Le conseiller départemental de gauche lance la liste Jurançon à venir et espère déboulonner le maire Michel Bernos, en place depuis 2008
Si Patrice Baduel ne cite jamais directement Michel Bernos, le maire dont il brigue le fauteuil, il compte bien éclipser l’équipe municipale aux manettes à Jurançon « depuis dix-huit ans ».
Le conseiller départemental de gauche a présenté, ce vendredi 24 octobre, au Centre accueil jeunes de la commune, la liste Jurançon à venir, en lice pour les municipales 2026.
La 17e édition de Court-Circuit se déroulera samedi 25 octobre à Jurançon, avec la projection de dix films, dont un reportage retraçant le parcours d’un jeune Guinéen venu chercher l’or à Oloron
Une liste « citoyenne, solidaire, résolument engagée pour plus d’écologie », pour faire de Jurançon « une ville plus proche de ses habitants, plus juste, plus vivante et durable », explique-t-il.
Une liste, on l’aura compris, engagée à gauche face au centriste en place ; « une union des forces de gauche, mais bien au-delà, car un élu travaille pour tout le monde et l’on veut que chacun se sente impliqué », poursuit Patrice Baduel.
Environnement et participation citoyenne
Ses priorités sont les questions environnementales pour « une adaptation au changement climatique au niveau local », la participation citoyenne, les mobilités et les finances publiques.
Pour leur campagne qui débute donc, la douzaine de membres déjà présents sur la liste (parmi lesquels l’actuelle leader de l’opposition Janine Dufau et cinq autres élus sortants) veulent « aller vers les habitants », sur les marchés notamment, organiser des « réunions publiques participatives » et distribuer des questionnaires (papier et en ligne) sur leurs aspirations, dans le but de construire « un programme qui soit le reflet des envies des Jurançonnaises et Jurançonnais ».
Patrice Baduel, 42 ans, candidat à la mairie de Jurançon.
David Le Deodic / SO
« Nous voulons faire de l’écologie concrète, en travaillant sur la rénovation énergétique des bâtiments, sur le photovoltaïque comme le fait par exemple Lons, sur la place de l’agriculture », avance Thomas Lermusiaux, conseiller d’opposition sortant et membre de la liste. « Les maires bâtisseurs, c’est du passé », poursuit-il là encore sans nommer le maire sortant, mais en l’égratignant sur « les écoles toujours équipées de simple vitrage ».
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