Comment la France peut (enfin) assainir ses comptes : l’exemple néerlandais

CHRONIQUE. Grâce à une règle budgétaire tendancielle et contracyclique, La Haye maîtrise dépenses et cycle économique. Explications.

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Rob Jetten, chef du parti Démocrates 66 (D66) et probable futur Premier ministre,  à La Haye, le 28 octobre 2025.
Rob Jetten, chef du parti Démocrates 66 (D66) et probable futur Premier ministre,  à La Haye, le 28 octobre 2025. © Piroschka Van De Wouw/Reuters

Temps de lecture : 4 min

En 2024, la dette publique aux Pays-Bas s'élevait à 48,2 % de la production intérieure brute (PIB), ce qui en 2023 représentait 481 milliards d'euros (voir graphique). Le pays respecte donc ses engagements européens – le plafond étant fixé à 60 %. Après l'effort consenti pour entrer dans la zone euro, le ratio de dette a grimpé à 62,5 % en 2008 avec la crise des subprimes, a culminé en 2014, puis recule depuis (hors période Covid).

Les Pays-Bas ont choisi d'assainir leurs finances en réduisant les dépenses, sans relever les impôts : le ratio de prélèvements obligatoires est resté globalement stable sur la période 1995‑2024. Cette trajectoire s'explique par un cadre légal original qui impose une politique budgétaire tendancielle et contracyclique.

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Commentaires (15)

  • INTERSTELLAR

    Le FMI fera le job (sale boulot). Le + tôt sera le mieux.

  • Watys

    Deux différences majeures expliquent la différence majeure entre les situations financières de la France et des Pays-Bas :
    1) dans les affaires, les Néerlandais ont la réputation (vérifiée par l'auteur de ces lignes) de savoir compter ;
    2) en politique, les Néerlandais ne sont pas gouvernés par des énarques...

  • Watys

    L'accord migratoire de 1968 avec l'Algérie coûte 2 milliards par an selon un récent rapport parlementaire.
    Quand on voit que Macron persiste contre vents et marées, sans jamais la moindre explication convaincante, à refuser de le dénoncer, alors on comprend que le vrai problème du déficit français, c'est Macron !