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C'est à l'évocation d'une balade en bord de mer que nous invite Ferrari avec l'Amalfi. Le long de la côte tyrrhénienne, pour être plus précis, jusqu'à ce village réputé dans le monde entier pour la qualité de ses citrons. Et effectivement, quoi de mieux qu'un élégant coupé Grand Tourisme de la marque au cheval cabré pour profiter au maximum des routes de cette si belle région.

Regard perçant
Développé sur la même plateforme que la Roma, l'Amalfi n'en reprend extérieurement que le pare-brise et le toit. Tout le reste de la carrosserie, toujours dessinée par le bureau de style maison dirigé par Flavio Manzoni, est nouveau. Si les dimensions se montrent inchangées (L x l x h : 4,66 x 1,97 x 1,30 m) et le profil est toujours aussi élancé, le regard se fait plus perçant, avec des optiques affinées désormais liées par un fin bandeau noir sous lequel s'ouvre une large entrée d'air permettant de mieux refroidir la mécanique. Car si c'est toujours un fringant V8 sortant des légendaires fonderies de Maranello qui marque le tempo sous le long capot de l'Amalfi, le bloc 3,9 litres biturbo voit ici sa puissance portée à 640 ch, soit 20 de plus que celui de la Roma. Cette cavalerie est transmise aux roues arrière via une boîte double embrayage 8 rapports et permet de passer de 0 à 100 km/h en seulement 3,3 secondes.

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Le changement est plus apparent à l'intérieur, avec une planche de bord à double cockpit s'inspirant directement de celle de la récente Dodici Cilindri et intégrant désormais un écran tactile central de 10,25 pouces au format paysage. Le poste de conduite propose une ergonomie facilitée avec un retour aux classiques boutons sur le volant, plus simples à utiliser que les surfaces tactiles expérimentées sur la Roma. Il est en outre toujours possible d'accéder aux informations de conduite et au système d'infodivertissement via l'écran installé en face de la place passager. Enfin, l'Amalfi dispose toujours comme sa devancière de deux minuscules places arrière, bien utiles pour transporter un passager imprévu sur quelques kilomètres en cas de force majeure, mais surtout plus prosaïquement pour y placer des bagages restant accessibles depuis les places avant. Un caractère pratique très appréciable qui devrait contribuer à faire de ce coupé Grand Tourisme un agréable compagnon de voyage. Le prix de la Ferrari Amalfi débute à 240 000 euros sur le marché italien où la commercialisation est prévue pour le début de l'année 2026. Une version Spider devrait suivre, qui permettra de profiter mieux encore des routes du bord de mer…

... Un air D’AM …
Magnifique. Combien de malus en France?! Remarquez que c'est sans doute le prix d'un appartement pour se domicilier à san Rémo !
Ferrari est un mythe toujours renouvelé ! Beauté, classe, puissance oui cela existe toujours. À consommer sans modération pour ceux qui en ont les moyens et que leur gouvernement autorise toujours. Vive la liberté !