Les maladies neurodégénératives sont des maladies chroniques progressives qui touchent le système nerveux central : elles comprennent notamment les maladies d’Alzheimer, maladie de parkinson, ou sclérose latérale amyotrophique (SLA). Fréquence, facteurs de risque, prévention, impacts sociaux, pistes de traitement... le point avec tous nos articles consacrés à ce sujet.
Une thérapie génique appelée AMT-130 bloque la production d’une protéine toxique dans le cerveau des malades, la huntingtine. Actuellement en phase d’essais cliniques, elle semble ralentir de façon spectaculaire la progression de la maladie.
Dans la maladie de Parkinson, l’agrégation d’une protéine, l’alpha-synucléine, perturbe les centrales énergétiques des neurones, précipitant leur dégénérescence.
Cette coupe cérébrale issue d’un modèle primate révèle les mécanismes cérébraux majeurs sous-jacents à cette maladie.
Une greffe de cellules souches à des patients atteints de la maladie de Parkinson a entraîné une amélioration de leurs symptômes moteurs, sans effets secondaires graves. Une première.
Le Lumipulse G, un test détectant les protéines associées à la maladie d’Alzheimer, vient d’être autorisé aux États-Unis. Il pourrait arriver bientôt en France. Un outil prometteur pour accélérer le diagnostic, mais à utiliser avec précaution.
Une anomalie génétique découverte dans les mitochondries de patients atteints de la maladie de Charcot pourrait expliquer comment cette maladie apparaît chez des personnes n’ayant pas d’antécédents génétiques familiaux.
Les mitochondries défaillantes des motoneurones semblent jouer un rôle clé dans la paralysie progressive qui caractérise la sclérose latérale amyotrophique. Une avancée qui ouvre de nouvelles perspectives de recherche.
L’infection par le virus de l’herpès pourrait déclencher la maladie d’Alzheimer des années après en modifiant certaines protéines cérébrales. Une découverte qui ouvre la voie à de nouvelles thérapies.
La kétamine réduirait les effets secondaires – des mouvements involontaires – de la lévodopa, le principal traitement pour la maladie de Parkinson.
Les neurones seuls ne suffiraient pas à encoder nos souvenirs : les astrocytes, des cellules cérébrales en forme d’étoile, seraient également essentiels à la mémorisation. De quoi apporter un nouvel éclairage sur la maladie d’Alzheimer ou le stress post-traumatique ?
Restauration de la mobilité chez les paralysés, implants pour l’audition et traitements innovants pour des troubles neurologiques : les neurotechnologies ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Stéphanie Lacour, directrice de l’institut Neuro-X et invitée à la chaire annuelle Innovation technologique Liliane Bettencourt au Collège de France, partage son éclairage sur ces dispositifs qui pourraient révolutionner les soins.
En traitant des souris atteintes d’Alzheimer avec de la L-Dopa (un précurseur de la dopamine), des chercheurs japonais ont amélioré leurs capacités de mémorisation.
Des chercheurs de l’université Northeastern, à Boston, viennent de mettre au point une molécule qui semble prometteuse pour traiter la sclérose latérale amyotrophique (SLA), communément appelée « maladie de Charcot », qui se caractérise par une dégénérescence des neurones moteurs, responsables de la contraction des muscles. Séverine Boillée, directrice de l’équipe « Causes de la SLA et mécanismes de la dégénérescence motoneuronale » à l’Institut du cerveau à Paris, décrypte pour nous ces résultats.
Dépression, démence, ou simple déclin lié à l’âge : l’alimentation a un pouvoir étonnant sur le vieillissement cérébral. Le psychiatre Cyril Gerolymos précise que les effets sont maximaux quand on s’y met dès la quarantaine… mais il n’est jamais trop tard !
Ce nouveau test consiste à déceler dans le sang la présence d’une forme particulière de la protéine tau déjà utilisée comme biomarqueur de la maladie dans le liquide céphalorachidien.
Que ce soit dans la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou de Huntington, des troubles du sommeil apparaissent souvent avant les premiers symptômes. En cause : un dérèglement de nos horloges internes. Bien dormir pourrait-il ralentir le déclin cérébral ?
Des cellules du cerveau, les astrocytes, seraient capables de se transformer en cellules souches puis en neurones, pour remplacer ceux-ci en cas de lésion. Un mécanisme inédit que les chercheurs vont tenter d’exploiter pour traiter diverses maladies cérébrales.
Une préparation de phytothérapie chinoise à base de ginkgo, de ginseng et de safran – la SaiLuoTong, ou SLT – se révèle efficace contre les troubles cognitifs liés à l’âge.
Une étude inédite révèle les bienfaits du yoga sur l’activité de l’hippocampe – principal centre cérébral de la mémoire – chez plusieurs femmes ayant suivi une heure de cours hebdomadaire pendant trois mois. Cette pratique réduirait ainsi le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer.
Des chercheurs ont montré que, chez des souris, « l’alimentation restreinte dans le temps » – le jeûne intermittent – ralentit la progression de la maladie d’Alzheimer, sans être contraignant.
La technique respiratoire dite « de la cohérence cardiaque » permettrait de diminuer la concentration de protéines bêta-amyloïdes dans le cerveau, ce qui laisse soupçonner un rôle protecteur contre la maladie d’Alzheimer.
