Honoré de Balzac
Eugénie Grandet
Dobrescu Andreea
Achim Andreea
Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à
Tours le 20 mai 1799 , et mort à Paris le 18
août 1850 (à 51 ans), est un écrivain
français. Romancier, dramaturge, critique
littéraire, critique d'art, essayiste,
journaliste et imprimeur, il a laissé l'une
des plus imposantes œuvres romanesques
de la littérature française, avec plus de
quatre-vingt-dix romans et nouvelles
parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre
La Comédie humaine. À cela s'ajoutent
Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des
romans de jeunesse publiés sous des
pseudonymes et quelque vingt-cinq
œuvres ébauchées.
Il est un maître du roman français,
dont il a abordé plusieurs genres, du
roman philosophique avec Le Chef-
d'œuvre inconnu au roman fantastique
avec La Peau de chagrin ou encore au
roman poétique avec Le Lys dans la
vallée. Il a surtout excellé dans la veine
du réalisme, avec notamment Le Père
Goriot et Eugénie Grandet, mais il
s'agit d'un réalisme visionnaire, que
transcende la puissance de son
imagination créatrice.
Eugénie Grandet est un roman
d’Honoré de Balzac paru en
volume en 1834.
Félix Grandet a été tonnelier et maire. Grâce à un sens des affaires et une avarice très prononcée, il a
réussi à faire fortune en profitant des événements de cette époque instable. Autrefois maire de Saumur,
il fait maintenant fructifier sa grande fortune tout en faisant croire à sa femme, à sa fille Eugénie et à sa
servante Nanon qu’ils ne sont pas riches. Les habitants de Saumur, où chacun estime la fortune du
père Grandet, voient en Eugénie Grandet le plus beau parti de la ville et deux notables la courtisent
ardemment. Celle-ci, d’une innocence réelle et d'une naïveté prononcée, ne se doute de rien, jusqu’au
jour où arrive son cousin Charles Grandet, fils du frère du père Grandet. Charles est envoyé à Saumur
par son père, riche négociant de Paris, qui, ayant fait faillite, éloigne son fils avant de se suicider. C'est
Grandet qui annonce son malheur au jeune homme.
Après s'être donné un baiser, Eugénie et Charles se promettent un amour perpétuel. Le départ de
Charles est un rude moment pour Eugénie.
Malgré les soins que lui apporte Grandet, Mme Grandet décède et Grandet persuade Eugénie de
renoncer à l'héritage de sa mère en sa faveur. Il décédera à son tour en contemplant son or, laissant
Eugénie et Nanon seules. Charles, pendant ce temps, a fait fortune aux Indes et s'est endurci. Il finit
par rentrer à Paris, mais il refuse de régler les dettes de son père. Il réalise un mariage d'argent avec la
marquise d'Aubrion. Eugénie, apprenant la nouvelle, règle les dettes de son oncle et épouse le
président de Bonfons (un Cruchot de Saumur) qui apprend à Charles l'étendue de la fortune
d'Eugénie.
Le président décédera par la suite. Eugénie financera plusieurs associations caritatives. On parle d'un
mariage avec le marquis de Froidfond. L'histoire se termine là.
Le roman évoque les mentalités sous la Restauration française et mène également une étude de
l’évolution de caractères différents au cours du temps, de l’inflexibilité du père Grandet, de la
perte des illusions de sa fille, et de la transformation de son neveu, dandy devenu « gentleman »
pour finir en personnage froid, intéressé, et calculateur.
Le manuscrit original d'Eugénie Grandet est conservé à la Pierpont Morgan Library de New
York.
Madame des Grassins décrit ainsi la jeune fille et sa famille à son cousin
Charles Grandet qui vient d'arriver à Saumur :
« Monsieur, si vous voulez nous faire l’honneur de venir nous voir, vous ferez
très certainement autant de plaisir à mon mari qu’à moi. Notre salon est le seul
dans Saumur où vous trouverez réunis le haut commerce et la noblesse : nous
appartenons aux deux sociétés, qui ne veulent se rencontrer que là parce qu’on
s’y amuse. Mon mari, je le dis avec orgueil, est également considéré par les uns
et par les autres. Ainsi, nous tâcherons de faire diversion à l’ennui de votre
séjour ici. Si vous restiez chez monsieur Grandet, que deviendriez-vous, bon
Dieu ! Votre oncle est un grigou qui ne pense qu’à ses provins, votre tante est
une dévote qui ne sait pas coudre deux idées, et votre cousine est une petite
sotte, sans éducation, commune, sans dot, et qui passe sa vie à raccommoder
des torchons. »
« La gloire est le soleil des morts »
« L'égalité sera peut-être un droit, mais
aucune puissance humaine ne saura le
convertir en fait. »
« Qui dépense trop n’est jamais riche. »
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  • 1.
    Honoré de Balzac EugénieGrandet Dobrescu Andreea Achim Andreea
  • 3.
    Honoré de Balzac,né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 , et mort à Paris le 18 août 1850 (à 51 ans), est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine. À cela s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq œuvres ébauchées.
  • 4.
    Il est unmaître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres, du roman philosophique avec Le Chef- d'œuvre inconnu au roman fantastique avec La Peau de chagrin ou encore au roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Il a surtout excellé dans la veine du réalisme, avec notamment Le Père Goriot et Eugénie Grandet, mais il s'agit d'un réalisme visionnaire, que transcende la puissance de son imagination créatrice.
  • 5.
    Eugénie Grandet estun roman d’Honoré de Balzac paru en volume en 1834.
  • 6.
    Félix Grandet aété tonnelier et maire. Grâce à un sens des affaires et une avarice très prononcée, il a réussi à faire fortune en profitant des événements de cette époque instable. Autrefois maire de Saumur, il fait maintenant fructifier sa grande fortune tout en faisant croire à sa femme, à sa fille Eugénie et à sa servante Nanon qu’ils ne sont pas riches. Les habitants de Saumur, où chacun estime la fortune du père Grandet, voient en Eugénie Grandet le plus beau parti de la ville et deux notables la courtisent ardemment. Celle-ci, d’une innocence réelle et d'une naïveté prononcée, ne se doute de rien, jusqu’au jour où arrive son cousin Charles Grandet, fils du frère du père Grandet. Charles est envoyé à Saumur par son père, riche négociant de Paris, qui, ayant fait faillite, éloigne son fils avant de se suicider. C'est Grandet qui annonce son malheur au jeune homme. Après s'être donné un baiser, Eugénie et Charles se promettent un amour perpétuel. Le départ de Charles est un rude moment pour Eugénie. Malgré les soins que lui apporte Grandet, Mme Grandet décède et Grandet persuade Eugénie de renoncer à l'héritage de sa mère en sa faveur. Il décédera à son tour en contemplant son or, laissant Eugénie et Nanon seules. Charles, pendant ce temps, a fait fortune aux Indes et s'est endurci. Il finit par rentrer à Paris, mais il refuse de régler les dettes de son père. Il réalise un mariage d'argent avec la marquise d'Aubrion. Eugénie, apprenant la nouvelle, règle les dettes de son oncle et épouse le président de Bonfons (un Cruchot de Saumur) qui apprend à Charles l'étendue de la fortune d'Eugénie. Le président décédera par la suite. Eugénie financera plusieurs associations caritatives. On parle d'un mariage avec le marquis de Froidfond. L'histoire se termine là.
  • 8.
    Le roman évoqueles mentalités sous la Restauration française et mène également une étude de l’évolution de caractères différents au cours du temps, de l’inflexibilité du père Grandet, de la perte des illusions de sa fille, et de la transformation de son neveu, dandy devenu « gentleman » pour finir en personnage froid, intéressé, et calculateur. Le manuscrit original d'Eugénie Grandet est conservé à la Pierpont Morgan Library de New York.
  • 9.
    Madame des Grassinsdécrit ainsi la jeune fille et sa famille à son cousin Charles Grandet qui vient d'arriver à Saumur : « Monsieur, si vous voulez nous faire l’honneur de venir nous voir, vous ferez très certainement autant de plaisir à mon mari qu’à moi. Notre salon est le seul dans Saumur où vous trouverez réunis le haut commerce et la noblesse : nous appartenons aux deux sociétés, qui ne veulent se rencontrer que là parce qu’on s’y amuse. Mon mari, je le dis avec orgueil, est également considéré par les uns et par les autres. Ainsi, nous tâcherons de faire diversion à l’ennui de votre séjour ici. Si vous restiez chez monsieur Grandet, que deviendriez-vous, bon Dieu ! Votre oncle est un grigou qui ne pense qu’à ses provins, votre tante est une dévote qui ne sait pas coudre deux idées, et votre cousine est une petite sotte, sans éducation, commune, sans dot, et qui passe sa vie à raccommoder des torchons. »
  • 11.
    « La gloireest le soleil des morts » « L'égalité sera peut-être un droit, mais aucune puissance humaine ne saura le convertir en fait. » « Qui dépense trop n’est jamais riche. »