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Comment ne pas s'esbaudir devant la fantastique liesse populaire générée, à chaque étape, par la Grande Boucle ? Ce stupéfiant et improbable moment de communion entre les forçats de la route et le peuple des camping-cars ? Des grappes hurlantes de joie, agglutinées en bord de route, brandissant drapeaux et autres badges publicitaires, comme s'ils accueillaient une armée de Libération. Beaucoup ont attendu de longues heures, voire des jours entiers, pour voir passer en coup de vent des coureurs supersoniques, surveillés par une cohorte de diététiciens et d'experts en haute technologie du deux roues. A observer ce phénomène, qui, d'année en année, ne faiblit pas, on s'interroge. Qu'est-ce qui peut bien provoquer une telle catharsis ?
La liesse du bord de route
Il y a, bien sûr, cette magie...
La montagne laisse le temps de les voir. Ils passent plus lentement, échelonnés. Il y a aussi le contre la montre et les champs l'Elysées où ils passent plusieurs fois. Mais même au bord de la route on peut les suivre sur tablette et smartphone. Les temps modernes donnent le temps.
Mais c'est ça la France ! La vraie France et pas celle des parisiens qui veulent en donner une autre image. Mais pas que car les gens des pays voisins qui font des kilomètres en camping car comme vous dites ! C'est aussi la France qu'ils aiment
Il est de bon ton aujourd’hui chez les élites intellectuelles parisiennes de glorifier le Tour de France et ainsi de mettre en avant son amour pour le peuple. De faire croire qu’on préfère les camping cars, les bob Ricard et les bananes fluos aux tenues Sportwear de Roland Garros et de Saint Andrews, mais ça ne trompe personne.