Le poème de Paul Éluard, écrit en 1944, critique les intellectuels français ayant collaboré avec le régime de Vichy et annonce leur punition imminente à l'approche de la libération. L'étude se concentre sur la façon dont le poète allie son désir de vengeance à son amour de l'humanité, utilisant des appels à la révolte contre les forces de la mort et des métaphores puissantes pour dénoncer les crimes de ces collaborateurs. À travers une composition binaire, Éluard expose l'antithèse entre l'épouvante de ces intellectuels face à la différence et les conséquences mortelles de leurs actes.