Bruce Springsteen lors de la tournée 'Born in the USA' au Giants Stadium, East Rutherford, New Jersey, 22 août 1985 ©Getty - Gary Gershoff / Contributeur
vidéo
Bruce Springsteen lors de la tournée 'Born in the USA' au Giants Stadium, East Rutherford, New Jersey, 22 août 1985 ©Getty - Gary Gershoff / Contributeur
Publicité

À l'occasion de la sortie du biopic "Springsteen : Deliver Me From Nowhere", incarné par l'acteur Jeremy Allen White, retour sur la carrière du Boss avec deux connaisseurs du rocker américain : Antoine de Caunes et Gregory Philipps.

Avec

C'est l'un des biopics les plus attendus de cet automne : Springsteen: Deliver Me From Nowhere revient sur une période bien particulière de la carrière du chanteur américain, pendant la réalisation de son album Nebraska. Le rocker, incarné par Jeremy Allen White, (qu'on a vu dans la série "The Bear"), traverse alors une période de dépression, après une tournée triomphale pour l'album "The River" (1980), qui l'avait propulsé en tête des ventes aux États-Unis.
Réalisé par Scott Cooper, il s'agit du premier biopic autorisé sur Bruce Springsteen. Il sera en salles dès ce mercredi 22 octobre.

Publicité

Mais qui est vraiment Bruce Springsteen ? Et que représente-t-il pour la France?

Bruce Springsteen : L'Amérique à fleur de peau

Bruce Springsteen transcende la simple figure de rockstar pour devenir une sorte de chroniqueur de l'histoire américaine. Son œuvre, ancrée dans la réalité de la classe ouvrière et des vies cabossées, résonne avec une puissance intacte. De la désillusion post-Vietnam à la crise économique, en passant par les attentats du 11 septembre, Springsteen a su donner une voix aux laissés-pour-compte et aux héros méconnus, faisant de sa musique un miroir des mutations et des fractures de son pays. Son mythe, construit sur l'authenticité et l'engagement, continue d'inspirer et de toucher un public universel, prouvant que le local peut devenir mondial.
Antoine de Caunes  : « Il est devenu, presque à son corps défendant, une espèce de porte-parole, il détesterait ça parce qu'il déteste les étendards, mais oui, c'est la cinquième figure du Mont Rushmore aujourd'hui, c'est à la fois une institution, mais une institution vivante. »

L'équipe

pixel