirenden Statistiken aufzuweisen hat. Unter den Geburten sind recht- und frühzeitige: 5,577 Aborte: 163 Bei den folgenden Berechnungen lassen wir vorläufig die 163 Aborte mit 3 Nabelschnurvorfällen weg und haben also dann auf 5577 recht- und frühzeitige Geburten 97 Yorfälle, oder auf 57.5 Geburten 1 Yorfall. *) In der Berner Poliklinik werden sowohl normale als pathologische Gehurten geleitet. 8 Legen wir der Statistik unsere Eintheilung in 4 Catego- rieen zu Grunde, so erhalten wir auf 5577 recht- und frühzeitige Geburten: 1. Uterine Yorlagen: 3 2. Vorfälle: 66 3. Vaginale Vorlagen, ohne Uebergang in Vorfall: 22 4. Vaginale Vorlagen, mit Uebergang in V orfall: 9 Wir haben somit auf: 5577 Geburten 34 Vorlagen (uterine und vaginale zusammengerechnet), oder auf 164 Geburten 1 Vorlage, und auf 5577 „ 75 Vorfälle, oder auf 74 „ 1 Vorfall. Die 9 Fälle der vierten Categorie figuriren sowohl bei den Vorlagen als bei den Vorfällen. Es ist einleuchtend, dass die Zahl der Vorlagen zunehmen würde, wenn manche Geburtsfälle genauer untersucht worden wären und wenn manche Frauen nicht schon mit abgeflossenem Fruchtwasser in Beobachtung kämen; aber welche Statistik hat nicht socialer Verhältnisse wegen an gewissen Ungenauigkeiten zu leiden? Untersuchen wir die Frequenz der Vorfälle bei den verschiedenen Lagen, Kopf-, Becken-End- und Querlagen. A. Kopflagen. Es hat Hildebrandtunt. 45040 Ko pfl. 301 Vorf., also unt. 148 Kopf 1. IVorf. Hecker W 16675 „ 124 „ „ * 134 Chiari V 7545 „ 24 „ „ „ 314 Wortmann n 3441 „ 25 „ „ „ 131 Scanzoni V 7652 „ 23 „ „ „ 333 Wir haben unter 5278 Kopflagen 62 "Vorfälle (vaginale Vorlagen inbegriffen), also unter 85 Kopflagen 1 Vorfall. B. Becken-End lagen. Es hat Scanzoni unter 197 Becken-Endl. 10 Vorf., also unter 20 Becken-Endl. 1 Vorf. Chiari „132 * 3 „ „ „ 44 * 1 „ Hecker „617 „ 47 „ „ „ 13 „ 1 „ Wortmann „89 „ 4 „ „ „ 22 „ 1 „ Wir haben unter 190 Becken-Endlagen 11Yorfälle, (Yorlagen inbegriffen), also unter 18 „ 1 Vorfall. C. Querlagen. Es bat Hecker unter 162 Querl. 23Vorf., also unter 7 Querl. 1 Vorf. Wortmann „ 32 „ 6 „ 33 „ 5 33 1 „ Chiari ?> ^ » 5 v 33 „ 11 33 1 * Scanzoni v 41 „ 4 v 33 „ io rt 1 * Wir haben unter 109 Querlagen 26 Vorfälle (Vorlagen inbegriffen), also unter 4 Querlagen 1 Vorfall. Uebersichtlich nach Lagen und Categorieen zusammengestellt ergibt sieb Folgendes. Unter 5577 recht- und frühzeitigen Geburten finden wir: a. 5278 Köpft 1. Uterine Vorlagen: 2 2. Vorfälle: 41 3. Vaginale Vorlagen, ohne Uebergang in Vorfall: 11 4. Vaginale Vorlagen, mit Uebergang in Vorfall: 8 Es macht dies auf 5,278 Kopflagen 21 v 251 „ 1 * 5,278 „ 49 „ 105 „ 1 „ 190 Becken-Endl. 1 * 19 * 1 „ 9 Querlagen 1 „ 7 1 1). 190 Becken-Endl. 10 c. 10!) Querl. 1 15 10 1 Vorlagen, also Vorlage, und Vorfälle, also Vorfall; ferner Vorlage, Vorfall, und endlich Vorlage, und Vorfall. *) Elsaesser fahrt unter 41 Fällen von Kopflage 20 Vorlagen und 21 Vorfälle an, Scanzoni unter 33 Fällen 12 Vorlagen und 21 Vorfälle. Einige Autoren haben das Vorkommen von üsabelschnur- vorfällen bei Zwillingsgeburten berücksichtigt; so hat Chiari unter 94 Zwillingsgeburten 5 Vorfälle, also 33 19 33 1 Vorfall, Wortmann ,, 43 33 1 Vorfall; wir haben 33 77 33 7 Vorfälle, also 33 11 33 1 Vorfall. Der Vorfall fand in unsern Fällen immer bei der Geburt des 2. Kindes statt. *) Bei den Vorlagen sind uterine und vaginale zusammengenommen; die 9 Pralle der 4. Categorie sind bei Vorlagen und Vorfällen gerechnet, 10 Mütter. Yon den Müttern der 5577 Geburten sind Erstgebärende 1789 Mehrgebärende 3788. Unsere 100 Fälle von Vorlagen und Vorfälle vertheilen sich folgendermassen: a. Uterine Vorlagen. 1). Vorfälle. c. Vag. Vorlagen d. Vag. Vorlagen (ohne Vorfali) (mit Vorfall) 1. Erstgebärende: — 12 1 2 2 . Mehrgebärende: 3 54 21 7 Bei den Erstgebärenden sind also keine uterine Vorlagen zu verzeichnen 5 im Uebrigen kömmt auf 149 Erstgebärende 1 Vorfall 1789 „ 1 vag. Vorlage (ohne Vorfall) 895 „ 1 vag. Vorlage (mit Vorfall). Bei den Mehrgebärenden kömmt auf 1263 Mehrgebärende 1 uterine Vorlage 70 „ 1 Vorfall 180 „ 1 vag. Vorlage (ohne Vorfall) 540 „ 1 vag. Vorlage (mit Vorfall). Vorlagen sind also im Ganzen überaus vorwiegend bei Mehrgebärenden; Vorfälle kommen bei Mehrgebärenden dagegen nur in doppelter Anzahl vor als bei Erstgebärenden. Betrachten wir die Verhältnisse bei den einzelnen Lagen. A. Kopflagen. Unter unsern 62 Fällen von Kopflage haben wir Hecker hat unter 124 Fällen Erstgeb. 11 = 18% Mehrgeb. 51 = 82 % „ 38 = 31% „ 86 = 69% Scanzoni » r> 33 „ „ 8 = 24% „ 25 = 76% Elsaesser 41 r> w 7) „ 9 = 22% „ 32 = 78% Hildebrandt 17 » » ± 1 7) „ 2 = 12 % „ 15 = 88 % Die Gesammtzahl aller Geburten in Kopflage beträgt 5278 von den Müttern sind Erstgeb. .1697 Mehrgeb. 3581 Auf Erst- und Mehrgebärende vertheilen sich unsere 62 Fälle: a. Uterine Vorlagen 1. Erstgebärende: — 2. Mehrgebärende: 2 h. Vorfälle c. Vag. Vorlagen d. Vag. Vorlagen (ohne Vorfall) (mit Vorfall) 9 — 2 41 11 6 11 Bei Erstgebärenden kommen Fälle der 1. und 3. Cate- gorie nicht vor; dagegen trifft es auf 188 Erstgebärende 1 Yorfall und auf 848 „ 1 vag. Vorlage (mit Vorfall). Bei den Mehrgebärenden sind alle Categorieen vertreten; es kommt auf 1790 Mehrgebärende 1 uterine Vorlage 87 „ 1 Vorfall 325 „ 1 vag. Vorlage (ohne Vorfall) und auf 595 „ 1 vag. Vorlage (mit Vorfall). Die Vorlagen werden also bei den Kopflagen bei den Erstgebärenden relativ noch seltener. B. Becken-Endlagen. Bei unsern 11 Fällen haben wir Erstgebärende 2 = 20°/ 0 Mehrgebärende 9 = 80% Hecker hat unter 47 Fällen Erstgebärende 12 = 26% Mehrgebärende 35 = 74%. C. (Querlagen. Unter den 27 Fällen sind Erstgebärende 2 = 8% Mehrgebärende 25 = 92 % Uecker hat unter 23 Fällen Erstgebärende 3 = 12% Mehrgebärende 20 = 88 u /o- Bei den 51 Mehrgebärenden, die in Kopflagen haben, haben durchgemacht Die 2. Geburt: 12 = 24% I „3. „ 11 == 19% = 49% „4. „ 3 = 6% J Die 5. Geburt: 3 „6. » : 7 „7. „ : 3 * 8 . „ : 2 ,9. „ : 4 „ 10.-15 „ : 6 51% geboren Wie Hecker lassen wir die Vielgebärenden mit der 5. Geburt beginnen; er hat nur 16% Vielgebärende, wir 51%. Es beweist unsere Tabelle, dass mit der Anzahl der Geburten auch die Anzahl der Kabelschnurvorfälle steigt. 12 Nehmen wir in Fernerm auf die Yarietäten der Kopflagen Rücksicht, so bekommen wir folgende Zusammenstellung: Uterine Yorlagen Vorfälle Vaginale Yorlagen (ohne Vorfall) I Vaginale Vorlagen (mit Vorfall) Total I. Scheitellage — 2 — 1 3 z II. Scheitellage — 6 — 1 7 'm III. Scheitellage — — — — — ’S IY. Scheitellage — — — — — 'S Gesichtslage — — — — — u w Unbest. Lage — 1 — — 1 i. I. Scheitellage 1 16 5 2 24 Z II. Scheitellage — 13 5 3 21 :S III. Scheitellage — — — 1 1 ’S" IY. Scheitellage — — 1 — 1 Gesichtslage 1 3 — — 4 $ g Unbest. Lage — — — — — Total 2 41 11 8 62 Wir ersehen aus obiger Tabelle, dass der Nabelschnurvorfall relativ viel häufiger bei der II. Scheitellage vorkömmt als bei der I.; in besonderem Maasse trifft dies bei den Erstgebärenden zu, und zwar bei Yorlagen wie bei Vorfällen; die Hecker’sche Statistik spricht im gleichen Sinne. Resumiren wir die bemerkenswerthesten Punkte, die sich aus unsern statistischen Notizen ergeben, so zeigt sich Folgendes: 1. Bern hat eine relativ sehr hohe Zahl von Yorlagen und Vorfällen der Nabelschnur; besonders gesteigert ist die Frequenz bei den Kopflagen. 2. Das Yerhältniss der Häufigkeit der Yorlagen (uterine und vaginale) zu derjenigen des Vorfalls stellt sich wie 34:75. 3. Yorlagen kommen hauptsächlich bei Querlagen vor, dann bei Kopflagen und in letzter Linie bei Becken-Endlagen, im Yerhältniss von ungefähr 5:4:1. 4. Yorlagen kommen überwiegend häufiger bei Mehrgebärenden vor, bei Kopflagen etwa 5 Mal häufiger als bei den Erstgebärenden; Vorfälle treffen wir bei Melirgebären- den etwa doppelt so häufig, als bei Erstgebärenden. 5. Uterine Yorlagen sind selten; wir haben deren 3 auf 5577 Geburten; die vaginalen Yorlagen sind aus begreiflichen Gründen viel häufiger. _____ 13 Aetiologie. Wenn wir die Aetiologie unserer Fälle in’s Auge fassen, so interessiren uns in erster und hauptsächlichster Linie die Kopflagen; bei den Becken-End- und Querlagen liegen die ursächlichen Momente der Yorlage oder des Yorfalls ja zum grössten Theil in der Lage selbst, und es würden sich hier keine besondern Eigentümlichkeiten ergeben. Betrachten wir also die Aetiologie der Kopflagen. Unter den praedisponirenden Ursachen von Seite der Mutter spielen eine Hauptrolle die Beckenverhältnisse. Wir schicken voraus, dass in Bern Becken mit einer Conjugata Yera von 10 cm. noch zu den normalen gerechnet werden.*) Yon den 62 Müttern haben . enge Becken 32 = 52°/ 0 normale „ 30 = 48 c /° Hecker hat bei 124 Müttern enge Becken 14 = 11,3% normale „ 110 = 88,7% Wir haben also bei denKopflagen beinahe 5 Mal mehr enge Becken als Hecker! Die Becken-Enge trägt wohl die Hauptschuld an unserer hohen Frequenz der Yorfälle. Der Kopf des Kindes wird durch die Yerengerung über dem Beckenkanal festgehalten, das untere Uterinsegment schliesst nicht vollkommen an und es wird dadurch der Kabelschnur Gelegenheit gegeben, zwischen Uteruswand und Kopf des Kindes nach abwärts zu treten. (Nach Engelmann erfolgt der Yorfall 16 Mal häufiger bei engen Becken als bei normalen.) Als allgemein verengt sind unter den 32 engen Becken 6 bestimmt angegeben; die übrigen sind platt; bei mehreren theilweise osteomalacischen Becken war die Yerengerung so gross, dass künstliche Frühgeburt eingeleitet wurde. *) Siehe Brühl, Archiv f. Gynaec. XXVI. S. 89. 14 Mit Rücksicht auf Erst- und Mehrgebärende und auf unsere 4 Categorieen ergiebt sich folgende Zusammenstellung: Enges Becken Normales Becken! 1 1 # Uterine Vorlage — — Vorfall 4 5 if"" 1 Vag. Vorlage (ohne Vorfall) — — « Vag. Vorlage (mit Vorfall) 2 — & Uterine Vorlage — 2 $ Vorfall 16 16 £ Vag. Vorlage (ohne Vorfall) 5 6 V ag. V orlage (mit V orfall) 5 1 Total 32 30 Die 11 Erstgebärenden figuriren demnach mit 6 engen Becken, die 51 Mehrgebärenden mit 26; enge Becken kommen also auf 55°/o Erst- und 51 °/ 0 Mehrgebärende. Bei den Erstgebärenden hätte man wohl einen höheren Procentsatz enger Becken erwartet; in den 5 Fällen mit normalen Becken waren andere Ursachen massgebend. Vorlagen wurden bei Erstgebärenden nur bei engem Becken diagnosticirt; die Vorfälle vertheilen sich auf Erst- und Mehrgebärende auf normale und enge Becken ziemlich gleichmässig, ebenso die Vorlagen bei den Mehrgebärenden. Bei den 27 Quer- und 11 Becken-Endlagen finden wir unter den 88 Becken: enge 6 = 16% normale 29 = 84% Begreiflicherweise tritt hier Beckenenge als d i r e c t e s aetiol. Moment bedeutend in den Hintergrund. Hecker hat unter seinen Geburten: Kopflagen 95,5% Becken-Endlagen 3,6% Querlagen 0,9% Wir haben unter unsern Gehurten: Kopflagen 94,7% Becken-Endlagen 3,4% Querlagen 1,9% Die Querlagen sind hei uns also 2 Mal häufiger als bei Hecker, und dass dieses Factum die Frequenz der Vorlagen und Vorfälle der Nabelschnur steigern hilft, liegt auf der Hand. — 15 AVohl mit Hecht wird unter den Zuständen, welche unvollkommenen Anschluss des untern Uterinsegmentes an den vorliegenden Theil veranlassen und so zu Nabelschnurvorfall führen können, zu grosse Menge Fruchtwasser, Hydro - amnios, angeführt. „Yiel“ und „sehr viel“ Fruchtwasser finden wir verzeichnet in 41 Fällen, die sich folgendermassen vertheilen: 1. Erstgebärende: Mehrgebärende: 2. Kopflagen: Querlagen: Becken-Endlagen : 3. Uterine Yorlagen: Yorfälle: Yaginale Yorlagen Yaginale Yorlagen 6 35 25 10 6 1 22 9 3 40% 41% 40% 37 % 55% 33 % 33% 41 /<> 33 % (ohne Yorfall): (mit Yorfall): Die Fälle von Hydroamnios bevorzugen also keine Unter- abtheilung besonders, sondern vertheilen sich ziemlich gleich- mässig. Dass die Menge des Fruchtwassers in der Aetiologie von Yorfall und Yorlage eine Rolle spielt, beweist das relativ häufige Yorkommen von Hydroamnios bei unsern 100 Fällen. Hecker legt in aetiologischer Beziehung grosses Gewicht auf die Beschaffenheit der Nachgeburtsth eile. In seiner Statistik weist er unter 124 Fällen von Nabelschnurvorfall bei Kopflage in 114 oder in 92% der Fälle eine abnorme Länge der Nabelschnur nach, constatirt in 12 oder 10 % der Fälle eine Umschlingung des Nabelstranges um den Hals und konnte meistens eine seitliche, hie und da selbst velamentöse Einpflanzung der Nabelschnur, sowie ein tiefer Sitz der Placenta wahrnehmen. In Bezug auf diese den Yorfall begünstigende Factoren ist unser Material nicht in hohem Maasse verwerthbar, da z. B. die Nabelschnur nur gemessen wurde, wenn sie eine sichtlich über das Durchschnittsmaass hinausgehende Länge zeigte. Im Ganzen haben wir verzeichnet gefunden: 92 cm 80 cm 75 cm 62 cm 59 cm In 3 Fällen finden wir einfach die Bemerkung: „übermässig lang“. Daneben finden sich 4 Fälle von Placenta praevia, 1 Fall von tiefsitzender Placenta, 2 Fälle von velamen- töser und 5 Fälle von marginaler Insertion des Nabelstranges. Der tiefe Sitz der Placenta ist gewiss ein wichtiges aetiol. Fall: Nabelschnurlänge Fälle: „ Fall: 16 Moment; ausdrücklich erwähnt wird er nur ein einziges Mal; dagegen sind in 8 Fällen seitliche Eihautrisse angeführt, so dass aus diesem Umstande geschlossen werden kann, dass auch hei uns Nabelschnurvorfälle häufig bei tiefsitzender Placenta Vorkommen. Umschlingungen der Nabelschnur um den Hals wurden von vielen Geburtshelfern zu den den Vorfall begünstigenden Zuständen gezählt; die neuern geburtshülfliehen Lehrbücher nehmen Umschlingung als dem Vorfälle hinderlich an und wohl mit Recht. Wir finden unter unsern 100 Fällen nur einen, in dem die Nabelschnur einmal um den Hals des Kindes geschlungen war. Jedoch ist darauf wenig Rücksicht zu nehmen, da die Umschlingungen der Nabelschnur gewöhnlich nur in Ausnahmsfallen registrirt werden. Absolute Kleinheit des Kindes und in erster Linie des Kopfes bei normal weitem mütterlichen Becken kann ebenfalls einen Nabelschnurvorfall veranlassen. Wir haben mehrere Fälle derart, wo die Kleinheit der Frucht als Ursache wenigstens mitwirkte; in einem Falle, wo bei einer Erstgebärenden (Fall 25 der Schlusstabelle) neben dem Kopfe die Nabelschnur vorfiel, war das Becken normal weit, das Kind dagegen eine Frühgeburt im VIII. Monat.*) Dass in unserer Statistik die Mehrgebärenden mehr bei Nabelschnurvorfällen betheiligt sind, worin alle Beobachtungen übereinstimmen, hat bekanntlich seinen Grund darin, dass bei Mehrgebärenden der Vaginaltheil des Uterus erschlafft ist und so keinen genauen Anschluss des untern Uterinsegmentes an den Kopf zulässt. Gehen wir von den prädisponirenden Ursachen zu den occasionellen über, so wird hier in erster Linie ein zu schneller Abschluss des Fruchtwassers angeführt. Wir finden nur 2 Fälle, wo das Eintreten eines Nabelschnurvorfalls allein auf Rechnung des Hervorstürzens einer grossem Quantität Fruchtwasser gesetzt wird; bei einer Anzahl Frauen war das Fruchtwasser allerdings schon abgeflossen, als sie in geburtshülf liehe Behandlung kamen. Von Scanzoni ist der Vorfall kleiner Theile neben dem Kopfe als ätiologisch nicht unwichtig hervorgehoben worden; Hecker erblickt kein ätiologisches Moment darin, sondern ist der Meinung, dass der Vorfall der kleinen Theile sowohl *) Während der Abfassung unserer Statistik ist ein neuer Fall hinzugekommen ; hei einer Zwillingsgeburt war der Kopf des II. Kindes schon tief im Beckenkanal, als plötzlich und unerwartet eine Nabelschnurschlinge vorfiel; schleunige Applikation der Zange rettete das Lehen des Foetus; die exquisite Kleinheit des Kopfes war wohl Ursache des Vorfalls. 1 ? als derjenige der Nabelschnur in der Nichtausfüllung des Beckens durch den vorliegenden Theil ihre gemeinsame Ursache geben. Es lässt sich in der Mehrzahl der Fälle schwer entscheiden, welche von beiden Ansichten die richtige ist; in unseren Fällen wurde die Extremität gleichzeitig mit der Nabelschnur bei der ersten Untersuchung im Beckenkanal entdeckt, entweder vorliegend oder sofort nach dem Blasensprunge vorgefallen; dies spricht dafür, dass wohl ein und dasselbe ätiologische Moment zu diesen Anomalien führe und dass nicht der Vorfall der Extremität das primäre sei und secundär Nabelschnurvorfall veranlasse. Wir haben unter den 62 Fällen von Kopflage mit Nabelschnurvorfall 6, in denen ein Yorfall kleiner Theile beobachtet wurde; Hecker hat unter 16 Fällen 3, Hildebrandt unter 17 Fällen ebenfalls 3. Yon Vorfällen der Nabelschnur, deren Entstehen auf Stehen der Gebärenden beim Blasensprunge oder auf Erschütterungen beim Transportiren derselben zurückzuführen sind, finde ich keine verzeichnet. Einen Fall führen wir an, wo die Ursache des Vorfalls schwer anzugeben und unbestimmt ist. Bei einer Erstgebärenden (Fall 20 der Schlusstabelle) mit normalem Becken ereignete sich bei tiefstehendem Kopfe ein Yorfall der Nabelschnur; rasche Entwicklung der Frucht mit der Zange brachte ein lebendes, 3860 Gramm schweres Kind zur Welt, die Nachgeburt war normal, Fruchtwasser in geringer Menge vorhanden. Prognose. Wenn wir die Prognose in’s Auge fassen, so sind es ja nur Ausnahmsfälle, in denen der Nabelschnurvorfall für die Mutter gefährlich werden kann. Bei keinem unserer Fälle trat die Nabelschnur dadurch, dass sie straff über den Kopf gespannt war, als Geburtshinderniss auf; ebensowenig fand durch Zerrung der Nabelschnur frühzeitige Lösung der Pla- centa statt; im Ganzen überstanden die Gebärenden die durch den Yorfall provocirten therapeutischen Eingriffe glücklich und ohne Schaden. Yon den Müttern sind 4 im Wochenbette gest orb en: 1. Eine Mehrgebärende (Fall 3 der Schlusstabelle) kam mit vorgefallenem Arm und vorgefallener Nabelschnur in die geburts- hülfl. Klinik. Innere Wendung auf den Fuss und sofortige Extrac- 2 18 tion des Kindes bei handtellergrossem Muttermunde; Kind konnte nicht mehr belebt werden; starke Blutung in der Nachgeburtsperiode, Lösung der fest adhärirenden Placenta. Sepsis; Tod der Mutter am 4. Tage p. part. Autopsie ergab eitrige Peritonitis und Retention eines Placentarstückes. 2. Eine Erstgebärende (Fall 10 der Schlusstabelle); allgemein verengtes Becken, Zwillingsgeburt; "Vorfall der Nabelschnur bei der Geburt des II. Kindes; Reposition unmöglich; innere Wendung und Extraction. Kind lebt; Mutter stirbt an septischer Peritonitis am 5. Tage p. part. 8. Eine Mehrgebärende (Fall 43 der Schlusstabelle). Kopflage ; künstlicher Blasensprung bei verstrichenem Muttermunde; Nabelschnur fällt vor, wird reponirt, Kopf tritt tiefer; später Zange wegen Wehenschwäche und unregelmässig werdenden Herztönen. Kind kann nicht mehr belebt werden. Uterus contrahirt sich gut. Tod der Mutter am 3. Tage p. part. Septische Peritonitis, Ruptura uteri. 4. Eine Mehrgebärende (Fall 68 der Schlusstabelle). Innere Wendung und Extraction des Kindes bei Querlage; die Reposition der vorgefallenen Nabelschnur war vorher gemacht worden. Kind lebt. Starke Blutverluste; die hochgradig anämische Mutter stirbt am 16. Tage p. part. an Sepsis. Es hat sich also ergeben, dass keine Mutter direct an den Folgen des Nabelschnurvorfalls zu Grunde gegangen ist. Betrachten wir die Yerhältnisse bei den Kindern. Wir schicken voraus, dass wir in der folgenden Mortalitätsstatistik nicht darauf Rücksicht nehmen, in welcher Weise der Nabelschnurvorfall und ob er überhaupt in jedem Falle den Tod des Kindes veranlasst hat. Wir werden diese Dinge erläutern, wenn wir später die Behandlung der Yorfälle untersuchen. Yon den 100 Kindern (wir rechnen bei den 7 Zwillingsgeburten nur das beim Vorfall interessirte) sind: Knaben: 56 Mädchen: 44 Hievon sind gestorben 34 = 34 %, und zwar Knaben: 22 == 37% Mädchen: 12 = 28% Yon den 34 todten Kindern sind todt geboren: 25, wovon 2 faultodt; 9 sind post part. gestorben. 19 A. Kopflagen. Die 62 Kinder theilen sich in 34 Knaben und 28 Mädchen; Hecker hatte unter 124 Kindern 76 Knaben und 48 Mädchen und spricht in seiner Statistik yoii einem „Knabenüberschuss, der kaum einer befriedigenden Erklärung zugänglich sein dürfte“. Die Erklärung liegt höchst wahrscheinlich darin, dass der stärker entwickelte Kopf der Knaben mehr mechanische Hindernisse findet, als der weniger stark entwickelte der Mädchen, also nicht so leicht in den Beckenkanal eintritt und in Folge dessen häufiger zu Kabelschnurvorfall Veranlassung gibt. Mit Bücksicht auf Erst- und Mehrgebärende ergibt sich folgende Zusammenstellung: Von den 11 Kindern der Erstgebärenden sind f geboren: 3 f p. part.: — Mortalität beträgt also : 27"/ 0 Von den 51 Kindern der Mehrgebärenden sind f geboren: 16 f p. part.: 2 Mortalität beträgt also: 35 n /„ Von den 62 Kindern der Erst- und Mehrgebärenden sind im Glanzen also gestorben: 21 Gesammt-Mortalität beträgt demnach: 34% Merkwürdigerweise ist die Mortalität der Kinder Erstgebärender geringer als diejenige der Kinder Mehrgebärender, obschon wir mit Hecker einig gehen, dass bei den Erstgebärenden die Gefahr für das Kind eine weit grössere ist. Hecker hat bei Erstgebärenden 41% todtgeborene Kinder, bei Mehrgebärenden nur 30°/ 0 . B. Becken-Endlagen. Unter den 11 Kindern sind Knaben 8 Mädchen 3. Von diesen Kindern ist eines todtgeboren, 3 sind post part. gestorben, wovon eines an Fremdkörperpneumonie. Hecker hat unter 47 Kindern Knaben 30 Mädchen 18 Todtgeboren sind 8. C. Querlagen. Die 27 Kinder vertheilen sich auf 14 Knaben und 13 Mädchen. Todtgeboren sind 5, wovon eines faultodt, gestorben post part. sind 4, wovon eines an Struma congenita und eines an Sclerem und Debilitas vitae. Hecker hat unter 23 Kindern 13 Knaben und 10 Mädchen; 12 davon sind todtgeboren, 20 Vergleichen wir unsere Mortalitätsstatistik mit andern, so hat Hecker unter 194 Kinder n 73 todtgeboren = 37,6% Busch V 39 18 = 46% (6 Kinder sind ans anderer Ursache gestorben.) Boivin V 38 n 9 V = 24% Michaelis V 27 V 20 Y) = 74'% Lachapelle V 41 y> 8 V = 20% Churchill V 322 V 220 V = 68% Collins r ) 97 v 24 n = 25% Scanzoni *D 25 Vf 11 w = 44% Bern hat unter 100 Kindern 25 todtg eborene = 25 %• Dann sind noch 9 Kinder post part. gestorben, 2 Stunden bis 9 Tage nach der Geburt. Von diesen 9 Kindern starben je 1 an Fremdkörper- pneumonie, an Struma congenita und Debilitas vitae ; bei den andern 6 ergaben die Sectionsprotocolle Atelectase der Lungen und Aspirationspneumonieen, die wir auf Rechnung des Kabelschnurvorfalls setzen, und wohl mit Recht. Andere Statistiker haben diese nach der Geburt gestorbenen Kinder bei der Mortalitätsstatistik einfach vernachlässigt, was sicher nicht vollständig richtig ist, wenn man den gefährlichen Einfluss eines Kabelschnurvorfalles auf die Respirationsorgane des Kindes in seinem ganzen Umfange taxiren will. Ueberhaupt ist es schwer, eine Mortalitätsstatistik des Kabelschnurvorfalls aufzustellen, wenn man die Becken-End- und Querlagen mit hereinzieht, da bei den Becken-Endlagen die Lage des Kindes schon an und für sich Gefahren in sich schliesst, ebenso wie bei den Querlagen die operativen Eingriffe; auch bei Kopflagen, in Fällen, wo stärkere Beckenverengerungen vorhanden sind, müssen manchmal zur Ueber- windung des mechanischen Widerstandes Operationen gemacht werden, welche auch ohne Kabelschnurvorfall dem Kinde gefährlich Averden. Behandlung. A. Kopflagen. Von den 62 Geburten dieser Abtheilung mussten 8 ohne Weiteres der Katur überlassen werden, theils wegen Pulslosigkeit der Kabelschnur und Aufhören der foetalen Herztöne, theils, weil bei pulsirender Kabelschnur die Geburt so schnell erfolgte, dass ein Eingriff nicht mehr stattfinden konnte. Ueber- sichtlich dargestellt sind die Fälle folgende: 21 Becken Blasen- sprimg Muttermund beiin Blasensprung Puls Kind Bemerkungen V pC> Normal Spontan ? Pulslosigkeit t Poliklinik, Arzt kam zu spät. fes ■ ec V. Verengt Spontan Handteller- gross Puls vorhanden t Kopf trat rasch ein; Repos. konnte nicht mehr vers. werden. • Verengt Spontan 2 Frstückgr. Pulslosigkeit t Poliklinik; Arzt kam zu spät. Verengt Spontan 2 Frstückgr. Puls vorhanden f Id. 5 rO / Normal Künstl. Verstrichen Puls vorhanden t Sehr rasche Geburt; trotzdem Tod des Kindes. Si Normal Spontan Verstrichen Puls vorhanden lebt Rasche Gehurt. Normal Künstl. Verstrichen Puls vorhanden lebt Vorlage, uterine, corrigirte sich von selbst. Normal Spontan 1 Frstückgr. Pulslosigkeit Poliklinik; Arzt kam zu spät. In 2 Fällen erfolgte nach Blasensprung die Geburt so rasch, dass gegen den eingetretenen Vorfall Vichts mehr ge- than werden konnte; trotzdem starb ein Kind, obsclion der Puls vorher gut gewesen war; in einem 3. Falle trat bei einer Erstgebärenden nach dem Blasensprung der Kopf so rasch in’s Becken, dass keine Keposition der vorgefallenen Nabelschnur gemacht werden konnte; die Zange konnte nicht applicirt werden, Kind f ; in einem weitern Falle corrigirte sich eine uterine Vorlage von selbst und die Geburt ging in normaler Weise zu Ende; in 4 Fällen endlich war das Kind bei Ankunft des Arztes schon abgestorben (polikl. Fälle). Die Becken waren in 3 Fällen verengt, in den übrigen normal. Der Blasensprung wurde in 2 Fällen auf künstl. Weise herbeigeführt; in dem einen trat die Geburt sehr rasch ein, in dein andern hatte sich die Vorlage schon vorher von selbst corrigirt. Repositionen. Es wurden in 30 Fällen ausschliesslich Kepositionsversuche gemacht; in 22 Fällen gelang es die Nabelschnur zu reponiren. 22 in 8 Fällen gelang es nicht und mussten diese der Natur überlassen werden-, diejenigen Fälle, wo nach gelungenen oder misslungenen Repositionsversuchen die Zange angelegt oder die Wendung ausgeführt wurde, finden sich bei der „Zange“ oder der „Wendung“. Eine Zusammenstellung der einschlägigen Fälle ergieht Folgendes: Becken Blasen* Sprung Muttermund beim Blasen- Repositionen Kind Bemerkungen Sprung 5 Frstückgr. Reposition nach Heraufschiehen des Kopfes loht 2 Frstückgr. Reposition misslingt t Später Perforation und Craniocl. 5 Frstückgr. Reposition misslingt t Der Natur überlassen. 2 Frstückgr. Reposition; Einleiten des Kopfes lebt Handtellergross Id. lebt Handtellergross Id. lebt 5 Frstückgr. Reposition gelingt in Seitenlage lebt Pulsfrequenz war auf 20— 30 p.Minute gesunken. Verstrichen Repos. der Nabelschnur und Hand + 24 St. p.part. Handtellergross Reposition gelingt lebt 5 Frstückgr. Reposition Einleiten des Kopfes lebt 2 Frstückgr. Repos. mit 2 Fingern lebt Verstrichen Reposition gelingt, Einleiten des Kopfes lebt 5 Frstückgr, Id. lebt s : 5S' Normal Spontan S 5 -Sä (Verengt [Spontan i i t Verengt jSpontan Normal Spontan Verengt Normal Spontan Künstl. Normal Spontan i Verengt j Künstl. Verengt! Künstl. Verengt Verengt Spontan Spontan Verengt i Künstl. 23 Becken Blasen- Sprung Muttermund beim Blasen- sprnng Repositionen Kind Bemerkungen Normal Künstl. Handtellergross Id. lebt Verengt Künstl. Verstrichen Reposition gelingt lebt Normal Künstl. Verstrichen Reposition; Einleiten des Kopfes lebt Verengt Spontan 5 Frstüclcgr. Id. lebt Normal Künstl. Handteller- gross Reposition gelingt lebt Normal Spontan 1 Frstückgr. Id. lebt Verengt Künstl. 5 Frstückgr. Reposition; Einleiten des Kopfes lebt Normal Künstl. Verstrichen Id. lebt ne £ Normal Spontan Verstrichen Repos. in K n ieellbogen-tage t 10 Min. post pari. Uterine Vorlage. Sk Normal Spontan 5 Frstückgr. Repos. über das Kinn gelingt t 12 Stunden nach der Reposition Aufhören des Pulses. Verengt Spontan 5 Frstückgr. Reposition gelingt t Herztöne wurden trotz Reposition doch schlechter. Normal Spontan 2 Frstückgr. Reposition misslingt t Verengt Künstl. Handtellergross Reposition misslingt t Frühgeburt der 82. Woche. Verengt Spontan 1 Frstückgr. Reposition gelingt, ziiers', lei R«id:v Dicht mehr t Später Perfor. und Cranioclasie. Verengt Spontan 2 Frstückgr. Reposition misslingt t Normal Spontan 2 Frstückgr. Reposition gelingt bei Beeid iv nicht mehr t Normal Spontan 5 Frstiickgr. Reposition misslingt lebt Rasche Geburt! Jieponirt wurde bei 3 Erst- und 27 Mehrgebärenden, bei den letztem also relativ häufiger. Es finden sich 15 verengte und 15 normale Becken. Die lleposition wurde gewöhnlich ohne Jsarcose gemacht und manuell ausgeführt, indem mau bei 24 weitem Muttermunde mit der ganzen Hand, bei engem mit mehreren Fingern in die Uterushöhle einging. In 4 Fällen, wo die manuelle Reposition nicht gelang, und wo noch Aussicht vorhanden war, das Kind bei engem Muttermunde zu retten, wurde die instrumenteile Reposition gemacht. Das Instrument, dessen man sich bediente, war eine Schlundsonde, in die man einen Draht als Leitungsstab eingeführt hat und aus deren oberer seitlicher Oeffnung die Schlinge einer Schnur zur Aufnahme des Nabelstranges heraustritt. In keinem dieser Fälle gelang jedoch die Reposition vollkommen, und zwar dess- halb, weil das Instrument schon bald nach Passirung des Muttermundes auf einen unüberwindlichen Widerstande stiessund mau eine Verletzung der Mutter oder des Kindes befürchten musste. Die Reposition gelang in 22 Fällen, in 8 Fällen nicht; bei den 22 Fällen von gelungener Reposition haben wir 13 normale und 9 enge Becken, bei den Fällen von misslungener Reposition 2 normale und 6 enge. In 2 Fällen gelang die Reposition zuerst, bei später recidivirendem Vorfälle nicht mehr. Bei einer Erstgebärenden konnte die Reposition nur gemacht werden nach Heraufschieben des Kopfes; ein Repositionsversuch in einem andern Falle führte erst zum Ziele, als die Frau auf die Seite gelagert worden war; in einem 3. Fall gelang die Reposition einer uterinen Vorlage leicht in Knie- ellbogenlage. Die Repositionen misslangen begreiflich meistens in Fällen, wo nach spontanem Blasensprung bei engem Muttermunde ein Vorfall entstanden war; doch haben wir verschiedene gelungene Repositionen bei 1- und 2frstückgr. Muttermunde zu verzeichnen. Die Hälfte der gelungenen Repositionen sind Fälle von vaginalen Vorlagen, in welchen bei gehörig erweitertem Muttermunde die Blase gesprengt, die Nabelschnurschlinge reponirt und der Kopf eingeleitet wurde. In mehreren von diesen Fällen war zur Verhütung eines zu frühzeitigen spontanen Blasensprungs der Colpeurynter eingelegt worden. Von den 30 Kindern kamen 9 todt zur Welt, 2 starben bald nach der Geburt; bei den 9 todt geborenen Kindern gelang die Reposition in 7 Fällen nicht, und da wegen engem Muttermunde von weitern operativen Eingriffen abgesehen wurde, starben die Kinder bald; bei den 2 übrigen todtgebo- renen Kindern gelang die Reposition; doch hörten später — in einem Falle erst 12 Stunden nach der Reposition — die Herztöne auf und die Kinder gingen zu Grunde. Gewöhnlich erholte sich nach gelungener Reposition der Puls bald wieder; in einem Falle war die Pulsfrequenz auf 20—30 p. min. gesunken und stieg schnell nach der Reposition zur normalen 25 Höhe; im letzten Falle unserer Zusammenstellung gelang die .Reposition nicht, doch förderte eine rasch verlaufende Geburt trotzdem ein lebendes Kind zu Tage, Bei Erstgebärenden misslingt die Reposition relativ häufiger als bei Mehrgebärenden, weil die Hand bei engem Muttermunde und resistentem Cervix nicht hoch genug hinaufgeführt werden kann. Zange. Es ist schon von andern Seiten zur Genüge dargethan worden, wie nützlich und lehensrettend die Zange bei Kabelschnurvorfällen werden kann. Auch wir haben mit der Zange keine schlechten Erfahrungen gemacht, wie aus folgender Zusammenstellung der Fälle zu ersehen ist. Mnttermnnd Hecken Blasen- sprnng beim Blasen* sprung 1 Operativer Eingriff Kind Bemerkungen Reposition Der Kopf trat rasch Normal Spontan Verstrichen misslingt; lebt tiefer nach dem Zange. Blasensprung. ’S» 5 Normal Spontan Verstrichen Zange. lebt Kopf sehr gross. Verengt Spontan Handteller- Reposition misslingt; lebt «0 gross Zange. Reposition Repositorium ; Herztöne werden Verengt Künstl. Verstrichen gelingt; lebt später Zange. schliessl. unregelm. Verengt Künstl. Verstrichen Zange. lebt Normal Künstl. Handteller- Zange. t 24Std. Kopf tritt rasch tiefer nach dem p.part. Blasensprung. S5 «o Verengt Künstl. Verstrichen Reposition gelingt; Zange. t Herztöne werden unregelm., trotz Reposition; Mutter f. [Normal Künstl. Verstrichen Zange. t Verengt Künstl. Verstrichen Reposition misslingt; lebt Zange. Normal Künstl. Verstrichen Zange. lebt Verengt Spontan Verstrichen Zange. lebt Die Zange wurde also in 11 Fällen oder in 18°/ 0 der Kopflagen angelegt, direct 9 Mal und 2 Mal nach gelungenen Repositionen, wegen Wehenschwäche und Unregelmässigwerden der foetalen Herztöne. Die 11 Erstgebärenden sind mit 36 n / 0 der Fälle vertreten, die 51 Mehrgebärenden mit 14°/ 0 . Repositionsversuche gingen in 5 Fällen voraus; in 3 Fällen misslangen sie; der Kopf trat dann rasch tiefer und wurde zangengerecht. Die Resultate sind sehr befriedigend; von den 11 Kindern wurden 2 todtgeboren; eines starb 24 Stunden p. part. Eine Mutter starb in Folge einer Ruptura uteri. Innere Wendung und Extraction. Die innere Wendung auf einen Fuss mit sofortiger Extraction fand statt in 13 Fällen, die wir zusammenstellen. Becken Blasen- sprnng Muttermund beim Blasen* Sprung Operationen Kind Bemerkungen £ Verengt Spontan Verstrichen Reposition misslingt; Wend uExtr. lebt II. Zwilling; Mutter f an Peritonitis. rO ( *5 > co § Verengt Normal Künstl. Künstl. Verstrichen Verstrichen Reposition misslingt; Wend. uExtr. Wend. uExtr. lebt lebt Kind sehr gross. Frühgeburt im VIII. Monat. 1 Verengt Künstl. Verstrichen Wend. uExtr. lebt Verengt Künstl. Verstrichen Id. lebt Normal Künstl. Verstrichen Id. lebt II. Zwillingskind. Reposition Verengt Spontan 5 Frstückgr gelingt; später lebt Wend. uExtr. r, e £ Normal Spontan Verstrichen Wend. uExtr. lebt -a : Verengt Spontan Handtellergross Reposition misslingt; Wend. uExtr. lebt 1 V erengt Künstl. Verstrichen Reposition gelingt; bei Recidiv lebt Wend. uExtr. V erengt Spontan 5 Frstückgr. Wend uExtr. lebt Nabelschnur pulsl.; Herztöne noch vorhanden. Normal Künstl. Verstrichen Id. lebt [Normal Spontan Handtellergross Id. t 27 Die innere Wendung auf einen Fuss mit sofortiger Extraction wird bei Nabelschnurvorfall verschieden beurtheilt. Ilildebrandt gesteht ihr nur ein kleines bedingtes Feld zu; Hecker gibt zu überlegen, ob, wenn die Sachlage einigermassen günstig sei, nicht von der Reposition Umgang genommen und gleich die Umdrehung des Kindes gemacht werden sollte. Schröder betont in seinem Lehrbuche, man solle sich nicht allzuviel auf Repositionsversuche, auch wenn sie gelingen sollten, verlassen. Unter unsern 13 Fällen sind 3 Erst- und 10 Mehrgebärende. Auf der hiesigen geburtshülfl. Klinik wird bei Erstgebärenden selten bei Kopflage die innere Wendung auf den Fuss gemacht, da dieselbe jedenfalls eine viel ungünstigere Prognose bietet als die Wendung bei Mehrgebärenden. Bei 2 Erstgebärenden scheute man nicht vor der Wendung zurück, weil in einem Fall ein 2. Zwillingskind, im andern eine Frühgeburt im YIII. Monat vorlag; bei der 3. Erstgebärenden war die Wendung etwas gewagt und wurde nur ausnahmsweise gemacht ; in diesem Falle war Hydramnios vorhanden; nach dem Blasensprunge, der zur Fixation des Kopfes künstlich herbeigeführt wurde, fiel ein Arm und eine Nabelschnurschlinge vor; die Reposition war unausführbar; innere Wendung und Extraction , welche letztere ziemlich schwierig war. Die Mutter kam mit einem Dammriss davon, das stark entwickelte Kind war tief asphyctisch, konnte jedoch belebt werden. Der Schädel war sehr breit, die Tubera parietalia stark entwickelt. Die Conjugera vera des mütterlichen Beckens mass 9 cm. Der Fall verlief also in Bezug auf Mutter und Kind befriedigend. Im Ganzen haben wir 8 enge und 5 normale Becken. In 5 Fällen wurden Repositionsversuche gemacht, die in 2 Fällen gelangen; doch nöthigten schlecht werdende Herztöne schliesslich doch noch zur Wendung und Extraction. Yon den 13 Kindern kam nur eines todt zur Welt, eine Erstgebärende starb an septischer Peritonitis. Wir finden unter unsern Fällen von Kopflage nur einen einzigen Fall, wo nach misslungener Reposition die Wendung vielleicht noch das Kind gerettet hätte, aber unterlassen wurde, weil man die Lebensfähigkeit der Frühgeburt stark bezweifelte; in allen andern Fällen hätte Wendung und Extraction kein anderes operatives Yerfahren ersetzen können. Stellen wir die verschiedenen Operationsverfahren mit Rücksicht auf Erst- und Mehrgebärende, Mortalität der Kinder und auf unsere 4 Oategorieen zusammen, so erhalten wir folgende Tabelle; 28 Uterine Vorlage j Vorfall Vag. Vorlage (ohne Vorfall) Vag. Vorlage (mit Vorfall) t geborene Kinder 1 Natur — 1 — 1 2 £ « Reposition — 3 — — 2 * Zange — 3 — 1 — w 1 Wend. und Extract. — 3 — — — Natur — 3 2 1 4 Reposition 1 17 9 — 7 Zange — 3 1 3 2 u Wend. und Extract. — 8 — 2 1 n Total ‘v 18=29% In 30 Fällen oder in 48% haben wir ausschliesslich Repositionen, in 13 „ „ „21 % „ „ Wendung und Extraction, in 11 „ „ „ 18% „ „ Zange, und in 8 „ „ „ 13% geschah kein operativer Eingriff. Bei Hecker finden wir unter 124 Fällen von Nabelschnur- Vorfall bei Kopflage in 76 Fällen oder in 61% Repositionen, in 17 „ „ „ 14% Wendung und Extraction, in 35 „ „ „ 28% Zange, und in 17 „ „ „ 13% wurden die Geburten der Natur überlassen. Bei Hecker figuriren eine Anzahl Fälle sowohl bei den Repositionen als bei der Zange; wir haben etwas mehr Wendungen, er etwas mehr Application der Zange. Hinsichtlich der Mortalitätsziffer der Kinder stellt sich laut Tabelle am günstigsten die innere Wendung, dann kömmt die Zange und zuletzt die Reposition; Hecker hat ebenfalls bei der Wendung die günstigsten Resultate, die schlechtesten bei der Zange. AVir verhehlen uns allerdings nicht, dass wir, besonders bei den Erstgebärenden, mit zu kleinen Zahlen rechnen, um die Erfolge der verschiedenen Operationsverfahren der AVirklichkeit entsprechend taxiren zu können. Die Tabelle gibt uns auch darüber Aufschluss, welche therapeutischen Verfahren die einzelnen Categorieen erforderten. Die uterinen A"orlagen wurden reponirt, in unserm einzigen Fall dadurch, dass die Frau vorübergehend in Knieellbogenlage gebracht wurde. Bei den Yorfällen fanden je nach Um- standen alle 3 Operationsverfahren statt; die Zange wurde besonders dann angelegt, wenn bei der Untersuchung der Kopf des Kindes bereits in den Beckenkanal eingetreten war und zangengerecht stand; die Wendung wurde bei weitem Muttermunde ausgeführt in Fällen, wo der Puls schon unregelmässig gelunden wurde und wo die grosse Masse der vorgefallenen Schlingen eine rasche Reposition nicht erwarten liess. Die 3. Categorie der vaginalen Vorlagen lieferten meistens Repositionen; in dem einzigen Fall, in dem die Zange angelegt wurde, drängte der herabtretende Kopf nach erfolgtem Blasensprunge die vorgelagerte Nabelschnur zur Seite, so dass an eine Keposition nicht mehr gedacht werden konnte. Provisorisch hinaufgeschoben, um die Reposition der Nabelschnur zu ermöglichen, wurde der Kopf überhaupt nie (wir haben nur einen Ausnahmsfall bei einer Erstgebärenden). Gewöhnlich wurde bei den vaginalen Vorlagen bei gehörig erweitertem Muttermunde die Blase gesprengt, die Nabelschnur reponirt und der Kopf eingeleitet. Bei den 2 der Natur überlassenen Fällen von vag. Vorlage fand im ersten Fall eine sehr rasche Geburt statt, im zweiten corrigirte sich die Vorlage von selbst; es ist dieser letztere der einzige Fall, wo bei einer Vorlage die Nabelschnur spontan zurückging. Die vag. Vorlage ging in 8 Fällen in Vorfall, in die IV. Categorie über; in 4 poliklinischen Fällen, weil der Arzt beim Blasensprunge nicht zur Stelle war, in den übrigen 4 Fällen, weil der Kopf nach dem Blasensprunge so schnell vorrückte, dass die Nabelschnur nicht mehr reponirt werden konnte. In den ersteren Fällen musste man die Geburt entweder der Natur überlassen, weil der Nabelstrang schon zu lange compri- mirt worden war, oder man schritt, wenn noch Hoffnung auf Erhaltung des kindlichen Lebens vorhanden war, bei gehörig erweitertem Muttermunde, zu einer Wendung und Extraction; in den letztem 4 Fällen wurde der Kopf gerade W'egen des schnellen Vorrückens zangengerecht und dann mit der Zange entwickelt. B. Becken-Endlagen. In 8 Fällen lagen die Füsse vor, in 3 Fällen der Steiss. Von den 11 Kindern wurde bei einem die Geburt der Natur überlassen, weil die Frucht schon abgestorben war; in den andern Fällen wurde bei Unregelmässigkeit des Pulses sofort zur Extraction geschritten; Repositionsversuche wurden keine vorgenommen. 30 C. Querlagen. Bei reinen Querlagen, 22 Fällen, wurde sofort auf jede weitere Behandlung des Nabelschnurvorfalls an sich verzichtet und sofort zur innern Wendung geschritten. In 5 Fällen war eine Schieflage des Kindes vorhanden; das Ivind lag weder quer noch vertical, sondern der Kopf ruhte auf einer Darmheinschaufel auf und rückte nur um ein kleines Segment über die Linea innominata in den Beckeneingang hinein. In 3 von diesen Fällen gelang die Reposition der vorgefallenen Kabelschnur und das Einleiten des Kopfes, in 2 Fällen , nicht, und es wurde dann ebenfalls die innere Wendung vorgenommen. In 2 Fällen war das Kind schon abgestorben, wesshalb der Kopf eingeleitet und perforirt wurde. Vorfall bei Abort. Wir haben nun der Yollständigkeit wegen noch die Fälle anzuführen, wo bei unzeitigen Geburten ein Yorfall der Nabelschnur beobachtet wurde; unter den 163 Aborten geschah dies 3 Mal, bei Mehrgebärenden; die 3 Aborte waren sämmt- lich im YI. bis YII. Monat; 2 Früchte lebten einige Stunden nach der Geburt; bei einem Falle wurde der Kopf eingeleitet, nachdem die Reposition der vorgefallenen Nabelschnur gemacht worden war; in den beiden anderen Fällen sah man von therapeutischen Eingriffen ab. ZUSAMMENSTELLUNG UNSERER FÄLLE VORLAGE UND VORFALL DER NABELSCHNUR. 32 Zusammenstellung unserer Falle von Datum *0 © % £ 1874 9. Nov. 1875 28. Mai. 1875 1 Juli. 1876 20. Jan. 1875 12. Oct. 1876 25. Jan. 1876 6. April. 1876 18. Mai. 1876 25. Juni. 1 ! 11. 60 J. VI. 38 Jj VI. 3 M. E. 43 J. I K. 38 J. I IX. III. B. E. N. 9 W 31 J. V. 26 J. 39 J. 30 J. II. III. Verlauf der früheren Gehurten Becken 1 1 Lage des Kindes Blasensprung Muttermund b. Bla- senspr. Bei allen Geburten normaler Verlauf. Normal. Querl. Spontan ? 4. Geburt Wendung, sonst normal. Verengt Kopfl. Künstl. Verstrichen i Normal. Normal. Querl. Spontan ? VIII. Geburt ein Abort. Verengt Kopfl. Künstl. Verstrichen Normal. Normal. Kopf- lage(I. Stirnl) Künstl. Verstrichen Normal. Verengt Kopfl. Spontan MM öFrstgr. — Normal. Kopfl. Spontan Verstrichen Normal. Allgem. verengt. Kopfl. Spontan ? Normal. Verengt Kopfl. Spontan MM 5 Frstgr. 33 Vorlage und Vorfall der Nabelschnur. Vorlage und Vorfall Operationen Kind Frucht- tvasser und Nachgeb. Mutter Bemerkungen Vorfall (Arm und Nabelschnur) InnereWend- ung und Extraction. Mädchen, f, 47 cm., 2320 Gr. Normal. VVochenb. normal. Polikl Geb.; Arzt kam zu spät. Vorfall. InnereWend- ung und Extraction. Knabe, belebt 52,5 cm., 3720 Gr. Fractur der 1. Clavicula. Viel Fruchtwasser. Id. Vorfall (Arm und Nabelschnur) InnereWend- ung und Extraction. Knabe, f, 51,5 cm., 3260 Gr. Nachgeb verwachs t, Peritonit. Retention v. Placen- tarrest. Compression der Trachea durchStruma congenita,daher Tod des Kindes. Vaginale Vorlage mit Uebergang in Vorfall. Repos. misslingt; innere Wendung u. Extraction. Knabe, 49 cm., 3000 Gr. Hydramn. Parametr. Vorfall. InnereWend- ung und Extraction. Mädchen, 46 cm., 2420 Gr. tief aphyct. Normal. Wochenb. normal. Zwillingsgeburt. Vorfall. Repos.-Vers. Natur überl. Mädchen, f, 32,5 cm., 3860 Gr. Hydramn. Nabelschnur 92 cm. Id. Während den Repositionsversuchen hörte der Puls auf. Vorfall. Repos. misslingt. Zange. Mädchen, 47 cm., 2600 Gr. belebt. Normal. Id. Vorfall. Natur überl. Mädchen, f, 48 cm., 2800 Gr. Id. Id. Polikl. Geb.; Kindbei Ank. desArzt. todt. VaginaleVor- lage mit Uebergang in Vorfall. Natur überl. L Knabe, f, 51 cm., 3000 Gr. Marg. Insert, d. Nabelschnur. Id. i i Polikl. Geb.; Kindbei Ank. desArzt. todt. 3 34 Datum © £ 1 Ö $5 CV>. Verlauf der früheren Geburten Becken Lage des Kindes Blasensprung Muttermund b. Bla- senspr. 1876 26. Sept. 10 I. 31 J. I. — Allgem. verengt. (’. V. 9,0—9,5 Kopfl. Spontan Verstrichen 1877 12. Febr. 11 P. 25 J. II. ? Platt. C. v. 9,5. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1877 7. März. 12 D. 23 J I. — Platt. C. v. 9,0—9,5. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1877 22. Mai. 13 K. 23 J. II. 1. Geburt, Zange. Platt. C. v. 9,0-9,5. Kopfl. Spontan ? 1877 21. Juni. 14 B. 42 J. V. Bei der IV. Geburt Vorfall der Nabelschnur. Platt. C. v. 8,5—9,0. Schief! Spontan ? 1878 6. Febr. 15 S. 40 J XIV. 4 Aborte. Platt. Kopfl. Spontan ? 1878 16. Febr. 16 G. 20 J. II. Normal. Normal. Kopfl. Künstl. Hand- tellergr. 1878 26. Febr. 17 S. 28 J. IV. Normal. All g verengt. C. v. 9,0. Kopfl. Spontan Verstrichen 1878 28. Febr. 18 S. 32 J. IV. Normal. Normal. Schief! Künstl. Verstrichen 1878 2. März. 19 G. 27 J I. — Allg verengt. C. v. 9,0-9,5. Kopfl Künstl. Verstrichen 1878 17. Mai. 20 B. 19 J. 1. — Normal. Kopfl. Spontan Verstrichen 1878 24. Juni. 21 W. 31 J. II. 1 Zange. Verengt C. v. 9,5. Schief! Spontan ? 1878 17. Aug. 22 P. 31 J. IV. Normal. Normal. Fussl. Künstl. Verstrichen t 35 Vorlage und Vorfall Operationen Kind Fruchtwasser und Nachgeb. Mutter Bemerkungen Vorfall. Repos. misslingt; innere Wendung u. Extraction. ! Mädchen, 44,5 cm., 2250 Gr. Hydramn. t. Peritonit. • Zwillingsgeburt. Vorfall. Zange. Knabe, 50 cm., 3200 Gr. Normal. Wochenb. normal. Vorfall. Repos. misslingt: innere Wendung u. Extraction. Knabe, 50,0 cm., 3450 Gr. belebt. Hydramn. Id. Vorfall. Rep. gelingt; später innere Wendung u. Extraction. Mädchen, 50,0 cm., 3020 Gr. Normal. Id. Frau kam mitabgefloss. Fruchtwass. Vorfall. Nacur; Perf. n. Cranioclas. nach Einleit, des Kopfes. Knabe, f, 51 cm., 4320 Gr. faultodt. Normal. Id. Id. Kind schon todt. Vorfall (Arm und Nabelschnur) Rep. gelingt; Einleiten des Kopfes. Knabe, 51 cm., 3570 Gr. Normal. Id. Frau kam mit abgefloss. Wasser. Vag. Vorlage (ohneVorf.). Zange. Knabe, f, 46 cm., 2470 Gr. Hydramn. Lange Nabelschnur. Id. Kind 24 Std. p. part. f. Vag. Vorlage mit Ueberg. in Vorfall. Zange. Mädchen, 50 cm., 2700 Gr. Wenig Fruchtwasser. Id. Vorfall (Arm und Nabelschnur) Vag. Vorlage mit Ueberg. in Vorfall. (Hand und Nabelschnur) Repos. misslingt; innere Wendung u. Extraction. Repos. mit Repositor. Zange. Knabe, f, 48,5 cm., 2900 Gr. Knabe, 48 cm., 2770 Gr. Normal. Hydramn. Id. Id. Kind, f, 6Tagep.part. (Sclerem, Öebilitas). Vorfall Zange. j Knabe, 50 cm., 3860 Gr. Normal. Id. Kind nach s /i Stunden belebt. Vorfall. Wendung u. Extraction. Knabe, f, 54 cm., 3540 Gr. Normal. Id. Frau kam mit abgefloss. Fruchtwass. Vorfall. Extraction. Knabe, 45,5 cm., 2440 Gr. Hydramn. Id. Zwillingsgeburt. 36 Datum O S 1 ■2s e 8 &■ C\s. Verlauf der früheren Geburten Bechen ■Lage j des Kindes Blasensprung Muttermund b. Bla- senspr. 1878 7. Octob. 23 K. 36 J. II. 1 Zange. Verengt C. v. 9,0 -9,5. Kopfl. Spontan Hand- tellergr 1878 8. Octob. 24 H. 38 J. III. Normal. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen 1879 30. Jan. 25 E. 24 J. I. — Normal. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1879 7. April. 26 M. 42 J. VII. Normal. Normal. Kopfl. Künstl. Handteller- gross. • 1879 20. April. 27 W. 35 J. VI. 1 Abortus. Normal. Kopfl. Spontan MM öFrstgr. 1879 24. April. 28 S. 23 J. III. Normal. Normal. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1879 28. April. 29 z. 44 J. IX. Normal. Normal. Schief! Künstl. Verstrichen '1879 23. Mai. 30 s. 42 J. VI. Normal. Normal. Kopfl. Spontan ? 1879 3. Juni. 31 H. 23 J. III. 1 Perf. und Craniocl. 1 künstl. Frühgeburt. Platt, C. v. 8,0. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1879 18. Juni. 32 s. 25 J. III. Normal. Platt, C. v. 9,0. Schief! Künstl. Handtellergross. 1879 29. Juli. 33 L. 32 J. II. Normal. Verengt C. v. 9,0. Kopfl. Künstl. Handteller- gross. 1879 6. Sept. 34 S. 41 J. VI. Normal. Normal. Kopfl. Spontan Verstrichen 1879 14, Octob 35 H. 27 J II. Normal. Verengt C. v. 9,5 Kopfl Spontan MM öFrstgr. 1879 20. Nov. 36 0. 33 J IV. Normal. t Normal Kopfl Spontan i Verstrichen i 37 Vorlage und Vorfall Operationen Kind Fruchtwasser und Nachgeb. Mutter Bemerkungen Vag. Vorlage (ohne Vorf.) Reposition; Einleiten des Kopfes. Knabe, 49 cm., 3310 Gr. Normal. Wochenb. normal. Puls hörte auf, doch schnelle Geb. Vag. Vorlage (ohne Vorf.). InnereWend- ung und Extraction. Knabe, 52 cm., 3910 Gr. belebt. Hydramn. Id. Vorfall. Inner eWend- ung und Extraction. Knabe, 40,5 cm., 2200 Gr. Noimal. Id. Frühgeburt im VIII. M. Vorfall. Reposition; Einleiten des Kopfes. Knabe, mittelgross. Hydramn. Id. Vorfall. Reposition in Seitenlage. Mädchen, mittelgross. Hydramn. Id. Frau kam mit abgefloss. Fruchtwass. Vag. Vorlage (ohne Vorf.). Natur überlassen. Mädchen f, 50,0 cm., 2580 Gr. Normal. Id. Geb. erfolgt sehr rasch. Vag. Vorlage (ohne Vorf.). InnereWend- ung und Extraction. Mädchen, 3700 Gr. belebt. Hydramn. Placenta praevia. Id. Vorfall. Reposition. Knabe, f, 55 cm., 3730 Gr. Hydramn. Td. 12 Stunden nach der Rep. hörte der Puls auf. Vag. Vorlage (ohne Vorf.). Arm und Nabelschnur. Reposition ; Einleiten des Kopfes. Knabe, f> 45 cm., 2000 Gr. Normal. Id. Kind 24 St. p. part. f- Vorfall. Reposition; Einleiten des Kopfes. Knabe, f, 49 cm., 2800 Gr. Hydramn. Id. Kind 9 Tage p. part. f. Vorfall. Reposition; Einleiten des Kopfes. Mädchen, 50,5 cm., 3090 Gr. Hydramn. Id. Vorfall. Natur überlassen. Knabe, 49 cm., 2960 Gr. Hydramn. Id. Rasche Geburt. Vorfall. Reposition; Einleiten des Kopfes. Knabe, 51 cm., 3430 Gr. Normal. Id. Vorfall ! (Hand und Nabelschnur) 1 i Repos. misslingt; innere Wendung u. Extraction. Mädchen, 50,0 cm., 32 ’0 Gr. Hydramn. Id. : 38 Datum O £ g 8 8 SS. tx. Verlauf der früheren Gehurten Becken Lage ! j des Kindes Binsensprung Muttermund b. Bla- senspr. 1880 15. März. 37 R. 30 J. III. Normal. Normal. Kopfl. Spontan MM öFrstgr. 1880 24. März. 38 S. 29 J. II. Id. Id. Fussl. Spontan Handteller- gross. 1880 10. April. 39 F. 35 J. IX. 1 Zange und 1 Abort. Id. Kopfl.jSpontan MM 2Frstgr. 1880 28. Juni. 40 K. 40 J. I. — Normal. Steissl; Künstl. : Ver- strichen 1880 27. Juli. 41 W. 35 J. III. Normal. Verengt C. v. 9,0-10,0 Kopfl. Spontan MM öFrstgr. 1880 3. Aug. 42 J. 28 J. V. Normal. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen 1880 7. Sept. 43 F. 28 J. III. 1 Abort. Verengt C. v. 9,5. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1880 17. Sept. 44 S. 37 J. II. Normal. Verengt C. v. 8,5. ? MM Kopfl. Spontan 1880 24. Sept. 45 B. 36 J. VIII. 3 Frühgeb., 1 Abort. Normal. Steissl Spontan ? 1880 5. Octob. 46 R. 34 J. VI. 1 Frühgeb. Verengt C. v. 9,5. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1880 28. Octob. 47 S. 26 J. I. — Normal. Qnerl. Künstl. Verstrichen 1880 7. Dez. 48 R. 30 J. I. Normal. Id. Querl. Spontan V 1881 29. Jan. 49 B. 39 J. V. Id. Id. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1881 17. Febr. 50 w. 32 J. Y. Mehrere Wendungen. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen Vorlage und Vorfall Operationen Kind Fruchtwasser und Nachgeh. Mutter Bemerkungen Vorfall. Reposition. Knabe, 52 cm., 3560 Gr. belebt. Normal. Wochenb. normal. Vorfall. Extraction. Mädchen, f, 47 cm., 2810 Gr. Hydramn. Id. Kind 24 Std. p. part. gestorben. Uterine Vorlage. Spontane Correctur. Mädchen, 51 cm., 3610 Gr. Hydramn. Id. Vorfall. Extraction. Knabe, 44 cm., 2250 Gr. Hydramn. Id. Zwillingsgeburt. Vorfall. Reposition. Knabe, f, 51 cm., Normal. Id. Nach der Rep. hörte der Puls auf. Vorfall. InnereWend- ung und Extraction. Knabe, gross. Hydramn. Id. Vorfall. Reposition; Zange. Knabe, f, 56 cm., 3860 Gr. Hydramn. t Ruptura uteri. Vorfall. Reposition. Mädchen. 49,5 cm., 3390 Gr. Normal. Normal. Vorfall. Extraction. Knabe, 51 cm., 3069 Gr. Id. Id. Frau kam mit abgefloss. Fruchtwass. Vag. Vorlage (ohne Vorf.), Hand und Nabelschnur. Reposition ; Einleiten des Kopfes. Knabe, 46.5 cm., 2690 Gr. Id. Id. Zwillingsgeburt. Vag. Vorlage (ohne Vorf.), Arm und Nabelschnur. InnereWend- ung und Extraction. Knabe, 53 cm., 3380 Gr. Nabelschnur 75 cm. Id. Vorfall (Arm und Nabelschnur) Rep. gelingt; Comb in. Wend ung. Knabe, 54 cm., 2950 Gr. Normal. Id. Vag. Vorlage (ohne Vorf.). Reposition; Einleiten des Kopfes. Mädchen, klein. Id. Id. | Vorfall (Arm und Nabelschnur) InnereWend- ung u. Extr. Mädchen, f, 51,5 cm., 3300 Gr. Hydramn. Nabelschnur 80 cm. kl. 40 Datum o £ § £ Ö V cv. Verlauf der früheren Gehurten Bechen Lage des Kindes Blasensprung Muttermund h. Bla- senspr. 1881 19. März. 51 H. 22 J. II. Normal. Normal. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1881 10. April. 52 D. 27 J. YI. Id. Id. Querl. Künstl. Verstrichen 1881 30. April. 53 L. 31 J. I. — Id. Kopfl. Spontan MM 5Frstgr. 1881 1. Sept. 54 K. 38 J. VIII. 3Frühgeburt. Id. Steissl Spontan ? 1881 16. Sept. 55 B. 40 J. X. Normal. Id. Querl. Spontan Verstrichen 1881 3. Nov. 56 G. 21 J- II. Id. Id. Kopfl. Künstl. Hand- tellergr. 1881 7. Nov. 57 K. 39 J. III. 2 Aborte. Id. Kopfl. Spontan lFrstgr. 1881 5. Dez. 58 M. 28 J. III. Normal. Id. Querl. Künstl. Verstrichen 1881 18. Dez. 59 B. 27 J. I. — Verengt C. v. 8,5. Kopfl. Spontan Hand- tellergr. 1881 20. Dez. 60 Z. 32 J. III. Normal. Normal Steissl Künstl. Verstrichen 1882 23 Jan. 61 K. 35 J III. Id. Id. Kopfl. Spontan MM 2Frstgr. 1882 25. Febr. 62 W. 33 J. III. Normal. Normal. Querl. Künstl. Handteller- gross. 1882 26. Febr. 63 T. 32 J. III. Id. Platt C. v. 9,5. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1882 26. Febr. 64 F. 42 J. VIII. Id. Verengt C. v 9,5. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1882 30. April. 65 J. 39 J. IV. Id. * Verengt Kopfl. Spontan Handteller- gross. 41 Vorlage und Vorfall Operationen Kind Fruchtwasser und Nachgeb. Mutter Bemerkungen Vorfall. Zange. Mädchen, f> 52cm.,3160Gr Normal. Normal. Vorfall. InnereWend- ung u. Extr. Mädchen, gross. Hydramn. Id. Zwillingsgeburt. Vorfall. Repos. nach Heraufschieben des Kopfes. Knabe, 50cm.,3110Gr Hydramn. Id. Vorfall. Extraction. Knabe, 45cm.,2750 Gr Hydramn. Id. Zwillingsgeburt. Vorfall. InnereWend- ung u. Extr. Mädchen, 3580 Gr. Normal. Id. Vaginale Vorlage(ohne Vorfall). Reposition; Einleiten des Kopfes. Mädchen, klein. Id. Id. Vorfall. Natur überlassen. Mädchen, f, 50,0 cm., 2940 Gr. Tiefstand der Placenta. Id. Polikl. Geburt; Arzt kam zu spät. V orfall. InnereWend- ung u. Extr. Mädchen, 50cm.,3280Gr belebt. Normal. Id. Vorfall. Reposition unmöglich ; Zange. Mädchen, 47cm.,27ö0Gr belebt. Id. Id. Vaginale Vo ,- lage(ohne . Vorfall). Extraction. Knabe, 50cm.,3150Gr Id. Id. Vorfall. Repos. misslingt; später Zange. Knabe, f, 56cm.,4185Gr Hydramn. Nabelschnur 62 cm. Id. Vaginale Vorlage(ohne Vorfall). Innere Wendung und Extraction. Knabe. Placenta praevia. Wochenbett normal. Vaginale Vorlage (mit Vorfall). Repos. misslingt; Zange. Mädchen, 48cm.,2690Gr Nabelschnur 80 cm. Hydramn. Id. Vaginale Vorlage)ohne Vorfall). Reposition. Knabe, 51cm.,3770Gr Hydramn. Id. Vaginale iVorlage (mit j Vorfall). Repos. misslingt ; innere Wendung u. Extraction. Mädchen, mittelgross. Normal. Id. 42 Datum £ g !§ 8 8 CM. Verlauf der früheren Geburten Bechen Lage des Kindes Blasensprung Muttermund b. Bla- senspr. 1882 10. Juli. 66 B. 39 J. VIII. Normal. Verengt C. v. 9,0. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1882 6. Aug. 67 H. 21 J. I. — Normal. Fussl. Spontan ? 1882 7. Sept. 68 G. 33 J. VI. 3 Aborte. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen 1882 14. Nov. 69 R. 29 J. VI. 1 Abort. Normal. Kopfl. Künstl Verstrichen 1882 15. Dez. 70 Z. 42 J. VI. 1 Zange. Allg. verengt, C. v. 9,0. Querl. Künstl. Verstrichen 1883 10. Febr. 71 F. 30 J. VI. Normal. Verengt C. v. 9,5. Kopfl. Spontan MM öFrstgr. 1883 13. April. 72 F. 42 J. XV. 3 Aborte. Normal. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1883 4. Mai. 73 H. 26 J. I. Id. Kopfl. Spontan ? 1883 1. Juni. 74 H. 30 J. V. Normal. Id. Fussl. Spontan ? 1883 10. Sept. 75 S. 43 J. XIII. 1 Zange. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen 1883 22. Nov. 76 1 R. 26 J. v - Normal. Id. Fussl. Spontan Verstrichen 1883 20. Sept. 77 H. 37 J. IV. Normal. Id. Querl. Spontan i ? 43 Vorlage Frucht- und Operationen Kind ft Mutter Bemerkungen i Vorfall Nachgeb. Vorfall. Repos. misslingt ; innere Wendung u. Mädchen, 49,5 cm., 3200 Gr. Hydramn. Nabelschnur Wochenb. normal. Extraction. 59 cm. Polikl. Ge- Vorfall. Extraction. Knabe, 48cm.,2640Gr Hydramn. f 18 Tage p. part. Sepsis. hurt. Fruchtwasser schon abgeflossen bei Ankunft des Arztes. Vag. Vorlage (ohne Vorfall). InnereWend- ung und Extraction. Mädchen, mittelgross. Normal. Normal. Vag. Vorlage (ohne Reposition. Mädchen, Hydramn. Id. Vorfall). gross. Vag. Vorlage (ohne InnereWend- ung und Mädchen, Normal. Id. Vorfall). Extraction. gross. Vag. Vorlage Mädchen, (ohne Reposition. 49,5 cm., 2940 Gr. Hydramn. Id. V orfall). Vag. Vorlage Reposition Mädchen, (mit misslingt, ,51cm.,3720Gr Hydramn Id. Vorfall j. Zange. belebt. Polikl. Geb.; Nabel- Kind bei An- Vorfall. überlassen Knabe, f. schnür Id. kunft des zu lang. Arztes schon todt. Blasenspr. vor Ankunft Vorfall. Extraction. Mädchen, f. Hydramn. Id. des Arztes; polikl. Geb.; Kind 8 Std. p. part. f. Vaginale Vorlagelohne Innere Wendung und Mädchen, Hydramn. Id. Vorfall). Extraction. gross. Marg. In- Vorfall. Extraction. Mädchen, 46cm.,2400Gr sertion derNabel- Id. schnür. Innere Wend- Mädchen, Polikl. Geb.; Vorfall. ung und Normal. Id. Blasenspr. Extraction. mittelgross. vor Ankunft des Arztes. 44 Datum © § © Ö s-. e c\). Verlauf der früheren Geburten Becken Lage des Kindes Blasensprung Muttermund b. Bla- senspr. 1883 21. Dez. 78 L. 29 J. V. 2 Wendungen Normal. Kopfl. Künstl. Handteller- gross. 1883 5. Nov. 79 W. 38 J. IX. Normal. Id. Kopfl. Spontan MM lFrstgr. 1883 17. Dez. 80 H. 26 J. VII. 1 Perforation, 5 künstliche Frühgeburt. Platt. C. v. 8,0. Kopfl. Künstl. MM öFrstgr. 1876 11. Nov. 81 J. 25 J. III. Normal. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen 1884 19. Jan. 82 K. 41 J. XIII. 1 Abortus, 2 künstliche Frühgeburt. Verengt C. v. 8,0. Osteo- malacie. Kopfl. Künstl. Handtellergross. 1884 31. März. 83 G. 41 J. XL Normal. Verengt C. v. 9,5. Kopfl. Spontan MM öFrstgr. 1884 25. April. 84 G. 42 J. VII. Id. Normal. Querl. Spontan V 1884 18. Juni. 85 M. 39 J. II. lEmbryotom. Verengt C. v. 8,5—9,0. Kopfl. Spontan MM lFrstgr. 1884 19. Aug. 86 F. 21 J. III. 1 Perforation, 2 künstliche Frühgeburt. Verengt C. v. 9,0. Kopfl. Spontan MM 2Frstgr. 1884 19. Sept. 87 J. 35 J. HI. 1 Abortus. Normal. Fussl. Spontan ? 1884 3. Dez. 88 H. 37 J. I. — Allg. verengt, C. v. 8,5. Kopfl. Spontan Handteller- gross. 1884 14. Dez. 89 S. 37 J. XII. 2 Aborte. Normal. Kopfl. Spontan MM 2 Frstgr. 1885 13. Jan. 90 i N. 40 J. l j XII. Normal. Id. Kopfl. Künstl. Verstrichen 1885 21. Jan. 91 t J. ^34 J. X. 2 Querlagen. Id. Querl. Künstl. Verstrichen 45 Vorfall und Vorlage Operationen Kind Fruchtwasser und Nachgeb. Mutter Bemerkungen Vorfall. Reposition. Mädchen, 51cm.,350()Gr Normal. Normal. Vorfall (Hand und Nabelschnur) Reposition. Knabe, 47 cm., 2790 Gr. Hydramn. Id. Vorfall. Reposition. Knabe, 50cm., 2800 Gr. Normal. Id. Künstliche Frühgeburt. Vaginale Vorlage(ohne Vorfall). InnereWend- ung und Extraction. Mädchen, 52cm.,3380Gr Marg. Insertion derNabel- schnur. Id. Vorfall. Repos. misslingt; Natur überlassen. Knabe, f, 41cm.,1315Gr Marg. Insertion derNabel- schnur. Id. Künstliche Frühgeburt im VIII. Mon. Vorfall. Repos. misslingt; innere Wendung u. Extraction. Knabe, 53cm., 3710 Gr. belebt. Marg. Insertion derNabel- schnur. Id. Vorfall (Hand und Nabelschnur) Innere Wendung und Extraction. Mädchen, f, 53cm.,3520Gr Normal. Id. Vorfall. Repos. misslingt; Perfor. und Craniocl. Mädchen, f, 52,5 cm., 2830 Gr. Normal. Id. Vorfall. Reposition misslingt. Knabe, f, 50cm.,3350Gr Hydramn. Id. Vorfall. Natur überlassen. Knabe, f, faultodt. Normal. Id. Vaginale Vorlage (mit Vorfall). Perfor. und Cranioclasie. Knabe, -j-, 50cm.,2900Gr Normal. Id. Vorfall. Repos. misslingt; Natur überlassen. Mädchen, f, 52cm.,2750Gr Id. Id. Kam mit abgeflossenem Fruchtwasser auf die Klinik. Vaginale Vorlage (ohne Vorfall). Repos.; Einleiten des Kopfes. Mädchen, mittelgross. Id. Id. Vorfall. InnereWend- ung und Extraction. Mädchen, mittelgross. Hydramn. Id. 46 Datum O v* S £ £ -to 8 55 ÖH CVs. Verlauf der früheren Geburten Becken Lage des Kindes Blasensprung Muttermund b. Bla- senspr. 1885 19. Febr. 92 M. 29 J. II. Normal. Normal. Querl. Spontan Verstrichen 1885 5. Mai. 93 L. 34 J. V. 1 künstliche Frühgeburt. Allg. verengt, C. v. 9,0 9,5 Schief! Künstl. Verstrichen 1885 8. Juni. 94 R. 28 J. V. Normal. Normal. Querl. Künstl. Verstrichen 1885 30. Juni. 95 S. 18 J. I. — Verengt C. v. 8,5-9. Kopfl. Spontan MM 2 Frstgr. 1885 2. Aug. 96 H. 42 J. IX. 1 Zange, 1 Querlage. Normal. Kopfl. Künstl. MM Ver- strichen 1885 8. Aug. 97 S. 37 J. XII. 1 Zange, 2 Wendungen Normal. Steissl Künstl. Handteller- gross. 1885 1. Sept. 98 R. 34 J. VII. 1 Abortus. Id. Kopfl. Spontan Handteller- gross. 1885 11. Juli. 99 F. 33 J. II. Normal. Id. Kopfl. Spontan Verstrichen 1885 5. Sept. 100 W. 32 J. VIII. Normal. Id. Querl. Spontan Verstrichen 1879 28. März. 101 F. 32 J. VII. lFrühgeburt. Id. Querl. Spontan Handteller- gross. 1881 4. April. 102 Z. 29 J. VI. 1 Zange. Verengt Kopfl. Spontan MM 1 Frstgr. 1882 12. Jan. 103 F. 42 J. VII. Normal. Normal. Kopfl. G . 1 MM Spontan i2Frstgri ! 47 Vorfall i Frucht- und Operationen ! Kind Mutter Bemerkungen Vorlage Nachgeb . Vaginale Vorlage (olme Innere Wendung und Knabe, 51.5 cm., 3500 Gr. Hydramn. Nabelschnur 75 cm. ! Normal. Vorfall). Extraction. Uterine Vorlage. Reposition; äussere Wendung aui Knabe, 51cm.,3500Gr Normal. Id. den Kopf. Vaginale Vorlage ohne Vorfall(Hand- u.Nabelschn.) Innere Wendung und Extraction. Knabe, 51.5 cm., 3080 Gr. Id. Id. Vorfall Repos. miss- Knabe, f, 50cm.,3000 Gr (Hand und lingt; Perfor. Hydramn. Id. Nabelschnur) und Craniocl Innere Wend- Knabe, Vorfall nng und kräftig, Hydramn. Id. Extraction. belebt. Kind starb Vorfall. Extraction. Knabe, f, 44cm.,2800Gr Plac. praevia. Id. 24Std.p.part. an Fremdkör- perpneu- monie. Frucht- Vorfall InnereWend- wasser schon (Hand und ung und Knabe, f. Normal. Id. abgefiossen Nabelschnui) Extraction. bei Ankunft des Arztes. Uterine Vorlage. Knabe, Kind stirbt Reposition. 52,5cm., 3300 Gr. Id. Id. lOMiuuten p. part. Vaginale Vorlage (mit Vorfall). InnereWend- ung und Extraction. Knabe, f, 51cm., 3750Gr Plac. praevia. Insertio velament. Id. Abortus im Vorfall. . Natur überlassen. Knabe, f. Normal. Id. VII. Monat, Kind f 12 Std. p. part. Vorfall. Natur überlassen. Knabe, f. Id. Id. Abortus im YI. Monat. Vorfall. Repos.; Einleiten des Kopfes. Mädchen, f. Hydramn. Id. Abortus im VI.-VII.Mon. Kind f 1 Std. p. part. — IDS Bibliotheken Bern BM 1 345 128