Deux pintes de cervoise ©Radio France - Michael Sallit
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L’histoire d’Astérix est intimement liée à celle de deux hommes : Albert Uderzo et René Goscinny. À partir du milieu des années 1950, ils ont le projet de créer une BD. Une amitié indéfectible vient de naître, raconte cet épisode de la série "Astérix, par Toutatis !" à (re)découvrir sur ICI.

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Quand ils se rencontrent en 1951 dans les bureaux de l’agence World Press à Paris, Albert Uderzo et René Goscinny sont âgés respectivement de 24 et 25 ans. Très vite, les deux hommes se rendent compte qu’ils partagent la même aspiration : créer de nouveaux mondes via une bande dessinée.

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Ce projet devra être une œuvre qui sorte des chemins battus et peut-être surtout, qui innove. Les deux futurs complices aiment s’amuser : leur BD aura aussi une tonalité comique sans être infantilisante. Ils pensent déjà à leurs lecteurs, les plus jeunes comme les plus grands, explique le dessinateur Albert Uderzo dans cet épisode de la série "Astérix, par Toutatis !" proposée en podcast par ICI.

Des années de vache maigre à la reconnaissance

Les premiers temps se révèlent difficiles. Pourtant, au cours de ces moments-là, Albert Uderzo, le dessinateur, se souvient que son ami René Goscinny, le scénariste, "avait ce don d’embellir sur un plan humoristique tout ce qu’il rencontrait dans la vie !". Un talent qui a toujours été une force dans son écriture.

Jusqu’à l’année 1977 qui voit René Goscinny succomber à sa maladie. Une question s’est alors vite posée : fallait-il continuer ? Anne Goscinny, la fille de René s’en explique : "Il n'aurait pas été normal que tout un village s'éteigne parce qu'un seul homme était mort. Albert a compris tout ça. Et tous les jours, je lui sais gré d'avoir continué Astérix seul".

L’esprit d’Astérix est toujours présent

"J'avais osé continuer l'œuvre de René Goscinny et ça ne m'a jamais été pardonné. Elle avait toujours été cinglée par les critiques", rappelle Albert Uderzo qui se souvient aussi que les lecteurs n’ont jamais suivi ces critiques. L’aventure de la BD a poursuivi sa route.

Aujourd'hui, les spécialistes s’accordent pour reconnaître que l’esprit d’Astérix est toujours là.

Indissociables, les deux hommes s’amusaient du fait que les lecteurs les prenaient toujours l’un pour l’autre quand ils étaient reconnus dans la rue. René Goscinny le raconte à travers une anecdote…

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