Antoine Pellion, ex-secrétaire général à la planification écologique : "L'écologie a une bonne tête de bouc émissaire"

Notre invité est d’un naturel discret. Ingénieur, diplômé de l’école des Mines en 2006 et du MIT, aux Etats-Unis. Il commence sa carrière en stage chez Total, Areva, puis le groupe Carrefour… avant de rejoindre le public, la DRIEE sur la prévention des risques et le cabinet de Ségolène Royal à l’environnement sous François Hollande, où il côtoie celle qui deviendra Première ministre à un moment clé de sa carrière : Elisabeth Borne.

Après l’élection d’Emmanuel Macron, il est son conseiller à l’Elysée sur les sujets d’environnement, d’énergie et de transport quand éclate la crise des gilets jaunes. Quelle est sa responsabilité dans ce dossier ?

Deuxième quinquennat, le président sortant annonce un mandat qui sera “écologique” ou ne sera pas. A 41 ans il vient de quitter un poste créé presque sur mesure afin de tenir cette promesse d’Emmanuel Macron, dans l’entre-deux-tours de 2022.

Son surnom : Mondrian. En raison des blocs de couleur qui organisent sa réflexion. Il assure qu’il n’y a plus qu’à appuyer sur les boutons, pour faire marcher la transition, il nous dira lesquels.

Ses détracteurs l’appellent "Monsieur mise en page". Ses supporters affirment qu’il a beaucoup fait pour les politiques climatiques et qu’il y aura un avant et un après. Depuis le budget record pour le climat en 2023, les crédits ont été réduits au gré des crises budgétaires, sociales ou agricoles.
Pourquoi a-t-il démissionné ? Qu’attend-il de son successeur au poste de secrétaire général à la planification écologique, qu’il a occupée, en premier, jusqu’à février dernier ? Que peut l’Etat pour accompagner la transition écologique ?

Les archives de l'émission

Archive 1. "Temps long et urgences climatiques" avec Antoine Pellion, vidéo publiée par le Conseil d'Etat le 19 mars 2025.

Archive 2. Emmanuel Macron devant la Convention citoyenne pour le climat, le 14 décembre 2020, vidéo publiée par le HuffPost.

Archive 3. L'archive de l'invité. Le Jour où la pluie viendra, interprétée par Dalida en 1964, interprétée à l'origine par Gilbert Bécaud en 1975, avec les paroles de Pierre Delanoë.