
On y vient parce que c'est "Aix". Parce qu'il y fait beau et chaud. Parce qu'il y a l'opéra, dans la cour de l'Archevêché ou au Grand Théâtre de Provence. Dans l'espoir, aussi, d'y croiser un banquier central, un ministre, un grand patron ou un Prix Nobel.
On y revient parfois l'année d'après, comme les "fans", Christine Lagarde, la patronne du Fonds monétaire international, Francis Fukuyama, le philosophe et économiste américain ou encore Jean-Claude Trichet, l'ancien président de la Banque centrale européenne.
Après plus d'une décennie, les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), une sorte de "Davos à la sauce provençale", commencent à s'imposer. En 2013 encore, le gotha des affaires, plus de 70 chercheurs français et étrangers et une vingtaine de représentants politiques, se retrouveront du vendredi 5 au dimanche 7 juillet, pour une nouvelle édition baptisée un peu pompeusement : "Le choc des temps. L'économie mondiale, entre urgences et long terme."
LOOK "HIPPIE" DU MINISTRE SUÉDOIS DES FINANCES
La puissance invitante de ce rendez-vous, à mi-chemin entre le colloque académique et l'université patronale, c'est le Cercle des économistes. Ou plutôt son président, Jean-Hervé Lorenzi. Un économiste autant qu'un homme de réseau au carnet d'adresses bien fourni.
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