Meurtre de Lola : au premier jour du procès de Dahbia Benkired, l’émotion de la cour

La première journée du procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre et du viol de Lola, 12 ans, en octobre 2022, a été marquée par un rappel insoutenable des faits et l’évocation de son parcours chaotique.

Par

S’abonner sans engagement

Temps de lecture : 8 min

Où est passée celle qui, quelques semaines avant son arrestation, s'affichait sur les réseaux sociaux telle une influenceuse en mal de followers, la bouche en cœur et le maquillage ultratravaillé, cheveux de jais et visage lissé par les filtres magiques de son téléphone portable ? Dahbia Benkired, 27 ans désormais, n'a physiquement plus rien à voir avec cette créature artificielle comme il en pullule sur TikTok. Son visage est blême, boursouflé et piqué d'acné ; ses cheveux ont été ramenés en arrière dans un sage chignon ; elle a troqué sa veste cintrée contre un tee-shirt blanc surmonté d'un banal gilet noir.

Elle s'assied, croise les bras et fixe les boiseries de la salle d'audience avec le regard perdu d'un animal traqué. Son entrée dans le box suscite haut-le-cœur et sanglots étouffé...

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (18)

  • syrcins

    Et oui quel contraste que le démarrage de ce procès avec ses détails sordides, quelques heures après la "Panthéonisation" de mr Badinter pour "son œuvre"...
    Aucune excuse, aucune mansuétude...

  • similare

    Aucun regret, rien d'humain chez cette... Inqualifiable.
    Elle ne veut pas retourner chez elle (l'Algérie) parce qu'elle ne
    pourrait pas y mener cette vie d'inhumaine.
    L'Algérie n'en veut pas, d'ailleurs, elle nous en laisse la charge,
    comme d'hab.

  • Sartor

    Badinter au Panthéon ?
    Quand on comprendra que la peine de mort ne doit pas viser à assassiner à meurtrier mais à éviter qu'il ne tue d'autres innocents.