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Votre cabinet se consacre uniquement aux victimes. Pourquoi ce positionnement ?
C'est un combat personnel autant que professionnel. Ma mère, Jehanne Collard, a été gravement accidentée dans les années 1990. Elle a alors réorienté l'activité du cabinet qu'elle avait fondé en la tournant exclusivement vers la défense des victimes. J'ai grandi avec ce modèle. Ma propre sœur est née handicapée après une erreur médicale. Ma mère a renoncé à tout recours, mais j'ai voulu, à mon tour, comprendre et agir. Aujourd'hui, nous défendons des victimes d'accidents de la route, du travail, d'accidents du sport ou de loisirs, d'agressions, d'erreurs médicales ou encore d'attentats ayant subi des dommages corporels lourds : paraplégie, tétraplégie, amputation, traumatisme crânien... Ce sont des parcours de vie brisés. Et notre mission, c'est de les aider à se reconstruire. Nous ne défendons jamais les compagnies d'assurance.
Où êtes-vous présents en France ?
Aujourd'hui, nous disposons de bureaux à Paris, Marseille, Rennes, Toulouse et Besançon et nous nous déplaçons sur tout le territoire pour être au plus près des personnes que nous accompagnons et leur faciliter le quotidien.
Nous ne travaillons jamais pour le compte des compagnies d’assurance.
Quelles sont les particularités de votre accompagnement ?
Être avocat en droit du dommage corporel amène à toucher à tout : le droit bien sûr, la médecine, l'humain, la vie quotidienne. Cela demande une expertise technique pointue – en droit civil comme en droit pénal - mais aussi beaucoup d'empathie, car nous ne travaillons pas sur des « dossiers » mais avec des êtres humains. Les affaires peuvent durer plusieurs années. Il est essentiel de nouer une relation de confiance, c'est pourquoi le même avocat suit la personne du début à la fin. Le cabinet s'est également attaché les services d'une assistante sociale qui aide les victimes à faire face aux démarches sociales, administratives, médicales. Nous mobilisons enfin des architectes, des ergothérapeutes, des prothésistes pour l'aménagement du logement ou l'appareillage. Nous proposons un accompagnement global, pensé pour soulager les victimes au maximum.
Comment aidez-vous les victimes à se repérer dans l'environnement complexe des assurances et des tribunaux ?
Après un accident, elles sont, avec leurs familles, souvent désemparées. Nous avons mis en place sur notre site web des vidéos, des guides pratiques, un lexique… Et nous avons veillé à ce que ce contenu soit totalement accessible, notamment aux personnes en situation de handicap visuel. L'objectif est de rassurer et de permettre à chacun d'avoir un aperçu clair de ses droits et des démarches à effectuer.
Les services d'un cabinet comme le vôtre sont-ils accessibles à tous ?
C'est un point auquel nous veillons. Nos honoraires sont encadrés par une convention transparente. Ceux-ci se composent d'un honoraire fixe de 1 200 euros, généralement pris en charge par l'assurance, et d'un honoraire de résultat correspondant à 8 % HT des sommes obtenues. Les victimes n'ont donc pas de frais à avancer.
Que souhaitez-vous transmettre aux victimes ?
Que la justice est possible. Que leur parole compte. Que nous serons là, à leurs côtés, de la première démarche jusqu'à la réparation. Et surtout, qu'elles ne sont pas seules. Chez nous, elles sont écoutées, défendues, accompagnées humainement et juridiquement.