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  1. #1
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    Par d�faut L'application de v�rification de l'�ge de l'UE fait l'objet de critiques en raison de sa d�pendance � Google
    La Commission europ�enne a d�clar� que les pays peuvent mettre en �uvre leurs propres interdictions nationales pour les mineurs sur les m�dias sociaux, dans de nouvelles lignes directrices dans le cadre du DSA

    La Commission europ�enne a d�clar� que les pays pouvaient mettre en �uvre leurs propres interdictions nationales pour les mineurs sur les m�dias sociaux, dans de nouvelles lignes directrices adopt�es dans le cadre de sa puissante loi sur les services num�riques. Les nouvelles lignes directrices de la Commission sur la protection des mineurs en ligne visent � garantir que les plateformes soient soumises � un ensemble de r�gles similaires dans toute l'Europe dans le cadre de la DSA, le r�glement historique de l'Union europ�enne sur les m�dias sociaux. La Commission a �galement publi� les sp�cifications techniques d'une application de v�rification de l'�ge qui pourrait aider � v�rifier si les utilisateurs ont plus de 18 ans en utilisant des pi�ces d'identit� et m�me la reconnaissance faciale.

    En avril 2025, la pr�sidente de la Commission europ�enne, Ursula von der Leyen, a d�clar� que l'UE reste d�termin�e � appliquer ses r�glementations num�riques globales, ind�pendamment de la localisation ou de la direction de l'entreprise. Les r�glementations num�riques adopt�es par l'UE ces derni�res ann�es font l'objet de critiques de la part des Big Tech et de certains gouvernements �trangers. Le gouvernement am�ricain a critiqu� la loi sur les services num�riques (DSA) et la loi sur les march�s num�riques (DMA), arguant qu'il s'agit de "r�gles internationales on�reuses" qui �touffent l'innovation et cr�ent des obstacles inutiles pour les entreprises am�ricaines.

    En juin, le Pr�sident Emmanuel Macron a annonc� vouloir interdire TikTok, Instagram et X aux moins de 15 ans si Bruxelles ne prend pas de mesures. L'annonce faite par Emmanuel Macron a r�sonn� avec une intensit� particuli�re dans le d�bat public. Cette d�claration intervient dans un contexte d'�motion nationale, faisant suite � l'arrestation d'un coll�gien apr�s le meurtre d'une surveillante � Nogent, en Haute-Marne. Le Pr�sident a rapidement mis en cause la responsabilit� des r�seaux sociaux dans cet acte, soulignant leur influence jug�e n�faste sur le comportement des jeunes.

    R�cemment, la Commission europ�enne a alors d�clar� que les pays pouvaient mettre en �uvre leurs propres interdictions nationales pour les mineurs sur les m�dias sociaux, dans de nouvelles lignes directrices adopt�es dans le cadre de sa puissante loi sur les services num�riques. Ces derniers mois, l'ex�cutif europ�en a subi des pressions pour mettre en place des mesures visant � prot�ger les mineurs en ligne. Les gouvernements de France, du Danemark, d'Espagne et d'autres pays ont demand� des restrictions sur les m�dias sociaux, certains critiquant l'UE pour ne pas avoir agi assez rapidement.


    La France et les Pays-Bas se sont prononc�s en faveur d'une interdiction pure et simple des m�dias sociaux pour les mineurs de moins de 15 ans. La Gr�ce a d�clar� qu'elle pensait que le consentement des parents devrait �tre requis pour les enfants en dessous d'un certain �ge. Le Danemark, qui dirige actuellement les travaux du Conseil de l'UE, fait pression pour que des mesures plus fermes soient prises au niveau europ�en.

    Le g�ant technologique Meta a �galement sugg�r� des restrictions l�gales qui obligeraient les parents � consentir � ce que leurs enfants soient pr�sents sur les m�dias sociaux avant un certain �ge.

    "La v�rification de l'�ge n'est pas une bonne chose. Elle est absolument essentielle", a d�clar� Caroline Stage Olsen, ministre danoise du num�rique, qui a pr�sent� les lignes directrices aux c�t�s d'Henna Virkkunen, responsable de la technologie � la Commission.

    Les nouvelles lignes directrices de la Commission sur la protection des mineurs en ligne visent � garantir que les plateformes soient soumises � un ensemble de r�gles similaires dans toute l'Europe dans le cadre de la DSA, le r�glement historique de l'Union europ�enne sur les m�dias sociaux. Les lignes directrices ne sont pas contraignantes et d�finissent les crit�res d'interpr�tation des exigences de la DSA par les entreprises.

    La Commission a �galement publi� les sp�cifications techniques d'une application de v�rification de l'�ge qui pourrait aider � v�rifier si les utilisateurs ont plus de 18 ans en utilisant des pi�ces d'identit� et m�me la reconnaissance faciale. L'application devrait �tre test�e en France, en Gr�ce, en Espagne, en Italie et au Danemark, cinq pays qui r�clament �galement des restrictions et travaillent sur leurs propres solutions de v�rification de l'�ge.

    Les pays de l'UE peuvent �galement utiliser l'application s'ils d�cident de mettre en �uvre des restrictions nationales pour l'utilisation des m�dias sociaux � un �ge diff�rent, a d�clar� un haut fonctionnaire de la Commission, qui a requis l'anonymat pour divulguer les d�tails du plan avant sa publication.

    Les services � haut risque tels que les plateformes pornographiques et les magasins d'alcool en ligne sont �galement recommand�s pour v�rifier l'�ge des utilisateurs.

    "Il est difficile d'imaginer un monde o� les enfants peuvent entrer dans un magasin pour acheter de l'alcool, aller dans une bo�te de nuit en d�clarant simplement qu'ils ont l'�ge requis, pas de videurs, pas de contr�les d'identit�, juste un simple oui, j'ai plus de 18 ans", mais c'est ce qui "a �t� le cas en ligne pendant de nombreuses ann�es", a d�clar� Stage Olsen.

    Les lignes directrices couvrent la mani�re dont les plateformes devraient adapter leurs syst�mes pour mieux prot�ger les enfants dans le cadre d'une s�rie de services.

    Le texte sugg�re que les plateformes n'utilisent pas le comportement de navigation dans leurs syst�mes de recommandation, qu'elles d�sactivent des fonctionnalit�s telles que les flux et les accus�s de lecture afin de r�duire le caract�re addictif des plateformes, qu'elles d�finissent la confidentialit� et la s�curit� par d�faut dans les param�tres, par exemple en rendant leurs comptes invisibles pour les utilisateurs qui ne font pas partie de leurs r�seaux, et qu'elles envisagent de d�sactiver certaines fonctionnalit�s telles que l'acc�s � la cam�ra.

    Les lignes directrices suivent une approche fond�e sur le risque, ce qui signifie que les plateformes peuvent �valuer les menaces �ventuelles qu'elles repr�sentent pour les mineurs et adopter des mesures en cons�quence.

    Les entreprises technologiques ont lanc� une campagne de lobbying de derni�re minute, arguant que les lignes directrices permettaient encore une fragmentation encombrante.

    Pour rappel, selon une �tude de l'Ofcom, un tiers des enfants ayant un profil sur les m�dias sociaux ont plus de 18 ans apr�s s'�tre inscrits avec une fausse date de naissance. Un groupe d'adolescents a m�me confirm� qu'"il est tellement facile de mentir sur son �ge". Malgr� les lois obligeant les plateformes � renforcer la v�rification de l'�ge, l'�tude montre que les syst�mes actuels de v�rification de l'�ge sont inefficaces.

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    Voici l'annonce de la Commission europ�enne :

    La Commission pr�sente des lignes directrices et un prototype d'application de v�rification de l'�ge pour un espace en ligne plus s�r pour les enfants

    La Commission a pr�sent� des lignes directrices sur la protection des mineurs, ainsi qu'un prototype d'application de v�rification de l'�ge dans le cadre de la loi sur les services num�riques (DSA). Ces lignes directrices permettront aux enfants et aux jeunes de continuer � profiter des possibilit�s offertes par le monde en ligne, telles que l'apprentissage, la cr�ativit� et la communication, tout en minimisant les risques auxquels ils sont confront�s en ligne, notamment l'exposition � des contenus et � des comportements pr�judiciables.

    Lignes directrices sur la protection des mineurs

    Les lignes directrices sur la protection des mineurs garantissent aux enfants des niveaux �lev�s de confidentialit�, de s�curit� et de s�ret� sur les plateformes en ligne. Ces lignes directrices ont �t� �labor�es � l'issue d'une p�riode de consultation �tendue et inclusive, notamment aupr�s des jeunes.

    Les lignes directrices contiennent notamment des recommandations sur les points suivants :

    • La conception addictive : Les mineurs sont particuli�rement vuln�rables aux pratiques qui peuvent stimuler un comportement addictif. Les lignes directrices sugg�rent de r�duire l'exposition des mineurs � de telles pratiques et de d�sactiver les fonctions qui encouragent l'utilisation excessive des services en ligne, telles que les � s�ries � et les � accus�s de lecture � sur les messages.

    • Cyberintimidation : Les lignes directrices recommandent de permettre aux mineurs de bloquer ou de mettre en sourdine des utilisateurs et de s'assurer qu'ils ne peuvent pas �tre ajout�s � des groupes sans leur consentement explicite. Elles recommandent �galement d'interdire aux comptes de t�l�charger ou de prendre des captures d'�cran de contenus publi�s par des mineurs, afin d'emp�cher la diffusion non d�sir�e de contenus sexualis�s ou intimes.

    • Contenus pr�judiciables : Certains syst�mes de recommandation placent les enfants dans des situations pr�judiciables. Les lignes directrices donnent aux jeunes utilisateurs plus de contr�le sur ce qu'ils voient, en demandant aux plateformes de donner la priorit� aux commentaires explicites des utilisateurs, plut�t que de s'en remettre � la surveillance de leur comportement de navigation. Si un jeune utilisateur indique qu'il ne souhaite pas voir un certain type de contenu, celui-ci ne doit pas �tre recommand� � nouveau.

    • Contacts non d�sir�s de la part d'inconnus : les lignes directrices recommandent que les plateformes configurent les comptes des mineurs comme �tant priv�s par d�faut - c'est-�-dire non visibles par les utilisateurs qui ne figurent pas sur leur liste d'amis - afin de minimiser le risque qu'ils soient contact�s par des inconnus en ligne.

    Les lignes directrices adoptent une approche fond�e sur les risques, comme le DSA, reconnaissant que les plateformes en ligne peuvent pr�senter diff�rents types de risques pour les mineurs, en fonction de leur nature, de leur taille, de leur objectif et de leur base d'utilisateurs. Les plateformes doivent s'assurer que les mesures qu'elles prennent sont appropri�es et ne restreignent pas de mani�re disproportionn�e ou excessive les droits des enfants.

    Solution de v�rification de l'�ge

    Le prototype de l'application de v�rification de l'�ge est convivial et prot�ge la vie priv�e, �tablissant ainsi une � norme d'or � en mati�re de v�rification de l'�ge en ligne. Il permettra, par exemple, aux utilisateurs de prouver facilement qu'ils ont plus de 18 ans lorsqu'ils acc�dent � des contenus r�serv�s aux adultes en ligne, tout en gardant le contr�le total de toute autre information personnelle, telle que l'�ge exact ou l'identit� de l'utilisateur. Personne ne pourra suivre, voir ou reconstituer le contenu consult� par les utilisateurs.

    L'application de v�rification sera test�e et adapt�e en collaboration avec les �tats membres, les plateformes en ligne et les utilisateurs finaux. Les pays les plus avanc�s - le Danemark, la Gr�ce, l'Espagne, la France et l'Italie - seront les premiers � s'engager avec la Commission sur la solution technique en vue de lancer des applications nationales de v�rification de l'�ge. Ce prototype peut �tre int�gr� dans une application nationale ou rester une application ind�pendante.

    Les lignes directrices sur la protection des mineurs pr�cisent quand et comment les plateformes doivent v�rifier l'�ge de leurs utilisateurs. Elles recommandent la v�rification de l'�ge pour les plateformes de contenu pour adultes et les autres plateformes qui pr�sentent des risques �lev�s pour la s�curit� des mineurs. Elles pr�cisent que les m�thodes de v�rification de l'�ge doivent �tre pr�cises, fiables, solides, non intrusives et non discriminatoires.

    Contexte

    Les lignes directrices sur la protection des mineurs ont �t� �labor�es dans le cadre d'un processus complet, comprenant des recherches, des commentaires recueillis par le biais d'un appel � contribution, des ateliers de parties prenantes organis�s en octobre 2024 et en juin 2025, un engagement avec des experts et une consultation publique cibl�e.

    Le projet de v�rification de l'�ge a commenc� � �tre �labor� au d�but de l'ann�e 2025. Il jette les bases d'un d�ploiement plus large de services bas�s sur l'�ge � l'avenir et repose sur les m�mes sp�cifications techniques que les portefeuilles d'identit� num�rique europ�ens (eID) qui doivent �tre d�ploy�s avant la fin de l'ann�e 2026. Cela garantit la compatibilit� entre les deux et permet l'int�gration de la fonctionnalit� de v�rification de l'�ge dans les futurs portefeuilles eID.

    Les lignes directrices et le projet de v�rification de l'�ge s'appuient sur les discussions du groupe de travail sur la protection des mineurs, qui fait partie du Conseil europ�en des services num�riques. Les deux organes renforcent le travail de la Commission sur la protection des mineurs en ligne par le biais de la strat�gie "Un meilleur Internet pour les enfants", de la directive sur les services de m�dias audiovisuels et des initiatives � venir, telles que la loi sur l'�quit� num�rique.


    Source : Commission europ�enne

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette proposition est cr�dible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    L'UE d�clare qu'elle appliquera ses r�gles num�riques quels que soient le PDG et le lieu d'implantation de l'entreprise, mais l'administration Trump affirme que les r�gles de l'UE �touffent l'innovation

    Les enfants n'ont pas la maturit� �thique n�cessaire pour utiliser les m�dias sociaux de mani�re responsable, et devraient �tre interdits de m�dias sociaux avant l'�ge de 13 ans, confirme une nouvelle �tude

    L'UE impose aux m�dias sociaux un test de r�sistance sur la d�sinformation : Microsoft LinkedIn, Facebook, Instagram, Google, Snap, TikTok et X seront test�s sur le respect du r�glement DSA

  2. #2
    Membre extr�mement actif Avatar de OrthodoxWindows
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    Par d�faut
    Jamais je n�utiliserai un service en ligne qui me demande de v�rifier mon �ge.

    Et tous le monde devrait faire pareil, c'est le meilleurs moyen de r�sister � ce nouveau totalitarisme.

  3. #3
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    Par d�faut
    Encore une id�e brillante pondue par des grattes papiers ignorants, voire carr�ment na�fs.

    Les types vont devoir mettre en place toute une infrastructure qui sera couteuse en termes d'argent et de ressources.
    Tout �a pour rien, car si une application comme Tik Tok ne peut pas �tre utilis�e, les gamins se tourneront vers d'autres plateformes.

  4. #4
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    Par d�faut L'application de v�rification de l'�ge de l'UE fait l'objet de critiques en raison de sa d�pendance � Google
    L'application de v�rification de l'�ge de l'UE fait l'objet de critiques en raison de sa d�pendance � Google
    l'utilisation de l'API Play Integrity soul�ve un d�bat sur la souverainet� num�rique de l'UE

    La Commission europ�enne a publi� � la mi-juillet 2025 les sp�cifications techniques d'une application open source de v�rification de l'�ge dans le cadre de son projet de protection des mineurs en ligne. La France, l�Italie, l�Espagne, la Gr�ce, etc. pourront int�grer l�outil � leurs propres applications nationales d�identification, ou choisir de cr�er une application ind�pendante. Cependant, les critiques d�noncent le fait que la version Android s'appuie sur l'API Play Integrity de Google pour la v�rification des applications et des appareils. La pr�sence d'un acteur am�ricain comme Google dans le processus h�risse les poils, faisant craindre des cas de violation de donn�es.

    Les projets de v�rifications de l'�ge en ligne suscitent des pr�occupations majeures dans le monde entier. L'Union europ�enne d�veloppe une nouvelle application Android open source pour la v�rification de l'�ge afin que les utilisateurs puissent prouver leur �ge aux services en ligne tout en prot�geant leur vie priv�e. Cette application servira de bo�te � outils sur laquelle les autres �tats membres pourront s'appuyer pour cr�er leurs propres solutions.

    L'application vise � fournir une preuve num�rique de l'�ge pr�servant la confidentialit� pour acc�der � des services en ligne restreints. Cinq pays (France, Italie, Espagne, Gr�ce et Danemark) testeront le syst�me tout au long de l'ann�e 2025 avant un d�ploiement plus large en Europe. Mais les commentaires sur la page GitHub du projet remettent en question les choix techniques des responsables de l'Union europ�enne et les risques associ�s.

    Si une application maison pour la v�rification de l'�ge pourrait th�oriquement pr�senter des avantages par rapport au fait de confier des informations sensibles � des soci�t�s tierces sp�cialis�es dans la v�rification de l'�ge, les projets concernant cette application ont suscit� une certaine agitation en ligne.

    Le projet pr�voit notamment d'utiliser l'API Google Play Integrity pour la v�rification des appareils et des applications. Cette API v�rifie si le syst�me d'exploitation est sous licence Google et si l'application a �t� t�l�charg�e depuis le Play Store. Cela signifie que si vous essayez d'utiliser une application sur un syst�me Android non sous licence Google ou si vous essayez de t�l�charger une application en dehors du Play Store, cela ne fonctionnera pas.

    Pr�occupations soulev�es par l'API Play Integrity de Google

    L'utilisation de l'API Google Play Integrity n'a pas encore �t� impl�ment�e, mais elle est pr�vue. L'initiative suscite de nombreuses critiques. Si ce projet aboutit, il pourrait limiter la libert� des utilisateurs et aller � l'encontre des mesures antitrust prises par l'UE � l'encontre de Google. Sur d�p�t le GitHub du projet, de nombreux utilisateurs et d�veloppeurs ont d�j� fait part de leurs inqui�tudes sur l'int�gration pr�vue de l'API Google Play Integrity.

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    Les d�tracteurs affirment qu'une telle mesure cr�erait une d�pendance vis-�-vis des g�ants technologiques am�ricains et porterait atteinte � la souverainet� num�rique de l'UE. Ils ont renvoy� les d�veloppeurs du projet vers des solutions existantes telles que Yivi, une application n�erlandaise de v�rification de l'�ge qui fonctionne sans l'API Google Play Integrity et qui est disponible sur des boutiques d'applications open source telles que F-Droid.

    Citation Envoy� par Critique

    Bien qu�il soit utile de v�rifier la s�curit� de l�appareil, le recours � cette solution pr�cise lie fortement l�application � de nombreux services et propri�t�s de Google, car ces v�rifications ne passeront pas avec un syst�me d�exploitation Android alternatif, pas m�me avec ceux qui am�liorent consid�rablement la s�curit� comme GrapheneOS. Cela signifie �galement que m�me si vous pouvez compiler l�application, vous ne pourrez pas l�utiliser, car elle ne proviendra pas du Play Store et le service de v�rification l��ge la rejettera.
    La question reste ouverte et un fil de discussion sur Reddit a attir� l'attention sur ce sujet. L'objectif principal de l'application de l'UE est � d'obtenir, de stocker et de pr�senter une attestation de v�rification de l'�ge � et � de partager l'attestation de preuve d'�ge avec les services en ligne pour y acc�der �. Selon la description sur GitHub, � la mise en �uvre actuelle est d�velopp�e uniquement dans le but de d�montrer le flux commercial �.

    Les internautes europ�ens ont �galement mis en garde contre l'utilisation potentielle de Apple App Attestation. Il s'agit d'une API fournie par Apple qui permet de v�rifier qu�une application iOS est authentique et qu�elle fonctionne sur un appareil r�el et s�curis�, sans avoir �t� modifi�e.

    Impacts potentiels sur les appareils jailbreak�s

    Ces deux services �tablis (Google Play Integrity et Apple App Attestation) peuvent sembler �tre de tr�s bons candidats pour de tels contr�les � premi�re vue. Apr�s tout, ils sont exploit�s par les soci�t�s � l'origine d'Android et d'iOS. Cependant, tous deux sont exploit�s par des soci�t�s am�ricaines, ce qui, selon un d�tracteur du syst�me propos�, � renforcerait la d�pendance de l'UE � et confierait la v�rification d'identit� � des soci�t�s �trang�res.

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    De plus, le syst�me ne fonctionnerait qu'avec les applications et les appareils pouvant �tre v�rifi�s via Google Play ou l'App Store d'Apple, et exigerait que les utilisateurs utilisent des comptes Google ou Apple sur leurs appareils et acceptent les conditions d'utilisation des entreprises am�ricaines. Si la plupart le font, cela aurait certainement un impact majeur sur les utilisateurs qui jailbreakent leurs appareils ou utilisent des ROM personnalis�es.

    Cela emp�cherait �galement toute personne n'utilisant pas de t�l�phone Android ou Apple, ou pr�f�rant ne pas en utiliser � des fins de v�rification de l'�ge, d'acc�der � certains services. Le projet de v�rification de l'�ge de l'Union europ�enne pourrait donc provoquer l'exclusion de certaines personnes.

    Des boutiques d'applications alternatives menac�es de disparition

    F-Droid s'adresse aux utilisateurs soucieux de la confidentialit� dans le monde entier. Aurora Store permet d'acc�der � Google Play sans les services Google. Uptodown propose une distribution r�gionale d'applications. Toutes ces boutiques risquent de dispara�tre en raison des exigences de l'UE. Selon les experts, cette d�cision architecturale sape les principes de libert� logicielle qui d�finissent l'�cosyst�me ouvert d'Android depuis sa cr�ation.

    L'Electronic Frontier Foundation (EFF) reconna�t les objectifs de l'UE en mati�re de confidentialit�, mais critique le mandat des gardiens am�ricains en mati�re d'authentification. Les experts avertissent que la v�rification de l'�ge pourrait s'�tendre � des m�canismes de surveillance plus larges. De nombreux d�veloppeurs s'opposent � ce qu'ils per�oivent comme un renforcement suppl�mentaire de Google dans l'infrastructure num�rique europ�enne.

    La mise en �uvre technique soul�ve des questions de conformit�

    Le syst�me utilise des preuves � divulgation nulle de connaissance et la divulgation s�lective pour prot�ger la vie priv�e. Les responsables de la Commission europ�enne soulignent le caract�re temporaire de cette mise en �uvre avant le remplacement du portefeuille d'identit� num�rique europ�en en 2026. Les d�veloppeurs doivent suivre l'�volution des exigences de conformit� � mesure que les programmes pilotes fournissent des retours d'information.

    Les protocoles de confidentialit� fondamentaux restent inchang�s, mais l'adaptation locale se poursuit. Les sp�cifications techniques et le code open source restent accessibles au public tout au long du processus de d�veloppement. Les ajustements l�gislatifs en cours rendent le paysage r�glementaire incertain.

    Les grands d�fis li�s � la loi sur la s�curit� en ligne au Royaume-Uni

    Le paysage num�rique britannique conna�t une transformation majeure, avec l'entr�e en vigueur de la loi sur la s�curit� en ligne (Online Safety Act) le 25 juillet 2025. La loi Online Safety Act a �t� adopt�e le 26 octobre 2023 et vise � lutter contre les contenus ill�gaux et pr�judiciables en ligne. Cependant, les mesures de cette nouvelle l�gislation suscitent de vives pr�occupations parmi les d�fenseurs des libert�s num�riques et des droits humains.

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    Conform�ment � la loi, le Royaume-Uni met en �uvre des mesures de v�rification d'�ge parmi les plus strictes au monde pour l'acc�s aux contenus pornographiques en ligne. L'objectif est de prot�ger les enfants des contenus pr�judiciables, en imposant une obligation rigoureuse aux plateformes et sites Web concern�s. Mais selon les groupes de d�fense, les l�gislateurs britanniques utilisent les enfants comme pr�texte pour ouvrir la bo�te de Pandore.

    La loi sur la s�curit� en ligne sera appliqu�e par l�Ofcom, le r�gulateur des t�l�communications du Royaume-Uni, qui pourra infliger des amendes pouvant atteindre 10 % du chiffre d�affaires annuel ou 18 millions de livres, selon le montant le plus �lev�, aux entreprises technologiques ou aux plateformes num�riques qui ne respectent pas leurs obligations. Dans certains cas, les dirigeants des plateformes pourront m�me �tre poursuivis p�nalement.

    � compter du 25 juillet 2025, des millions d'adultes qui tentent d'acc�der � du contenu pornographique au Royaume-Uni devront prouver qu'ils ont plus de 18 ans. Finie l'�poque des simples cases � cocher o� l'utilisateur d�clarait avoir plus de 18 ans. L'Ofcom exige d�sormais des m�thodes de v�rification d'�ge � hautement efficaces �. Les sites Web ont une certaine libert� quant aux technologies qu'ils choisissent d'impl�menter, mais elles doivent �tre robustes.

    Parmi les m�thodes sugg�r�es et en cours d'adoption, on trouve :

    • v�rification par carte de cr�dit/d�bit : une v�rification simple, mais efficace, car les cartes de cr�dit ne sont g�n�ralement d�livr�es qu'aux adultes ;
    • estimation faciale de l'�ge : une technologie bas�e sur l'IA qui analyse une photo ou une vid�o en direct pour estimer l'�ge de l'utilisateur, sans identifier la personne ni stocker de donn�es personnelles ;
    • services d'identit� num�rique : des portefeuilles d'identit� num�rique qui peuvent stocker et partager en toute s�curit� des preuves d'�ge v�rifi�es ;
    • v�rification via les op�rateurs de r�seaux mobiles : confirmation que le num�ro de t�l�phone mobile de l'utilisateur n'est pas soumis � des filtres d'�ge ;
    • v�rification par pi�ce d'identit� avec photo : t�l�chargement d'une pi�ce d'identit� (passeport, permis de conduire) qui est compar�e � un selfie pour confirmer l'identit� et l'�ge ;
    • v�rification par services bancaires ou adresses e-mail : acc�s s�curis� � des informations bancaires ou analyse de l'utilisation de l'adresse e-mail sur d'autres services pour estimer l'�ge.


    Certains des plus grands sites Web pornographiques, notamment Pornhub et YouPorn, ont d�clar� qu'ils se conformeraient aux nouvelles r�gles. Et les r�seaux sociaux tels que BlueSky, Reddit, Discord, Grindr et X mettent en place des contr�les d'�ge au Royaume-Uni afin d'emp�cher les enfants de voir des contenus pr�judiciables. Toutefois, selon les experts, ces mesures augmentent fortement les risques de violations et de fuites de donn�es sensibles.

    Aux �tats-Unis, le projet de loi sur la s�curit� en ligne des enfants (Kids Online Safety Act -KOSA) a �t� r�introduit et pourrait b�n�ficier de l'�lan cr�� par l�adoption de l'Online Safety Act au Royaume-Uni, en renfor�ant sa l�gitimit�. Mais les experts alertent sur la restriction des libert�s num�riques. Selon eux, ces l�gislations pourraient ouvrir la voie vers la censure d'Internet et la surveillance g�n�ralis�e, au nom de la protection des enfants en ligne.

    Conclusion

    Les libert�s num�riques sont aujourd'hui plus menac�es que jamais. De nombreux gouvernements adoptent des lois qui imposent une surveillance renforc�e, des restrictions de contenu, et une mod�ration automatis�e. L'objectif affich� est de prot�ger les enfants, mais ces lois peuvent d�river vers la censure, compromettre la confidentialit� des donn�es et fragiliser les droits fondamentaux en ligne, notamment pour les populations vuln�rables ou dissidentes.

    En outre, la solution de l'UE pose une question de souverainet�, en raison de l'utilisation pr�vue des services de Google et (potentiellement) Apple. Ce choix technique pourrait exacerber la d�pendance de l'UE aux g�ants technologiques am�ricains et exposer les Europ�ens aux violations de donn�es.

    En outre, les experts expliquent que les utilisateurs qui d�pendent de plateformes alternatives doivent se pr�parer � une restriction potentielle de l'acc�s aux services num�riques n�cessitant une v�rification de l'�ge. � mesure que de plus en plus de services exigeront une preuve de l'�ge s�curis�e et respectueuse de la vie priv�e, la mise en �uvre s'�tendra. Ceux qui �vitent Google Play risquent d'�tre syst�matiquement exclus des applications conformes.

    Sources : r�f�rentiel GitHub du projet de l'UE, commentaires sur le projet

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la v�rification de l'�ge sur Internet ? Est-ce une bonne id�e ?
    Que pensez-vous de la d�cision de l'UE d'int�grer les services Google dans son application ?
    La solution de v�rification de l'�ge propos�e par l'UE vous inspire-t-elle confiance ? Pourquoi ?
    Que pensez-vous des pr�occupations en mati�re de censure et de surveillance soulev�es par des critiques ?

    Voir aussi

    Identit�s num�riques et avenir de la v�rification de l'�ge en Europe : l'EFF lutte contre les mandats de v�rification de l'�ge parce qu'ils sapent les droits � la libert� d'expression des adultes et des jeunes

    La Commission europ�enne a d�clar� que les pays peuvent mettre en �uvre leurs propres interdictions nationales pour les mineurs sur les m�dias sociaux, dans de nouvelles lignes directrices dans le cadre du DSA

    Les �tats-Unis pourraient bient�t adopter leur propre loi sur la s�curit� en ligne, mais les experts alertent sur les risques de censure et de surveillance de masse, sous pr�texte de prot�ger les enfants

  5. #5
    Membre �prouv� Avatar de marsupial
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    Par d�faut
    Et les PC ?

  6. #6
    Membre extr�mement actif Avatar de OrthodoxWindows
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    Par d�faut
    Cela signifie donc qu'en plus de s'en prendre � la libert� d'expression des plus jeunes, d'abolir le pseudonymat, de rel�guer l'anonymat � l'ill�galit�, de tuer tout les espaces d'expressions libre sur le web, la v�rification de l'�ge renforcera le pouvoir de Google et d'Apple (qui on les m�me proc�d�s que Microsoft avec IE et ActivX au d�but des ann�es 2000)

    Ce n'est cependant pas la premi�re fois, l'Europe obligeant les banques � forcer les utilisateurs � utiliser des applications de confirmation mobile, applications qui, sous Android, refusent de s'installer si l'appareil est root�, autrement dit si l'utilisateur poss�de tout les droits sur son propre appareil.

    Au moins, vu que je n'utilise ni le Play Store ni les services Google, et encore moins un iPhone Apple, j'aurai une bonne excuse, vu qu'il est de toute fa�on hors de question que je v�rifie mon �ge pour acc�der � un service.

  7. #7
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    Par d�faut
    Citation Envoy� par marsupial Voir le message
    Et les PC ?
    Pour les applications bancaires, le probl�me � �t� tr�s simplement r�solu : ce n'est pas compatible....

    Juste pour une question d'OS, car une application bancaire n'a absolument rien a voir avec le fat que le r�seau soit cellulaire ou non, d'ailleurs sur iPad ou Tablette Android, �a fonctionne

  8. #8
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    Par d�faut
    ce n'est pas une v�rification d'�ge, mais une v�rification d'identit� (num�rique) qui concerne les adultes.
    Et une nouvelle fois, un m�pris pour le droit � la vie priv�e.

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