Le Stade Pessacais réalise un exploit historique en atteignant pour la première fois le 6e tour de la Coupe de France. Faouzi Kheniche, attaquant de l’équipe amateur, revient sur cette aventure inoubliable et sur la pression ressentie face à l’enjeu.
"Moi, le premier souvenir marquant de cette compétition, c'est l'épopée de Calais en 1999/2000", confie Faouzi Kheniche attaquant du Stade Pessacais Université Club. Il se souvient de la fameuse aventure où le club amateur a d’ailleurs éliminé les Girondins de Bordeaux, et ce souvenir reste gravé dans sa mémoire. "C'est la première fois que je voyais un club amateur se hisser en finale de cette compétition. Ça m'a vraiment ouvert les yeux sur la beauté de la Coupe de France", ajoute-t-il. Pour Faouzi Kheniche, cette compétition est un terrain de jeu unique où tout est possible. "Le football amateur a toute sa place dans cette coupe. On peut avoir des confrontations entre des équipes de niveaux bien différents, mais avec des exploits toujours possibles", explique-t-il. Cette vision du football amateur comme un catalyseur d'exploits rappelle que dans ce sport, tout peut arriver, et chaque match est une nouvelle opportunité de surprendre.
"La Coupe de France, un rêve pour les amateurs"
Le Stade Pessacais, évoluant en première division départementale, n’avait jamais franchi le 3ème tour de la Coupe de France jusqu'à cette année. Arriver au 6ème tour, c’est un événement historique pour ce club. "On a un peu dépoussiéré les livres d’histoire pour voir le parcours du club en Coupe de France. Il fallait remonter à plus de vingt ans pour trouver une trace d’un tel exploit", raconte Faouzi Kheniche avec une certaine fierté. Pour le joueur, cet accomplissement est un moment de fierté collective. "Sixième tour, c’est vraiment historique pour nous. C’est un cap que personne n’avait imaginé franchir", souligne-t-il. Cette performance permet au Stade Pessacais de briller sur la scène nationale, malgré son statut d’équipe amateur.
La pression, un moteur pour les amateurs
L’aspect financier de la qualification est également un vrai sujet pour les clubs amateurs. Une victoire en 6ème tour permettrait au club de toucher 6 000€, une somme non négligeable pour une équipe de première division départementale. Mais pour l’attaquant, l’aspect financier, bien que réel, n’est pas ce qui prédomine sur le terrain. "C'est vrai que l'aspect financier est important, mais quand on est sur le terrain, on se concentre avant tout sur le match. On a rien à perdre", Faouzi Kheniche. La pression, dans ce contexte, semble plutôt du côté des équipes plus expérimentées. "Pour nous, il n'y a pas vraiment de pression. On y va avec l'envie de faire un exploit, mais on n’a rien à perdre. La pression, je pense, elle est plus du côté des autres", souligne l’attaquant Pessacais, illustrant l’état d’esprit de son équipe : une équipe qui veut avant tout jouer librement et sans complexe.
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Le stade Pessacais jouera dimanche à 15h00 sur le terrain d’honneur du stade Bellegrave contre Mazères-Uzos (R1). L’autre petit poucet, l’Union Bordeaux Saint-Jean, doit se délocaliser au stade Sainte-Germaine du Bouscat pour accueillir samedi à 20h00, Bayonne (N2). Une heure avant, les Girondins de Bordeaux (N2) iront à Boulazac (R1). Les autres affiches sont à retrouver ICI.
