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«En France, on n'est pas acteur si l'on n'a pas été photographié par les studios d'Harcourt », écrivait Roland Barthes dans Mythologies. Harcourt, c'est en effet le style, la lumière d'une France glamour, idéale, d'un cachet artiste, poli, ripoliné. On n'a pas été un bon occupant allemand si on n'a pas fait un détour par le 49, avenue d'Iéna, peut-on désormais ajouter après le très beau livre que Nicolas Ragonneau et Bénédicte Vergez-Chaignon ont consacré au studio du glamour pendant la guerre. Alors que les Allemands avaient interdit aux Français de prendre des photos en extérieur – hormis dans les enceintes sportives –, les soldats des autorités d'occupation sont venus par milliers se faire tirer le portrait, sous le bon angle, seuls ou accompagnés de leur petite amie, pour envoyer à...