A l'occasion des 80 ans du Débarquement de Normandie, France 3 diffuse Le Jour le plus long, un drame où l'on retrouve la musique de Maurice Jarre, de Paul Anka mais aussi quelques notes de Beethoven ou encore les cliquetis d’un jouet au rôle militaire inattendu...
Robert Mitchum, Henry Fonda, John Wayne, Sean Connery, Richard Burton et même Paul Anka. Les noms prestigieux défilent au générique tandis que l’on peut entendre le thème principal du film Le Jour le plus long, composé par Paul Anka. Pour rendre hommage au courage, au sacrifice de tous ces jeunes qui se sont battus en Normandie il y a 80 ans cette année, les réalisateurs du film ont aussi fait appel à un compositeur capable de magnifier les péplums. Il s’agit du plus américain des compositeurs français, à savoir Maurice Jarre.
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Mais à côté du thème de Paul Anka et des variations orchestrales de Maurice Jarre, Le Jour le plus long nous fait aussi entendre un autre motif que vous connaissez certainement puisqu’il s’agit d’un, si ce n’est du motif le plus célèbre de la musique classique voire de toute l’histoire de la musique.
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"Pompompompom pompompompom". Huit notes pour évoquer le destin qui frappe à la porte ou le chant d’un oiseau selon Beethoven et qui correspondent bien entendu au début de la Cinquième Symphonie. Mais, à votre avis, pourquoi retrouve-t-on ce motif dans la bande originale du Jour le plus long ? Parce que ce motif beethovénien était l’indicatif du programme de Radio Londres « Les Français parlent aux Français », une émission quotidienne qui permettait de soutenir les Résistants et d’aller à l’encontre de la propagande nazie. Et pourquoi les Résistants avaient-ils choisi ce motif de Beethoven et pas un autre de Mozart ou de Berlioz ? Car il se trouve que le motif de Beethoven, trois brèves, une longue, correspond à la lettre V de Victory en code morse.
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Si vous avez déjà vu ce film, vous vous souvenez certainement d’une scène culte où il est question d’un jouet, qui a participé au débarquement. Il s’agit du criquet, un instrument pour enfant que des parachutistes portaient avec eux lors du débarquement de Normandie afin de pouvoir se réunir et se retrouver discrètement dans la nuit noire. Un procédé astucieux…. Seul problème, on pouvait confondre ces cliquetis avec le bruit de chargeur des fusils allemands…
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