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Il faut imaginer Benfeld (Bas-Rhin) avec ses rues pavées, ses maisons colorées et son horloge à automates. Une petite ville alsacienne de moins de 6 000 habitants, située à une demi-heure de Strasbourg. On est loin des cités-dortoirs, le bourg a gardé son charme suranné.
Ce vendredi midi, des collégiens arrivent par grappes à vélo. Ils viennent avaler un kebab ou un burger dans l'attente du week-end, promesse de liberté et d'insouciance. Nicolas avait perdu son insouciance depuis longtemps. À 14 ans, il s'est donné la mort en s'infligeant des coups de couteau à la gorge, à quelques centaines de mètres de là, près d'un lac.
Ce matin du 24 septembre, il fuyait les gendarmes après avoir poignardé sa professeure de musique au collège Robert-Schuman. Ses obsèques ont eu lieu en toute discrétio...
L’assistante familiale condamnée à 6 mois ferme ! Violences dont brûlures de cigarettes ! Euh comment dire ?
J'ai travaillé en structure. A moment donné, la survie du groupe prévaut sur le particulier. Il devient impossible d'isoler un jeune en particulier. Si la famille d'accueil a été un échec, si la famille, les proches ne sont pas des options comment faire ? C'est. Impossible.
L'investissement dans le parcours de soin ne peut se faire que par le jeune. La mère, sous curatelle, semble être plus que coupable si elle ne l'encourage pas. En France on refuse de couper le lien parents-enfants mais parfois il est plus que toxique.
Il paraît hallucinant qu'il n'ait plus eu d'AESH avec son handicap en étant en plus de l'ASE. Ils se sont débrouillés comme des pieds. Il y a un référent MDPH dédié par structure. C'est invraisemblable.
C'est du gâchis.
Il y a, hélas, des jeunes ingérables qui se mettent en danger, mettent en échec familles d’accueil, lieux de vie, maison d’enfants etc. Si en plus l’ado a des problèmes psychologiques ou psychiatriques non suivis par manque de professionnels ça devient un problème insoluble. Il n’y a pas de solution miracle.