Par SudOuest.fr avec AFP
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Une enquête a été ouverte après la découverte du corps d’une jeune femme portée disparue après une soirée festive. Le procureur a demandé que la diffusion d’images de vidéosurveillance présentées comme celles d’un suspect cessent

Une enquête a été ouverte après la découverte du corps d’une jeune femme portée disparue après une soirée festive à Lille, a indiqué le procureur de la République appelant ce dimanche 26 octobre à cesser de diffuser sur les réseaux sociaux des images de vidéosurveillance présentées comme celles d’un suspect.

Les réseaux sociaux s’étaient emportés après que le corps d’une femme qui avait disparu dans la soirée de jeudi à vendredi à l’issue une soirée dans un établissement de nuit lillois a été retrouvé dans la Deûle vendredi soir.

La piste criminelle n’est pas privilégiée « à cette heure », a souligné le procureur de la République Samuel Finielz dans un communiqué publié dimanche, précisant que le corps de la victime ne présente « aucun élément visible » pouvant expliquer la cause du décès. L’enquête a été ouverte en « recherche des causes de la mort » et « l’autopsie aura lieu lundi », a précisé le procureur de Lille.

« Corroborée par aucun élément d’enquête »

Néanmoins, des vidéos « reprenant des captures d’écran d’un système de vidéosurveillance provenant probablement de l’établissement de nuit où se trouvait cette jeune fille et montrant le visage d’un individu » sont actuellement diffusées, sous-entendant qu’il serait recherché par la police pour ce qui serait alors un meurtre, a-t-il expliqué. Ce type de diffusion n’est « corroborée par aucun élément d’enquête à cette heure », a-t-il martelé.

Des images de vidéosurveillance d’un bar montrant un homme vêtu d’une casquette noire ont largement circulé sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram et TikTok. Cette diffusion a pour conséquence d’entretenir la confusion sur l’origine du décès et « de livrer au public la photographie d’une personne qui se retrouve presque mise en cause de faits gravissimes dont l’existence n’est pas établie à cette heure », a regretté Samuel Finielz.