Le classicisme en musique - Anthologie

Le classicisme en musique couvre la période entre 1750, l'année de la mort de Jean-Sébastien Bach, et 1830, lorsqu'il cède la place au romantisme. Ses caractéristiques principales sont l'équilibre, la clarté, l'élégance, et ses principales figures, Mozart, Haydn et Beethoven, compositeurs de la Première école viennoise, ainsi que leurs prédécesseurs et héritiers : Wilhelm Friedemann Bach, Carl Philipp Emanuel Bach, Johann Christian Bach ou encore Luigi Boccherini ou Gioachino Rossini.

Toute une nouvelle génération de compositeurs qui valorisent la mélodie et l'écriture verticale (harmonie), par opposition à la polyphonie et au contrepoint, une structure régulière, un langage harmonique tonal clair et des rythmes simples.

Les formes instrumentales dominantes sont la sonate, le concerto soliste et la symphonie. De nouveaux instruments prennent le devant de la scène : le pianoforte remplace le clavecin et s'émancipe vers un rôle de soliste. Le basson, le cor, la timbale, la trompette et la clarinette font leur entrée dans l'orchestre, constitué des instruments à cordes comme les violons, les altos, les violoncelles, les contrebasses, et des instruments à vent tels que les flûtes traversières et les hautbois.
Le quatuor à cordes devient une forme instrumentale de premier plan, et on note  également l'apparition de la musique d'harmonie, un ensemble d'instruments à vent avec un répertoire musical dédié.

Dans le domaine de l'opéra, Christophe Willibald Gluck, compositeur lyrique, entreprend une grande réforme qui nourrira la célèbre querelle à Paris entre des Gluckistes, défenseurs de l'opéra français et des Piccinnistes, partisans de la musique italienne. Le genre évolue en opéra seria et opéra-bouffe, avec des règles musicales dramatiques bien précises. Gluck aura une influence décisive sur deux grands compositeurs de l'opéra de cette période, Wolfgang Amadeus Mozart et Gioacchino Rossini.