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Retour sur un panel inspirant à C2 Montréal

  • Writer: Jean-Simon Laperle
    Jean-Simon Laperle
  • May 30
  • 4 min read

Updated: Jun 3



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Et si les bibliothèques devenaient des lieux où l’on fabrique bien plus que des savoirs?


Le 22 mai dernier à C2 Montréal, nous avons pu rêver à la bibliothèque de demain — un lieu où on ne se contente plus de consulter le savoir, mais où on le fabrique et on le partage, ensemble ; un espace grâce auquel on apprend le savoir-faire. Lors d’un panel captivant autour du Fab Lab culturel de BAnQ, quatre voix engagées ont partagé leur vision d’un espace à la croisée de l’innovation, de la créativité et de l’inclusion.


Émilie Guertin (DG, Fondation de BAnQ), Émile Bédard (entrepreneur), Mathieu Laporte (Chef de service de l’expérimentation à BAnQ) et l’artiste multidisciplinaire 2Fik ont discuté d’un projet qui transforme la Grande Bibliothèque en véritable terrain de jeu technoculturel. Entre art, entrepreneuriat et engagement citoyen, la conversation a mis en lumière quatre grands axes qui font du Fab Lab un moteur de changement.


Photo : Jimmy Hamelin
Photo : Jimmy Hamelin

Un lieu d’inclusion créative


Pour 2Fik, artiste multidisciplinaire et co-ambassadeur du Labo, la découverte d’un lieu comme celui-ci a été une révélation. S’il avait su plus tôt qu’un espace aussi ouvert et créatif existait, il l’ aurait sans doute exploré bien avant. 


Le Labo de BAnQ incarne à ses yeux un exemple puissant d’inclusion, qui va bien au-delà de la question d’accès. Dans un monde où la majorité des Fab Labs évoluent en anglais, BAnQ mise sur la francophonie et sur la création de contenus accessibles à tous, pour bâtir un modèle unique à l’échelle internationale. Pour 2Fik, le succès ne se mesure pas uniquement en grandes innovations. C’est aussi croire que chaque apprentissage, chaque projet qui rassemble différents publics est une réussite en soi, une preuve que la créativité peut bâtir des ponts entre les gens et les savoirs.




Photo : Agnieszka Stalkoper
Photo : Agnieszka Stalkoper

Un investissement dans l’humain


Selon Émilie Guertin, directrice générale à la Fondation BAnQ, le Labo est un exemple concret de la rencontre entre le monde des affaires, le milieu culturel et l’engagement citoyen pour innover autrement, pour et avec les gens.


En misant sur un écosystème de collaboration, le Labo crée un espace où les idées circulent librement entre artistes, organismes, institutions, gestionnaires et la population citoyenne. Ce maillage permet de développer des solutions plus ancrées dans les réalités sociales, tout en favorisant une économie créative plus inclusive. 


Le Labo ne se contente pas de rendre la technologie accessible : il offre les moyens d’apprendre, d’expérimenter et de bâtir sa confiance pour contribuer pleinement à la société numérique. Une approche qui mise autant sur la transmission que la valorisation, et qui incarne une forme d’innovation profondément humaine.



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Quand la culture devient moteur d’innovation


Pour Mathieu Laporte, Chef du service de l’expérimentation à la BAnQ, tout commence par une question fondatrice : que se passe-t-il quand on donne aux citoyennes et citoyens les outils pour fabriquer (presque) n’importe quoi ? C’est cette idée, née au MIT, qui est à l’origine du réseau mondial des Fab Labs. Mais à BAnQ, cette vision prend une couleur unique.


Ancré dans une institution patrimoniale, le Fab Lab de BAnQ ne se contente pas de donner accès à la technologie. Il invite à explorer les sciences, l’ingénierie, le numérique… par la porte d’entrée culturelle. On y apprend par la création, on y innove en s’inspirant des arts, du design, du patrimoine.


C’est cette approche culturelle qui distingue le Labo de BAnQ. En misant sur le dialogue entre savoir et savoir-faire, il ravive la capacité de chacun à transformer une idée en projet, et à faire de la créativité un véritable levier citoyen.



Un terrain d’exploration accessible à tous


Jeune entrepreneur et usager du Labo depuis l'âge de 12 ans, le Fab Lab de BAnQ d’Émile Bédard, c’est avant tout un lieu d’apprentissage où chaque étape d’un processus d’exploration est encouragée et valorisée. Grâce à un accès libre et sans frais, chacun peut expérimenter sans la pression financière liée à la location d’équipement, ce qui permet d’essayer et d’évoluer à son propre rythme, sans stress de performance ou de résultat immédiat. Cette approche distinctive favorise une progression fluide, où l’erreur est perçue comme une étape essentielle vers la maîtrise et l’épanouissement créatif. 


Selon Émile, la grande force du Labo réside aussi dans sa capacité à réunir une communauté aux parcours variés : jeunes explorateurs, mentors, artistes et curieux de tous âges et horizons. Cette diversité alimente un véritable esprit de collaboration et de créativité, faisant du Labo un lieu accessible et accueillant pour toutes et tous.



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La FBAnQ tient à remercier Banque Nationale du Canada, Power Corporation du Canada, CDPQ, Beneva, Fondation ITI et EA Motive de leur précieuse contribution au Labo.


Le Labo peut aussi compter sur un réseau d'ambassadrices et d'ambassadeurs comptant :

  • Louis Vachon, ambassadeur honorifique,

  • Pierre Beaulieu, PVP Technologies et innovation à CDPQ,

  • Émile Bédard, usager du Square depuis ses 12 ans,

  • Antoine Bisson, CTO Poka et membre du CA de la Fondation de BAnQ,

  • Isabelle Bonin, VP marketing Reitmans,

  • Simon Lafrance, Président exécutif CEMIQ,

  • Luc Sirois, Innovateur en chef du Québec,

  • 2Fik, artiste multidisciplinaire,

  • Scheherazade Caron, Consultante stratégique, conférencière et mentor,

  • et un merci particulier à Anick Beaulieu, PDG de C2 Montréal, et son extraordinaire équipe de votre acceuil chaleureux dans cet événement unique et rassembleur.

 
 
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