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Dans le camp du Brexit, la version « Chicken Run » du clip de Nigel Farage, leader de l'Ukip, est surprenante. Pendant deux minutes, des poules et des coqs, entassés dans un bâtiment, se demandent s'il faut s'échapper ou rester. L'endroit est sombre et gardé par un homme à la voix menaçante. Dehors, la tentation est grande : une immense prairie verte, sans barrières. L'un d'entre eux est audacieux : en glissant sa tête hors du bâtiment, il s'est rendu compte qu'il ferait mieux de sortir. Il finit par convaincre le poulailler de s'en aller. Surprenant, car, dans cette vidéo de deux minutes, le parti populiste de l'Ukip fait une comparaison entre le Remain, la ferme aux allures de prison, et le Brexit, la prairie où les poulets, les Britanniques, seraient plus libres. La vidéo se termine par un slogan : « We're better off out. » Traduction française : « Nous sommes mieux dehors », donc « votez pour » le Brexit.
Pour le Remain, le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne, ce sont les chats qui prennent la parole. Sur la Toile, les internautes se sont amusés à poster des photos de leurs petites boules de poils, suivies du hashtag #CatsAgainstBrexit, pour exprimer leur volonté de rester dans l'Union européenne. Selon The Guardian, le phénomène est écossais. C'est Lillian Edwards qui en aurait lancé l'idée. Sur son compte Twitter, une photo de son animal et un message : « My cat is sad because #Brexit. If you agree RT w your cat. #CatsAgainstBrexit.» Comprendre : « Mon chat est triste parce que #Brexit. Si vous êtes d'accord, retweetez avec votre chat. »
My cat is sad because #Brexit. If you agree RT w your cat. #CatsAgainstBrexit.
Come on guys, viral time!!! pic.twitter.com/NHH5lBMpZq— Lilian Edwards (@lilianedwards) 18 juin 2016
Une proposition qui a fait mouche ! Le député conservateur Daniel John Hannan s'est ainsi affiché avec son chat en faveur du Brexit.
I asked @RealGrumpyCat what she thought of #CatsAgainstBrexit. She wasn't impressed. pic.twitter.com/Gb4Sj2UGr5
— Daniel Hannan (@DanHannanMEP) 20 juin 2016
Now he's been helped through the arguments, Slammers today declared himself one of the #CatsAgainstBrexit pic.twitter.com/ZwhMh7uYSD
— Rich Nelmes (@nelmes) 20 juin 2016
Ceux qui ne savent toujours pas pour quel camp voter doivent faire un petit tour à Devon, au sud de l'Angleterre. Le propriétaire de la ferme de Pennywell organise une course entre quatre de ses cochons. Dans le camp du « in », les cochons surnommés David Hameron et George Hogsborne (en référence aux deux conversateurs) s'affrontent contre Boar-is Johnson (l'ex-maire de Londres Boris Johnson) et Iain Duncan-Sniff (le conservateur Iain Duncan Smith), du camp « out ». Les petites bêtes enchaînent les obstacles et, à la ligne d'arrivée, deux possibilités : prendre la sortie « Brexit » ou « Remain ». Il ne reste plus qu'à attendre, dans la nuit de jeudi à vendredi, les résultats de la vraie course, celle qui annoncera si la Grande-Bretagne reste dans l'Union ou si elle la quitte.