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En position d’outsider, l’ES Boulazac va jouer crânement sa chance, samedi 25 octobre, contre les Girondins

Pas d’affolement particulier, juste un entraînement supplémentaire. Et une séance au stade Francis-Rongiéras pour prendre leurs marques. Le staff de l’ES Boulazac essaye de faire de ce match hors du commun contre les Girondins de Bordeaux, au 6e tour de la Coupe de France, une rencontre classique.

« On essaye de calmer les choses, de dédramatiser, pour faire le meilleur match possible. Chez les joueurs, on sent que ça monte un peu », expliquait Rachid Kerkri, l’entraîneur boulazacois, à quarante-huit heures du coup d’envoi.

« Jouer devant 2 ou 3 000 personnes, cela peut être perturbant. On leur apprend à rester dans leur bulle, complète son adjoint, Gilles Valadié. Dans la préparation, on n’a pas changé grand-chose mais l’implication des joueurs était un peu différente, l’échauffement un peu plus silencieux. »

Le staff sera privé de Thomas Brujaille-Latour, suspendu, et peut-être de Romain Gargaud et Matys Closier qui devaient se tester. Pas de quoi modifier l’organisation boulazacoise. « Ce n’est pas notre stratégie qui change mais l’adversaire va nous inciter à faire différemment. On risque d’être dominés. Si ce n’est pas le cas, tant mieux, lâche Valadié. Mais on va jouer notre chance. Quand on aura le ballon, il ne faudra pas se cacher. »

D’autant moins que « Bordeaux a trouvé la bonne formule en 4-4-2 depuis trois matches, ils sont sur la bonne dynamique. Ils sont à leur meilleur », note Kerkri.