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Eugène Olichon (1879-1950), architecte sur la côte d'Émeraude autour des années 1910

[article]

Année 2004 8 pp. 107-119

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Page 107

Par Gaëlle Delignon

EUGÈNE OLICHON (1879-1950),

ARCHITECTE SUR LA CÔTE D'ÉMERAUDE

AUTOUR DES ANNÉES 1910

L'architecte Eugène Olichon, né à Rennes en 1879, est quasiment absent de la production architecturale de la capitale régionale au début du XXe siècle1. C'est plutôt au nord des départements d'IUe-et- Vilaine et des Côtes d'Armor, sur la côte d'Émeraude - entre Saint-Malo et Saint-Cast - qu'il réalise la plus grande partie de sa carrière d'architecte. Son mariage avant 1905 avec la fille d'un capitaine au long cours malouin n'explique pas tout. C'est davantage l'expansion urbaine sans précédent de cette bande littorale, investie par une population saisonnière en quête de loisirs balnéaires, qui attire au début du XXe siècle nombre d'architectes rennais. Certains, comme Eugène Olichon, y effectuent l'intégralité de leur carrière, tandis que d'autres, comme Hyacinthe Perrin, s'y exercent pour accomplir des œuvres de jeunesse2. Chaque maître d'œuvre, en s'installant définitivement, s'attribue un terrain de prédilection : les Laloy à Cancale, Eugène Olichon et Yves Hémar à Saint- Malo et en partie à Sables-d'Or-les-Pins, Jean Gratien à Dinard, Jules Lecreux à Saint-Lunaire. Lorsqu'il arrive à Saint-Malo en 1907, Eugène Olichon délaisse donc sa ville natale pour s'installer dans un milieu encore mouvant et souvent exempt de toute réglementation urbaine. Autour des ports (Saint-Malo et Saint- Servan, Cancale) et des villages de pêcheurs (Dinard, Saint-Cast) établis de longue date, le jeune architecte découvre un paysage en pleine mutation. Depuis quelques décennies, de multiples changements affectent les côtes françaises, tant au niveau des mentalités (le passage du « territoire du vide »•' à l'espace des loisirs) qu'au niveau de la construction4. Même si la plupart des stations de la côte d'Émeraude sont lancées depuis plusieurs décennies, la période de la Belle Époque est particulièrement prospère, et les chantiers ne tardent pas à éclore dès le début de sa carrière, tant la demande en habitat domestique est grande.

1. Dans la région rennaise, l'architecte signe un bâtiment public à Acigné. 2. C'est le cas des architectes rennais Hyacinthe Perrin, dont les parents possèdent une villa à Roche- bonne (Paramé) en 1890 et de Jules Mellet à Rothéneuf. 3. Expression d'Alain Corbin dans Le Territoire du vide, Paris, Flammarion, 1 988. 4. Entre 1875 et 1920, on dénombre une quinzaine de lotissements de plus de vingt lots établis en bord de mer entre Saint-Malo et Saint-Cast.

LivraLioiw à' histoire de l'architecture n° Я

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