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Il y a des pays qu'on sillonne à l'aveugle. Et d'autres qui vous traversent jusqu'à vous transformer. Pour moi, l'Estonie est de ceux-là. J'y étais il y a plus de quinze ans, au terme d'un périple entre amis et en voiture vers l'Est, sans savoir que ce petit coin de Baltique allait redessiner ma carte du monde.
Je logeais chez des Estoniens d'origine russe, une famille, comme on dit, marquée par l'histoire. Des gens qui avaient fui le communisme comme on échappe aux catastrophes naturelles, à mains nues, sans boussole, sans retour. Leur hospitalité fut simple, taiseuse, pudique. Leur mémoire, par contre, incandescente.
Dans le genre d'incendie qu'on croit contenir en s'efforçant de ne plus y penser alors que tous les gestes du quotidien, toutes les histoires qu'on y entend sont autant de...
La question est sa reponse.
On ne se bat pas pour l'Ukraine attaquee. Alors, alors se battre pour l'Estonie ! Quelle question !
N'ecoutant que son prudent courage, pour sauver la paix, il chercha et trouva une negotiation !
J’ai eu la chance de visiter Tallinn, capitale de l’Estonie, récemment. Ville charmante et gens très accueillants. Le souvenir de l’occupation soviétique les hantes. L’Histoire leur a appris à toujours se méfier du géant voisin russe. L’Estonie c’est l’Europe, c’est notre civilisation, si nous ne nous battons pas avec eux alors c’est bien fini.
Les amis estoniens d'origine russe de l'auteur sont des Russes qui ont participé à la colonisation du temps de l'empire et de l'Union soviétique. Il sont donc directement responsables du martyr de ce pays sous l'ombre russe. Etrange référence. Les appartements communautaires étaient la norme de logements dans l'URSS sauf pour les apparatchiks. En quoi cette triste réalité change-t-elle l'exposition malheureusement délétère du pays à la soldatesque et à l'obcurantiseme russe ?