« On essaye de calmer les choses, de dédramatiser, pour faire le meilleur match possible. Chez les joueurs, on sent que ça monte un peu », expliquait Rachid Kerkri, l’entraîneur boulazacois, à quarante-huit heures du coup d’envoi.
« Jouer devant 2 ou 3 000 personnes, cela peut être perturbant. On leur apprend à rester dans leur bulle, complète son adjoint, Gilles Valadié. Dans la préparation, on n’a pas changé grand-chose mais l’implication des joueurs était un peu différente, l’échauffement un peu plus silencieux. »
Le staff sera privé de Thomas Brujaille-Latour, suspendu, et peut-être de Romain Gargaud et Matys Closier qui devaient se tester. Pas de quoi modifier l’organisation boulazacoise. « Ce n’est pas notre stratégie qui change mais l’adversaire va nous inciter à faire différemment. On risque d’être dominés. Si ce n’est pas le cas, tant mieux, lâche Valadié. Mais on va jouer notre chance. Quand on aura le ballon, il ne faudra pas se cacher. »