: Vidéo Sur les bancs de l'école du cirque Arlette Gruss
Ici, l’école est itinérante pour s’adapter aux multiples déplacements des enfants et de leurs parents artistes du cirque Arlette Gruss. Brut a passé une journée aux côtés de ses élèves.
L’école du cirque Arlette Gruss est itinérante, pour s’adapter aux besoins de mobilités de ses élèves. Sur les bancs de l’école, se rassemblent des enfants d’artistes ou du personnel administratif qui travaille pour le cirque. “C'est une école un peu particulière parce qu'elle est sur quatre roues et elle se déplace dans toute la France puisqu'elle suit le cirque lors de ses déplacements” commente Laurence Loeffler, l’enseignante. “Toutes les semaines ou toutes les deux semaines”, la professeure désinstalle puis réinstalle son école. “L'ouverture est assez rapide. Après, je mets à peu près une demi-heure pour tout nettoyer, pour réinstaller toutes les tables, les chaises, tout remettre en place” explique Laurence Loeffler.
“C'est un peu comme une famille. On les voit également en dehors de l'école puisque ce sont aussi nos voisins”
Cette année, l’école compte 13 élèves. Le niveau s’étend de la moyenne section de maternelle à la classe de 4e. “On passe des uns aux autres sans arrêt, il n'y a pas de temps mort. On est au cirque, ça tombe entre les différents niveaux” décrit Laurence Loeffler. L’école se déplace au gré des voyages du cirque. “En ce moment, on voyage beaucoup. Des fois, on fait trois, quatre villes en un mois. Pas beaucoup de gens, ils ont ça. Je suis sûr qu'ils seraient contents, s'ils étaient là” commente Sacha, un élève de 11 ans. Laurence Loeffler y est enseignante depuis 8 ans. Après avoir vu un reportage sur l’école, elle s’est renseignée et a contacté l’ancien enseignant. Lorsque ce dernier est parti, elle a postulé et a été embauchée.
“Je suis la seule enseignante qui travaille dans un cirque, et payée par l’éducation nationale. C'est une façon différente de faire mon métier, en fait. Par le fait d'avoir déjà tous les niveaux, d'avoir des enfants de différentes origines, différentes cultures, qui ne parlent pas forcément français. Et puis le fait de se déplacer, de voyager, de découvrir un peu la France. C'est une vie un peu différente” affirme l’enseignante. Dans la classe, si l’anglais, l’italien ou le russe est souvent la langue maternelle des élèves, tous les cours se déroulent en français pour suivre les programmes. “On a toujours 6 heures de cours par jour, comme dans une autre école. Des fois, on travaille que le matin ou l'après-midi en fonction des aléas du cirque mais après, on rattrape les samedis, on rattrape les jours fériés” décrit Laurence Loeffler.
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