Chronique

Patrick Besson : « Lettre ouverte à la chaleur »

CHRONIQUE. Il fallait bien que Patrick Besson écrive son ode à la chaleur, sujet principal des conversations estivales, et pas seulement au salon de coiffure de la rue Lepic.

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Temps de lecture : 2 min

Que n'ai-je entendu à ton sujet depuis que tu es revenue t'amuser aux dépens de la plupart des capitales européennes ! Je t'ai tout de suite reconnue, bien que tu aies changé de nom. Chaleur, c'était quand même plus joli que canicule, où il y a plusieurs syllabes inélégantes. La chaleur peut être humaine, pas la canicule. Contre toi, ces jours-ci, se déchaînent scientifiques, intellectuels, médecins, journalistes radio et télé. En impopularité, tu dépasses le président russe Vladimir Poutine, au regard pourtant glacial. J'ai passé plusieurs décennies sur cette planète et, chaque été, il y a eu des incendies de forêt, au point que je ne comprends pas qu'il y en ait encore, des forêts. On t'a souvent tenue pour responsable de ces feux, avec ton complice fantasque et imprévisible : le vent...

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Commentaire (1)

  • Commel’air

    Vous permettez que je vous appelle Cher Patrick ? Il ne s’agit pas ici d’une simple formule creuse. Votre plume tranquillement iconoclaste me réjouit. Votre sagesse me rassure. Eh oui, la chaleur, cette vieille amie de nos étés est devenue canicule. Quant à la température « ressentie », autre invention des temps météorologiques modernes, elle s’ajoute à nos tourments. D’ou a surgi cette folie ? Des media, peut être, où nous sévissons vous et moi, à titre professionnel ou amateur. Mais rassurons nous, l’hiver revient, avec son cortège de vent, de froidure et de pluie, comme disait l’autre. Restent à trouver quelque motif de se plaindre au printemps et à l’automne. Mais je ne suis pas soucieux. Le pays et la presse regorgent d’excellents experts.