« Rien ne passe vite, en été, sinon l'été », note Colette dans un texte publié en septembre 1939 dans la Revue de Paris. Elle y décrit le subtil passage d'août à septembre, que nous traversons actuellement, avec ses orages, ses jours qui raccourcissent et ses fruits mûrs qui tombent des arbres : « Septembre ! Septembre ! Il n'était pas là encore, mais il soufflait sa forte haleine de corruption délicate, un renouveau qui sentait la prune, la fumée, l'écale de noix. » À partir du 23 septembre prochain, l'exposition Les mondes de Colette, sur le site François-Mitterrand, vous invite à aborder l'automne qui vient en compagnie d'une autrice dont l'œuvre est intégralement disponible dans Gallica. D'ici là, vous pourrez retrouver les couleurs estivales grâce aux estampes de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis et Félix Vallotton présentées dans l'autre grande exposition de la rentrée, Impressions nabies, visible sur le site Richelieu à partir du 9 septembre. Ou prolonger un peu l'été en suivant les liens proposés par ce numéro de La Pause BnF... |