Macron accueille le Premier ministre britannique pour le 11 Novembre à Paris

Le président français et Keir Starmer, le Premier ministre britannique, se sont entretenus avant de commémorer ensemble la fin de la Grande Guerre.

Par R.G. avec AFP

Temps de lecture : 3 min

Ce lundi 11 novembre, sur les Champs-Élysées à Paris, Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont célébré le 106e anniversaire de l'armistice de 1918. Les deux dirigeants ont aussi fêté le 120e anniversaire de l'Entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni, signée le 8 avril 1904 pour aplanir les différends coloniaux entre ennemis héréditaires.

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Emmanuel Macron et Keir Starmer se sont entretenus en début de matinée à l'Élysée. Sur l'Ukraine, selon la présidence française, ils ont réaffirmé « leur détermination à soutenir [Kiev] de façon indéfectible et aussi longtemps que nécessaire » alors que la poursuite de l'aide militaire des États-Unis semble plus que jamais remise en question avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

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Ils ont aussi réitéré leur souhait de « poursuivre leurs efforts auprès de tous les partenaires régionaux et internationaux » pour le retour de la paix au Proche-Orient et de continuer leur coopération sur « les migrations en Manche, en particulier face aux réseaux de trafiquants d'êtres humains », a ajouté l'Élysée.

Le parcours des deux chefs d'État

Le président français et le Premier ministre britannique ont ensuite été accueillis par le Premier ministre Michel Barnier sur les Champs-Élysées. À quelques pas du palais présidentiel, ils ont déposé une gerbe devant la statue de Georges Clemenceau, puis devant celle de Winston Churchill, avant que ne retentissent l'hymne anglais, God Save The King, et la Marseillaise.

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Ils ont ensuite passé les troupes françaises en revue à bord d'un véhicule militaire command car sur la place de l'Étoile, déposé une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe et ravivé la Flamme. Les deux dirigeants ont enfin salué d'anciens combattants français et britanniques, avant un défilé de la Garde républicaine.

« Pour nos blessés de guerre. Pour nos orphelins, nos veuves et veufs de militaires tombés pour la France. Pour nos anciens combattants, héros d'hier. Pour nos soldats, nos marins, nos aviateurs, héros d'aujourd'hui », a écrit sur X le chef de l'État.

Le 11 novembre 1944, le général de Gaulle et Winston Churchill avaient commémoré l'Armistice sous l'Arc de Triomphe pour la première fois depuis la libération de la France. « L'amitié franco-britannique vient de loin et a connu les épreuves. Elle sera précieuse pour affronter les défis qui sont devant nous », a souligné sur X Michel Barnier.

Le Premier ministre va inaugurer dans l'après-midi une tranchée reconstituée au musée de la Grande Guerre à Meaux (Seine-et-Marne). À ciel découvert, l'ouvrage pédagogique permet de comprendre l'organisation complexe de ce système militaire, composé de différents postes stratégiques, et d'en apprendre plus sur le très difficile quotidien des soldats.

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Commentaires (8)

  • le couperet

    S'il pouvait ne s'occuper que de commémorations au lieu de remonter le cours de l'histoire toujours à contre sens, quelle tranquillité !

  • Jarnicoton 1

    Une question posée par Le Point à ses lecteurs demande si Macron a raison de ne pas se rendre à la COP 29
    (qui se déroule à Bakou du 11 novembre au 22 novembre).
    C'est probablement de longue date qu'il envisage de ne pas de s'y rendre.
    Si je n'en connais pas ses raisons précises, je pense cependant que la date étant connue depuis longtemps, il a malgré tout pris d'autres engagements :
    -Il préside le 11 Novembre les fêtes commémoratives en présence de son invité Anglais.
    - le 14 novembre il assistera au match France/Israël.
    Une COP, on y assiste vraiment, mais on n'y passe pas en coup de vent.

    Y aura-t-il un ministre pour représenter les engagements de la France ?

  • pivoine09

    J'entends, boudu ce que j'entends... Rassurez moi ne me dites pas que lui, AUSSI ?