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Ça pourrait être l'histoire d'une sage qui montre la Lune, et d'idiots qui scrutent la tartine. Ou de colères qui en disent davantage sur ceux qui les expriment que sur ce qui les provoque. Ce 15 juin, Sophia Aram publiait dans Le Parisien une chronique intitulée « People Boat », raillant la traversée toute symbolique de Greta Thunberg et Rima Hassan vers Gaza. Une satire acide, fidèle à la griffe de l'humoriste, mêlant ironie politique et calembours potaches – le genre de mixture qui fait s'esclaffer les salles, mais que les rédactions se pressent de répudier si jamais elle titille d'un peu trop près leurs vaches sacrées. Ce qui n'a pas raté.
Deux jours plus tard, la Société des journalistes (SDJ) du Parisien fulminait : Aram, affirmait-on dans un communiqué solennel, avait franchi une...
Très bien vu et dit. L'équation existentielle du militant est la suivante : Une fois que l'on a eu gain de cause dans les lutes contre les discriminations, logiquement on se doit de retourner à l'anonymat de la vie civile. Mais là intervient la peur du vide, la question du sens de l'existence, la sortie de la notoriété pour l'ombre, accessoirement la question des moyens de subsistances, et horreur, malheur, le corollaire nécessaire de retourner bosser comme tout un chacun. Bref, tels les communistes on invente, on continue de prétendre que les pauvres s'appauvrissent même si leur niveau de vie a été multiplié par cinquante... En réalité on est confronté au tragique humain : s'apercevoir alors que l'émancipation véritable ne tient pas tant à la disparition des contraintes externes qu'au dépassement de nos limites personnelles. Et là miracle on invente la discrimination systémique !
Tous ces "indignés" sont des petits bourgeois repus en manque de moulins à vent. Méprisables.
Elle ose s'attaquer à "Greta" et "Rima"... Donc la "bienpensance" réagit et la voue à tout sauf le respect ?!
cdt.