Temps de lecture : 4 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
-
Exclusivité abonnés connectésPour offrir jusqu'à 5 articles par mois vous devez être abonné(e)Je m'abonneil vous reste ? article(s) à offrir ce mois-ciVotre abonnement vous permet d'offrir jusqu'à 5 articles reservés aux abonnés chaque mois
Ce lien de partage généré est unique et ne pourra être utilisé que par une seule personne. Si vous souhaitez partager cet article avec plusieurs personnes, vous devrez créer un lien pour chacune d'elles.
voir
Lien copié !
ouVous avez déjà offert 5 articlesVous pouvez sauvegarder cet article pour l'offrir le mois prochainCet article vous a été partagé par un procheEn tant qu'abonné, vous pouvez offrir jusqu'à 5 articles par moisCet article vous a été partagé par un prochePour le lire, vous devez vous connecter ou vous créer un compte.Je m'inscris / Je me connecteCe lien n'est plus valideCe lien a déjà été utilisé par une autre personneDécouvrir nos offresSi vous avez déjà ouvert ce lien, connectez-vous
La situation se décante à droite. Certes, d'innombrables candidats fleurissent, mais deux hommes semblent émerger pour l'instant d'un paysage encombré : Édouard Philippe et Bruno Retailleau, l'un tenant la corde depuis son départ de Matignon, l'autre ayant surgi depuis son entrée au gouvernement.
Tous deux incarnent un espoir à droite pour l'après-Macron. Tous deux occupent le terrain sous le signe de la fermeté. En fustigeant un « conclave hors-sol » pour le premier, en s'attaquant à l'Algérie pour le second. Déploiement d'adrénaline…
Réformes « massives » pour redresser le pays
Le maire du Havre fait figure de favori, à la fois en termes de popularité et également de destin présidentiel. Le Vendéen le talonne, offrant une alternative à la domination de l'ancien Premier ministre. Le derni...
Il y en a un qui parle clair et l'autre ne sait pas que choisir et propose de la bouillie pour chat... Un en même temps insupportable... J'espère que les votes communistes lui suffiront puisqu'il les préfère
"Des profils d'expérience et de calme fermeté à droite". En termes de fermeté, Édouard Philippe a à son actif :
1/ L'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes dans un but d'apaisement (des zadistes). 2/ Il reste droit dans ses bottes pour la taxe carbone, ce qui provoque la crise des gilets jaunes (coût 17 milliards). 3/ Le projet de réforme des retraites, basée initialement sur l'instauration d’un système universel (régime par points) et la fin des régimes spéciaux, est vidé de sa substance. 4/ La gestion discutable de la crise du COVID (masques, etc. ). 5/ Imposer les 80 km/h.
Philippe a le gros handicap d'avoir été 3 ans premier ministre de Macron et d'avoir multiplié les très grosses sonneries :
1) c'est lui qui a provoqué la crise des Gilets Jaunes avec son projet d'augmentation de taxe sur le gazole, alors que les Français sont déjà les citoyens les plus taxés de toute l'Europe...
2) c'est lui qui a imposé "le confinement bête et méchant" : interdiction de sortir de chez soi plus d'une heure par jour et à moins d'un kilomètre, alors qu'aux Pays-Bas plus densément peuplés ces limites n'existaient pas...
3) c'est lui qui a brutalement et sans concertation réduit à 80 km/h la vitesse sur les routes : pour faire payer plus d'amendes aux Français ?
A-t-il seulement pendant 3 ans fait des économies dans les dépenses de l'État ? Et amélioré le fonctionnement des administrations ? Même pas.
CQFD.