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11 décembre 2019
Comment exécuter Postgres sur Docker partie 3
optimadata.nl/blogs/1/nlm8ci-how-to-run-postgres-on-docker-part-3
Craig Healey 11-12-2019 14:23
Catégorie: Blog, Open Source, PostgreSQL, Technologie
Dans un article précédent, j’ai déployé une base de données PostgreSQL dans un
conteneur à partir d’une image standard. Je vais maintenant examiner le déploiement
d’un cluster PostgreSQL. Eh bien, en quelque sorte. PostgreSQL utilise le terme cluster
pour désigner « une collection de bases de données gérées par une seule instance de
serveur PostgreSQL ». Je l’utilise dans un sens plus général, pour faire référence à la
haute disponibilité.
Réplication de base à l’aide d’un projet prédéfini
PostgreSQL a une réplication en continu depuis la version 9.0, où les journaux WAL sont
transférés entre la base de données Master et l’esclave en lecture seule (voir Blog de
SeveralNines pour plus de détails). C’est assez facile à configurer, alors que peut ajouter
Docker? Eh bien, vous pouvez utiliser la commande docker-compose et le fichier docker-
compose.yml pour contrôler un certain nombre de conteneurs Docker. Ainsi, la base de
données Master and Slave sera traitée comme une seule unité.
Je vais baser cela sur Article de Hamed Momeni sur Medium, mais avec quelques
modifications.

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Tout d’abord, nous devons créer un réseau docker afin que nos conteneurs puissent
communiquer entre eux :
docker network create bridge-docker
Ensuite, retirez les fichiers et répertoires de BitBucket :
git clone https://bitbucket.org/CraigOptimaData/docker-pg-
cluster.git
cd dans le répertoire nouvellement créé nommé docker-pg-cluster.
cd docker-pg-cluster
Ensuite, il vous suffit d’exécuter la commande docker-compose up:
docker-compose up
Vous devrez attendre un peu car il a quelques choses à faire lors de la construction des
images du maître et de l’esclave. Vous verrez quelques lignes rouges avertissant qu’il doit
retarder la configuration du paquet, mais c’est normal. Finalement, il finira de construire
les images et les exécutera réellement. À ce stade, il doit afficher les journaux de
pg_master_1 et de pg_slave_1 au fur et à mesure de leur initialisation. Si tout s’est bien
passé, les journaux cesseront de défiler vers le haut de l’écran.

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Si tout s’est bien passé, le maître et l’esclave sont opérationnels. Mais comme nous avons
démarré la commande docker-compose sans l’indicateur détaché, afin que nous puissions
voir les erreurs, nous devons l’arrêter et la redémarrer en arrière-plan. Ctl-C sortira du
conteneur et, par conséquent, l’arrêtera. Exécutez ensuite la commande docker-compose
up avec l’indicateur -d :
docker-compose up -d
Les fichiers docker-compose
Si vous regardez dans le répertoire docker-pg-cluster, vous verrez la structure suivante
:Docker-pg-cluster:

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docker-compose.yml
maître:
Dockerfile
setup-master.sh
esclave:
Dockerfile
setup-slave.sh
Le composant principal est le fichier YAML docker-compose. Comme il s’agit d’un fichier
YAML, vous devez faire attention au formatage. Il est divisé en trois sections, les
déclarations pour le maître, l’esclave et enfin les paramètres généraux. Les données en
vert sont les informations utilisées par docker-compose pour créer les conteneurs. Les
noms des conteneurs se répartissent ainsi :
Docker-compose.yml
Version : « 3 »
Services :
La ligne de génération désigne le sous-répertoire.
Les variables environnementales sont affichées en violet telles que les numéros de port,
les utilisateurs PostgreSQL et les mots de passe.
Puis le nom du réseau (que nous avons créé au départ).
La ligne de redémarrage indique à docker de redémarrer le conteneur s’il s’arrête.

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J’ai donné aux deux conteneurs leurs
propres volumes, avec des noms, il est donc
facile de les retrouver plus tard.
Dockerfile maître
FROM postgres:11
COPY ./setup-master.sh /docker-entrypoint-initdb.d/setup-master.sh
RUN chmod 0666 /docker-entrypoint-initdb.d/setup-master.sh
RUN apt-get update && apt-get --assume-yes install iputils-ping && apt-
get install --assume-yes ssh && apt-get install --assume-yes net-tools

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Le masterDockerfile est simple. Il utilise PostgreSQL 11 car il y a quelques changements
à la réplication dans PostgreSQL 12. Il copie setup-master.sh dans le conteneur et définit
les autorisations appropriées. Ensuite, il installe divers paquets que nous voudrons
utiliser tels que iputils, net-tools et ssh. Vous pourriez faire le cluster avec une image
alpine, qui aurait une empreinte beaucoup plus petite. Mais la dernière étape que je veux
faire est de l’importer dans ControlControl et pour cela j’ai besoin de ssh qui n’est pas
facilement disponible dans Alpine. Si vous faisiez cela dans un environnement réel, vous
voudrez peut-être configurer un serveur ssh, pour cette démonstration, j’ajoute
simplement ssh directement aux conteneurs.
Setup-master.sh
#!/bin/bash
echo « réplication hôte tous 0.0.0.0/0 md5 » >> « $PGDATA/pg_hba.conf"
set -e
psql -v ON_ERROR_STOP=1 --username « $POSTGRES_USER » --dbname
« $POSTGRES_DB » <<-EOSQL CREATE USER $PG_REP_USER REPLICATION LOGIN
CONNECTION LIMIT 100 MOT DE PASSE CHIFFRÉ '$PG_REP_PASSWORD';
CRÉER DES POSTGRES D’UTILISATEUR;
EOSQL
cat >> ${PGDATA}/postgresql.conf <
wal_level = hot_standby
archive_mode = on
archive_command = 'cd .'
max_wal_senders = 8
wal_keep_segments = 8
hot_standby = sur
EOF
Le fichier setup-master.sh ajoute une ligne au fichier PostgreSQL pg_hba.conf pour
permettre la réplication. Encore une fois, pour une installation réelle, vous voudrez peut-
être considérer les implications de sécurité de ceci. Il ajoute ensuite quelques utilisateurs
postgres, l’un tiré des variables environnementales du fichier docker-compose.yml, et
l’autre un utilisateur postgres par défaut. Ensuite, il ajoute quelques lignes au fichier
postgresql.conf en le définissant comme maître.
Dockerfile esclave
FROM postgres:11
RUN apt-get update && apt-get --assume-yes install iputils-ping && apt-
get install --assume-yes ssh && apt-get install --assume-yes net-tools &&
apt-get install --assume-yes gosu
COPY ./setup-slave.sh /setup-slave.sh
RUN chmod +x /setup-slave.sh
ENTRYPOINT ["/setup-slave.sh"]
CMD ["gosu","postgres","postgres"]
Le slaveDockerfile est similaire au fichier maître.

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Setup-slave-sh
#!/bin/bash
if [ ! -s "$PGDATA/PG_VERSION" ]; then
echo "*:*:*:$PG_REP_USER:$PG_REP_PASSWORD" > ~/.pgpass
chmod 0600 ~/.pgpass
until ping -c 1 -W 1 pg_master_1
do
echo "Waiting for master to ping..."
sleep 1s
done
until pg_basebackup -h pg_master_1 -D ${PGDATA} -U ${PG_REP_USER} -
vP -W
do
echo "Waiting for master to connect..."
sleep 1s
done
echo « Host replication all 0.0.0.0/0 md5 » >>
« $PGDATA/pg_hba.conf"
set -e
cat > ${PGDATA}/recovery.conf <
standby_mode = on
primary_conninfo = 'host=pg_master_1 port=5432 user=$PG_REP_USER
password=$PG_REP_PASSWORD’trigger_file =
'/tmp/touch_me_to_promote_to_me_master'
EOF
chown postgres. ${PGDATA} -R
chmod 700 ${PGDATA} -R
fi
sed -i 's/wal_level = hot_standby/wal_level = replica/g'
${PGDATA}/postgresql.conf
exec "$@"
Le fichier setup-slave.sh contient deux ou trois choses à noter. Il configure une boucle
pour vérifier qu’il peut envoyer une commande ping au maître, puis une autre pour
répliquer les données à l’aide de la PG_REP_USER de docker-compose.yml. Assurez-
vous que le nom du maître correspond à celui utilisé pour le service dans le fichier docker-
compose.yml.
Donc, après avoir fait fonctionner votre cluster PostgreSQL et avoir regardé les fichiers
qui l’ont créé, voyons en action. Vous pouvez, bien sûr, vous connecter à PostgreSQL et
exécuter des commandes SQL pour le voir fonctionner. Mais ce blog concerne Docker, pas
PostgreSQL, alors créons un conteneur pgAdmin4 pour afficher notre cluster.

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docker run -p 80:80 --name pgadmin --restart always -e
'PGADMIN_DEFAULT_EMAIL=user@domain.com' -e
'PGADMIN_DEFAULT_PASSWORD=SuperSecret' -d dpage/pgadmin4
Les conteneurs Docker n’ont généralement pas d’interface graphique, donc pour afficher
pgAdmin4, ouvrez-le dans une fenêtre de navigateur. L’adresse IP est celle de votre
docker-machine et le port est 80. Connectez-vous avec l’email et le mot de passe que vous
avez utilisés pour créer le conteneur (user@domain.com et SuperSecret dans mon cas).
Ajoutez les deux serveurs à pgAdmin. La seule différence entre eux sera les noms que vous
leur donnez et les numéros de port. L’adresse IP sera à nouveau celle de votre docker-
machine.

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Connection:
Host name/address: docker-machine IP
Port: 5445 or 5446
Maintenance database: postgres
Username: optima
Password: 123456
Dans les bases de données master, accédez à pg_stat_replication (Bases de données ->
postgres -> Catalogues -> Catalogue PostgreSQL (pg_catalog) -> Vues) et affichez toutes
les lignes. Vous verrez une seule ligne de données si elle se réplique correctement. Vous
pouvez également ajouter des tables et des données dans le gabarit et vérifier qu’elles sont
copiées dans l’esclave.

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Contrôle de cluster
Bien que nous ayons certainement un cluster de bases de données fonctionnel, ce n’est
pas le plus impressionnant visuellement. Alors, que diriez-vous d’ajouter un autre
conteneur avec ClusterControl de SeveralNines, qui est livré avec une licence d’entreprise
d’essai de 30 jours avant de revenir à l’édition communautaire:
docker run -d --name clustercontrol --restart always --network
bridge-docker -p 5000:80 severalnines/clustercontrol
Encore une fois, j’ai ajouté un drapeau pour redémarrer le conteneur s’il s’arrête, et le
mettre sur le même réseau que les autres conteneurs. Ouvrez un autre onglet de
navigateur sur la même adresse IP que votre docker-machine, et le port 5000 (par
exemple 192.168.99.105:5000/clustercontrol). Il vous demandera de fournir un e-mail et
un mot de passe pour vous connecter et pour les détails d’inscription, mais ceux-ci n’ont
pas besoin d’être valides. Avant de pouvoir ajouter les serveurs à ClusterControl, nous
devons configurer ssh sur les serveurs.
Connectez-vous au conteneur ClusterControl pour trouver son adresse IP et définir le mot
de passe racine.
docker exec -it clustercontrol bash
passwd
ip addr show

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Maintenant, connectez-vous aux deux serveurs
docker exec -it docker-pg-cluster_pg_master_1_1 bash
docker exec -it docker-pg-cluster_pg_slave_1_1 bash
Pour vous permettre de vous connecter en tant que root, exécutez ce qui suit :
sed -i 's|^#PermitRootLogin.*|PermitRootLogin yes|g'
/etc/ssh/sshd_config
puis démarrez SSH
service ssh start
Définir le mot de passe root
passwd
et trouver les adresses IP des serveurs
ifconfig

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Créer une clé ssh sur chacun des serveurs
mkdir -p $HOME/.ssh
chmod 0700 $HOME/.ssh
ssh-keygen -t rsa

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ssh-copy-id -i $HOME/.ssh/id_rsa.pub root@[ClusterControl IP
address]
ssh root@[ClusterControl IP address]
Sur le conteneur ClusterControl
ssh-copy-id [master IP address]
password
ssh [master IP address]
ssh-copy-id [slave IP address]
password
ssh [slave IP address]
Dans ClusterControl, ajoutez le cluster :
Import
PostgreSQL
SSH User:root
Cluster Name:blog3a
Server port: 5432 NOTE, NOT THE CONTAINER’S PORT
User: optima
Password: 123456
Version:11
Basedir: /var/lib/postgresql/data
Add Nodes:IP address of the master and slave, pressing after each
one
Import
Patientez une minute pendant l’exécution de la tâche d’importation

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Dans l’onglet Vue d’ensemble, vous pouvez désormais facilement voir l’état de la
réplication.

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Vous avez maintenant un cluster de bases de données PostgreSQL 2 à 11 nœuds avec
pgAdmin4 et ClusterControl exécutés dans 4 conteneurs. Jouez avec le démarrage et
l’arrêt et voyez à quel point il est facile de créer de nouveaux clusters.
Envie d’en savoir plus ?
Ce n’est certainement pas tout ce que Docker peut offrir, mais j’espère que c’est suffisant
pour vous aider à démarrer. Vous souhaitez en savoir plus ou avez besoin d’aide ou de
conseils en utilisant ou implémentant PostgreSQL, Docker, Kubernetes et/ou
ClusterControl, n’hésitez pas à nous contacter ! Nous sommes heureux de vous aider.
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