SUJET: COMPTABILITÉ
Compta Défi
Balance Journal
CPC
Bilan
 La comptabilité est une discipline pratique,
consistant à schématiser, répertorier et enregistrer
les données chiffrées permettant de refléter et de
qualifier, pour un agent ou une entité, aussi bien
l'ampleur de son activité économique que ses
conséquences sur l'inventaire de son patrimoine.
 Dans le domaine commercial et administratif cette
discipline est mise en œuvre par le comptable ou
l'agent-comptable, éventuellement assistés
d'experts comptables et de logiciels, bureaux ou
agences spécialisés.
 Dans le domaine de l'évaluation, dans le secteur
non marchand (ex : services éco systémiques), on
parle aussi de comptabilité environnementale,
voire de comptabilité universelle (dont en France
avec Michel Veillard)1,2.
 Le bilan comptable est une synthèse de la situation financière d'une
organisation à une date donnée. Il est une « photographie » du patrimoine de
cette organisation qui permet de réaliser une évaluation d'entreprise, et plus
précisément de connaître après retraitement le niveau de sa valeur et de sa
solvabilité. En d’autres termes, le bilan traduit la situation patrimoniale d’une
organisation à la fin de l’exercice comptable (qui correspond généralement à
l’exercice civil – du 1er janvier au 31 décembre).
 Le mot « bilan » est dérivé du mot « balance » et exprime bien sa substance.
D’un côté, il y a les biens de l’organisation (ses actifs), composés par exemple
des immeubles dont elle est propriétaire, de son parc de véhicules ou de
machines, de ses stocks (matières premières, marchandises), des créances
qu'elle possède sur la clientèle, de ses avoirs bancaires, etc. Les actifs ne se
composent pas seulement d’éléments matériels : certains avoirs immatériels
peuvent également avoir une valeur patrimoniale et se retrouver à l’actif du
bilan : les frais de recherche et développement, les licences, les brevets, etc.
 De l’autre côté de la balance se retrouvent les sources de financement de
l’entreprise (ses passifs). Il s’agit, par exemple, des capitaux propres (capital
investi par les actionnaires dans des entreprises, fonds associatifs dans des
associations), du capital emprunté auprès d’établissements de crédit, de
dettes commerciales, mais aussi de réserves et « bas de laine » constitués en
vue de faire face à des dépenses attendues. Par exemple, une organisation qui
prévoit une restructuration constituera par prudence des provisions pour faire
face aux coûts ultérieurement entraînés par cette restructuration. Au bilan,
tous ces actifs et ces passifs sont classés dans des rubriques précises.
 Le journal en comptabilité est un
document comptable obligatoire
listant les opérations d'échanges de
l'entreprise avec son environnement.
Il est plutôt rare de n'avoir qu'un seul
journal étant donné le nombre
d'écritures comptables à enregistrer
et généralement on parle de journaux
puisque pour éviter qu'il ne soit un «
fourre-tout », les entreprises divisent
le journal en plusieurs journaux en
fonction de la nature des opérations à
enregistrer (journal des achats et
frais, journal des ventes etc.),
journaux qu'on appelle "journaux
auxiliaires".
 Le compte de produits et charges (CPC) est un état de synthèse qui décrit en
terme de produits et charges les composantes du résultat final de l’exercice
comptable, il est déterminé à partir des comptes de produits et charges (classe
6 et 7 du plan comptable marocain
Un Produit correspond à une entrée d'argent (recettes principalement issues
de la vente Une Charge, correspond à une sortie d'argent (Somme des
dépenses) ≠ investissement (ex. acquisition d'un terrain).
Le but du CPC est de connaître le résultat final Résultat = Produits – Charges
Le résultat est mieux compris à travers le CPC qu'à travers le Bilan.
Le compte de produit et charges permet de classer le résultat net de l’exercice
sous trois niveaux :
- Résultats d’exploitation (différence entre produits d’exploitation et charges
d’exploitation)
- Résultats financiers (différence entre produits financiers et charges
financiers)
- Résultats non courants (produits non courants et charges non courantes)
Structure compte produits et charges Plan comptable marocain
Selon le plan comptable marocain le compte de produits et charges se
compose de deux classe : la classe 6 relative au compte de charges et la classe 7
relative au compte de produits.
 La balance comptable est un état d'une
période, établi à partir de la liste de tous
les comptes du grand-livre de
l'entreprise (qu'ils soient de bilan ou de
gestion) et regroupant tous les totaux
(ou masses) en débit et crédit de ces
comptes et par différence tous les soldes
débiteurs et créditeurs.
 La balance est une aide fondamentale
pour contrôler la comptabilité et donc le
bilan et le compte de résultat.
 La balance montre l'état de chaque
compte pour la période. La balance de
fin d'exercice est une synthèse du bilan.
permet de faire le lien directement des
documents financiers à contrôler avec le
logiciel de comptabilité. Il suffit de
pointer les comptes à contrôler avec le
détail de ce compte (le grand livre) pour
pouvoir s'assurer que les documents
informatiques sont cohérents.

Mohammed bouali

  • 1.
  • 2.
  • 3.
     La comptabilitéest une discipline pratique, consistant à schématiser, répertorier et enregistrer les données chiffrées permettant de refléter et de qualifier, pour un agent ou une entité, aussi bien l'ampleur de son activité économique que ses conséquences sur l'inventaire de son patrimoine.  Dans le domaine commercial et administratif cette discipline est mise en œuvre par le comptable ou l'agent-comptable, éventuellement assistés d'experts comptables et de logiciels, bureaux ou agences spécialisés.  Dans le domaine de l'évaluation, dans le secteur non marchand (ex : services éco systémiques), on parle aussi de comptabilité environnementale, voire de comptabilité universelle (dont en France avec Michel Veillard)1,2.
  • 4.
     Le bilancomptable est une synthèse de la situation financière d'une organisation à une date donnée. Il est une « photographie » du patrimoine de cette organisation qui permet de réaliser une évaluation d'entreprise, et plus précisément de connaître après retraitement le niveau de sa valeur et de sa solvabilité. En d’autres termes, le bilan traduit la situation patrimoniale d’une organisation à la fin de l’exercice comptable (qui correspond généralement à l’exercice civil – du 1er janvier au 31 décembre).  Le mot « bilan » est dérivé du mot « balance » et exprime bien sa substance. D’un côté, il y a les biens de l’organisation (ses actifs), composés par exemple des immeubles dont elle est propriétaire, de son parc de véhicules ou de machines, de ses stocks (matières premières, marchandises), des créances qu'elle possède sur la clientèle, de ses avoirs bancaires, etc. Les actifs ne se composent pas seulement d’éléments matériels : certains avoirs immatériels peuvent également avoir une valeur patrimoniale et se retrouver à l’actif du bilan : les frais de recherche et développement, les licences, les brevets, etc.  De l’autre côté de la balance se retrouvent les sources de financement de l’entreprise (ses passifs). Il s’agit, par exemple, des capitaux propres (capital investi par les actionnaires dans des entreprises, fonds associatifs dans des associations), du capital emprunté auprès d’établissements de crédit, de dettes commerciales, mais aussi de réserves et « bas de laine » constitués en vue de faire face à des dépenses attendues. Par exemple, une organisation qui prévoit une restructuration constituera par prudence des provisions pour faire face aux coûts ultérieurement entraînés par cette restructuration. Au bilan, tous ces actifs et ces passifs sont classés dans des rubriques précises.
  • 5.
     Le journalen comptabilité est un document comptable obligatoire listant les opérations d'échanges de l'entreprise avec son environnement. Il est plutôt rare de n'avoir qu'un seul journal étant donné le nombre d'écritures comptables à enregistrer et généralement on parle de journaux puisque pour éviter qu'il ne soit un « fourre-tout », les entreprises divisent le journal en plusieurs journaux en fonction de la nature des opérations à enregistrer (journal des achats et frais, journal des ventes etc.), journaux qu'on appelle "journaux auxiliaires".
  • 6.
     Le comptede produits et charges (CPC) est un état de synthèse qui décrit en terme de produits et charges les composantes du résultat final de l’exercice comptable, il est déterminé à partir des comptes de produits et charges (classe 6 et 7 du plan comptable marocain Un Produit correspond à une entrée d'argent (recettes principalement issues de la vente Une Charge, correspond à une sortie d'argent (Somme des dépenses) ≠ investissement (ex. acquisition d'un terrain). Le but du CPC est de connaître le résultat final Résultat = Produits – Charges Le résultat est mieux compris à travers le CPC qu'à travers le Bilan. Le compte de produit et charges permet de classer le résultat net de l’exercice sous trois niveaux : - Résultats d’exploitation (différence entre produits d’exploitation et charges d’exploitation) - Résultats financiers (différence entre produits financiers et charges financiers) - Résultats non courants (produits non courants et charges non courantes) Structure compte produits et charges Plan comptable marocain Selon le plan comptable marocain le compte de produits et charges se compose de deux classe : la classe 6 relative au compte de charges et la classe 7 relative au compte de produits.
  • 7.
     La balancecomptable est un état d'une période, établi à partir de la liste de tous les comptes du grand-livre de l'entreprise (qu'ils soient de bilan ou de gestion) et regroupant tous les totaux (ou masses) en débit et crédit de ces comptes et par différence tous les soldes débiteurs et créditeurs.  La balance est une aide fondamentale pour contrôler la comptabilité et donc le bilan et le compte de résultat.  La balance montre l'état de chaque compte pour la période. La balance de fin d'exercice est une synthèse du bilan. permet de faire le lien directement des documents financiers à contrôler avec le logiciel de comptabilité. Il suffit de pointer les comptes à contrôler avec le détail de ce compte (le grand livre) pour pouvoir s'assurer que les documents informatiques sont cohérents.