Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Député canadien libéral, Mauril Bélanger a lutté toute sa vie contre les discriminations homme-femme. Son combat en faveur d'un hymne national sans distinction de sexe devrait bientôt être couronné de succès. Sa proposition de loi a été soumise le 15 juin aux députés de la Chambre des communes. Le texte propose de changer quelques mots de la version anglophone de l'hymne national « Ô Canada » adopté en 1913 et jugés sexistes. La phrase « True patriot love in all thy sons command » (« un authentique amour de la patrie est présent chez tous tes fils », en français) serait alors remplacée par « True patriot love in all of us command » (« Un véritable amour de la patrie à l'intérieur de nous tous »). Cette nouvelle version englobe à la fois les hommes et les femmes. C'est la seconde tentative du Canadien pour faire passer cette loi, après un premier rejet il y a quelques mois par les conservateurs.
Effet Trudeau
À Découvrir
Le Kangourou du jour
Répondre
Aujourd'hui, le contexte semble plus favorable. Comme l'explique Christine Cadot, maître de conférences en sciences politiques à l'université Paris-8, « ce débat est cohérent avec la politique menée par le Premier ministre libéral Justin Trudeau. Son cabinet est d'ailleurs composé à parité exacte d'hommes et de femmes, à la grande différence de son prédécesseur. »
Le projet de loi du député Mauril Bélanger a reçu un accueil favorable de 219 voix (79 contre) à la Chambre des communes. À la fin de la session, les parlementaires ont applaudi leur collègue et chanté le « futur » hymne national en son honneur. Un beau cadeau pour le député, atteint d'une maladie incurable et en fin de vie. Mauril Bélanger attend encore la décision du Sénat, qui doit faire examiner la proposition de loi à la session du début de l'automne. La sénatrice Nancy Ruth, représentante du projet à la Chambre haute, espère le faire appliquer très vite.
Le Roi Louis XIV, à Versailles, souffrait d'une fistule anale qu'aucun médecin de la Cour ne parvenait à guérir.
C'était une affection qui dura fort longtemps et avait un caractère de dangerosité certain.
Finalement le Roi fut guéri contre toute attente.
Pour marquer cette excellente nouvelle toute la Cour fut conviée à une immense fête et Lulli, musicien attitré de Louis XIV composa une pièce musicale en l'honneur de la guérison du monarque le Roi Soleil.
Plus tard, les Anglais s'accaparèrent cette hymne de la guérison royale, et changeant les paroles en firent, à peu de frais, leur hymne national !
Le fameux " God saves... ".
C'est croustillant et VÉRIDIQUE.
La devise de la Cour d'angleterre n'est-elle pas restée " Dieu et mon Droit "
Et l'ordre de la jarretière (sorte de Légion d'Honneur), n'a t-il pas comme devise en français également : " Honnis soit qui mal y pense "... ?
Les exemples de cet ordre fourmille de puis le premier monarque du sol de Grande Bretagne, le Français Plantagenet.
Restent la sauce à la menthe, et la panse de brebis farcie que nous leur laissons bien volontiers...
Il y a pensé qu'on croise les pans différemment gauche sur droit ou droit sur gauche ?
Sacrée marque de sexisme que celle la!
un hymne national ca ne se change pas sur des détails.
Totalement d'accord avec Illitch.
Ici toute tentative de faire évoluer les paroles de La Marseillaise, se heurte au conservatisme chronique de ce pays.