Rémy Rioux, le directeur général de l'Agence française de développement, en septembre. ©AFP - Rob Kim / Getty Images North America
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Partout dans le monde, les budgets de l'aide publique au développement s'effondrent. Malgré la tempête, l'Agence Française de Développement continue d'investir dans l'eau, la santé, les transports et l'éducation. Peut-on encore croire à la solidarité internationale ? Rémy Rioux est notre invité.

Avec
  • Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement

L'Agence Française de Développement, dirigée par Rémy Rioux, complète l’action diplomatique de la France dans le monde. Elle finance des projets à l'international et ces investissements sont estimés à hauteur de 12 à 14 milliards d'euros chaque année, dont 6 milliards sur le continent africain.

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Ces financements se divisent en deux : 85% de prêts et 15% de dons. Cette seconde partie est de plus en plus menacée. Dans le cas où les coupes budgétaires pour 2026 se confirment, les "dons" de l'AFD pourraient être divisés par deux ! Un vent d'inquiétude qui souffle jusqu'aux Etats-Unis avec le démantèlement de l'agence américaine (USAID) par Donald Trump, ce qui représente des coupes drastiques pour la lutte contre le VIH ou celle contre la faim dans le monde...

Assiste-t-on à la fin des aides publiques au développement à l'échelle internationale ? Côté français, quelles actions souffriront en premier des réductions budgétaires ? Les investissements solidaires et durables seront-ils l'apanage du secteur privé ?

L'équipe

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